Madagascar n’en finit pas de sortir d’une dictature de transition qui ne dit pas son nom, mais tout autant de la calamité que constitue sa classe politique, pire que la sécheresse dont souffre la grande île, les cyclones qui la ravagent régulièrement, ou les invasions de criquets.
Madagascar est riche de toutes sortes de potentialités humaines, naturelles, économiques, mais sa classe politique constitue une nouvelle espèce de criquets, les criquets politiques.
C’est en regardant l’excellent documentaire que France 5 a diffusé le 3 juin, intitulé « Sale temps pour la planète – Madagascar, l’enfer du décor » que je me faisais cette réflexion. Pourquoi ?
Parce qu’au-delà des catastrophes décrites dans ce film, que l’auteur attribue au réchauffement climatique, la sécheresse sur les côtes de Tuléar, les inondations à Antananarivo, ou les cyclones sur la côte orientale, je me disais que Madagascar avait d’abord besoin, et avant tout, d’un « réchauffement » de la morale politique de ses élites.
Jean Pierre Renaud