Avec FRANCE 2 et ARTE, la ronde du show-biz parisien médiatico-politique !

  Ces jours derniers deux émissions ont suscité mes réactions, le « 28 minutes » d’Arte et le « 20 heures 30 Dimanche » de Laurent Delahousse.

Le 28 minutes d’Arte offre au journaliste Askolovitch une sorte de « marronnier » que connait  bien le milieu des médias, c’est-à-dire celui d’un prêchi-prêcha culturel et politique assez régulier.

            L’autre soir, il passa de longues minutes à déplorer le sort qui était fait au chanteur Cantat, lequel, et quoi qu’on en dise, a bien été un assassin. Est-ce que ce commentateur patenté n’a pas confondu la rédaction d’un journal franco-allemand et la chaire d’une église, même si de nos jours, certaines chaires n’ont pas trop bonne presse ?

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France 2 une chaine publique avec appartements privés ?

Le 20 heures 30 Dimanche de Laurent Delahousse sur France 2

         certains trouveront sans doute que ce journaliste de talent, entré déjà depuis longtemps dans le saint des saints de la ronde parisienne médiatico- politique, en fait un peu trop, dans cette sorte de club des barbichettes « je te tiens, tu me tiens ».

         Dimanche soir, nous avons eu droit à un festival du genre, avec la présence d’un autre journaliste, ancien présentateur et animateur de talent, venu comme par hasard présenter, sans le dire, tout en le disant, un film dont le sujet est celui d’un présentateur de télévision.

         On adore dans ces milieux faire tourner les couverts et les serviettes en rond !

         Ce type d’émission pose la question à la fois du sens du service public et de son fonctionnement : le fait que des journalistes comme Delahousse ou Ruquier, pour ne citer qu’eux deux, tiennent l’antenne publique en même temps qu’ils sont producteurs de télévision, créent un mélange des genres entre privé et public qui, à première vue, fait problème

        Jean Pierre Renaud