Besançon et sa puce poubelle: gare aux nouvelles épidémies de puces ou d’ordures ménagères!

Besançon et sa puce de poubelle : gare aux nouvelles épidémies de puces ou d’ordures ménagères!

            La ville de Besançon vient de lancer sa solution de pesage des ordures domestiques grâce à la fameuse puce qui ornera chaque poubelle, laquelle puce  permettra de connaître, au jour le jour, le poids des ordures de chaque citoyen : pourquoi pas ?  Mais, avec quelles conséquences?

Le projet plait incontestablement à une certaine technocratie municipale qui croit inscrire cette belle idée dans le credo écologique du moment, mais est-il bien sérieux de se lancer dans une telle entreprise ? En croyant faire des économies, mais en ignorant le prix à payer en matière d’hygiène publique ou privée, et de sauvegarde de notre environnement.

Rien n’est moins sûr, car que va faire une partie des usagers, c’est-à-dire tout de même des citoyens ?

1-Limiter le poids de leurs ordures, et donc faire courir un grand risque à l’hygiène publique et privée, au domicile des familles. 2- Trafiquer éventuellement entre bennes à ordures. 3- Faire perdre beaucoup de sens à une politique de tri qui fonctionne assez bien dans beaucoup de communes.4-Encourager des décharges sauvages de toute nature dans notre environnement le plus proche, avec pour corollaire la prolifération des rats.

Et croyez-vous que d’autres élus n’ont pas la même idée en tête ? Ou ne l’ont pas déjà mis en œuvre, notamment en Alsace.

Je connais dans la Sarthe un syndicat de quatre-vingt communes qui a en tête le même projet. La mise en œuvre du même type de projet conduira à une aggravation de l’hygiène publique – tout sera fait pour diminuer le poids des poubelles – et à la dispersion des ordures ménagères dans la nature.

Au risque de polluer, entre autres, les belles forêts domaniales de la Sarthe !

Donc un grand bravo pour notre santé et notre environnement !

Nous n’aurions donc pas le courage de payer notre hygiène publique des ordures communales ? Plutôt que certaines publications de prestige ou non qui mettent en valeur les réalisations municipales ou départementales des élus ?

Jean Pierre Renaud

Crise de l’euro: que de faux-fuyants! La solution, un pouvoir souverain en face de la BCE!

Crise de l’euro, crise de l’Union Européenne, et crise de la BCE, que de faux-fuyants !

La solution, un pouvoir souverain en face de la BCE !

            Les pays membres de la zone Euro tentent depuis de longs mois, de trop longs mois, de mettre en œuvre à la fois une véritable gouvernance de la zone euro, en même temps qu’une réelle solidarité, mais rien ne sera vraiment réglé tant qu’en face de la Banque Centrale Européenne, il n’existera pas un pouvoir « souverain » de la zone euro, comme c’est le cas pour toutes les banques centrales des Etats Unis, de Chine, ou de Grande Bretagne, et comme c’était encore le cas avec notre vieille Banque de France.

            Un économiste compétent a écrit et dit des choses fort intéressantes à ce sujet, M. André Orléan :

Il a fait le constat que la BCE s’était défaussée sur ce terrain : faute de pouvoir être le prêteur en dernier ressort de la zone euro, comme peut le faire une vraie banque centrale, et donc de pouvoir créer de la monnaie, comme le fait la FED américaine, depuis des décennies, avec le dollar, elle a trouvé l’astuce d’une création de monnaie indirecte à travers les prêts colossaux et à faible intérêt qu’elle a consentis aux banques européennes.

Pourquoi tarder à remettre en chantier, et sur de bons pieds, les institutions européennes, et dans ce cas précis, avec un pouvoir souverain en face de Banque Centrale Européenne, même si la tâche parait difficile ?

Car à dire vrai, et jusque-là, l’Europe, en tant que puissance internationale, n’existera pas vraiment !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Humour Tique, Humour érotique, ou humour épigastrique? Le Magazine du Monde du 4/02/12-Joignot « Je ne pense qu’à ça! »

Humeur Tique : Humour Tique, Humour érotique, ou humour épigastrique ?

La « voix » de Baroin avec « Je ne pense qu’à ça ! » de M.Joignot

Le magazine du Monde du 4/02/2012, p, 21

Un humour « rose », très « rose », ou tout simplement  « élastique » ! Avec un message politique ?

            Une rubrique régulière de ce magazine que certains lecteurs apprécient sans doute, puisqu’elle continue, d’autres peut-être moins, et d’autres enfin dont on est heureux de faire partie, sans être nécessairement de la catégorie des pisse-froids, qui ne sont pas du tout persuadés que cette rubrique élève sensiblement le niveau intellectuel et culturel du magazine.

            C’est de la « voix » de Baroin dont il est question, « celui qu’à l’UMP on appelle « la Voix »…grave, veloutée, mâle. Aussitôt les sites féminins l’ont remarquée. »… Quant aux journalistes de GQ, elles ont comparé sa voix à celle de Barry White, ajoutant élégamment : « Il a une voix de slip ».

Sans commentaire !

Avec l’espoir que Baroin ait d’autres atouts que sa « voix »!

Humeur Tique : Paris Plage et Paris Neige, ou Delanoë répète ! En 2012, comme en 2011 ! Bravo !

 A croire que la mairie de Paris n’a rien compris encore dans les responsabilités qu’elle doit assumer dans la circulation des piétons, et donc de leur sécurité, sur les trottoirs de la capitale !

            Comme au cours de l’hiver 2010-2011, en 2012, les riverains n’ont pas été mis dans l’obligation, par voie des moyens d’information de la ville, et ils sont importants et nombreux, de déneiger ou de saler leurs trottoirs.

            Et à cet égard, les commerçants ne sont pas meilleurs que les autres !

            L’année dernière, ce blog avait publié le même type d’article intitulé « Paris Plage ou Paris Neige », le premier bénéficiant d’un bel et coûteux de com., ainsi que les Parisiens le savent.

            Et dans cette affaire, les Maires d’Arrondissement s’en laveraient les mains ?

Humeur Tique : Chômage en France et les responsabilités partagées ?

Un enseignement qui peine à s’adapter au « marché » ? Un réel besoin de main d’œuvre étrangère ? Ou le comportement d’entreprises prêtes à tout en France ou en Europe ? Ou encore une Europe mal régulée, où tous les coups sont permis ?

Ou la concurrence entre un Ribéry à 800 000 euros par mois et un jeune soudeur à 1 700 euros brut par mois, plus les primes, plus le treizième mois et la participation éventuelle (Enquête des Echos du 2 février 2012 : « Industriels cherchent soudeurs désespérément »)

Un éclairage

            On nous annonce 200 000 chômeurs de plus en 2012, mais comment ne pas s’interroger sur certaines étrangetés du marché du travail, en tout cas dans la région parisienne ?

            Combien de chantiers de travaux de particuliers ou d’acteurs publics sont-ils confiés à des ouvriers qualifiés ou non, venus d’Europe de l’Est ou d’autres cieux plus éloignés ? En raison d’une inadaptation ancienne et permanente de l’offre de travail à la demande ? Ou pour des raisons de coût du travail ?

            On nous citait récemment le cas d’un immeuble parisien dont plusieurs appartements ont été rénovés de fond en comble, sous la responsabilité d’architectes ou d’entreprises françaises, qui, tout au long des dernières années, n’ont fait appel qu’à de la main d’œuvre polonaise, aujourd’hui roumaine, et tout dernièrement moldave.

Pourquoi une telle situation ?

            Il faudrait que la Commission Européenne et nos gouvernements nous expliquent comment les entreprises, pour des motifs fondés ou non, sous couvert de procédures légales ou non, pourraient résister à l’appel du large européen, ou à l’embauche d’une main d’œuvre, d’ailleurs de qualité, venue des pays de l’est européen ?

A lire le journal le Monde des 22 et 23 janvier 2012, supplément Géo & Politique, page 3, le coût horaire du travail en 2010, en euros était en France de 31,3 euros, de 9,68 en République Tchèque, de 7,46 en Pologne, et de 4,20 en Roumanie, pour ne citer que quelques exemples.

Ce qui peut vouloir dire que le citoyen français est mis trois fois à contribution, 1- avec un chômage qui augmente à la suite d’une régulation européenne ou française des flux de main d’œuvre défaillante, 2- la désindustrialisation concomitante de son pays, 3- tout en continuant, par Europe interposée, à subventionner les pays de l’Europe de l’Est à travers de multiples programmes de remise à niveau social ou économique.

Est-il encore temps de stopper les effets de cette machine infernale, en conservant l’espoir d’une Europe solidaire ? Rien n’est moins sûr !

Autre dossier récurrent, celui des « travailleurs sans papiers » qui occupent effectivement un emploi, ceux qui sont déclarés et ceux qui ne le sont pas. Les entreprises qui les ont embauchés ne sont-elles pas responsables ? Parce que cette main d’œuvre coûte moins cher ?

Un dossier incontestablement difficile à faire avancer, mais pourquoi le monde de l’entreprise ne montre pas plus de réussite à défendre et à promouvoir ces métiers, alors que des milliards sont dépensés dans la com.marketing dirigée prioritairement vers la consommation, ou le simple prestige de telle ou telle entreprise ?

Humeur Tique : une villa Médicis dans le 9-3, bravo Messieurs les maires de Montfermeil et de Clichy sous Bois, et bravo à M.le ministre de la Culture !

   Sur le blog du 7 octobre 2010, le blog a salué l’initiative des deux maires de Clichy sous Bois et de Montfermeil proposant l’installation d’une villa Médicis dans un de leurs grands immeubles à rénover, sous le titre « Bravo Messieurs les maires de Montfermeil et de Clichy sous Bois… »

            Une initiative de nature à donner du sens à une nouvelle politique de la ville dans les quartiers difficiles de ces deux villes !

            Prochaine étape, une liaison rail avec la capitale tant attendue !

Le documentaire « Les nouveaux chiens de garde »

 Un documentaire tout à fait intéressant, mais un gros brin démoralisant pour des citoyens qui ont toujours suivi avec la plus grande attention l’évolution de la « maison » France.

Le documentaire introduit le sujet avec le rôle de Peyrefitte, sous le règne du général de Gaulle, en tsar de l’information télévisée, mais, historiquement, avec le développement de la télévision, son rôle peut s’expliquer.

            Il nous propose, de façon très documentée, la démonstration d’une manipulation de l’information dont nous notions, au fil des années, de multiples signes, une manipulation qui a connu de beaux jours depuis plus trente ans, gauche ou droite confondues.

Et montre excellemment qu’il n’est plus besoin d’un Peyrefitte pour manipuler l’information.

            Triste bilan du fonctionnement de l’information démocratique en France sur les trois plans étudiés, l’indépendance des médias, leur objectivité, leur pluralisme.

            Journalistes et experts se tiennent tous par la barbichette, ou pour user d’une autre image, ils se passent successivement le poivre et le sel.

            Un mélange des genres permanent entre entreprises,  journalistes et experts, et la représentation de ce « mélange » de carburants de l’information (voir interview du Préfet de Police racontée sur ce blog), sous forme d’un jeu de cartes qui tourne en permanence de l’un à l’autre média, est très éloquente.

Trois épisodes nous ont particulièrement intéressés, le premier où l’on voit M.Duhamel, sorte de polyvalent historique mais talentueux, nous expliquer que la concurrence existe avec l’explosion de la TNT, dans un marché qu’il estime sans doute ouvert et équilibré.

Le deuxième, celui où l’on évoque les fameux « ménages » des journalistes des médias publics ou privés, souvent de « gras » ménages, plus de 10 000 euros, par intervention, de l’ordre de 25 000 pour M.Poivre d’Arvor, si notre mémoire est bonne.

Le moment ne serait-il pas venu, en tout cas pour les journalistes du service public, dont la consigne serait de ne pas faire état  de ces ménages, de les voir soumis à un contrôle déontologique sérieux interdisant tout mélange des genres, comme certains d’entre eux, et à juste titre, en défendent le principe et sa mise en œuvre dans le monde des élus ou des grands corps de l’Etat.

Enfin, comment ne pas avoir été encore pu convaincu du bien-fondé de l’analyse de ce documentaire en voyant ce défilé de brillants journalistes se rendre au déjeuner mensuel d’un grand club de la place de la Concorde. ?

Avec ma concubine préférée

Humeur Tique: Primaires socialistes à Marseille avec Olivier Ferrand- sur France 2, l’émission « francofrançaise » « Des paroles et des actes »

Humeur Tique : Primaires socialistes à Marseille et débat franco-français à l’émission de France 2 « Des paroles et des actes » !

Primaires socialistes à Marseille et les propositions du think – tank Terra Nova sur l’utilité des primaires politiques : drôle d’atterrissage d’Olivier Ferrand à Marseille !

            Les lecteurs de ce blog ont eu l’occasion de faire connaissance avec les idées défendues par Olivier Ferrand et son think tank Terra Nova, quant à la promotion d’élections primaires à toutes les consultations électorales importantes de France.

Le même rapport préconisait ce principe, entre autres et sauf erreur, dans les villes de plus de 50 000 habitants, donc Marseille.

A lire l’article du Figaro du 2 février 2012, page 4, le principal animateur de ce groupe d’études politiques aurait eu intérêt à organiser une primaire dans une des circonscriptions de Marseille où le Parti Socialiste vient de le parachuter.

« Atterrissage difficile pour Olivier Ferrand

Né dans les Bouches du Rhône, le patron de Terra Nova n’est pas le bienvenu chez les socialistes du département, qui sont tentés par la dissidence. »

Le débat politique franco-français de l’émission élections présidentielles « Des paroles et des actes »

Trois débats ont été organisés avec Mélenchon, Hollande et Fillon.

Il est très frappant de constater que le débat est organisé de telle sorte qu’il ne sort pas souvent du champ clos politique français, alors que c’est le destin de l’Europe qui est en jeu, avec celui de la zone euro, et que la France continue à déployer une activité internationale qui dépasse incontestablement ses moyens.

          Silence donc sur notre politique étrangère et sur la défense!

Réflexions d’un citoyen sur le fonctionnement d’une justice républicaine en six points

  1 – Première mesure à prendre : supprimer le secret de l’instruction, c’est-à-dire l’article 11 du Code Procédure Pénale !

            Tout le monde s’en moque ! Il suffit pour s’en convaincre de lire les journaux du jour.

             2 – Pas de bonne justice sans bon ou bonne Garde des Sceaux ! Or tel n’a pas été souvent le cas ces dernières années !

            3 – Pas de justice efficace sans vrais « managers » au ministère de la Justice ! Car, par définition et choix professionnel, un magistrat n’est pas un manager. Alors que ce sont très généralement des magistrats qui gèrent le ministère de la Justice !

            4 –  Pas de vraie justice républicaine sans autonomie institutionnelle du Parquet, afin de limiter toute interférence entre pouvoir politique, économique, et judiciaire.

5 – Pas de vraie justice républicaine, sans rattachement institutionnel de la Police Judiciaire au Parquet.

Et ce dernier point est capital, précisément dans la capitale de la République française, dont l’organisation des institutions d’Etat, et notamment les pouvoirs du Préfet de Police, nourrissent et entretiennent la confusion des pouvoirs.

Le Préfet de Police est toujours informé, donc l’exécutif, et avant tout le monde, de toute affaire judiciaire. (1)

6 – Alors que la justice financière et économique est plutôt bonne fille avec le monde économique et financier, tout contrôle démocratique de l’activité des sociétés est, par définition, impossible, sans dépôt régulier des comptes et bilans, une obligation mal ou peu respectée (notamment à Paris) par les sociétés, et insuffisamment contrôlée par les parquets.

L’analyse des comptes et bilans n’est déjà pas un exercice facile (voir le film « L’empire des Rastelli », ou le scandale de Parmalat), mais sans comptes et bilans, gare aux autres scandales cachés ou à éclore !

(1)  Post scriptum préfectoral : car on ne sait jamais ce qui peut se passer dans une station-service du Préfet de Police, lequel déclarait dans Le Monde du 15 janvier dernier : « Pour moi, c’est comme dans une station-service ! On a une pompe à gasoil et une pompe à essence et on ne mélange pas les carburants. » (voir blog du 15/01/12)

  Ou il ne faudrait tout de même pas « prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages » !

Jean Pierre Renaud