Persécution des Chrétiens dans le monde entier

En 2021 :

5 898 Chrétiens « tués en raison de leur foi » !

Soit + 24 % par rapport à 2020 (1)

Les pays à la pointe des persécutions, l’Afghanistan, la Chine, l’Inde, le Pakistan !

Pour ne pas citer les lieux de culte ciblés, détruits ou fermés…

En France, pays de vieille chrétienté, on nous accuse de persécuter les musulmans, alors que nous combattons l’Islam radical, terroriste et assassin ! Vous vous rappelez de l’assassinat du père Hamel dans son église ?

Est-ce que l’un de ces groupuscules de propagande pourrait nous citer, chez nous, des cas de persécution de musulmans, ou d’hindous, ou de chinois communistes ?

Jean Pierre Renaud

  1. Chronique Jean Marie Guesnois Le Figaro du 19/01/2021

France et Afghanistan: avec la Fondation pour la Recherche Stratégique

France et Afghanistan 

Avec la Fondation pour la Recherche Stratégique : la paix en Afghanistan ! Toujours la politique de grandeur de la France !

Est-ce bien sérieux ? Alors que le pays a bien d’autres chats de politique étrangère à fouetter, et qu’il n’a de toute façon pas les moyens de cette politique !

        A lire des articles récents sur les initiatives qu’aurait prises la Fondation pour la Recherche Stratégique afin de faciliter le retour de la paix en Afghanistan, en organisant des rencontres discrètes, sinon secrètes à Chantilly, on se prend à rêver !

Ainsi on se rejoue le feuilleton des négociations secrètes avec le FLN, pour mettre fin à la guerre d’Algérie ?

Comme si l’Afghanistan, dont l’histoire est on ne peut plus compliquée, aussi bien qu’ignorée, avait besoin de la France pour jeter les bases d’un Etat qui n’a jamais vraiment existé !

Une fondation comme celle-là a sûrement mieux à faire sur d’autres points de l’actualité internationale, études stratégiques afin d’éclairer les routes de notre pays, et non le « go-between », qui n’est pas son métier, d’autant plus qu’il parait difficile d’adhérer pleinement à l’affiche qu’elle propose sur sa page d’accueil :

« La Fondation exerce son activité en toute indépendance. Elle est financée essentiellement par les prestations et travaux qu’elle réalise sur une base contractuelle pour ses partenaires publics et privé »

Il est bien dommage que sur son site, la fondation ne communique pas sur son budget, c’est-à-dire sur les sources de son financement.

Il est en effet possible de s’interroger sur son degré d’indépendance effective, lorsque l’on voit la composition de son conseil d’administration, cinq représentants de grandes sociétés pour le collège des fondateurs,  CEA, SAFRAN, ODAS, EADS, DASSAUT AVIATION et cinq représentants de grandes administrations, Défense, Affaires Etrangères, Intérieur, Recherche, et Education Nationale.

Jean Pierre Renaud

« Les Afghanes retrouvent la parole » La Croix des 14 et 15 janvier 2012

Le journal a consacré un dossier très intéressant de trois pages sur ce sujet très sensible, celui de la « nouvelle » condition féminine dans ce pays encore ravagé par la guerre.

            Les repères statistiques proposés par le quotidien montrent que la condition des Afghanes a évolué favorablement au cours des dernières années :

« La scolarité des filles. Les filles sont 2,4 millions pour un total de sept millions d’élèves, d’après le ministère de l’éducation. Elles sont 1,9 million à l’école primaire, 416 854 au collège et 122 480 au lycée. »

Mais rien n’est encore vraiment gagné, puisque d’après une étude ONG, 22% des filles étaient considérées comme absentes, au lieu de 19% chez les garçons.

Il ne faut toutefois pas oublier que l’insécurité, qui existe encore dans beaucoup de provinces de ce pays, en même temps que la nature de son relief, peuvent expliquer ce taux élevé d’absentéisme, alors que les deux tiers de la population (30 millions d’habitants) vivent encore à la campagne.

Et le même journal rappelle qu’«en dix ans les effectifs des élèves ont progressé pour passer d’un à sept millions, ceux des professeurs de 20 700 à 158 000, dont 36% de femmes. »

Enfin de bonnes nouvelles venant de ce beau pays ! Car elles ne le sont pas toutes, loin de là !

&

Le dossier ne fait aucune mention du film « Le cahier » (année de production 2007, et sortie en salle 2008), qui donnait une vision beaucoup plus pessimiste du même sujet, et c’est bien dommage.

Le 10 mars 2010, au tout début de ce blog, j’avais consacré un billet au film de Hana Makhmalbaf, « Le cahier », un billet intitulé « Clin d’œil cinéma : Afghanistan, talibans, école de filles, journée de la femme, allez-voir « Le cahier »

Un film très émouvant, des images et une histoire incomparable sur l’envie d’école des petites filles du pays.

Formons le vœu que le thème de ce film fasse partie du passé, tout en regrettant que le dossier n’en ait pas mentionné l’existence !

Jean Pierre Renaud

France 2 Journal de 20 heures du 22 janvier 2012 -Quelques interrogations!

France 2 Journal de 20 heures du 22 janvier 2012

Une chaîne de télévision publique des Français ?

Quelques interrogations !

            D’entrée de jeu, et à juste titre, la mort de quatre de nos soldats en Afghanistan, mais pourquoi aborder ce grave sujet de « guerre » comme un objet de « téléréalité de guerre » ? Parce qu’en contrepoint, un chef d’Etat engage son pays dans des « guerres » qu’il voudrait sans morts ?

            Et ensuite, le naufrage du « Costa- Concordia » traité d’une façon tout à fait étrange, en donnant abondamment la parole et les images aux représentants de la compagnie qui défendaient leur savoir-faire en matière de sécurité des passagers ! Déjà en avant-procès, en avant-dire droit, grâce à notre télévision publique ?

            Et plus loin, l’évocation de l’affaire Empain, de son enlèvement, et de son apparition pour le moins surprenante aux côtés d’un des membres de la bande qui l’a enlevé.

Le « drôle » aurait écrit un bouquin sur ce très beau sujet !

Alors coup de pub pour un bouquin ? Ou annonce d’un prochain film sur cet enlèvement ? Ou tout simplement mélange des genres ?

 Mais notre belle télévision publique a sans doute des excuses, car, et sauf erreur, l’an dernier, on a pu voir dans une petite lucarne, le Président du Conseil constitutionnel aux côtés d’un ancien « braqueur », lequel avait aussi écrit un bouquin !

Jean Pierre Renaud

Le film « Essential Killing » de Jerzy Skolimowski

Avant de donner quelques impressions sur ce film, de faire part de mes réactions de cinéphile amateur de films de dépaysement, je voudrais dire que je suis toujours surpris par l’écriture des quelques critiques de cinéma dont j’ai l’habitude de lire les textes, des textes le plus souvent fort bien écrits, léchés, toujours sophistiqués, dans lesquels j’ai quelquefois la plus grande peine à loger mes propres impressions , ma lecture personnelle du film.

            J’ai sans doute le tort de ne pas faire partie du petit cénacle de cinéphiles professionnels.

            J’ai donc été voir ce film dans une salle d’art et d’essai, un film auréolé des critiques les plus élogieuses, de la part du cénacle en question, mais ma vision n’a pas du tout été celle des professionnels.

            Pour parler de ce film, un critique a proposé l’adjectif « radical », et je serais tenté de dire que ma critique sera tout aussi radicale.

L’histoire d’un taliban qui ne dit pas son nom, poursuivi et arrêté, après avoir tué plusieurs soldats américains dans un très beau désert de cinéma à canyons profonds et brûlés de soleil, qui ne dit pas non plus son nom, – assez différent des paysages d’’Afghanistan dont les images passent en boucle, au fil des années, sur toutes les chaînes de télévision, –transféré en secret dans un pays du nord qui ne dit pas non plus son nom. A nouveau en fuite, à nouveau poursuivi, dans une forêt profonde, enneigée, peuplée d’arbres magnifiques, courant, courant, pourchassé, toujours pourchassé, sans boire, ni manger, des jours et des nuits qu’on ne compte plus…

Un ballet d’hélicoptères avec ce fameux bruit toujours entêtant des pales que connaissent les familiers d’Apocalypse Now (ou ceux des djebels de Kabylie),  un flot continu de très belles images de paysages et de forêts enneigés, et du héros, caméra sur l’épaule, de très belles images, mais jusqu’à plus soif ! Le héros a d’ailleurs soif !

Il est difficile de croire à cette histoire ténue et d’adhérer à une esthétique qui écrase, un pur exercice d’esthétique, les deux « one man show » du réalisateur et d’un acteur qui a d’ailleurs, plus que parfaitement, fait son métier.

Avant de terminer, je serais tenté de dire : est-ce qu’il ne s’agit pas d’un exercice subliminal de cinéma à la gloire des talibans ? Une chasse à l’homme, avec un héros magnifique et magnifié dans sa fuite, un nouveau martyre, lequel dans ses quelques moments d’hallucination, voit passer en rêve le texte de quelques sourates du Coran.

Mais si vous allez voir ce film, vous n’êtes naturellement pas obligé d’adhérer à ces propos, et trouverez peut-être qu’au moins deux moments de ce film sont extraordinaires : la scène au cours de laquelle le fuyard, mort de faim et de soif, se jette sur une femme qui donne le sein à son bébé, au bord d’un chemin, pour s’allaiter lui-même à son sein, et celle de sa fuite sur un beau cheval blanc ; gravement blessé par une tronçonneuse au cours d’une lutte avec un bûcheron, il pisse un sang rouge qui inonde l’encolure blanche de son beau cheval blanc. Dans une anthologie kitsch du cinéma?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: les filles d’Afghanistan à l’école, enfin une bonne nouvelle!

       Lu dans le Monde du 2 mars 2011, page 4, sous le titre, un extrait:

            « Dans les pays en guerre, écoliers et enseignants sont devenus des « cibles légitimes »

            … Alors que les filles n’étaient « que 5.000 à l’école en 2001, date de la chute du régime taliban, 2,4 millions de jeunes Afghanes sont actuellement inscrites à l’école. »

            Enfin une bonne nouvelle qui nous vient d’Afghanistan !

            Avec toutes les difficultés que souligne toutefois la chronique !

            S’il n’y avait déjà que ce seul résultat positif de l’intervention de l’Otan dans ce pays, tous les sacrifices consentis n’auraient pas été complètement inutiles !

Humeur Tique: burqua à l’hôpital, langue chinoise dans nos lycées, nez et oreilles coupés d’une jeune femme afghane

Humeur Tique : voile à l’hôpital, langue chinoise à l’école, nez et oreilles coupés d’une jeune Afghane

            Le voile à l’hôpital : (Libé du 7/07/10- entretien Coroller Lévy)

            « Une femme a fini par descendre au bloc avec son voile »

            « Le port du voile intégral par certaines femmes pose-t-il problème ?

             Il  y a un gros malaise. Est-il normal qu’une infirmière passe trois quarts d’heure pour convaincre une femme qui a mal aux oreilles d’enlever son voile ? Ou qu’une autre refuse de dégager son cou alors qu’on doit lui faire une radio panoramique dentaire ? Quand on sait à quel point l’hôpital souffre de pénuries de personnel, ça n’est pas normal. C’est inadmissible.

            S’agit-il de cas isolés ?

            Je peux vous en citer des dizaines. Ainsi cette femme hospitalisée en ambulatoire pour un examen ou une petite opération, je ne m’en souviens plus. Elle a été prévenue, avant son arrivée qu’elle devra se doucher à la bétadine et enfiler une tenue opératoire. Elle est intégralement voilée. L’infirmière lui redonne les consignes. La patiente dit : Non, je ne prends pas de douche à l’extérieur de chez moi, et je descendrai au bloc avec mon voile…Le chirurgien, déjà en retard, a refusé de la prendre. »

            Sans commentaire !

            Mais une invitation à goûter les caricatures régulières, et toujours dévastatrices, de Plantu, sur le voile intégral, la dernière (Monde du 10 août dernier) intitulée « Est-ce que vous reconnaissez la femme que vous avez agressée ? », l’homme, qui est accusé, étant interrogé en présence de trois femmes en burqua.

            La langue chinoise à l’école

            « Nous devons enseigner le chinois dans nos écoles », Jean-Pascal Tricoire, président du directoire de Schneider Electric (La Tribune du 24/07/10)

            Pour avoir travaillé en Chine pendant cinq années, M.Tricoire parle en connaissance de cause : un gouvernement sérieux et responsable ne peut continuer à parler Chine, investissements et exportations en Chine, sans donner un vrai coup de pouce à l’enseignement de la langue chinois dans nos lycées.

            Et en prime, comprendre le chinois, c’est aborder, sans truchement,  une autre culture du monde, au moins, et sinon plus riche, que la nôtre.

            Nez et oreilles coupés d’une jeune Afghane

         Ces dernières semaines, de très nombreux Français ont eu l’occasion de voir à la télévision une jeune femme afghane punie par les talibans, nez et oreilles coupés, pour avoir osé enfreindre leur interdiction faite aux filles de fréquenter une école.

            Une telle séquence télévisée suffit à répondre à la question : pourquoi la France est en Afghanistan ?

            Renouvelons à ce sujet le conseil qui avait été donné il y a quelques mois de voir le film intitulé « Le cahier », consacré précisément à la scolarisation des jeunes filles afghanes.

Clin d’oeil cinema: « Le cahier »

Afghanisan, talibans, école des filles, journée de la femme : allez voir « Le cahier » un film très émouvant, des images et une histoire  incomparables sur l’envie d’école des petites filles au pays des talibans, et aussi sur leur héroïsme. Rien d’égal pour comprendre la situation des filles et des femmes dans ce pays en guerre depuis plusieurs dizaines d’années. Un film sorti en 2008, dont l’auteur est Hana Makhmalbaf.