Bartolone, après les emprunts toxiques, la parole toxique d’un Président?

Hollande, Ayrault, Bartolone, un arrière-goût de 3ème République débutante, vous ne trouvez pas ?

Ou encore, après les emprunts toxiques d’un Président, la parole toxique du même Président ?

            Hollande est parti au Mali comme Jules Ferry au Tonkin, sans expérience internationale, et encore moins sans expérience gouvernementale.

           La France ne se gouverne pas comme le parti socialiste, et encore moins comme le Conseil Général de la Corrèze.

          Ayrault, notre Premier Ministre peut se targuer des mêmes titres de gloire, ou à peu près, ni expérience internationale, ni expérience gouvernementale, alors qu’il est évident qu’on ne dirige pas le pays comme la bonne ville de Nantes.

      Bartolone, le troisième larron, pas plus que les deux autres, n’a d’expérience gouvernementale ou internationale, et on ne peut pas dire qu’au cours de ses longs mandats en Seine Saint Denis, il se soit illustré par une action politique efficace en faveur des nombreux quartiers sensibles de son département.

           Les emprunts toxiques qu’il a souscrits au cours de son mandat de Président du Conseil Général de la Seine Saint-Denis ne laissaient cependant pas présager son dernier coup d’éclat, sa déclaration « toxique » dans Le Monde du 22 avril :

        «  Ce que Hollande appelle la « tension amicale «  avec l’Allemagne, pour moi c’est la tension tout court, et, s’il le faut, la confrontation. »

      Avec ces Messieurs, la France est donc revenue aux tout débuts de la Troisième République, alors que rares étaient les ministres qui avaient une expérience de voyage à l’étranger, Clemenceau était à cet égard une exception, et que presque tous avaient les yeux rivés sur la ligne bleue des Vosges.

         Peut-être ont-ils en tête de nous refaire le coup de la dépêche d’Ems, s’ils connaissent cet épisode de la guerre de 1870 !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique du Jour : A quand Innocent III ?


            François Hollande, Innocent Ier (Cahuzac) ou Innocent II (Augier), à quand le III ?

            Ou le salut vint d’ Ayrault à l’Armée du Salut ?

            Le 4 avril, et non pas le 1er avril, le Premier Ministre était en visite

                à l’Armée  du  Salut !

                                                    Bon ou mauvais présage ?

Humeur Tique : Le gouvernement Ayrault, un gouvernement du « verbe » de la pétaudière !

Au fil des mois, chacun y va de sa petite phrase, quand il ne s’agit pas d’un déluge verbal de la part de tel ou tel ministre, celui du « Redressement Productif », par exemple, et pour ne pas le citer, comme on dit dans le beau monde.

            A chaque intervention verbale de l’ancien avocat – la parole le titille donc à ce « point » ? – sans doute, et à chaque fois, un « point » de moins dans les sondages, et ils ne sont déjà pas très brillants !

            Très récemment, un ministre, celui dit de l’Education Nationale, tout autant adepte de la parole, vient de faire une déclaration en faveur de la dépénalisation du cannabis, une déclaration aussitôt démentie par son Premier Ministre.

            Un ministre dit de l’Education Nationale, chargé donc d’apprendre, entre autres choses, à nos enfants, la valeur de la responsabilité, fait donc une déclaration politique irresponsable !

            Le gouvernement de notre beau pays se résumant donc aujourd’hui à une salle de classe dans laquelle l’ancien professeur d’allemand tape sur les doigts de l’ancien professeur de philosophie, après l’avoir fait sur d’autres élèves indisciplinés… !

 A qui le tour ?

Avec l’envie de dire : Silence dans la classe, les enfants vous entendent !

Humeur Tique: L’outre-mer au pouvoir, de la parole aux actes?

    Trois ministres sur trente-quatre, plus un, à moitié, au titre de l’outre-mer, ça n’est déjà pas si mal !

            La véritable question qui se pose, notamment pour les deux ministres qui occupent des postes importants dans le gouvernement Ayrault,  Justice et Outre-Mer, est celle de savoir s’ils auront le courage politique de revoir complètement les relations entre la métropole et l’outre-mer.

            Dans le passé, en Guyane, Madame Taubira penchait pour l’autonomie. En Guadeloupe, Monsieur Lurel s’est prononcé en 2009 pour une « évolution à la carte » dans le cadre français. Et discrètement, la compagne de M. Montebourg a eu l’occasion de se prononcer pour l’indépendance de la Martinique (voir Respect Mag N° 31).

            Son ministre-compagnon va-t-il aussi assumer la responsabilité d’un « redressement » des relations entre la métropole et l’outre-mer ?

            Le moment ne serait-il pas venu de passer le cap de la dépendance, ou de l’assistance, au choix, pour assumer enfin les responsabilités d’une destinée qui ne peut plus se contenter d’être à la remorque de la métropole ?