Humeur Tique: les marionnettes du centrisme

Humeur Tique

De l’escroquerie en politique : le théâtre de marionnettes d’un certain centrisme ! Il suffit de quelques bonnes et vieilles ficelles du théâtre des marionnettes !

            Un « certain » centrisme, tout à fait « incertain », celui affiché par le Nouveau Centre, ou un Parti Radical qu’il est difficile de situer sur l’échiquier politique !

Depuis la disparition de l’UDF, et la création du Modem, les affiliés du Nouveau Centre, du Parti Radical, ou encore, et de façon plus anodine, du parti de Mme Boutin, laissent à croire qu’ils existent encore, politiquement parlant.

Il est vrai que grâce aux pensions alimentaires que l’UMP leur verse, et aux sièges de députés ou de sénateurs que l’UMP, toujours, leur concède, ils feignent de faire croire aux électeurs que leur parti existe, qu’il est crédible, qu’il mérite leurs suffrages.

Le plus souvent d’ailleurs, ils sont centristes ou radicaux dans leur fief électoral, et UMP grand teint à Paris !

Poudre aux yeux que tout cela ! S’ils avaient du courage politique, ils rejoindraient le seul parti qui vit de ses propres ailes, le Modem, mais cela supposerait qu’ils fassent enfin passer les idées centristes avant leurs petits intérêts personnels.

Les pantalonnades présidentielles de Borloo, Morin, et dernièrement Boutin, étaient à faire pleurer ! Du bien mauvais cinéma politique!

Acteurs permanents d’un théâtre des marionnettes dont l’UMP tire les ficelles !

Humeur Tique : le silence est d’or et le nouveau centre est nulle part !

Le silence est d’or !

            Bravo à l’artiste, et au film « The Artist », puisqu’il a été présenté avec un immense succès dans notre pays, sous ce « label ». Enfin un triomphe de la France, à Hollywood, capitale du cinéma mondial, ça n’est pas si fréquent !

            C’est toutefois, à se demander dans l’overdose actuelle des paroles de la campagne présidentielle, si les candidats n’auraient pas plus de chances d’être « écoutés » en restant muets !

Le nouveau centre de nulle part ?

       A lire les comptes rendus de la presse sur le dernier congrès d’un parti qui s’est dénommé le Nouveau Centre, il n’est pas interdit de s’interroger sur la véritable nature de ce petit parti politique, qui est en double pension financière, à la fois sur un bel atoll du Pacifique et au siège de l’UMP.

 Donc une fois de plus, avec le triste destin d’un plastron politique !

Indépendance et crédibilité du discours centriste?

Le paradis fiscal du Nouveau Centre !

Indépendance des Centristes ou crédibilité politique des discours centristes ?

Un article très intéressant sur DirectMatin du 2 février 2011 (page 13), intitulé :

Comment les partis du centre  se financent ?

            « Liberté de parole et de proposition », comme l’a déclaré M.Boorlo, président du Parti radical, alors que son petit parti ne pourrait quasiment pas exister sans le financement de l’UMP ?

            En 2009, « le PR est sous perfusion financière de l’UMP à hauteur de 77% ». (budget PR = 1,3million)

            Deux petits partis, le Parti chrétien démocrate de Mme Boutin, et la Gauche moderne de M.Bockel émargent auprès de l’UMP pour le tiers de leur budget, c’est déjà beaucoup mieux, mais avec un nombre faible d’adhérents.

Le Nouveau Centre a un financement théoriquement autonome, mais tout à fait exotique, et en définitive étrange : grâce à un montage avec un petit parti tahitien et à un régime juridique différent de celui de la métropole, il a pu recevoir une contribution de 1,4 million.

Et comme l’indique le même article : « un montage qui est légal mais qui contourne « l’esprit de la loi ».

Il vaut donc mieux que le Nouveau Centre ait un discours discret, le plus discret possible sur le financement des partis politiques, et sur son indépendance..

Conclusion, le seul parti centriste indépendant financièrement est le Modem de M.Bayrou, avec une réserve qui n’a pas été levée à notre connaissance, celle d’un trésorier, actuellement ministre de la Justice de M.Sarkozy.

Les quatre autres partis « centristes » ont donc toutes les caractéristiques des petits partis politiques de la Cinquième République qui ont servi de plastrons au parti  « gaulliste » dominant, pour autant que cette appellation « gaulliste » ait conservé, après Pompidou, son sens originel.

Dans les années 1970, le Centre Démocratie et Progrès (CDP) de la troïka Fontanet, Duhamel, Pleven, en a été une des illustrations, avec pour trésorier un certain Antoine Veil, époux de Mme Veil. En faisaient, entre autres, partie, les Méhaignerie, Barrot et Stasi…

Jean Pierre Renaud