Echos du blog février, mars 2021: les empires coloniaux, Said, Cooper, Singaverelou, Hâmpâté Bâ

ECHOS du BLOG

Février 2021

Mars 2021

            Merci aux lecteurs et aux lectrices qui, depuis plus de dix années ont eu la curiosité peut-être malsaine de consulter mon blog, un blog qui n’appartient à aucune chapelle, à aucune engeance idéologique ou politique, un blog qui n’hésite pas à être dérangeant dans l’ambiance médiatique délétère du jour qui donne trop souvent une prime au fric, à l’incompétence, et à la manipulation.

            Je me suis toujours efforcé de publier des chroniques qui sortent des ornières du jour sur notre passé colonial ou postcolonial ou sur des actualités qui méritaient un commentaire, en tout cas à mes yeux.

            Les statistiques du mois de février donnent un exemple  des travaux de documentation  et d’information que j’ai effectués au fil des années.

Les analyses que j’ai proposées pour les livres d’Edward Said (« L’orientalisme » – « Culture et Impérialisme », blog du 1/12/2011-) continuent à être bien fréquentées, alors qu’elles datent d’une dizaine d’années.

L’analyse comparative des deux empires coloniaux du Royaume Uni et de France (XIXème et XXème siècles)  a été beaucoup consultée depuis la date de sa publication en 2016, plus de 10 000 pages à ce jour.

Les analyses proposées sur les sociétés coloniales dans la perspective de l’agrégation  d’histoire ont été bien consultées depuis 2013,  de même que les articles sur la laïcité ou la propagande postcoloniale.

Au mois de février 2013, la chronique que j’avais proposée sur le témoignage de Mme Bidault, diplomate – première femme à être entrée dans le corps diplomatique avant 1945 – épouse de Georges Bidault, homme bien connu de la Résistance et de la 4ème République, a encore été consultée.                            

Mme Bidault y proposait un excellent témoignage sur la « culture coloniale » des dirigeants politiques des Troisième et Quatrième Républiques, leur ignorance ou leur désintérêt, avec le cas tout à fait caractéristique du général de Gaulle que ses origines, et sa formation militaire avaient formaté pour la priorité donnée aux théâtres d’opérations européen..

En ma qualité d’ancien officier SAS pendant la guerre d’Algérie, il m’est arrivé de publier quelques témoignages ou réactions en notant que cette guerre fut dans chaque région et selon les époques une guerre qui mettait avant tout en cause les officiers du terrain trop souvent laissés à eux-mêmes.         

Le livre « La Grotte » du général Buis, dont j’ai rendu compte, illustrait fort bien la problématique de cette guerre, un compte-rendu encore bien consulté.

Je dirai simplement et à nouveau qu’il faut laisser la parole à de vrais historiens sur les deux rives, et non à des mémorialistes.

Un choix mal assuré sur notre rive, mais encore moins sur l’autre rive.

Enfin, au mois de mars, l’analyse critique que j’ai proposée en 2015 des livres de l’historien américain Frederick Cooper « Le colonialisme en question » (2005) et « Français et Africains ? » a été bien consultée (2014), de même que l’analyse proposée du chapitre 9 du même auteur « Conflits, réformes et décolonisation » dans le livre publié sous la direction de Pierre Singaravelou   « Les empires coloniaux ».

L’auteur donnait trop d’importance, quant à leur représentativité, à une catégorie de la population de l’Afrique de l’Ouest, celle liée aux chemins de fer.

Pourquoi ne pas rappeler aussi qu’Hampâté Bâ proposait un classement de la population africaine qui rapprochait les habitants du Sénégal des blancs ?

Jean Pierre Renaud

Actualité statistique 2019 du blog

En 2016j’ai publié une chronique de comparaison détaillée entre les deux Empires Coloniaux Anglais et Français, une analyse qui a suscité un intérêt incontestable de la part des lecteurs, tout au long des années 2016, 2017, 2018, et 2019.

         Le total des pages les plus visitées du sujet atteignait à la fin de l’année 2019, un chiffre supérieur à 10 000, soit 10 681 pages, et en ce qui concerne cette dernière année, 2 245 pages.

            Jean Pierre Renaud

Mon blog a 9 ans ! Merci

Information

Merci à mes lecteurs et mes lectrices : mon blog a aujourd’hui 9 ans !

       Deux types de chroniques ont continué à susciter de l’intérêt :

      1) ma comparaison des deux empires coloniaux anglais et français bien fréquentée depuis 2016, 8 436 pages vues au 1er janvier 2019, plus 542 pages vues au cours des deux derniers mois,

      2) et de façon plus modérée, mes analyses des livres d’Edward W.Said dont le contenu est évidemment plus austère, mais dont la publication est bien antérieure à la précédente.

          Jean Pierre Renaud

Lecture du blog : le bilan 2018

5 209 visites et 7 359 pages vues !

            L’analyse historique et comparative « Empire colonial anglais et empire colonial français au XIXème et XXème siècle » a continué à susciter de l’intérêt de la part des lecteurs, plus de 2 500 pages vues au cours de l’année. (2 671)

            Au total, et depuis la première publication en 2014, cette chronique a enregistré 9 064 pages vues : 628 pages vues en 2015 +1 561 pages vues en 2016 + 4 204 pages vues en 2017, et 2 671 en 2018.

            Les lecteurs ont pu constater qu’entre les deux empires, rien n’était vraiment comparable : à la fin du XIXème siècle, l’Empire des Indes disposait déjà d’une flotte et de lignes de chemin de fer, et les rajahs et maharadjahs avaient un standing de vie bien supérieur à celui de leurs semblables, même en Annam, et rien à voir avec l’Afrique de l’Ouest.

            La page d’accueil du blog a enregistré 893 pages vues.

            Viennent ensuite les chroniques liées à la guerre d’Algérie, Lieutenant de SAS dans la vallée de la Soummam et « La grotte » du colonel Buis : 336 pages vues, des chroniques déjà bien consultées au cours des années précédentes, celles concernant Edward Said, Gallieni et Lyautey, la conquête du Soudan (aujourd’hui Mali), les sociétés coloniales, ou encore Frederick Cooper.

            J’ai noté un début de consultation de la chronique de lecture que j’ai publiée sur le livre d’Eugen Weber « La Fin des terroirs », un ouvrage qui démontrait que les « indigènes » ne furent pas uniquement ceux des colonies françaises.

            J’ai relevé enfin que l’analyse de la thèse de Mme Huillery «  Histoire coloniale, développement et inégalités dans l’ancienne Afrique Occidentale Française » (2 008 – Jury : M. Piketty, Président, Mme Esther Duflo, membre de ce jury) a enregistré 105 pages vues.  Le directeur de cette thèse a cru la défendre en citant de façon tout à fait étrange un « trou noir » d’une trentaine d’années dans les statistiques postérieures aux indépendances, alors que les corrélations très savantes de cette thèse visaient précisément les années 1990.

            Je rappelle que mon analyse s’inscrit en faux de celle soutenue par cette thèse, d’après laquelle ça n’était pas l’Afrique occidentale française qui avait été le « the burden » (voir Kipling avec son homme blanc)  de la France, mais l’inverse.

            Au total, et depuis sa création : 38 585 visites et 57 140 pages vues.

             Jean Pierre Renaud

Annonce de publication Comme déjà annoncé; Les Carnets politiques de la guerre d’Algérie de Robert Buron

Annonce de publication

Comme déjà annoncé

Demain, 14 février 2018, jour anniversaire de mon fils Hugues, je commencerai à publier une chronique sur les « Carnets Politiques de la Guerre d’Algérie » de Robert Buron.

Au cours du deuxième trimestre 2018, je publierai une longue chronique critique du « modèle de propagande postcoloniale » du collectif Blanchard and Co : pourquoi ?

Pour avoir servi la France, mon pays, tout au long de ma vie, j’estime que ce collectif, après avoir surfé, entre autres,  sur une « fracture coloniale » née de leur imaginaire idéologique, sème depuis trop d’années un poison de fracture nationale.

Jean Pierre Renaud

Premier semestre 2018: mon projet de publication,

Je publierai au cours des prochains mois, des extraits du livre de Robert Buron « Carnets politiques de la guerre d’Algérie »  par un signataire des accords d’Evian (Plon 1965), accompagnés de quelques commentaires pour la période de mon service militaire en Algérie, dans la vallée de la Soummam, dans les années 1959-1960.

            En conclusion, je renverrai à la lecture du roman d’Alice Zeniter « L’art de perdre » et de sa conclusion.

            Au cours des mois suivants, je publierai une réflexion sur le discours idéologique du collectif de chercheurs Blanchard and Co, avec pour intitulé  « Une Subversion postcoloniale ordinaire » le « modèle de propagande » Blanchard and Co.

            Les lecteurs pourront consulter sur mon blog (Subversion et Pouvoir, à compter du 17 septembre 2017) le sens de cette expression lancée par Noam Chomsky, en 1988, dans son livre « La Fabrique de l’Opinion publique ».

         Ils pourront vérifier que le modèle de propagande Blanchard and Co s’inscrit parfaitement dans cette définition, en concurrence avec les modèles de propagande des Raisins Verts de Benjamin Stora (Algérie, plus Algérie, et toujours Algérie !), ou celui de Médiapart, avec son arborescence idéologique, et sa nouvelle trouvaille, faute de prolétaire, le musulman.

        Le business du modèle de propagande Blanchard and Co a la particularité de pratiquer un mélange des genres efficace entre secteur associatif, public, et privé, l’agence de Com’ BDM.

       A mes yeux, et compte tenu d’une analyse approfondie de ces discours, notre pays doit faire face à une véritable entreprise d’intoxication historique et politique dont les bases scientifiques sont on ne peut plus fragiles, pour ne pas dire biaisées, tant sur le plan du dénombrement des vecteurs de culture, que de leurs effets sur l’opinion publique et de leur interprétation. (Voir le livre « Supercherie coloniale », bientôt en édition numérique.)

     Entre 1880 et 1962, la France n’a pas eu de « culture coloniale », contrairement à leurs dires !

        Il s’agit donc d’une forme de subversion nationale fondée avant tout sur une complète inversion des faits  historiques, faire croire que la France a été coloniale, qu’elle a été imprégnée par des flux d’images et de propagande jamais évalués : grâce à un inconscient collectif colonial non identifié et non identifiable, ni plus qu’une mémoire collective coloniale chantée par le mémorialiste Stora. Les Français et les Françaises d’aujourd’hui porteraient  encore dans leur mémoire les stigmates de cette maladie, le collectif préfère le mot de stéréotypes.

       En quelque sorte, le nouveau roman historique postcolonial, sans qu’il soit possible de distinguer entre le « vrai » et le « faux, comme chez Jean d’Aillon!

       En 1985, Umberto Eco avait publié un livre intitulé « La Guerre du Faux », et nous avons là un exemple de ce type de guerre décrit dans le chapitre IV « Chronique du village global » (page 125) – « Pour une guérilla sémiologique » (pages 127 à 136).

       A  les lire, je me suis souvent posé la question de savoir 1) s’ils avaient beaucoup fréquenté les récits de l’histoire coloniale, celle du terrain, 2) s’ils avaient beaucoup fréquenté les cours de statistique, celle de l’histoire quantitative.

     A mes yeux, il s’agit tout simplement d’une sorte de falsification de l’histoire.

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En amuse-bouche critique de l’analyse du «  modèle de propagande Blanchard and Co » 

        Un premier éclairage tiré du début d’un article de Laurence De Cock intitulé : «  L’Achac, de la transmission du passé colonial : stratégies entrepreneuriales et culturalisation de la question immigrée dans la mémoire nationale. » dans la revue Cultures&Conflits, numéro 107, sous le titre « La production officielle des différences culturelles » (pages 105 à 121), chez L’Harmattan.

       Dans ce type de lecture, pourquoi ne pas s’attacher à comprendre le sens des mots utilisés, car ils en disent déjà long sur le discours du modèle de propagande qui sera décrit et critiqué ?

      « passé colonial » ou passé supposé et construit d’une France métropolitaine ?

       « stratégies entrepreneuriales », l’expression annonce clairement la couleur, et la présentation de l’auteure illustre bien les caractéristiques de la méthode historique mise en œuvre par ce collectif de chercheurs.

       Sommes-nous encore dans l’histoire, ou même dans la mémoire, ou dans le business mémoriel ?

      « L’Achac a réussi à se bâtir une position d’incontournable pivot à la fois dans la détermination de diagnostic et dans la prestation de services en direction de différentes institutions et collectivités… 

     La transmission de l’histoire coloniale est au cœur de sa démarche… (p,105)

       Les mots soulignés par mes soins sont à la source des critiques de base qu’appelle le discours de ce collectif : 1) le diagnostic n’a pas été effectué, 2) et n’a de toute façon pas porté sur l’histoire coloniale, mais sur des représentations métropolitaines des mondes coloniaux, dont le dénombrement et l’interprétation ne sont pas fiables.

      Plus loin, l’auteure écrit :

    « En ce sens, la stratégie de l’Achac participe d’une culturalisation de la question immigrée, avec ceci de particulier que, par sa configuration, les acteurs qui y sont impliqués, ainsi que les actions mises en place, elle ajoute une dimension entrepreneuriale tendant à faire du passé colonial un véritable marché…

     Ainsi, la démarche de l’Achac introduit une nouvelle coordonnée dans les usages sociaux du passé et de la mémoire qui jusque-là privilégiaient les circuits associatifs, familiaux ou politiques sans que n’intervienne  de façon ostensible la question de la rentabilité. » (p,106)

        « marché », « rentabilité » ? Sommes-nous encore dans le domaine de l’histoire ou même de la mémoire, celui des usages académiques et savants de ce type de discipline, ou dirais-je dans celui de la marchandisation, c’est-à-dire du fric.

       L’auteure propose ensuite une analyse fort intéressante dont les paragraphes sont les suivants : « A l’origine de l’Achac, un entrepreneur bâtisseur : Pascal Blanchard » (p, 106 à 108) – « Multipositionnalité de l’Achac » (p,209 à 111) – « Les partenariats institutionnels » (p,11 à 113) – « L’usage de la culture coloniale et du continuum comme instrument de catégorisation culturelle » « p,113 à 115) – « Le marché de l’histoire scolaire » (p,115 à 120) – « Essentialisation et déshistoricisation de la question immigrée » (p, 120,121)

     Nous reviendrons évidemment sur cette analyse éclairante de la problématique que soulèvent les « productions » du modèle de propagande que nous décrirons, et le fonctionnement du moteur entrepreneurial du modèle de propagande, incarné par Pascal Blanchard, dans cette entreprise de falsification historique labellisée par certaines institutions publiques, une entreprise de manipulation idéologique.

      Je recommande vivement cette analyse des origines et du fonctionnement de ce modèle entrepreneurial de propagande postcoloniale.

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Et pourquoi pas une petite mise en bouche historique signée JPR, avec quelques perles postcoloniales de choix ?

        « Du riz dans les assiettes, de l’Empire dans les esprits » (Culture Impériale, page 82, Mme Sandrine Lemaire) : sauf que ce riz indochinois allait dans nos poulaillers !

      «… la persistance d’une figure de l’indigène logée dans leur corps » (Fracture Coloniale, page 200, Mme Nacira Guénif-Souilamas) : qu’est-ce à dire ?

        « La Mauresque aux seins nus : l’Imaginaire érotique colonial dans la carte postale » (Actes du Colloque, page 93, M.Gilles Boëtsch : « la thèse soutenue par Gilles Boëtsch suscita de nombreuses réactions » (Arts et Séductions, page 87), avec la critique pertinente de M. Guy Mandery dans la note 6.

        Et enfin, pour dessert, le sondage de M.Nicolas Bancel  sur les anciens Colos dont je fis partie : son ambition était de déterminer une corrélation entre la participation à des mouvements de jeunesse, « avant ou au cours du cursus à l’ENFOM » et leurs choix de carrière.

       L’historien a adressé un questionnaire à 297 anciens Colos, reçu 55 réponses, dont 23 témoignaient d’avoir effectivement participé à de tels mouvements, soit 23 sur 297, sans déjà tenir compte de la base de données réelle, beaucoup plus importante.

      Ce qui n’a pas empêché pas l’historien d’écrire : « Le très fort taux d’anciens membres de mouvement de jeunesse est remarquable… Par ailleurs, l’idée d’une fonction de préparation de la pédagogie active aux aventures Outre- Mer… est massivement confirmée par ces réponses. » (Culture Coloniale, pages 188,189, et Culture Impériale, page 103) : 23 sur 297, soit 7,7 %= « un très fort taux », = massivement confirmée » : est-ce bien sérieux ?

             Jen Pierre Renaud

Année 2017 : bilan de lecture du blog

 Merci aux nombreux lecteurs et aux nombreuses lectrices des chroniques de mon blog !

            9.335 pages lues (49 870 depuis l’origine) et 6.573 visites (33 400 depuis l’origine), avec des pointes de fréquentation en période universitaire : d’une année sur l’autre, plus 32% pour les pages vues, et plus 23% pour les visites.

            Des amis m’ont souvent reproché de proposer des lectures trop intellectuelles, mais elles sont destinées à un public qui ne prend pas pour argent comptant, ce que trop d’officines politico-médiatiques, officielles ou non, diffusent de nos jours, notamment dans l’histoire postcoloniale.

            J’ai été satisfait de constater que mon travail de comparaison entre les deux Empires coloniaux de Grande Bretagne et de France a suscité un réel intérêt.

            Pourquoi satisfait ? Parce que j’ai tenté d’expliquer ce qui a fait la différence entre les deux empires, le tout « business » chez les Anglais, chacun chez soi, et le rêve hypocrite français de la gauche républicaine « business » + égalité » impossible à réaliser, d’autant moins qu’à part le cas de l’Indochine, le « business » se réduisait le plus souvent à sa plus simple expression.

            La France « paie » aujourd’hui cet héritage colonial, si je puis me permettre l’expression, en laissant croire que tout est toujours possible, quels que soient les peuples, et cela d’autant plus, que la France de la Troisième et Quatrième Républiques ont continué à entretenir ces faux espoirs.

          Dernière remarque sur le bilan de lecture 2017, l’intérêt qui s’est manifesté pour mes chroniques sur l’œuvre stimulante d’Edward Said, auquel j’ai reproché d’inscrire son discours plus dans l’histoire des idées que dans celle des faits et des chiffres

        Jean Pierre Renaud

Actualités du blog: premier semestre 2017

Les statistiques produites par le site permettent de bien identifier les flux de lecture importants, mais mal les autres.

            Le flux de lecture le plus important a bénéficié à ma chronique de comparaison critique entre les deux empires coloniaux anglais et français des 19 ème- 20ème siècles, dont la publication a commencé le 21 janvier 2014.

        Cette chronique continue de susciter de l’intérêt de la part des lecteurs : près de 3 000 pages ont été lues au cours du seul premier semestre 2017.

         Quelques autres flux de lecture ont attiré mon attention : ils concernent deux articles et l’analyse détaillée d’une thèse d’histoire économique coloniale :

  1. Le 4 mai 2016, j’ai publié ma lecture critique du livre « Le sermon sur la chute de Rome » de Jérôme Ferrari, prix Goncourt, ainsi que de son article dans le journal La Croix sur la « repentance » (4/05/2016).

Il s’agissait évidemment toujours de l’Algérie, avec des histoires entrecroisées évoquant le grand Saint Augustin, le rappel de saloperies « coloniales » familiales, mais avant tout, celle d’une histoire familiale corse souvent grivoise.

J’ai donc cru de mon devoir de suggérer à ce journal d’en recommander l’achat aux bibliothèques de nos églises, tout en proposant que ce livre reçoive un Prix d’Histoire Corse.

  1. Le 20 janvier 2016, j’ai publié ma « Lettre aux Psy, docteurs en histoire coloniale, postcoloniale, ou en journalisme » (20/01/2016), lettre dans laquelle je dénonçais l’usage « immodéré » que faisaient beaucoup d’entre eux de  « l’inconscient collectif », du « ça » colonial ou postcolonial, au choix : l’usage de ces concepts imposés comme clés de démonstration historique, mais en réalité idéologique, est d’autant plus facile que personne n’a le courage de les mesurer, pour autant que la chose soit possible.
  2. Le 27 septembre 2014, j’ai commencé à publier mon analyse critique de la thèse d’histoire économique postcoloniale de Mme Huillery, selon laquelle l’Afrique Occidentale Française aurait été une bonne affaire pour la France.

                J’ai démontré qu’en dépit d’un important travail d’utilisation d’outils    statistiques et économétriques de corrélations très sophistiquées, cette thèse souffrait d’un manque de pertinence scientifique, en raison de plusieurs biais, de type anachronique, statistique, technique, et pourquoi ne pas le dire ? Idéologique.

                Triste constat, étant donné les carences quantitatives dont souffrent la plupart des travaux d’histoire postcoloniale, notamment ceux du collectif Blanchard and Co

               Est-ce que par ailleurs, ce type de thèse ne pose pas le problème de la transparence et de la scientificité des thèses, un sujet que j’ai évoqué à plusieurs reprises sur le blog : absence de publication des avis, du ou des rapports des membres du jury, du procès-verbal de délibération, et rôle du directeur de thèse ?

             Tout est secret ?

             Jean Pierre Renaud

Aujourd’hui, 4 mars 2017, mon blog a 7 ans: l’âge de la sagesse ?

 Aujourd’hui, 4 mars  2017, mon blog a 7 ans déjà.   

           Merci aux 28 003 lecteurs et lectrices qui ont « visité » mon blog depuis sa date de création (42 386 pages lues), aux lecteurs et aux lectrices qui ont eu le courage ou la curiosité de fréquenter un blog dont la popularité des sujets n’est pas toujours évidente.

          Ai-je besoin de préciser que je ne suis affilié à aucune chapelle, aucun groupe de pression, ou autre société secrète, ni rémunéré par aucune officine étrangère ou nationale.

           Ai-je besoin d’ajouter que je m’efforce d’écrire dans la complète liberté de pensée et d’écriture qui m’a été enseignée.

          J’hésitais à mentionner la collaboration utile et affectueuse que mon épouse m’a apportée pour quelques-uns de mes textes, mais compte tenu du contexte politique, judiciaire, et médiatique actuel, sur les « emplois fictifs », je tenais à en informer les lecteurs et les lectrices de ce blog…

        Jean Pierre Renaud