Chronique de la « France d’en bas » et de « la France d’en haut »
« Sus aux élites » : La chronique de Bruno Frappat dans la Croix des 19 et 20 novembre 2016
Ou je vote Juppé ! Pour son Prisunic !
Questions d’un « plumitif » d’aventure à un « plumitif » professionnel ?
Je réagis à nouveau sur une prise de position qui ne dit pas son nom pour au moins deux raisons essentielles : la première, comprendre comment l’indirect politique fonctionne. Pour avoir beaucoup travaillé il y a longtemps sur l’indirect, les stratégies indirectes, celles qui cachent leurs jeux, quel que soit le domaine d’application, y compris politique ou médiatique, dans le sillage du célèbre stratège Sun Tzu ; la deuxième, mon expérience personnelle de la Chiraquie corrompue, à la Mairie de Paris, celle que j’ai tenté de décrire dans un de mes bouquins, « La méthode Chirac » – 1997) avec des intitulés de contenus qui éclairaient mes appréciations, le « système Chirac », (Chapitre 6) ou « La parole biaisée » de la Deuxième partie.
Il est évident que le contenu des chroniques que je critique pourrait servir de nouveaux cas d’école de la manipulation médiatico-politique en faveur d’un des sept candidats de la primaire du dimanche 20 novembre.
Je rappelle que le 12 novembre, à propos de la primaire de la droite, j’avais déjà jugé que la chronique de Monsieur Frappat n’était pas sérieuse, étant donné qu’à la suite d’un raisonnement spécieux, elle consistait à se prononcer pour le candidat Juppé.
Dans le journal la Croix des 19 et 20 novembre 2016, à la veille des primaires, le même ancien journaliste et directeur du Monde et ancien directeur de la Croix, deux journaux qui firent partie du « système » médiatico-politique » de la chiraquie, a troussé une nouvelle chronique toujours aussi bien rédigée, intitulée « Sus aux élites », et en remet une couche en faveur de son candidat préféré, avec une rubrique intitulée « Prisunic »
« Haro sur les premiers de la classe »… On ne va tout de même pas passer son temps à raconter sa vie et à protester du fait que pour être plumitif, on n’est pas moins homme, susceptible d’hospitalisation et de divers ennuis comme Juppé est susceptible de faire ses courses dans un supermarché innommable. »
Question : une fois de plus, est-ce que Monsieur Frappat vote Juppé ? Oui, sans conteste, et je voudrais rappeler à ce sujet que pendant tout le règne de la Chiraquie corrompue, les deux journaux du Monde et de la Croix n’ont pas trop brillé, ni pris trop de risques, pour dénoncer les dérives du « système chiraquien ».
Souhaitons que les Français et les Françaises aient la possibilité de faire la distinction dans nos élites, entre celles qui mélangent les genres, les rôles, les fonctions, et celles qui continuent à penser que la France contient encore des élites qui méritent leur nom.
En tout cas, et dans le même numéro, j’ai bien sûr préféré la lecture des deux pages consacrées à « Don Ernest Simoni, cardinal rouge sang »,… « ce prêtre inclassable qui a enduré pendant trente ans le régime de terreur communiste en Albanie… »
Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés