Chroniques de la « France d’en bas » Numéro 1 « Monsieur Bricolage »

Pourquoi cette expression « La France d’en bas » ? Parce que des écoles d’histoire  postcoloniale à la mode se sont inscrites dans la découverte des mondes d’en bas, avant tout coloniaux ou postcoloniaux, ceux qui n’appartenaient pas aux anciennes ou nouvelles nomenclatures coloniales.

« Monsieur Bricolage », tel est le titre de la première page du Parisien du 12 février 2016 !

            Un sacré remaniement, c’est sûr, avec le retour des Verts Ecolos, pour élargir à nouveau la majorité du Président, qui n’existe plus depuis longtemps, ni dans son camp, ni dans le pays, et encore moins chez les écolos, de moins en moins fréquentables !

            Le chômage continue à progresser, et le Président, contribue à sa résorption en portant l’effectif de son gouvernement de 32 à 38, dont 18 secrétaires d’Etat ! Excusez du peu ! Un geste fort, comme ils disent, dans notre belle intelligentsia ! Avec en prime, la nomination de nombreux apprentis ministres, une contribution qui répond sûrement à l’ambition du plan chômage –apprentissage !

            En surexploitant le pouvoir exceptionnel, pour ne pas dire anormal dans une démocratie, que la Constitution de la 5ème République accorde aux Présidents de la République, le Président actuel, privé de toute majorité, ne met-il pas en péril, avec de tels bricolages, notre Constitution ?

            Nouvel exemple de ce bricolage, l’ouverture d’une soi-disant majorité avec des Verts prêts à tout pour obtenir des maroquins, grands spécialistes des vaticinations politiques !

          Un petit bricolage digne des calculs politiques les plus subalternes mixé avec un projet de référendum démagogique pour l’aérodrome de Notre Dame des Landes, summum de la démission de l’autorité de l’Etat et de la négation de l’intérêt général et d’une utilité publique depuis longtemps déclarée !

            Il serait bien dommage de ne pas faire profiter les lecteurs du commentaire qu’a fait de ce « bricolage », Monsieur Colombani, ancien directeur du journal Le Monde, grand artisan de sa déconfiture politico-financière, dans Direct Matin du 15 février, LE BLOG NOTE, page 3, sous le titre :

            « L’art de saisir le bon moment » avec une photo du Président, sous-titrée «  Le remaniement de la semaine dernière illustre la volonté de rassembler l’ensemble de la gauche en vue de 2017 »

            Vraiment ? N’est-ce pas se moquer du monde ?

            Ces gens-là vivent effectivement dans un autre monde !

Jean Pierre Renaud