A propos du Mistral, avec Le Monde, le conflit d’intérêt !

A propos du Mistral ! Dans le journal des 2 et 3 août 2015 International & Europe page 4
Une haute fonction publique en complicité avec le journal Le Monde : un vrai conflit d’intérêt !
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            Ou pourquoi les deux détectives infatigables du journal, D et D, continueraient à se mettre en chasse des secrets de l’instruction, alors que tant de sources sont à leur discrétion ?

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            Tout le monde connait aujourd’hui cette histoire tout à fait étrange d’un pays, qui se croit encore grand,  la France, qui hésitait à livrer à la Russie de Poutine deux beaux bâtiments de guerre, d’un pays qui viole les traités internationaux en croquant la Crimée et en attisant, sinon en alimentant, une nouvelle  guerre d’annexion en Ukraine.

            Le journal faisait donc l’annonce d’un accord, qui n’en était pas encore tout à fait un, de remboursement des deux bateaux à la Russie.

            Le gouvernement avait chargé de cette négociation un haut fonctionnaire :

            « … le secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale Louis Gautier (par ailleurs membre du conseil de surveillance du Monde) était rentré avec une facture de plus de 1 milliard d’euros… »

            Curieuse conception de la liberté de la presse de la part de ce journal, pourfendeur de toutes les turpitudes publiques, et de la part des pouvoirs publics qui cautionnent un conflit d’intérêt, au cœur même de notre système de défense !

Jean Pierre Renaud

Printemps 2015, au fil des jours

Le désastre des migrants de Méditerranée : le Conseil Exécutif de l’Union européenne s’est réuni pour prendre des décisions d’ordre plutôt cosmétique.

Il est tout de même surprenant que les autorités européennes n’aient pas associé à leurs délibérations des représentants des organisations politiques africaines alors que de l’ordre du quart des flux de migrants vient de l’Afrique de l’Ouest, Nigéria, Mali, ou Sénégal…

Le budget de la Défense : le Président a engagé les forces armées de la France dans trois guerres, alors que le pays ne disposait pas des moyens budgétaires nécessaires, d’autant plus que le combat qui est mené contre les djihadistes au Sahel ou au Moyen Orient fragilise notre défense intérieure.

Le Président a décidé de rallonger le budget de la défense de plusieurs milliards, sans que l’Assemblée Nationale n’ait été invitée à débattre de notre politique de défense, et donc des moyens budgétaires qu’il convenait éventuellement d’ajuster ;

Sommes-nous encore dans une démocratie ?

Le 1er Mai 2015 ! Triste anniversaire pour les syndicats, mais tout autant pour le pays, compte tenu du peu d’intérêt que les citoyens ont accordé à cette manifestation !

Un signe de plus du défaut de représentativité des corps intermédiaires du pays, qu’il s’agisse des organes politiques superposés et entremêlés, des syndicats, ou des médias.

La cuisine royale de l’Elysée : à lire une chronique du journal la Croix, du 28 avril 2015, intitulée « A la surface des choses » en écho d’une émission de M6 sur les coulisses de l’Elysée.

« Derrière la République se cachent des relents de monarchie, même si le monarque est bon enfant et se prête toujours, même en son palais, aux selfies.Tout juste apprendra-t-on que la sommelière, comme d’autres, « a du mal à cerner les goûts du président », qu’un diner d’Etat coûte 3 000 euros par convive, et que les 1 700 assiettes seront toutes lavées à la main »

Deux commentaires :

Il est bien dommage que le président n’ait pas ajouté à ses soixante propositions de gouvernement sur le slogan « Le changement, c’est maintenant », l’instauration d’une cuisine républicaine à l’Elysée, d’autant plus que ces diners d’Etat sont financés à crédit, étant donné notre dette publique de plus de 2 000 milliards d’euros.

Pourquoi ne pas faire appel, à tour de rôle, à nos grands cuisiniers étoilés, au lieu de conserver une cuisine monarchique ?

Jean Pierre Renaud

Le Synode de la famille ou le langage de vérité dans la Croix. Langage de vérité en France?

Le Synode de la famille ou le langage de la vérité !
Dans le journal la Croix
Langage de vérité en France ?

A la lecture des témoignages ou contributions que le journal a publiés en vue du Synode de la famille, je suis très frappé par le langage de vérité que tiennent les lectrices et les lecteurs sur l’Église concrète, familiale, celle du terrain, évidemment assez loin des doctrines de l’Église officielle : sur les familles recomposées, le divorce, l’homosexualité, le rôle des femmes pour ne pas dire leur mission…en résumé l’église du siècle.

Il est tout à fait heureux que le pape François ait libéré la parole des fidèles, mais il ne faudrait pas que l’immense espérance de renouveau qu’a fait naître le Synode ne se retrouve perdue dans les caves du Vatican.

Le journal s’honore de donner la parole à tous ces fidèles qui ne craignent pas d’exprimer avec franchise leur opinion et leur désir de changement, c’est-à-dire de renouveau.

Le pays s’honorerait à imiter un tel exemple, parce qu’une grande partie de nos problèmes nationaux ont pour origine ce refus de voir en face les grandes vérités de la France.

Dire la vérité aux Françaises et aux Français, sans tabou de la parole et de la pensée, sans craindre de soulever le couvercle du « nouveau bien penser » qui consiste à dénoncer et monter en épingle n’importe quelle dérive dite de discrimination, ou d’anti – quoique ce soit.

Il est aujourd’hui interdit de dire ou d’écrire dans notre pays que notre paix civile dépend plus qu’avant de ce qui se passe en Israël et à Gaza, que la France n’est plus en état d’absorber pour le moment n’importe quels flux d’immigration, sauf à ajouter aux risques déjà actuels de fragilité sociale et publique, en particulier dans certaines de nos agglomérations, de dire la vérité sur la composition démographique actuelle du pays, sauf à voir certains groupes de pression aussitôt dénoncer une forme de racisme, tout en protestant contre des discriminations par définition non mesurables et non mesurées, de publier les statistiques de double nationalité, alors qu’à l’évidence les risques nouveaux d’insécurité sont liés à cette situation de bi-nationalité, etc, etc…

Dire la vérité aux Français et aux Françaises , c’est également leur dire que les destinées du pays sont étroitement liées à celles d’une Union européenne qu’il convient de renforcer, leur dire que la France doit avoir le courage de faire l’inventaire des faiblesses et des atouts de sa « puissance » politique, économique et culturelle dans le monde actuel, parce qu’il faut que nos gouvernements arrêtent de laisser croire qu’elle peut rivaliser, dans tous les domaines, avec les superpuissances de la planète, d’autant plus qu’un retournement de conjoncture monétaire internationale aurait vite fait de faire de la France une deuxième Grèce.

Etat des lieux de tous nos archaïsmes, celui du mille-feuille des structures politiques, celui des corps intermédiaires, économiques ou syndicaux qui ont souvent des positions rétrogrades, celui du gaspillage des milliards des fonds de formation dont une des fonctions est d’entretenir le fonctionnement de leurs structures, etc, etc…,…

Dire la vérité du monde actuel et à venir, et c’est encore beaucoup plus important, sur l’évolution de la démographie mondiale, avec tout à la fois ses atouts et ses dangers, à voir ce qui se passe sur certains continents, sur la résurgence des guerres de religion, vraies ou fausses, et enfin sur l’enjeu majeur du réchauffement climatique.

Pourquoi ne pas suggérer enfin, afin de mieux assurer la paix civile de la planète, en le rajeunissant, le recours à un des outils anciens des organisations internationales, la SDN et l’ONU, c’est-à-dire le mandat de gouvernance confié à un Etat voisin, lorsqu’il est justifié par un grave désordre de guerre civile dans un pays ?

Jean Pierre Renaud, le 19 avril 2015

DSK et ses trois « absolutions » féminines -Les Echos du 24 février 2O15

DSK et ses trois « absolutions » féminines !

« enquête

DSK, l’impossible reconstruction »

Les Echos du 24 février 2015 (page 13)

Par Marina Alcaras, Elsa Freycinet, Valérie de Senneville

              Avec en haut, une photo de DSK, de dos, juste le haut du crâne et la phrase suivante en dessous de la photo :

           « Dans ce procès, rien n’a été laissé au hasard. Des mots calibrés, un ton grave et paisible, une attitude qui masquent l’homme : tenter de sonder l’âme de l’ancien patron du FMI, c’est risquer de se perdre dans un labyrinthe. »

 Trois plumes journalistes de sexe féminin ont troussé avec un vrai talent le résultat de leur enquête sur DSK et sur son procès du Carlton.

            Je n’avais pas du tout, ni l’envie, ni l’intention d’écrire quoi que ce soit sur cette affaire et sur son acteur principal, mais, c’est en lisant cette chronique féminine, et après avoir lu ou entendu de très nombreuses chroniques qui banalisaient cette affaire, et qui en lieu et place de la Justice, s’érigeaient en juges de la vie privée et non de la vie publique, que ma conviction s’est faite : mais alors, et quels que soient tous les débordements d’une vie morale privée d’un homme ou d’une femme qui a l’ambition d’assumer les plus hautes responsabilités de la France, tout cela n’aurait aucune importance, ou incidence politique et sociale, lorsque le même ou la même, sous prétexte d’assumer un libertinage de nature simplement privée, pourrait, quelles que soient les victimes ou les objets, afficher à l’audience son goût pour ce type de « fêtes » ou de « jeux » ?

            Je veux bien être vieux jeu, mais comment apprécier certains des qualificatifs cités dans cette chronique, son titre tout d’abord :

           DSK l’impossible reconstruction, (avec en face quelles destructions !)

            J’aurais envie dire après quelles destructions de vies humaines et d’espoirs de cette gauche qui courtisait son nouvel héros jusqu’à l’affaire du Sofitel.

            Ensuite quelques-uns des mots cités, tels que « sa sexualité rude », ses « séances de récréation », les prostituées dont il dira « Elles n’ont pas le même ressenti que lui »

 Je fais incontestablement partie des citoyens imbéciles qui pensaient que certaines limites devaient borner la vie libidineuse des hommes ou des femmes qui ont l’ambition de nous gouverner, mais non ! Car seuls les imbéciles ne connaissaient pas la face sombre ou joyeuse du personnage, au choix de chacun ou de chacune, car  « il avale la vie », et j’ajouterais, combien d’autres vies ?

            En lisant cette chronique fort bien troussée par trois plumes de femmes journalistes, je n’ai pu m’empêcher de penser : de deux choses l’une, ou la vie publique est faite aujourd’hui pour et par des gens qui n’ont aucune pudeur privée, ou les médias sont magnifiquement manipulés par de brillantes cohortes composées d’avocats et de communicants de tout poil ;

            Absolution avant et après ! Ainsi soit-il !

            Pour en terminer, une remarque, une suggestion, et une question :

         Une remarque, celle d’un citoyen de sexe mâle qui est un peu étonné de voir trois belles plumes de sexe féminin banaliser en quelque sorte ce type d’exploit !

         Une suggestion, celle d’une nouvelle collection de jeunesse devenue adulte, un coup de jeunes pour cette vieille collection, celle de Martine, avec Martine à Marrakech, puis Martine à Elysée Carlton, etc… !

       Une questionla vraie question, celle des espérances que ces nouveaux héros suscitent dans notre jeunesse, de bien curieux modèles, alors que notre société a perdu sa boussole, est gangrenée par le fric ou le chômage, sans qu’aucune formation politique ne vienne lui proposer ni projet, ni espérance, ni modèles à imiter.

          Et les belles âmes de notre pays s’étonneront de voir une partie de notre jeunesse sans espoir s’adonner à des addictions mortelles, entre autres celles d’un nulle part ailleurs religieux !

    Jean Pierre Renaud

La planète handball au Qatar: du ballon ou du fric qui roule? un idéal pour notre jeunesse ?

La planète handball au Qatar : du ballon ou du fric qui roule ?

Ethique et modèle civique pour la jeunesse de France ?

Un idéal pour notre jeunesse ?

Le vrai débat !

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            La dernière Coupe du Monde de handball au Qatar a de nouveau mis en pleine lumière, dans les déserts du Golfe du gaz et du pétrole, le débat toujours engagé sur la marchandisation du sport et sur les dangers qu’elle fait courir à notre jeunesse.

Modèle de l’effort ou modèle du tout fric ?

        J’ai déjà eu l’occasion sur ce blog de critiquer la prise en mains par le Qatar du club parisien le PSG, par le biais de la concession du Parc des Princes, une opération qui a permis à cet émirat étranger de mettre la main sur l’image de la capitale, Paris, mais aussi de la France.

          Cette opération a reçu l’approbation de « l’établissement » parisien de la gauche et de la droite par l’intermédiaire du Conseil de Paris, alors que la municipalité était dirigée par le socialiste Delanoë.

         Il est évident que cette opération de marketing international visait à mettre au premier plan les réussites sportives d’un club bourré aux as par le Qatar, un beau succès pour ce que les esprits savants dénomment le « soft power » des nouvelles puissances.

          J’ai analysé cette nouvelle forme d’impérialisme sur ce blog.

        Ce mélange des genres entre le sport et le fric est de nature à détourner le sport de ses objectifs initiaux et de changer la formule de Coubertin « L’important dans ces Olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part » en « il est important de payer ou de se faire payer ».

         « Le foot entre civisme et affairisme (Forum&Débats), le 6 juin 2014, et à propos de la Coupe du monde de football, M.Mignon écrivait dans la Croix, sous le titre :

        « Un producteur de citoyenneté » :

        « Par le maillage du territoire national réalisé par les presque 18 000 clubs, le football partage avec l’école des problématiques communes, telles que l’accueil des familles défavorisées et marginalisées là où une partie des services publics a disparu, et représente ainsi une des institutions structurantes de la société française. »

        Le même jour, dans la même page, et sous le titre « Sport et mondialisation, unis par un lien dialectique » M.Boniface plaçait sa réflexion sur un terrain différent :

         « … En 2022, pour la première fois, la Coupe du monde aura lieu dans un pays arabe et musulman, le Qatar. Le choix est critiqué, mais le vote obtenu en 2010 par 14 voix contre 8 pour les Etats Unis est dans la logique d’expansion des pays hôtes et de la recherche de l’universalisme. Il ne serait guère étonnant que la Coupe s’installe en Chine en 2026…. Sport et mondialisation sont unis par ce lien dialectique. »

         Tout le monde ou presque sait que la régularité de  ce vote  a été contestée, mais il est tout de même étrange de placer ce type d’analyse dans le champ du concept de l’universalisme, lequel ? La mondialisation du tout fric ?

Je serais tenté de dire que la balance entre civisme et affairisme penchait déjà nettement vers l’affairisme, sans discussion.

          En écho, aux attentats de janvier, le même journal publiait le 26 janvier 2014, une chronique cosignée de MM.Boniface, directeur de l’Iris et de Massiglia, président du CNOSF, intitulée : « En quête de repères »

       Afin de démontrer le rôle positif du sport sur la société française, cette chronique s’appuyait sur deux exemples, ceux de Singapour et de Medellin.

           Il parait tout de même difficile de comparer la situation française, ne serait-ce que sur le plan d’une représentativité statistique assimilable à celle de nos quartiers sensibles, à celle de Singapour, une ville-Etat de type dictatorial, et Medellin « soumise au sinistre cartel qui porte son nom… », comme cette chronique le rappelle.

        Est-ce que le sport mondialisé, soumis aux lois du tout fric, la forme triomphante d’un nouvel universalisme, made in Boniface accrédite encore l’appréciation qui suit ? :

         « Le sport est un exemple réussi de méritocratie républicaine. Le talent et le travail, qui ne sont rien sans l’autre, y sont justement récompensés »

       La Coupe du monde du handball qui vient de se dérouler au Qatar mérite le détour dans ce type de débat, car de la plume des journalistes eux-mêmes, cette compétition était la caricature du sport.

       Dans Le Monde du 3 février 2015, sous la plume d’Henri Seckel :

      « La farce qatarie, que tout le monde voyait s’achever en quarts de finale, a duré plus longtemps que prévu. »

        Dans les Echos du 3 février 2015, sous la signature de Guillaume Maujean

     « Mascarade sportive

      Par un de ces pieds de nez que le sport sait parfois distiller, le Qatar a donc reçu, à l’issue d’une finale de handball dominée par la France, la médaille d’argent. Dee l’argent, il n’en a pas manqué lors de ces championnats du monde organisés par l’émirat gazier… il a bâti une armée de mercenaires… Il a enfin fait venir tous frais payés, des supporters espagnols pour encourager son équipe…

     Comment ne pas voir en effet dans cette aventure le stade ultime du sport businesse, où l’on peut désormais acheter sur commande une compétition, des joueurs, des supporters…

     Le Qatar est aussi au centre des turpitudes d’une autre fédération, celle de football ; qui lui a confié l’organisation de la Coupe du monde de 2022…Une autre mascarade. »

     Pourquoi donc ne pas se poser une bonne question : universalisme du fric ou universalisme des lumières revisité, modèle 2015 ?

     Pour conclure avec un nouveau tir au but, l’article de Jean-François Fournel dans la Croix du 5 février 2015 sur la Coupe d’Afrique qui a lieu en Guinée équatoriale :

    « La Guinée équatoriale s’est qualifiée pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique de ce soir contre le Ghana, grâce à un pénalty imaginaire accordé par l’arbitre en sa faveur, lors du quart de finale contre la Tunisie…

      Le sélectionneur de cette équipe, nommé deux semaines avant le match d’ouverture, a eu quelques jours pour composer un groupe de joueurs totalement inconnus, dont quelques-uns ont été naturalisés en urgence. »

Jean Pierre Renaud

Sottise postcoloniale: Assimilation, intégration, « nettoyage de l’identité » Le Monde du 13 février 2015

Sottise postcoloniale : assimilation, intégration, « nettoyage de l’identité… »

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Journal Le Monde du 13 février 2015, page 10

« Nicolas Sarkozy veut lancer un débat sur l’Islam »

Alexandre Lemarié

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       M.Lemarié interviewe l’historien Blanchard, je cite :

            «  Assimiler c’est vouloir effacer »

            « … Pour souligner sa différence avec son concurrent, l’ancien président de la République a affirmé que la droite ne pouvait « pas continuer à utiliser le mot « intégration » mais devait désormais « utiliser le mot « assimilation ». Un terme qui est tout sauf neutre. « Il est directement issu de la période coloniale, rappelle Pascal Blanchard, cela suppose de vouloir faire rentrer l’immigré dans un modèle, avec la notion de nettoyage de l’identité. »

       Tout d’abord, un rappel de vocabulaire tiré du Petit Robert :

                  Assimiler, c’est rendre semblable

            Intégrer, c’est établir une interdépendance plus vivante entre les membres d’une société.

            L’historien  cite « l’immigré », mais s’agit-il effectivement de l’immigré, celui qui a une carte de séjour, ou du citoyen français d’origine immigrée ?

         Le même historien utilise aussi une expression douteuse, celle- là, «  la notion de nettoyage de l’identité », très proche de l’autre expression plus connue de « nettoyage ethnique ».

         L’ambition coloniale française de l’assimilation n’a jamais dépassé, sauf cas particuliers des quatre communes du Sénégal et des actuels départements d’outre- mer, le stade de la parole, de la propagande, pour la raison bien simple qu’elle était vouée à l’échec, même en cantonnant son sens à la citoyenneté politique.

      En Algérie, la place de l’Islam compliquait la solution du problème, et dans les autres colonies, hors Antilles, la diversité des cultures et des croyances, les statuts privés des peuples de ces pays, l’effectif des évolués par rapport au total de la population, le poids démographique et donc politique des peuples susceptibles d’être assimilés, la relation qui fut faite entre la citoyenneté politique et la citoyenneté sociale, c’est-à-dire le coût social qu’une telle opération représentait pour la métropole  enlevait tout fondement à ce type d’opération….

      L’assimilation « coloniale » n’a donc été qu’un rêve !

     Quant à parler dans le cas des immigrés, de « nettoyage de l’identité », il semble, et si j’ai bien compris, que le propos de M. Blanchard n’ait sans doute pas visé les immigrés eux-mêmes, mais les descendants d’immigrés.

     Si tel est le cas, et en ce qui concerne leur relation avec les institutions de la République Française, plutôt que d’assimilation ou d’intégration, il vaudrait mieux parler plus simplement d’application  des lois françaises.

     La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 et les principes de laïcité qui régissent notre République, doivent effectivement être appliqués, sans savoir s’il s’agit d’assimilation ou d’intégration.

    Cessons de jouer avec le feu des anciennes guerres françaises de religion, sanglantes au cours des siècles passés, et politiquement violentes, jusqu’au début du vingtième siècle.

      Cette loi française de paix civile est notre loi. Appliquons- la ! Sans ergoter !

     Jean Pierre Renaud

Hollande ou les paroles s’envolent !

 A la conférence de presse du 5 février 2015, le Président a déclaré sa volonté de « prolonger l’esprit du 11 janvier ».

            Belle déclaration, mais sans que les actes suivent !

 Unité nationale ou non ?

             Du temps de Mitterrand, et alors qu’il n’y avait pas d’urgence nationale comme aujourd’hui, le Parti Socialiste avait signé un Programme Commun de gouvernement avec le Parti Communiste.

              A l’époque, le mur de Berlin était encore bien vivant, si je puis dire, jusqu’en 1989, et les liens de ce parti avec le Komintern, c’est-à-dire l’ancienne Union Soviétique,  était extrêmement forts.

          Dans des conditions différentes de nos jours, mais avec une opposition qui ne prend pas ses ordres à l’étranger, on est obligé de constater que le Président actuel a été dans l’incapacité de proposer une plateforme commune de gouvernement à l’opposition, c’est-à-dire la mise en œuvre de l’unité nationale dont il se réclame.

       L’Europe existe-t-elle en tant que puissance, ou non ?

       A la même conférence de presse, et en ce qui concerne les affaires internationales, le Président a déclaré :

         « La France ne peut pas régler tous les conflits du monde. Faites votre travail, ne faites pas la leçon, faites l’action, faites votre devoir », estimant qu’ « à menace globale, réponse globale, et à danger international, réponse internationale ».

           Tout à fait !

           Mais la méthode que la France a utilisée en intervenant au Mali en « cavalier seul » tout d’abord, n’était sans doute pas la meilleure pour entraîner nos partenaires européens dans cette mission internationale de sécurité.

            Est-ce que le Président a alors demandé la convocation d’un Conseil européen pour que chaque pays prenne ses responsabilités ?

           Est-ce que le Président a jamais mis sur la table un projet d’union européenne de la défense, avec la constitution d’une force de réaction rapide européenne ?

         Faute de quoi, et comme je l’ai déjà écrit, les soldats français risquent fort d’être les nouveaux soldats « Suisses » de l’Union européenne.

       Le citoyen de base que je suis ne comprend pas, ne comprend pas du tout, pourquoi nos responsables politiques, en France ou dans l’Union européenne, sont incapables de donner à l’Europe un véritable pouvoir politique, doté d’une vraie capacité de défense.

      A voir ce qui se passe en Ukraine ou ailleurs, de nombreux pays européens, dont la France, s’en remettent encore pour leur défense aux Etats Unis !

      Le spectacle qu’offrent certains de nos hommes politiques qui déclarent depuis de trop nombreuses années qu’ils sont partisans de plus d’Europe, et qui ont été incapables de mettre sur la table un projet, un texte, d’aller le défendre dans chacune des capitales européennes, est affligeant.

      Jean Pierre Renaud

Déjà 2017 ! La France est embarquée sur une nef des fous… Ils se regardent tous le nombril !

Déjà 2017 ! La France est embarquée sur une nef des fous, celle des nombrilistes de la politique et des médias !

Ils se regardent tous le nombril !

            A suivre l’actualité politique française, vous êtes rapidement convaincu que les politiques et les journalistes vous embarquent chaque jour sur une nef des fous. En boucle, en boucle, en boucle ! Avec les journalistes et les politiques dans leur bulle nombriliste !

        Face à ses problèmes, la France a beaucoup de mal à trouver des solutions et à avoir le courage de les mettre en œuvre, alors qu’à gauche ou à droite, avec le plein appui des médias, l’ « établissement » politique et médiatique est déjà en campagne pour les élections présidentielles de 2017.

Ces gens-là sont-ils devenus fous ?

Les nouveaux jeux du cirque !

            En boucle, en boucle, en boucle ! Car l’information ou la manipulation fonctionne ainsi aujourd’hui, 24 heures sur 24, et tous les jours, les journalistes et les politiques braquent leurs caméras et leurs micros sur 2017, comme si la France n’avait pas mieux à faire que de s’occuper de 2017 ?

            Avec le chômage qui continue à augmenter, avec la dette qui continue également à monter, le gouvernement qui mène une politique extérieure, avec trois guerres comprises, sans en avoir les moyens, l’Europe des paradoxes : un Président de la Commission, ancien promoteur des paradis fiscaux, qui nous dit aujourd’hui qu’il va y mettre bon ordre, et un Commissaire aux affaires économiques et budgétaires qui a symbolisé le laxisme du gouvernement français, et qui recommande aujourd’hui la rigueur à la France, etc…

            A la télévision, où que vous regardiez, vous tombez sur des tables rondes, des débats supposés contradictoires, sur des acteurs de la gent politique et médiatique, élus, journalistes, experts, politologues, qui agitent le grelot de l’élection présidentielle 2017, l’effet médiatique en miroir narcissique.

            Un exemple de ce nombrilisme médiatique, celui du Médias le Magazine de France 5 : chaque dimanche, le magazine invite un professionnel expérimenté des médias, hier Ockrent, avant-hier Duhamel, et ce jour, 14 décembre, Pujadas, etc… on se passe le poivre et le sel, on se regarde en miroir, et la vie du pays dans tout cela ?

              Une vraie agence de placement pour journalistes débutants !

            Et l’opinion des citoyens en chair et en os dans ces arènes savantes ? Stop aux sondages d’audience, à la médiamétrie, et tutti quanti… ?

          Avez-vous lu ou entendu ? Une source, un proche, un ministre (sans nom), un parlementaire (sans nom), un conseiller (sans nom), un membre de l’entourage (ou de la cour, toujours sans nom), etc … vous abreuvent de confidences qui n’en sont pas ou plus, tout cela pour faire bouillir la marmite médiatique.

            Et pendant ce temps-là, Poutine avance ses pions entre les pays divisés d’une Europe privée d’Union politique, la France poursuit ses trois guerres au Sahel, en Centrafrique, et en Irak, sans en avoir les moyens, le gouvernement poursuit sa politique en zig- zag, l’ordre public est de plus en plus troublé par des groupes de pression violents qui contestent les autorités légalement élues, etc ….

            Jean Pierre Renaud

A l’honneur de la France: Non, le Mistral ne doit pas être livré à Poutine !

 Non le Mistral ne doit pas être livré à Poutine, un potentat qui ne respecte aucun traité international.

         Et la France respecterait un contrat?

         La politique étrangère de la France ne doit pas être l’otage du tout « fric »!

           Que cette livraison éventuelle soit soumise au vote de l’Assemblée Nationale et que chaque député dise où est son honneur !

        Jean Pierre Renaud