« Esprit mutualiste es-tu là ?  » Avec Monsieur Ferrand, la  » moralisation politique » ?

    Le Procureur de Brest a classé, sans vraie surprise, l’affaire de corruption supposée liée à une opération du Crédit Mutuel de Bretagne.

            Les lecteurs du Canard Enchaîné (sans publicité) ont sans doute apprécié les commentaires et les caricatures du journal satirique.

            J’ai vivement  regretté que le même journal n’ait pas fait appel à la « science » bien connue du spiritisme, et proposer à ses lecteurs et lectrices de tourner les tables en posant une seule question : 

            « Esprit mutualiste es-tu là ? »

            Les mutualistes du Crédit Mutuel de Bretagne auraient tellement eu peur d’être sevrés de crédit qu’ils auraient rallié le drapeau du poète Lamartine : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. » ?

            Jean Pierre Renaud

MALI contre Ecotaxe « poignante » ou des ministres et des élus aux « yeux fermés »!

 Mali 

            Le président Hollande a engagé une guerre dont il ne disait pas le nom, avec la complicité de la majorité des députés et sénateurs qui ont entériné cette nouvelle guerre, jusqu’à quand ?

           Nul ne le sait, et à quel coût au jour d’aujourd’hui ? Personne ne le dit, et personne ne le demande officiellement : pas loin de 500 millions d’euros ?

           En perspective et si les conditions de notre engagement militaire ne sont pas sérieusement modifiées (avec la participation de l’Algérie), comment la France sortira-telle de ce guêpier afghan du désert ?

Ecotaxe, une écotaxe « poignante »

            Le feu a pris en Bretagne, un des grands fiefs socialistes depuis de nombreuses années.

            Comment est-il possible que cette nouvelle, taxe, votée à une très large majorité gauche droite unie, au cours du quinquennat précédent, ait pu être mise en application « les yeux fermés » par tous les grands élus socialistes de l’ouest.

            Et quel type de conseil, Monsieur Poignant, conseiller de l’Elysée, mais en même temps maire de Quimper et député européen, a-t-il pu donner au locataire de l’Elysée ? En dépit du cumul de tous ses mandats ?

             Trouvera-t-on autant d’argent que celui dépensé au Mali pour aider la Bretagne à sortir de l’ornière ? Compte tenu de la dette publique écrasante qui pèse sur les épaules de tous les citoyens ?

            Et comment ne pas signaler le manque de courage de la droite qui, au début de la polémique, n’a pas reconnu qu’elle avait fait voter cette taxe sous le quinquennat Sarkozy ? Quant à sa mise en application « les yeux fermés », c’est une autre question !

         Et tout autant, le silence des Ecolos abandonnant leurs tréteaux pour disparaître dans la verdure !

Jean Pierre Renaud

Morceaux d’histoires éparses, coloniales ou nationales! Bretagne et identité nationale

Morceaux d’histoires éparses, coloniales ou nationales ?

            La Bretagne coloniale !

            Le message amical, par carte postale, d’un ancien haut fonctionnaire de l’armement d’origine bretonne, aujourd’hui décédé :

            « Dans le chapitre Colonies, et à la rubrique « Bretagne » :

            La France lui a imposé sa langue, mis en place des gouverneurs étrangers et traité sa population comme si elle appartenait aux races inférieures »

 « Identité nationale » de la France et traité de Maastricht 1992

            Comme chacun sait, le gouvernement Sarkozy  a lancé un débat politique qui a agité l’opinion publique sur l’identité nationale, et les adversaires de ce débat, sans doute mal initié, ont condamné et stigmatisé cette initiative.

            Le traité de Maastricht que les électeurs français ont approuvé, il est vrai à une faible majorité, sur la recommandation du Président Mitterrand, stipulait bien pourtant dans son article F que l’identité nationale devait être respectée :

            « L’Union respecte l’identité nationale de ses Etats membres, dont les systèmes de gouvernement sont fondés sur des principes démocratiques. »

Le « Made in France » ou le « Produit en France », La Croix du 25 Janvier 2012

La Croix du 25 janvier 2012 sur trois pages : en première page « Consommer français est-ce possible ? », en pages 2 et 3 intitulées « Evénement » : « Acheter français » n’est pas donné à tous », « Le made in Breizh » a réussi son pari », « Acheter français implique de retrouver une dynamique d’innovation »

       Trois pages d’information et de réflexion utiles et intéressantes, mais qui méritent un commentaire.

            Il est possible tout d’abord de s’interroger sur l’utilisation de l’expression « made in France », plutôt que l’expression « Produit en France » dans le sillage du succès de « Produit en Bretagne ».

Et en second lieu, comment ne pas noter le ton plutôt dubitatif de l’éditorial sur ce sujet majeur : « Comment dépasser les fleurs de rhétorique ?…, Le « made in France », pour l’instant, semble être un bon slogan. Mais les conséquences d’un tel choix restent bien incertaines ».

Donc un manque d’enthousiasme !

Alors qu’à la page 25 du même journal, et sous la rubrique « Autrement dit », un économiste de banque écrit « Le principe de subsidiarité est le seul recours contre la « crise du politique ». », un texte qui propose donc une orientation positive à la solution du problème.

Et comment ne pas voir qu’une telle direction rejoint celle que l’écologie sérieuse tente de faire prévaloir dans le fonctionnement de notre économie ?

Défendre le « produit en France » ne signifie pas la fermeture des frontières, sauf quand il s’agit de promouvoir un « protectionnisme de réciprocité » sur les grands marchés publics, mais la protection et la promotion de tous nos savoirs et savoirs faire, des produits de nos terroirs, bien au-delà de nos industries.

L’article intitulé « Acheter français implique de retrouver une dynamique d’innovation » propose un contenu plus optimiste, mais pourquoi cantonne-t-il le sujet à l’industrie ?

Le propos du secrétaire national de la CFDT «  « Le made in France », ça ne fait pas une politique »  manque incontestablement et également d’optimisme. Ne s’agirait-il pas là de la marque d’une forme de technocratie syndicale ?

Ce qu’il nous faut en France, c’est une administration de mission de la « mission France », animée par des français qui y croient, dotée de moyens financiers sur le modèle des crédits de recherche, avec une capacité d’inventaire, de définition des contraintes techniques et juridiques à mettre en œuvre, de soutien financier, mais en donnant effectivement la priorité à la subsidiarité, la réussite d’une telle politique étant entre les mains des collectivités locales, grandes ou petites, et des groupements de citoyens, et évidemment des entreprises, tous acteurs de cette nouvelle ambition, et mission.

Mesdames et messieurs, un peu d’enthousiasme s’il vous plait ! Je préfère nettement à ces pages empreintes de trop de pessimisme, la page 33, « Le rendez-vous high-tech » du journal Le Parisien du 27 janvier, intitulée « Le made in France, ça marche »

Français ! Au travail, le « produit en France » est entre vos mains, ainsi que notre destin commun, et celui de nos enfants et petits-enfants !

Jean Pierre Renaud