Humeur Tique: Arrogance et mépris du citoyen avec le PSG de Beckham et du Qatar

Humeur Tique : Arrogance et mépris du citoyen avec le PSG de Beckham et du Qatar

Sur BFM, le 15, ou le 16 février 2013, un reportage édifiant sur le « roi » Beckham !

Et sur les nouvelles « affinités électives » de la Mairie de Paris !

            Le vocabulaire ne contient sans doute pas assez de mots assez forts pour condamner la dérive des mœurs de certains milieux sportifs, médiatiques et politiques, avec un fric et une com qui coulent à gogo, au plus grand mépris de la majorité des Français, et sans doute des Parisiens.

            Les stars du PSG arrivent sur leur stade dans de superbes berlines de luxe, 150 reporters attendent, impatients, et enfin l’arrivée de la  superstar, entourée par sa police privée…et successivement, le même reportage nous fait découvrir la suite du susnommé à l’hôtel Bristol, situé près de l’Elysée et du Ministère de l’Intérieur, plus de 300 mètres carrés à 18 000 euros environ la nuit dans laquelle il pourra accueillir toute sa petite famille restée à Londres, … et enfin  la sorte de clé d’or dont dispose monseigneur Beckham, ainsi que certains de ses collègues… grâce à un petit coffret détenu par un des super-valets de la cour mis à sa disposition, tous ses désirs sont aussitôt des ordres… clé qui lui permet de réaliser, dans l’instant, tous ses désirs, mêmes les plus insensés … Sans oublier tout ce qui ne peut être révélé, comme aiment à le dire les journalistes, et comme le précisait le directeur du Bristol, il faut le surprendre et des surprises, il  en aura !

Comme à la Cour de nos rois de France !

Arrogance et provocation déplacées pour toutes les Françaises et Français que la crise assomme, et plus encore pour tous ces salariés que la fermeture de leur usine met au chômage, à Florange, Aulnay ou Amiens…

Les responsables de cette débauche de fric diront peut-être pour leur défense : « Oui, mais nous avons réussi, à cette occasion, à mettre sur le pont, plus de 150 journalistes, c’est-à-dire à leur donner un peu de travail ! »

Et pourquoi ne pas voir derrière cette mise en scène du fric, l’ombre tutélaire de la municipalité de Paris dont les « affinités électives », avec un PSG qui dégouline de l’argent d’un Etat étranger et pour lequel bien des questions demeurent, et des « affinités » pour le moins surprenantes, compte tenu de leurs « convictions » politiques ?

Humeur Tique : Anelka à Shanghai, du foot « communiste » ? et Beckham à Paris, du foot « socialiste » ?

 Hier encore, à Shanghai !

            Les Echos du 13/12/2011, page 27 :

            « Anelka à Shanghai : dans le foot aussi, la Chine veut jouer dans la cour des grands. »

            « 10,6 millions en euros, le salaire annuel d’Anelka à Shanghai »

            Qui dit mieux ? Mais s’agit-il encore de la Chine communiste ?

            A lire une page d’information très intéressante de la Croix du même jour (page 25) intitulée « Le nouveau temple du luxe », mais surtout les repères qui figurent en bas de cette page, on peut en douter, pour ceux qui en douteraient encore !

            « Les 400 premières fortunes chinoises pèsent plus de 60 milliards d’euros.

            500 000 chinois ont des revenus supérieurs à 750 000 euros par an

 4,7 millions de foyers ont un pouvoir d’achat supérieur à 23 000 euros par an »

Il est vrai que ces chiffres sont à mettre en rapport avec le chiffre énorme de la population chinoise, mais quand même !

En tout cas, formons le vœu que le footballeur Anelka n’oublie pas ses petits camarades de banlieue dans ses largesses de fin d’année.

Aujourd’hui à Paris !

Le PSG recrute le joueur anglais Beckham au tarif de   800 000 euros par mois, pas mal non plus, non ?

La Mairie socialiste de Paris fait effectivement bon ménage avec les émirs du pétrole, mais est-ce que les citoyens parisiens n’auraient pas préféré que notre belle capitale, Paris, préfère « sponsoriser » un club de foot plus démocratique, tels ceux de Sochaux, d’Auxerre, ou de Lens ?

S’il est vrai que l’argent n’a pas d’odeur, pourquoi ne pas dire qu’il pue dans le football parisien ?

Post scriptum: en 2011, et sauf erreur, le PSG bénéficiait encore d’une subvention de 1 250 000 euros