Barroso chez Goldman Sachs! Dans le liste officielle des « animaux politiques nuisibles » !

« Barroso chez Goldman Sachs, un pantouflage qui fait du bruit »

Dans le journal Le Monde  Eco & Entreprise des 10 et 11 juillet 2016, avec une photo sur un tiers de la première page et une chronique sur un autre tiers de la page 4
 « Europe
Polémique après la reconversion de Barroso chez Goldman Sachs »

         Que dire ? Qu’ajouter ? Plus que du « bruit », un scandale !

          Au niveau de l’ l’Union européenne, et pour les citoyens les moins béni-oui-oui, la boucle des « Tous pourris », est malheureusement bouclée.

         Que dire de plus à une jeunesse encore porteuse du rêve européen ?

         Comment accorder notre confiance à un « système » politico-économique dont la gouvernance est confiée, sans vote des peuples, à cette espèce de personnages politiques sans foi ni loi, sans amour propre, ni fierté,  pourri, pourquoi ne pas le dire, par le goût du fric ?

         Après avoir beaucoup contribué à faire le lit de l’ultralibéralisme en Europe, dont nous payons la facture, le sire Barroso va faire bénéficier les adversaires du renforcement de l’Union de ses lumières, pour mieux s’assurer que le détricotage des liens de l’Union avec la Grande Bretagne ne s’effectue pas au détriment des intérêts du grand capitalisme anglo-saxon.

        Ce Barroso-là est incontestablement d’une grande perversité ! A ajouter dans la liste officielle des « animaux politiques nuisibles » à la France, tout autant qu’à l’Europe !

Jean Pierre Renaud

L’Europe est une maison de passe Ou comment peut-on être européen ?

            Cela fait des années que la grande majorité de notre personnel politique et médiatique dénonce la montée de ce qu’ils appellent les populismes, mais sans avoir jamais apporté une réponse politique aux inquiétudes des citoyens européens.

           En 2002, Jospin et Chirac, les deux représentants d’une gauche socialiste et d’une droite supposée gaulliste, ont accepté l’entrée des pays de l’ancienne Europe de l’Est communiste, des pays qui n’étaient pas prêts à intégrer le système politique, social, et économique européen.

         Cette entrée prématurée a provoqué des déséquilibres dans de nombreux domaines, notamment sur le plan social, et en entraine aujourd’hui, plus de quatorze ans après, dans la gestion politique de l’Union.

        L’Union européenne a été menée au rythme du libéralisme Barroso de type anglo-saxon, sur la base des bienfaits supposés de l’ouverture des marchés, quel qu’en soit le prix, et alors que la mondialisation des échanges constituait un facteur important de déstabilisation des sociétés européennes.

       L’Europe n’a donc pas joué son rôle de régulation, de protection.

        En parallèle, l’Union s’est dotée d’institutions qui fonctionnent comme des usines à gaz, des superbureaucraties que les citoyens ne connaissent pas, n’élisent pas, ne contrôlent pas.

       Qui commande dans ce magma institutionnel ?

      Tout le monde sait depuis de très nombreuses années que l’Union doit changer, qu’il faut enfin acter le fait qu’elle fonctionne à plusieurs vitesses, mais avez-vous entendu un Bayrou, un Sarkozy, ou un Hollande, mettre sur la table un projet précis de refonte des institutions européennes ? Non, trois fois non !

         Le séisme des migrants ou des réfugiés, car comment les dénommer ? sans que l’Union ait été capable d’anticiper, ébranle sérieusement  ses institutions, compte tenu d’une ouverture incontrôlée et incontrôlable de ses frontières, et sans qu’elle soit en mesure d’adopter une politique commune, des flux migratoires qui font le jeu des populismes dénoncés par la grande majorité de la classe politique.

        La menace du Brexit constitue un deuxième facteur d’instabilité de l’Union, alors que la meilleure réponse qui aurait pu être apportée aurait été celle d’une refonte des institutions européennes, dont la réalité est déjà celle d’une Europe à géométrie variable, avec la constitution d’une zone euro charpentée sur le plan politique.

       Comment est-il possible d’être encore européen dans ce méli-mélo que personne ne comprend et ne défend ?

      A cela, la situation de la France ajoute sa dose de confusion, avec ses hésitations actuelles sur ses destinées collectives, des hésitations que les grandes inconnues de l’Europe ne font qu’accentuer.

     Une France dont la nature, l’organisation, et l’élection des corps intermédiaires, Parlement, collectivités, syndicats est complètement à revoir, afin qu’ils soient représentatifs des Français, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

     L’exemple le plus flagrant de cette situation est celui du Conseil Economique Social Environnemental dont les Français ne connaissent pas mieux l’existence que ses fonctions.

       Avez-vous eu connaissance du rôle qu’il a pu jouer dans les négociations économiques et sociales ? Récemment encore avec le vote de la loi Travail ?  Non !

      Quand l’élite politico-médiatique qui nous gouverne encore, aura-t-elle le courage de supprimer ce refuge  des sinécures ?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique du Jour : La souveraineté de la France en Europe?

 La souveraineté de la France ? Quel beau sujet d’hypocrisie !

         Hollande vient de se faire morigéner par Barroso, président « ultra-libéral » de la Commission européenne.

       Le Figaro du 30 mai titrait en première page : «  Les 10 commandements de Bruxelles à Hollande »… « François Hollande a réagi en déclarant : « la Commission n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire ».

          Comment voulez-vous que les citoyens et même les responsables s’y retrouvent dans le charabia des pseudo-décisions qui constituent les « recommandations »  de la Commission européenne du 29 mai 2013. (http : europe.eu/rapid/press-release MEMO-13458-fr.htm)

         Dans cette affaire, quel est le média, quel est l’homme ou la femme politique, qui aura le courage de se prêter à un exercice critique institutionnel qui nous fera connaître, ministère par ministère, ce qui reste du pouvoir souverain de la France dans leurs attributions ?

       Ceci dit, les belles résolutions qui viennent d’être adoptées par le duo franco-allemand sur la gouvernance de la zone euro vont dans le bon sens, et l’observateur pourrait s’exclamer, enfin !