Bartolone, après les emprunts toxiques, la parole toxique d’un Président?

Hollande, Ayrault, Bartolone, un arrière-goût de 3ème République débutante, vous ne trouvez pas ?

Ou encore, après les emprunts toxiques d’un Président, la parole toxique du même Président ?

            Hollande est parti au Mali comme Jules Ferry au Tonkin, sans expérience internationale, et encore moins sans expérience gouvernementale.

           La France ne se gouverne pas comme le parti socialiste, et encore moins comme le Conseil Général de la Corrèze.

          Ayrault, notre Premier Ministre peut se targuer des mêmes titres de gloire, ou à peu près, ni expérience internationale, ni expérience gouvernementale, alors qu’il est évident qu’on ne dirige pas le pays comme la bonne ville de Nantes.

      Bartolone, le troisième larron, pas plus que les deux autres, n’a d’expérience gouvernementale ou internationale, et on ne peut pas dire qu’au cours de ses longs mandats en Seine Saint Denis, il se soit illustré par une action politique efficace en faveur des nombreux quartiers sensibles de son département.

           Les emprunts toxiques qu’il a souscrits au cours de son mandat de Président du Conseil Général de la Seine Saint-Denis ne laissaient cependant pas présager son dernier coup d’éclat, sa déclaration « toxique » dans Le Monde du 22 avril :

        «  Ce que Hollande appelle la « tension amicale «  avec l’Allemagne, pour moi c’est la tension tout court, et, s’il le faut, la confrontation. »

      Avec ces Messieurs, la France est donc revenue aux tout débuts de la Troisième République, alors que rares étaient les ministres qui avaient une expérience de voyage à l’étranger, Clemenceau était à cet égard une exception, et que presque tous avaient les yeux rivés sur la ligne bleue des Vosges.

         Peut-être ont-ils en tête de nous refaire le coup de la dépêche d’Ems, s’ils connaissent cet épisode de la guerre de 1870 !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : Bartolone et la cacophonie du gouvernement !

     Le Président de l’Assemblée Nationale  juge dans le journal Le Parisien (21/09/12) qu’il y a trop de ministres :

« Si vous n’avez pas de budget à part ou de texte de loi important à faire passer, il ne vous reste pas grand-chose pour vous distinguer à part des interviews dans la presse. Sept ministres à Bercy, c’est très excessif. »

« Excessif », l’adjectif suffisait.

Etrange situation d’un gouvernement de 38 ministres attelé, entre autres, à un programme de redressement des finances publiques, avec effectivement des ministres qui sont toujours prêts à donner du grain à moudre aux médias, et un premier ministre obligé de les rappeler au « jeu collectif ».

Et pourquoi ne pas s’étonner enfin de voir un Président de l’Assemblée Nationale (le pouvoir législatif) s’ingérer dans le domaine de compétence du pouvoir exécutif ?

On va le rappeler à l’ordre ?

Pour ne pas évoquer enfin les petitesses politiques des Verts !

Un été 2012 chaud à Amiens!

Quartiers sensibles et Zones de Sécurité Prioritaire !

Ou l’efficacité politique à l’épreuve, pour ne pas dire en échec !

            Ce blog a déjà évoqué à plusieurs reprises le dossier des quartiers sensibles que la gauche et la droite, depuis au moins trente ans,  n’ont pas pu, ou pas voulu, réintégrer dans la République.

            Récemment, et après l’élection de M.Bartolone à la Présidence de l’Assemblée Nationale, le nouveau Président aurait pu être, très utilement, interviewé sur la politique qu’il avait menée dans la Seine Saint Denis, où il a exercé des mandats importants depuis plus de vingt ans, au profit de ces quartiers, et des résultats obtenus.

            Le nouveau ministre de l’Intérieur lance une nouvelle action en direction de certains de ces quartiers, les Zones de Sécurité Prioritaire, pourquoi pas pas ? Mais comment ne pas être étonné par le choix du 18ème arrondissement de Paris ?

Il est tout de même surprenant, qu’après les très longs mandats politiques de M.Vaillant, député socialiste du 18ème arrondissement depuis 1988, 24 ans, maire du 18ème depuis 1995, 17 ans, et des fonctions de Ministre de l’Intérieur de Jospin, pendant deux ans, le nouveau ministre de l’Intérieur ait jugé nécessaire de créer une zone de sécurité dans le 18ème arrondissement !

Un « éléphant » socialiste à la manœuvre dont le bilan se résumerait à zéro ?

D’autant plus surprenant que cet arrondissement a été le terreau politique de deux autres éléphants, l’ancien Premier Ministre Jospin, et l’actuel Maire de Paris !

La réintégration des quartiers sensibles dans la République appelle évidemment une politique d’ensemble sur ces quartiers, sociale, économique et culturelle, une politique qui s’inscrit dans la longue durée, mais elle appelle tout autant une réforme, pour ne pas dire une révolution, dans la nature des forces de l’ordre qui sont chargées de la sécurité dans ces quartiers.

C’est-à-dire la constitution de forces de police spécialisées, triées sur le volet et formées pour ce type d’intervention qui relève au moins autant de l’esprit de service public que de l’excellence des actions de mise en sécurité publique.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Les quartiers sensibles de Bartolone, Parité au sommet de l’Europe, notre nouvelle Babel!

Humeur Tique : Humeur Politique du Jour : Bartolone, et nos beaux quartiers sensibles, la parité dans notre nouvelle Babel d’Europe !

M.Bartolone, élu Président de l’Assemblée Nationale, un grand bravo !

         Mais quid de ses quartiers sensibles ?

Mais pourquoi n’auriez-vous pas la curiosité de demander à l’ancien Président du Conseil Général de la Seine Saint Denis, riche en quartiers sensibles, et grand élu du même département depuis plus de trente ans, quelles ont été ses initiatives pour aider les quartiers sensibles de son département à rentrer dans notre belle République, et naturellement le bilan précis de son action ?

La parité en Europe ?

La belle photo du Conseil Européen des 28 et 29 juin 2012 ! (Voir Les Echos du 2 juillet 2012 (page 8) !

4 femmes, en tout et pour tout, sur 33 membres !

Il y donc encore beaucoup de chemin à faire !

La nouvelle Babel d’Europe !

Toujours dans le journal Les Echos, le même jour, un modeste encart à la page 10 « Lancement des négociations d’adhésion du Monténégro à l’Union européenne », une douzaine de lignes au total, sans nous informer des conséquences institutionnelles et financières que cette adhésion va entrainer.

A décharge, indiquons que ce nouvel Etat est modeste, mais nous allons donc le voir un jour, présider l’Union, comme Chypre aujourd’hui, alors que ces pays ne disposent pas des structures institutionnelles suffisantes !

Pratique quasi-permanente de la presse française en matière de non-information, pour ne pas dire désinformation sur les contours de notre belle Union européenne, sur les nouveaux problèmes de fonctionnement que cela va créer.

Croatie, Serbie, Monténégro, Macédoine, … ?

Silence de la presse ou silence des gouvernants ?

C’est à se demander si nous ne sommes pas dirigés par des « fous » !

Lesquels nous fabriquent une drôle d’Europe, alors qu’à 27, ils sont déjà incapables de bien gouverner l’Europe actuelle !

Les propositions archaïques de M.Bartolone pour l’Ile de France

Les propositions archaïques de M.Bartolone (député et Président du Conseil Général de la Seine Saint Denis) pour une réforme des communes de l’Ile de France.

            C’est à se demander si M.Bartolone connait l’histoire encore récente de l’Ile de France, avec la disparition nécessaire de ces « monstres » administratifs qu’étaient les Préfectures de la Seine et de Seine et Oise.

            Veut-il créer un nouvel Etat dans l’Etat ? Alors que Paris, en tant que commune et département, a conservé quelques belles cartes de cet Etat dans l’Etat du passé, c’est vrai, mais la réforme souhaitable ne passe sûrement pas par la création d’une nouvelle usine à gaz.

            En concurrence avec la région Ile de France ? Une nouvelle superstructure politique et administrative ? Alors qu’il faut simplifier à tout prix notre millefeuille administratif ?

            M. Bartolone croit-il qu’avec une telle réforme on assurera mieux à la fois l’efficacité et le contrôle de la gestion publique ? Certainement  pas !

            Une administration centrale du social commune aux quatre départements fondus en un seul ? Alors que l’efficacité même de l’intervention sociale est conditionnée à la fois par la délégation et le contrôle ?

Ainsi que le proposent d’autres élus, il faut donc emprunter une voie plus raisonnable, passant incontestablement : 

– par une meilleure contribution des départements riches au profit des départements pauvres, et si ce mécanisme de redistribution n’est politiquement pas facile à faire voter, il n’est pas trop difficile à mettre en place,

– par la syndication effective des budgets du logement et des transports en commun.

Jean Pierre Renaud