Le Tsar Poutine ! Ra Ra Spoutine ! 

Le Maître Chanteur !

 L’actualité meurtrière quotidienne du nouveau Tsar Poutine : obus, bombes, et fusées, des dizaines de milliers de morts, des villes détruites, le tout au nom de quelle Grande Russie ?

            Dans l’héritage de Catherine II, Pierre le Grand, Lénine, Staline, Brejnev, Khrouchtchev, de qui d’autre ?

            Au nom de Tolstoï, Dostoïevski, Soljenitsyne ?

            Au nom des fantômes du KGB ?

            A l’occasion des voyages qu’ils effectuèrent au milieu du dix-neuvième siècle, Custine et Alexandre Dumas, au fil de leurs journaux de voyage proposèrent à leurs lecteurs tout un ensemble d’observations, sur les fondements ethniques, religieux, historiques, de cet immense pays continental, dans un entre-deux d’est et d’ouest : la Russie séculaire ?

            Custine affirmait alors que la Grande Russie avait plusieurs siècles de retard sur l’Occident. Est-ce toujours le cas ?

Rappelons le refrain d’une comptine populaire récente intitulée

« Ra ra sputine »,

  Ra raspoutine

Bonney M).  sur le site Coccinelle  (1) Il y a bien  longtemps un certain homme a vécu là en Russie…

            « Ils ont mis un poison dans son vin… ils voulaient sa peau… »

 (1) Raspoutine était un charlatan guérisseur. Confident de la Tsarine, il exerça une grande influence à la Cour de Nicolas II. Il fut assassiné »

            Une nouvelle époque de Terreur ? A l’initiative d’un ancien officier du KGB

Céline se trompait en disant :« L’histoire ne repasse pas les plats ! »

Ra Ra Poutine !!!

            Jean Pierre et Marie Christine Renaud

« Réinventer un nouveau parti » ? 

Qu’est-ce à dire ?

Venu du « ciel » ?

« Macron m’a demandé de réinventer un nouveau parti »

Candidat pour diriger le futur parti présidentiel Renaissance, Stéphane Séjourné promet de l’« enraciner » et de « recréer une colonne vertébrale idéologique »

Le Figaro, page 5, 7/07/2022

Qu’est-ce à dire ?

Le Président aurait-il un parti politique, qu’il faudrait déjà le réinventer, alors qu’il a à peine six ans d’existence ?

Il serait déjà passé dans « l’ancien monde » ? Etrange, non ?

Avant toute chose, rappelons l’essentiel :

Dans son article 4, la Constitution de 1958 dispose :

« Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage universel. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. »

En France, le parti politique a un rôle institutionnel, constitutionnel, aider les citoyens à se  former et à défendre une opinion politique, un rôle donc d’intermédiaire démocratique pour le bien commun de la République.

            Comme le constate Monsieur Séjourné, le parti LREM manque sérieusement d’enracinement et n’a comme « colonne vertébrale » que le Président.

            Quelle a été la doctrine, les objectifs de cette association LREM, sinon donner le pouvoir à Macron, alors que les partis traditionnels ne remplissaient plus leur fonction. C’est sur ce terrain qu’il convient de se placer pour proposer des solutions, une nouvelle organisation des pouvoirs, des partis qui « servent » leurs fonctions d’animation et de représentation.

            Pour venir au pouvoir, Macron n’a pas eu besoin d’un parti, mais d’une machinerie politique calquée sur celle d’une entreprise à la conquête d’un nouveau marché : Macron a su tirer parti de la machinerie des algorithmes en collant tout le temps au mouvement de cette mécanique du « marché politique » : idées, engagements, objectifs, oui, mais en collant au « marché ».

            Tout au long de son premier mandat, Macron a tout fait, ou n’a rien fait pour ressusciter un parti politique. Séjourné va avoir du travail pour inventer un produit venu du « ciel » politique.

            Depuis 2017, il a tout fait pour « tuer » les anciens partis qui avaient effectivement besoin de se renouveler, en recourant à de nombreux procédés : le premier a été, après son élection, d’ignorer les oppositions. La nouvelle législature l’a obligé à changer de cap, mais, dans les apparences en suscitant une méfiance légitime.

Plutôt que de débattre sur des enjeux, d’un soutien, d’une coalition avec des objectifs, Macron a préféré le système de débauchage quasi-institutionnel, une pratique politique détestable, au détriment des partis de droite ou de gauche…

            Le recours à différents gadgets démocratiques tels que le Grand Débat des Gilets Jaunes, ou les tirages au sort sur le climat, n’a pas contribué à redonner du lustre aux institutions représentatives, une Française des Jeux Politiques, plutôt qu’un ressourcement de la République…

Un parti politique pour quoi faire ? A quoi ça sert ?

            Il faut refonder nos institutions, les adapter à la France et à l’Europe du siècle actuel et les partis retrouveront leur finalité.

Redonnons du sens au vote démocratique en répondant à la question du vote : « A quoi ça sert ? »

L’abstention fait des ravages, mais une des causes n’est-elle pas l’impossibilité pour un citoyen de savoir à quoi et ça sert et qui décide ? 

            Il faut donc redessiner la carte des compétences et des pouvoirs entre l’international et  le national, entre les territoires et les métropoles, donner  du pouvoir aux régions, faire un grand ménage, afin que les citoyens sachent enfin qui fait quoi .

            Le vrai débat doit porter sur les institutions et les partis politiques. Un parti n’est pas qu’une organisation.

            Le parti n’est qu’une partie du sujet !

                     Jean Pierre Renaud

Les Folies de l’Urbanisme Parisien :

Niche de verdure contre immeuble social végétalisé ?

Une expérience d’architecture sociale verte à petite échelle ?

Laquelle s’inscrit furieusement dans les lubies vertes à la mode…

                        Au 1 rue Alfred Bruneau, dans un quartier tranquille du 16ème, l’équipe Hidalgo décide de construire un immeuble de 7 étages sur une parcelle arborée de quelques centaines de mètres carrés, une parcelle occupée par un petit hôtel particulier du dix-neuvième.

            Le dossier passe à la moulinette de la bureaucratie parisienne, et l’avis du Conseil d’Arrondissement est favorable sur le rapport d’un Conseiller de Paris qui occupe en même temps des fonctions de direction au sein de la société Paris Habitat, un organisme de logement social important de la Ville de Paris qui joue un rôle financier de gestion et de bâtisseur important dans le système politique parisien.

            Le dossier en question pourrait passer à l’as, compte tenu du petit nombre de logements sociaux, une quinzaine affectée en grande partie à la ville et à la préfecture, sauf qu’il concerne un petit ilot de verdure construit, et que la ville veut remplacer par un immeuble de sept étages qui aurait l’immense chance d’être végétalisé.

            Ce  type de construction appelle des précautions particulières de gestion et d’entretien, compte tenu de la qualité de ses occupants, des locataires subventionnés par la puissance publique, et d’une prise en charge par les services techniques de la Ville     : ont-ils cette capacité ? Qui le sait ? Alors que l’entretien actuel des espaces verts est souvent en souffrance ?

            Le projet en question s’inscrit dans la politique actuelle de l’équipe  Hidalgo et soulève évidemment, outre la question sa validité sociale et verte, sa priorité par rapport à celle  d’un programme pluriannuel de résorption des passoires thermiques du bâti communal, et dieu sait s’il y en a, pour autant qu’elles aient fait l’objet d’un recensement et d’un programme de financement ?

            Jean Pierre et Marie Christine Renaud

L’Economie Française en pleine dérive démagogique !

  1. Peut-on faire crédit à la Banque de France et à la BCE ?  Avec un bitcoin en déroute ?

A quoi sert-elle ?

Dans le Figaro Economie du 23 juin 2022, pages 22 et 23 :

« Dette : l’avertissement  de la Banque de France » (page 22)

« Il serait illusoire de penser que notre dette est encore sans coût et sans limites » (page 23)

  1. Est-il possible de rappeler que l’institution, pour ne pas dire, le Gouverneur, fut moins regardante avec les chèques du président ?
  2. Autre question non évoquée, le krach du bitcoin pour lequel le Gouverneur a fait preuve d’une mansuétude toute évangélique…

Autre signal !

4 – « La dette s’envole et approche les 3 000 milliards »

« Au premier trimestre, elle  a progressé de 90 milliards et représente 114,5% du PIB »

Le Figaro Economie des 25 et 26 juin 2022

D’aucuns diraient, cela fait des années que la France s’endette sans problème, grâce à un marché  financier favorable.

  1. La fête est finie, même si le ministre Le Maire nous dispense de belles paroles que l’histoire internationale et française a toujours démenties :

« Nous allons devoir rétablir nos finances publiques. Nous allons le faire sur la base d’une stratégie différente de celle qui a échoué au cours des dernières décennies… »

Qui a déjà échoué depuis « février 2022 », date de cette déclaration…, et tout au long du quinquennat Macron…

Avec une série de discours ou de décisions contradictoires qui sapent toute confiance !

Jean Pierre Renaud

Persécution des Chrétiens dans le monde entier

En 2021 :

5 898 Chrétiens « tués en raison de leur foi » !

Soit + 24 % par rapport à 2020 (1)

Les pays à la pointe des persécutions, l’Afghanistan, la Chine, l’Inde, le Pakistan !

Pour ne pas citer les lieux de culte ciblés, détruits ou fermés…

En France, pays de vieille chrétienté, on nous accuse de persécuter les musulmans, alors que nous combattons l’Islam radical, terroriste et assassin ! Vous vous rappelez l’assassinat du père Hamel dans son église ?

Est-ce que l’un de ces groupuscules de propagande pourrait nous citer, chez nous, des cas de persécution de musulmans, ou d’hindous, ou de chinois communistes ?

Jean Pierre Renaud

  1. Chronique Jean Marie Guesnois Le Figaro du 19/01/2021

Le Monde Politique à l’envers

Comment ne pas citer l’exemple du Figaro du 23 juin 2022 ?

« Macron en appelle à la responsabilité de ses opposants »

Alors que ce dernier a tout fait pour « casser la baraque républicaine » !

Comment lui faire confiance ?

Sait-il enfin où il va ?

Rien n’est moins sûr !

&

Rappel du texte publié le 20 février 2019, sous le titre

« Une France à l’envers : les inversions de toute nature ! »

 L’inversion des institutions de la démocratie représentative :

Le grand débat public en est l’exemple le plus récent ! Pourquoi ?

            Il est tout de même étrange qu’un Président de la République aux prises avec une grave crise de confiance recoure à une sorte d’expédiant démocratique au lieu de faire confiance aux institutions politiques normales et constitutionnelles de notre pays, et en les court-circuitant.

            A quoi servent les institutions de la République ? Le Parlement, les Assemblées régionales et départementales, les Conseils municipaux et leurs dizaines de milliers de conseillers élus ?

            Sans avoir besoin d’invoquer un nouveau « spectre », il y a effectivement quelque chose de pourri dans le royaume de France.

            Ne s’agit-il pas du vrai débat de fond ?

A savoir si la République en marche ne nous entraine pas dans la spirale et le tumulte des réseaux sociaux, c’est-à-dire une anarchie qui ne dit pas son nom ?

L’inversion européenne des valeurs des différents pays de l’Union :

      Quand les institutions européennes, notamment la Commission Européenne d’inspiration technocratique et faussement représentative des Etats de l’Union, nous      jette dans les flux d’une mondialisation libérale non régulée, avec la complicité des pouvoirs publics, en ignorant nos cultures, nos traditions, nos identités nationales.

L’inversion des valeurs des majorités :

Quand les minorités veulent imposer leurs valeurs à notre société, qu’il s’agisse de l’islam radical, sur la laïcité, ou de cultures étrangères qui n’ont rien à voir avec notre longue histoire et notre idéal du vivre ensemble.

L’inversion des valeurs de notre « état de droit » :

Quand le délinquant a plus de droits que la victime sous le prétexte d’un « état de droit » qui protège plus le délinquant que la victime.

            Vous avouerais-je que chaque fois j’entends les mises en garde du Défenseur des Droits, j’entends le bruissement des pâles de l’hélicoptère chargé d’aller pêcher le procureur idoine pour sauver le soldat Tiberi ?

L’inversion de nos valeurs nationales :

Quand un djihadiste, Français et ennemi de la France ou terroriste, bénéficie à la fois d’une protection judiciaire aux frais de la Princesse, et qu’une fois condamné, il bénéficie aussi, en prison, des mêmes droits que tout autre criminel emprisonné.

            Une statistique du 1/12/2018 évalue à 20 560 le nombre de personnes susceptibles de franchir le cap de la radicalisation, et à 9 762 le chiffre des personnes radicalisées.

L’inversion de nos valeurs de liberté de conscience et de religion :

Quand des groupes de pression religieux, idéologiques, politiques ou culturels entendent obliger la France à faire le chemin inverse d’une longue histoire qui, grâce à la laïcité et à la fin des guerres de religion, a enfin donné aux Français et aux Françaises la liberté de conscience et de religion.

            Jean Pierre Renaud  Tous Droits Réservés

19 juin 2022

Législatives 2ème Tour

Retour au Temple Républicain !

Au fil des dernières semaines, le blog a publié une série de chroniques, notamment celle de la Pentecôte avec le choix du chrétien, du républicain ou du marcheur, et plus récemment, le 24 mai, sous le titre « Les Colonnes du Temple Républicain  sont ébranlées »…

Les Colonnes des Vieux  Partis Politiques ont bien résisté, et pour le moment, la Française des Jeux du Président a été remisée… Au rythme actuel, le parti déjà moribond du Président sonnera le réveil constitutionnel de nos institutions avec une nouvelle répartition des pouvoirs entre l’international et le national, entre le national et le local…

donc, une démocratie française régénérée !

La France n’est plus au temps des Jacobins et des Girondins, et doit sortir de « l’étau parisien » qui de nos jours exerce le pouvoir, avec la pleine force d’un capitalisme sans frontières et  le relais des réseaux sociaux…

La  France a démontré son attachement au rôle des corps intermédiaires, notamment celui de l’Assemblée Nationale.

Jean Pierre Renaud

Le Vocabulaire Politique à la Mode ?

« Le Surplomb »

Qu’est-ce à dire ?

Un mot associé aujourd’hui à la crise des gilets jaunes, des métropoles et des territoires

Sur l’échantillon Presse de la page 4 Politique du Figaro des 28 et 29 mai 2022 :

« « Il faut être prêt » : comment Edouard Philippe prépare son chemin en vue de 2027 »

Concurrencé dans la macronie, l’ancien premier ministre entend « peser » dans la future majorité et faire fructifier sa popularité avec  pour horizon, la prochaine présidentielle »

Première impression de lecture, un portrait plutôt bienveillant, pour ne pas dire plus, alors que l’analyse se projette dans les cinq ans à venir !

Deuxième impression : dans la deuxième colonne, quatrième paragraphe : « La « victoire espérée vaut autant pour la majorité macroniste  que pour lui. Toujours déterminé à se présenter à l’élection présidentielle de 2027, Edouard Philippe joue une partie de son avenir politique en juin. Non pas que le pays se prenne par l’Assemblée nationale. A 51 ans, le Havrais a lui-même décidé de ne pas tenter de revenir au Palais Bourbon, histoire de cultiver sa position en surplomb. »

L’élite supposée du pays aurait besoin,  pour se régénérer de se mettre en surplomb de  la « masse » des électeurs pour être plus efficaces, alors qu’elle ne se rend pas compte qu’elle campe déjà, et depuis longtemps, sur les surplombs !

C’est à n’y rien comprendre !

Un Mot Clé que les entourages, autant que les médias, citent depuis quelques années pour caler la position de leur héros, non pas celle physique, architecturale, géographique, montagnarde, mais quasi-liturgique, en oubliant ou en feignant d’ignorer que le mot « complémentaire » est tout simplement le « vide » réel ou supposé.

La France ne serait-elle qu’une figure de style politique ?

Avec des gens de pouvoir qui laissent à penser qu’ils connaissent le terrain.

Le premier quinquennat laisse à penser le contraire.

Dernier exemple d’un Président « en surplomb » de l’Europe de l’Est !

Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

Message du Conseil de la Résistance, comme au Théâtre …

En coulisse…

« Le Cavalier du Ciel, je dis bien le Cavalier du Ciel, va être parachuté à Kiev ! »…

« Je dis bien va être parachuté à Kiev»

Pour couronner une élection nationale et la fin d’un mandat éphémère de l’Union Européenne…

Comme au théâtre…ou au cinéma…

On tourne…

Jean Pierre Renaud