Humeur Tique: l’égalité des sexes dans la Zone Euro?

          Si vous avez la curiosité de lire quelquefois Libé, d’apprécier quelques-unes de ses caricatures ou photos, vous ne serez pas déçu par une belle et grande photo, en couleur, à la page 14 du Libé des 17 et 18 septembre 2011 :

            Cette photo est présentée au-dessus d’un article dont le titre est :

« Les Dix-Sept incapables de s’aligner

La zone euro tergiverse sur les solutions à apporter à la crise »

Et sous la photo elle-même :

« Les ministres des Finances de la zone euro et leurs délégations, vendredi à Worclaw (Pologne) »

Si vous comptez bien, et sauf erreur, sur le total des personnes photographiées, 70 au total, 5 d’entre elles, seulement, sont des femmes !

Sans commentaire !

Et pour ajouter un grain de sel, de poivre, ou de piment, le président actuel, de nationalité polonaise (6 mois), de notre belle Europe solidaire, représente un pays qui ne fait pas partie de la zone euro !

Humour du Monde: « Gérard Pardini, l’essence d’un directeur »

Humour d’un journaliste du Monde dans le numéro du 10 septembre (page 10)

Ou

« Gérard Pardini, l’essence d’un directeur »

Ou encore une essence préfectorale précieuse !

            Un titre d’article plein d’humour noir, puisqu’il y a eu feu et cendres dans une paillote célèbre de la Corse, à l’instigation d’un Préfet devenu célèbre de la même île !

            « Gérard Pardini, l’essence d’un directeur »

            Et l’article de raconter que cet ancien directeur de cabinet du préfet vient d’être nommé  directeur adjoint de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHES).

            Le haut fonctionnaire avait fidèlement exécuté les ordres de son préfet d’aller mettre le feu à l’une des paillotes illégales d’une des belles côtes de l’île :

            « Le pauvre Pardini, après avoir longuement hésité, a fini par aller arroser d’essence, le 7 mars 1999, l’Aria Marina, un établissement de paille à Ajaccio, avec le colonel Henri Mazières, le patron de la gendarmerie de l’île, le Préfet Bonnet lui ayant obligeamment prêté son briquet. »

            Il y a déjà longtemps, un magistrat docile, requis par voie d’hélicoptère dans le massif de l’Himalaya, investi d’une mission déontologique dans le football, il y a moins longtemps, un député condamné pour corruption promoteur d’une loi sur la déontologie de la presse, et très récemment, un animateur de télévision soumis à une procédure judiciaire pour usage de stupéfiants, réintégré par France Télévision pour animer une « émission familiale »dans quelles République et France sommes-nous aujourd’hui ?

            Et enfin cette nomination du pyromane devenu pompier qui ressemblerait à une mauvaise plaisanterie d’un corps préfectoral, qui, il est vrai, n’en est pas toujours dépourvu !

Jean Pierre Renaud

Vaudou: art, culture, religion, exotisme… une exposition de la fondation Cartier

Art, culture, religion, exotisme …?

VAUDOU : une exposition de la Fondation  Cartier pour l’art contemporain (5 avril – 25 septembre)

            Une certaine hésitation à aller voir cette exposition, et une certaine perplexité, pour ne pas dire, perplexité certaine, après l’avoir visitée.

            S’agit-il de beauté, d’art ? Ou d’objets étranges, de témoignages du culte vaudou, offrandes votives ou avatars des devins, des sorciers, des prêtres, des prêtresses vaudou, ou du dieu Legba ?

            Un mélange de croyances spirituelles et temporelles, de rites et de médecines traditionnelles,  qu’un européen a encore de la peine à comprendre.

            Que dire de cet alignement de « bocios », petits objets de culte, de divination, de sorcellerie, d’envoûtement,  couturés, ligotés, emmaillotés, cloués, transpercés ? Porteurs du bien et du mal ?

            Des objets plus étranges que beaux ! Et alignés en rang, comme dans une cour de caserne !

            Les Français ont sans doute de la peine à imaginer que quelquefois, dans leur entourage, des voisins prient leur « bocio » pour obtenir bonheur ou santé,  ou pour chasser le mauvais sort d’un ennemi, même s’ils ne doutent pas que d’autres, dits de bonne souche, ont le même type de croyances, ou de superstition, c’est selon.

            Toujours est-il que le véritable intérêt de cette exposition est moins l’art qu’elle est censée représenter que le témoignage d’une culture des côtes d’Afrique qui a vraisemblablement retrouvé de la couleur grâce au tourisme et aux nouvelles peurs du monde moderne.

Enfin, on peut s’interroger sur la référence choisie par l’exposition, celle d’une citation d’Hampâté Bâ :

« Salut à celui qui vient dénouer l’énigme des enlacements.

Chaque fois qu’on défait un nœud, on sort un Dieu. »

Le nœud qu’évoque le grand intellectuel et croyant africain n’est pas obligatoirement celui des « bocios ».

Jean Pierre Renaud

Haro sur le cannabis? Ou vive le cannabis? Information ou désinformation du Monde Magazine du 3 septembre 2011?

     Le Monde Magazine du 3 septembre 2011 a ouvert un dossier sur la légalisation ou non du cannabis, en sept pages.

Je ne suis pas sûr que ce dossier, tel qu’il est présenté, permette à un citoyen de se faire une opinion sur la question de savoir s’il convient ou non de dépénaliser le cannabis, car, incontestablement, le dossier est construit comme un argumentaire en faveur de la dépénalisation.

Après avoir lu ce dossier, j’ai adressé au site de la rédaction du magazine, le 7 septembre, le message suivant :

« Bonjour, intéressant, votre dossier cannabis, mais est-il véritablement objectif, en dépit des multiples références de rapports ou autres que vous citez ?

Les auteurs de ce texte sont incontestablement favorables à la légalisation, et c’est leur droit, mais le pour et le contre sont-ils bien dans le champ d’une information objective des citoyens ?

Dans le Figaro du 5 septembre, le professeur Costentin écrit : « Aligner la législation du cannabis sur celle du tabac multiplierait par dix le nombre d’usagers » : le professeur en question dit-il donc des bêtises ?

Par ailleurs, ne conviendrait-il pas d’interpréter le phénomène à la lumière d’une certaine influence, pour ne pas utiliser un mot plus fort, des moeurs et traditions du Maghreb, et du Maroc en particulier ?

Quant à la formulation de la page : « Qui osera affronter l’alliance objective des dealers et des agents des stups, victimes désignées d’une réforme qui les privera de leur job et statut ? »

C’est vrai des dealers, mais pas des stups, car il y a bien longtemps que les stups, et la justice, derrière, ne courent plus après la fumette.

Enfin, pourquoi dans votre magazine, ne pas ouvrir un dossier sur les quartiers sensibles en interrogeant les « éléphants » de gauche et de droite qui ont exercé des responsabilités importantes dans les départements et circonscriptions à quartiers sensibles et leur poser la question simple ?

Qu’avez-vous fait pour faire rentrer vos quartiers sensibles dans la République ? Entre autres, pour Vaillant.

Leur réponse éclairerait sans doute les données de l’économie parallèle du cannabis dans ces quartiers, et précisément, avant le rendez-vous de 2012, avec ma considération distinguée,  »

JPRenaud

Le Monde Magazine du 17 septembre a publié mon texte en le modifiant sans mon accord : pas de points de suspension en cas de suppression ou de modification, et suppression pure et simple des lignes de la fin du texte, à partir de « en interrogeant…) 

Wikileaks et l’espionnage des services secrets – le Monde des 2/9/11, et 4,5/9/11 – Ou qui a le droit de violer sources et contenus d’informations privées ou publiques?

Wikileaks et l’espionnage des services secrets (Le Monde (numéros des  2/09/11 et 4,5/09/11)

Ou qui a le droit de violer sources et contenus d’informations privées ou publiques ?

            A la suite de la publication, en 2010, par Wikileaks de câbles diplomatiques, c’est-à-dire de dépêches dites confidentielles ou secrètes par le journal le Monde, assumée par la Direction de la Rédaction de ce quotidien de référence, en accord avec quatre autres grands médias internationaux, Le Guardian, le New York Times, le Spiegel, et El Pais,  j’avais évoqué ce sujet sensible sur le blog du 5 décembre 2010 et écrit :

« A lire les informations que les journaux écrits ou télévisés publient sur la nécessaire protection des sources d’information des médias, et donc sur les plaintes déposées auprès des tribunaux à ce sujet, et à constater ce qu’il en est de l’exploitation par les médias de sources privées, dans l’affaire Bettencourt par exemple, ou aujourd’hui à la publicité donnée par des journaux sérieux à des rapports secrets du département d’Etat : il est possible de s’interroger sur le contenu, la valeur et la portée de la déontologie des médias, même supposés sérieux. »

L’affaire vient de rebondir, sur le plan international, avec la publication de la totalité des câbles diplomatiques américains, et sur le plan national avec la plainte du Monde contre les services secrets français qui auraient espionné « le Monde ».

Il est évident que la jurisprudence « déontologique » décidée par les cinq grands médias, c’est-à-dire un tri des signatures en fonction du critère de la vulnérabilité de la source ne pouvait être qu’une petite digue fragile contre d’autres « transgressions déontologiques », et  c’est ce qui vient de se produire.

On peut donc être légitimement étonné de voir Le Monde publier en page 2, dans le numéro des 4 et 5 septembre, un article intitulé :

« Wikileaks : les informateurs mis en danger par de nouvelles publications.

La décision de Julian Assange condamnée par les journaux partenaires dont « Le Monde »

Et plus loin :

 « Jusqu’alors, dans les 20 000 câbles publiés, les noms des personnes jugés vulnérables avaient été supprimés »

Et à la fin  de l’article : « Les dommages collatéraux ne font que commencer. »

A parler et à écrire vrai, qui a le droit, ou qui se l’arroge-t-il, de violer les sources et les contenus d’information, qu’elles (ou ils), soient publiques ou privées, la puissance publique ou les médias privés ?

Comment les médias privés seront-ils juges de la vulnérabilité ou non de telle ou telle source, laquelle autoriserait ou non la publication des informations qui en seraient issues ? Et de quel droit ?

Dans l’état actuel de la déontologie de la presse, la réponse faite dans le journal des 5 et 6 décembre 2010, par la médiatrice du Monde, paraissait à la fois bien dérisoire et obsolète : d’après une charte de 1971, les journalistes ne doivent « pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents. »

Et pourquoi ne pas poser une dernière question relative à la cohérence de ce débat au regard de la loi du 4 janvier 2010 qui dispose qu’« il ne peut être porté atteinte, directement ou indirectement, au secret des sources. » ?

Le sentiment qu’il s’agit ici d’un autre exemple des nombreuses hypocrisies françaises, telle que le fameux secret de l’instruction, dont tout le monde se réclame, quand il y va de son intérêt, ou viole, quand il y va autrement de son intérêt !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : France 5, « Medias, le magazine » du 11 septembre 2011, dans un des feuilletons préférés des médias, et notre petit feuilleton DSK à nous !

    Le blog du 6 mai 2010, publiait un écho DSK : d’après Libé du 5 mai, DSK, apparaissait en nouvel enfant Jésus de la politique française !

Le blog du 11 février 2011 publiait un écho sur la bonne fée Sinclair qui annonçait à demi-mot la candidature de son mari : l’écho se terminait en attirant l’attention des lecteurs sur l’intervention possible d’autres fées, la fée Clochette, ou pis, la fée Carabosse.

Ce jour, à l’émission « Médias, le magazine », un magazine d’ailleurs souvent intéressant, quatre journalistes, dont trois hommes et une femme, dissertent savamment, bien sûr, de la réapparition de DSK sur la scène politique française, avec une rumeur qui le ferait intervenir prochainement à un journal télévisé de vingt heures.

Deux mots ou réactions éclairantes :

– d’après un des quatre journalistes, DSK aurait montré à un moment donné de sa « réapparition », un sourire « surnaturel ».

– un de ses confrères a utilisé, lui,  le mot de « résurrection » !

La vie terrestre de notre héros national aurait donc  été extrêmement rapide et féconde,  puisqu’il est passé, en un peu plus d’un an, de la naissance à la résurrection.

Qui dit mieux ?

Humeur Tique : Loto et EuroMillions et leurs supercagnottes : pourquoi pas une petite cagnotte pour nos quartiers sensibles ?

    Le Parisien du 9 septembre a mis en première page :

« Supercagnottes

Faut-il limiter les gains ? »

Et en page 3 : « la proposition choc d’un député UMP du Haut Rhin, Eric Straumann : « Pas de gagnant de plus de 30 M euros – Redistribuer le reste du pactole aux vainqueurs de rang inférieur. »

Il est évident que les jeux de la Française des Jeux, propriété de la puissance publique, c’est-à-dire de tous les citoyens, soulèvent beaucoup de questions, dont celle soulevée et par le député du Haut Rhin et par le journal le Parisien.

Pourquoi ne pas proposer une autre solution républicaine et française ? Au-delà d’un certain montant de la cagnotte ou de la supercagnotte,  30 ou plus de 30 millions, l’affectation d’un surplus de X% à une fondation intitulée « La France des quartiers sensibles. »

Au moins, le financement d’une partie des actions de toute nature nécessaires à ces quartiers se trouverait en partie assurée !

Guerre d’Algérie – Soummam 1960 – Lettre numéro 2, ou « Le sourire hygiénique du pacificateur »

Guerre d’Algérie

Soummam

Lettre numéro 2

Une lettre dont le titre pourrait être :

« Le  sourire hygiénique du pacificateur »

            Nous avons publié la première lettre sur le blog du  26 août 2011,  en expliquant aux lecteurs le contexte historique de ces lettres publiées dans un bulletin intitulé

« Bulletin de liaison Saint Maixent 1959

Promotion Communauté »

Bulletin numéro 11                            Mars 1960

JP Renaud

SP 86623

            « Je rentre de permission, je rapporte un grand sommeil de France, « France éternelle » qui esquive dans les jeux de fin d’année, par un réflexe de santé naturel les problèmes d’une France subversive.

Je réponds tout d’abord à notre ami Voisin. Pas très satisfait sur certain comportement A.A., j’ai saisi l’occasion qu’un Télégramme Officiel providentiel m’a offerte, je me suis porté « très volontaire » pour être remis à la disposition de mon arme d’origine. Mon colonel m’a convoqué, nous avons bavardé, satisfaction dans le principe, délai diplomatique dans l’exécution. Me voici donc toujours dans les A.A., à Ait Chemini, cette fois, après avoir essayé de créer une antenne SAS, vous savez ces petites punaises multicolores qui font chic sur les cartes murales d’Etat- Major. A part cela, toujours dans le cadre de la SAS de Vieux Marché, cadre formel puisque nous n’entretenons ; mon capitaine et moi, que des relations épisodiques et télégraphiques. Rien de fracassant assurément, une tactique qui ressortirait plus de la catégorie n°2 chère à V…, V…esprit classeur.

Ceci dit, depuis quatre mois, chef d’une antenne sans pouvoir, sans mission, sans moyens et sans attribution, j’ai pu suivre tout à loisir les développements de l’opération « Jumelles ». La Cie a fait un bond en avant, mais chinois, elle a construit un nouveau poste, très bien placé qui couvre maintenant la zone habitée. Je suis venu en septembre pour essayer d’étayer l’action militaire  pure par une action plus « civile », reconstruction d’une mairie, de deux classes, création d’un petit terrain de football ; visite de villages avec le sourire hygiénique du pacificateur, plus ou moins conseiller du Commandant de Cie. C’était une expérience passionnante, on avait l’impression de gagner du terrain, de retourner la population, le fameux « dégel » des journalistes s’annonçait.

Après un creux cet hiver, les progrès continuent : 70% de l’OPA est détruite, le fellouze ou le terroriste sont durs à trouver. Pas mal de prisonniers, quelques ralliés, situation difficile chez les petits gars d’en face. L’autodéfense a démarré dans les villages proches des postes, la Cie commence à se diluer à l’intérieur de la population.

Le problème politique reste entier, il n’y a pas de 5ème Arme de guerre révolutionnaire ailleurs que dans les bouquins, la chose a été légalisée récemment d’ailleurs. Nous faisons une guerre à l’américaine avec un armée qui n’est pas révolutionnaire, un peu dans le contingent, et peu dans la carrière, ou si peu ! Alors ? Melting des « petits gars du contingent » et des braves kabyles ? Chose faite, bonne chose, mais est-ce autre chose qu’un des articles de la pacification, est-ce que cela touche au mythe ?

Réponse à C…: je pense aussi qu’il faut mettre le paquet aujourd’hui, SAS éphémères !

Conclusion sur une antenne SAS : n’a de valeur que si elle se calque sur une compagnie et si elle en a les moyens. Dans le cas contraire, centre de repos avancé pour officier des A.A. anémié cherchant le fel par dilettantisme.

Avec mes bonnes amitiés. »

Deux commentaires sommaires :

A propos de V…, un camarade de promotion : dans une de ses lettres, il avait classé les types de relation avec le commandement et marqué sa préférence pour la méthode de la tergiversation à celle de la rupture. Etrangement, il avait récupéré l‘attaché des A.A. que j’avais viré pour corruption.

« Le sourire hygiénique du pacificateur » : dans un des numéros du journal de la FNACA , « L’Ancien d’Algérie », le journaliste avait compris « le seau hygiénique du pacificateur », et c’est le texte qui a été publié.

Le mal était fait, d’autant plus que la rectification de l’erreur dans un des journaux suivants se réfugiait dans un petit coin illisible de ce journal.

En tout cas, la formule utilisée se suffisait déjà à elle-même.

Humeur Tique : la Com. du Préfet de Police : Monsieur le Préfet de la Sauvette !

   Les initiés savent que le Préfet de Police se fait un point d’honneur de lutter contre les petits vendeurs à la sauvette de « Tour Eiffel » miniatures de notre belle et grande capitale.

            Avant l’été, il s’est targué d’avoir fait arrêter de l’ordre de 4 000 vendeurs à la sauvette, et tous les journaux respectables ont fait état de cette incontestable réussite de la Police, sauf à regretter que la Justice, une fois de plus, n’ait pas fait son travail, en relâchant la plupart de ces petits vendeurs.

            Questions :

            La première relative à la fameuse RPP, dite révision des politiques publiques !

 Ne serait-il pas plus intelligent de porter l’effort sur les organisateurs et gros bénéficiaires de ces trafics plutôt que sur le menu fretin des petits vendeurs ? Que de journées de policiers ainsi gaspillées !

La deuxième relative à la nationalité de ces petits vendeurs à la sauvette ? Les trois quarts d’entre eux étant des étrangers en séjour irrégulier,  pourquoi la police ne les renvoie pas dans leur pays d’origine ?

Une dernière remarque : lors d’une de ces interventions auxquelles le Préfet de Police attache un intérêt tout particulier, une véritable « obsession »,  un petit vendeur à la sauvette a voulu échapper aux policiers et s’est noyé dans la Seine en s’y jetant. Est-ce que la presse en a fait état ?

Humeur Tique Actualités : France 2, le 20 heures du 4 août, un journal civiquement très stimulant !

 Dimanche 4 août, France 2, au  2O heures : dès l’ouverture du journal, dix minutes en gros consacrées à deux sujets, le retour de DSK et « l’empêchement » de Chirac d’assister à son procès !

Le citoyen « contribuable » de la chaine publique aurait pu souhaiter beaucoup mieux, à cette grande occasion télévisée de rentrée, que les « petites affaires » d’une France complètement en dehors des temps de l’Europe et du monde !

Et s’il ne s’agissait que de distraire les Français des véritables problèmes de la France ?

Et à cette occasion, une formidable image plein com. du clan DSK : une image des époux qui viennent de franchir la porte de leur hôtel particulier du Marais, prise de l’intérieur, côté jardin, avec en arrière-plan, côté trottoir, une forêt de caméras, et relayée évidemment par tous les réseaux de com.

Formidable n’est-ce pas ? Qui dit mieux ?