Lecture du blog : le bilan 2018

5 209 visites et 7 359 pages vues !

            L’analyse historique et comparative « Empire colonial anglais et empire colonial français au XIXème et XXème siècle » a continué à susciter de l’intérêt de la part des lecteurs, plus de 2 500 pages vues au cours de l’année. (2 671)

            Au total, et depuis la première publication en 2014, cette chronique a enregistré 9 064 pages vues : 628 pages vues en 2015 +1 561 pages vues en 2016 + 4 204 pages vues en 2017, et 2 671 en 2018.

            Les lecteurs ont pu constater qu’entre les deux empires, rien n’était vraiment comparable : à la fin du XIXème siècle, l’Empire des Indes disposait déjà d’une flotte et de lignes de chemin de fer, et les rajahs et maharadjahs avaient un standing de vie bien supérieur à celui de leurs semblables, même en Annam, et rien à voir avec l’Afrique de l’Ouest.

            La page d’accueil du blog a enregistré 893 pages vues.

            Viennent ensuite les chroniques liées à la guerre d’Algérie, Lieutenant de SAS dans la vallée de la Soummam et « La grotte » du colonel Buis : 336 pages vues, des chroniques déjà bien consultées au cours des années précédentes, celles concernant Edward Said, Gallieni et Lyautey, la conquête du Soudan (aujourd’hui Mali), les sociétés coloniales, ou encore Frederick Cooper.

            J’ai noté un début de consultation de la chronique de lecture que j’ai publiée sur le livre d’Eugen Weber « La Fin des terroirs », un ouvrage qui démontrait que les « indigènes » ne furent pas uniquement ceux des colonies françaises.

            J’ai relevé enfin que l’analyse de la thèse de Mme Huillery «  Histoire coloniale, développement et inégalités dans l’ancienne Afrique Occidentale Française » (2 008 – Jury : M. Piketty, Président, Mme Esther Duflo, membre de ce jury) a enregistré 105 pages vues.  Le directeur de cette thèse a cru la défendre en citant de façon tout à fait étrange un « trou noir » d’une trentaine d’années dans les statistiques postérieures aux indépendances, alors que les corrélations très savantes de cette thèse visaient précisément les années 1990.

            Je rappelle que mon analyse s’inscrit en faux de celle soutenue par cette thèse, d’après laquelle ça n’était pas l’Afrique occidentale française qui avait été le « the burden » (voir Kipling avec son homme blanc)  de la France, mais l’inverse.

            Au total, et depuis sa création : 38 585 visites et 57 140 pages vues.

             Jean Pierre Renaud

Année 2017 : bilan de lecture du blog

 Merci aux nombreux lecteurs et aux nombreuses lectrices des chroniques de mon blog !

            9.335 pages lues (49 870 depuis l’origine) et 6.573 visites (33 400 depuis l’origine), avec des pointes de fréquentation en période universitaire : d’une année sur l’autre, plus 32% pour les pages vues, et plus 23% pour les visites.

            Des amis m’ont souvent reproché de proposer des lectures trop intellectuelles, mais elles sont destinées à un public qui ne prend pas pour argent comptant, ce que trop d’officines politico-médiatiques, officielles ou non, diffusent de nos jours, notamment dans l’histoire postcoloniale.

            J’ai été satisfait de constater que mon travail de comparaison entre les deux Empires coloniaux de Grande Bretagne et de France a suscité un réel intérêt.

            Pourquoi satisfait ? Parce que j’ai tenté d’expliquer ce qui a fait la différence entre les deux empires, le tout « business » chez les Anglais, chacun chez soi, et le rêve hypocrite français de la gauche républicaine « business » + égalité » impossible à réaliser, d’autant moins qu’à part le cas de l’Indochine, le « business » se réduisait le plus souvent à sa plus simple expression.

            La France « paie » aujourd’hui cet héritage colonial, si je puis me permettre l’expression, en laissant croire que tout est toujours possible, quels que soient les peuples, et cela d’autant plus, que la France de la Troisième et Quatrième Républiques ont continué à entretenir ces faux espoirs.

          Dernière remarque sur le bilan de lecture 2017, l’intérêt qui s’est manifesté pour mes chroniques sur l’œuvre stimulante d’Edward Said, auquel j’ai reproché d’inscrire son discours plus dans l’histoire des idées que dans celle des faits et des chiffres

        Jean Pierre Renaud

Les Sociétés Coloniales résultat des courses au 1er octobre 2013

Les Sociétés Coloniales

Agrégation CAPES 2013

Résultat des courses au 1er octobre 2013

            J’ai publié une série de textes sur ce blog qui contenaient mes analyses, critiques, et réflexions sur le thème retenu cette année pour les concours d’Agrégation et du CAPES. (6 contributions d’un total de 11 414 mots) (1)

            J’avais en effet relevé l’inscription de ce sujet dans les épreuves de ces concours, un thème qui nourrit mes lectures, mes réflexions, et mes expériences de vie depuis mes études à l’Ecole Nationale de la France d’Outre- Mer.

            La carrière préfectorale m’avait éloigné, presque définitivement, des mondes de l’outre-mer, mais à partir de ma retraite, du temps qu’elle me laissait, et des lectures que je pouvais faire, ou des émissions de télévision que je regardais, une question me taraudait de plus en plus, celle de la puissance de certains groupes de chercheurs, le plus souvent sollicités ou soutenus par des médias d’information ou d’édition, qui produisaient un discours et des images ne correspondant pas à la connaissance que j’avais moi-même des sujets traités, trop souvent en termes de propagande.

            Telle a été la raison de cette publication, et je remercie tous les lecteurs et toutes les lectrices qui, depuis le début de cette publication,  ont bien voulu consulter ces textes depuis le mois de mars.

            Le 2 juillet dernier, j’avais donné un  premier résultat des courses, un total de consultations identifiées comme telles par le site Over-Blog.com, de 1 035, dont 506 en juin.

               A la date du 1er octobre 2013, ce chiffre a atteint 1 428 consultations (135 en juillet, 102 en août, et 156 en septembre), une sorte de récompense du travail effectué, quel qu’ait pu être l’accueil critique fait à ces lectures, car les commentaires ont été aussi rares que discrets.

              Une récompense dont je me félicite d’autant plus, que comme certains le savent, je ne suis pas un historien « patenté » mais de l’espèce d’un électron entièrement libre dans ses analyses, ses questions, et ses réflexions.

            Avec le regret toutefois d’avoir bénéficié le plus souvent de commentaires de nature presque subliminale !

         Sur le théâtre et en scène, toujours « l’inconscient collectif colonial » cher à certains historiens et historiennes ?

Jean Pierre Renaud

(1)  Le 18/01/13 : le sujet – 11/02/13 : le puzzle géant – le 5/03/13 : les citations – le 20/03/13 : les ethnies – les 10 et 15/05/13 : problématique et conclusions