Des bulles de champagne des époux Jouyet aux eaux troubles du port de Tanger

  Bis répétita le journal Le Monde sème à nouveau le trouble !

            Le 3 octobre 2014, le journal a publié une chronique tout à fait intéressante intitulée « Les Jouyet un couple au pouvoir » sous la signature d’Ariane Chemin. (voir notre écho sur le blog du 16  octobre 2014)

            Aux dîners Jouyet de la rue Raynouard à Paris, se retrouvait le grand monde de notre bel establishment parisien et national, celui des rosés bleus ou des bleus rosés, cette sorte d’entre-deux monde politique qui gouverne le pays.

       Le 16 février 2016, le même journal a publié une autre chronique (Enquête Page 12) sous la signature d’Ariane Chemin et de Clarisse Fabre (avec Youssef Ait Akdim), consacrée à une nouvelle célébrité de notre vie politique, Audrey Azoulay, nommée ministre de la Culture.

        Une chronique sur une rencontre dans une autre sorte d’entre-deux monde, franco-marocain cette fois, et dans le port de Tanger, en bordure du Rif, que tout le monde connaît pour être la terre d’élection du shit marocain. 

        « …Septembre 2015, Mohamed VI (qu’André Azoulay ne conseille plus de manière aussi étroite que son père) reçoit pour un déjeuner très privé au Mirage, un restaurant chic de Tanger, le Président de la République française… »

            Tout est à déguster dans cette chronique bien renseignée, avec la description de ce déjeuner de réconciliation, auquel assistaient le roi du Maroc et le Président Hollande, accompagné de deux ministres « binationales » de la République Française, Mesdames Najat Vallaud-Belkacem et Myriam El Khomri, avec dans l’équipage, l’inévitable Rachida Dati (également binationale ?, et une suite composée de Tahar ben Jelloul, Jamel Debbouze, Jacques Lang.

         On  en sait effectivement un peu plus sur la filiation de notre nouvelle ministre, sur un père, installé à Essaouira, l’ancien Mogador colonial, lequel  a été le conseiller du roi Hassan II, tout en faisant fortune au Maroc.

         En lisant cette brillante chronique, il est difficile d’échapper à certaines associations d’images de films américains ou français qui avaient choisi pour décor les deux villes sulfureuses de Mogador et de Tanger, des images qui ont fait le tour du monde.

         Les cinéphiles ont conservé en mémoire les images du film Morocco tourné dans le décor arabe et colonial de l’ancienne Mogador avec Marlène Dietrich et Gary Cooper, dans la chaude ambiance de la légion et du sable chaud.

         Tanger, encore plus que Mogador a servi des dizaines de fois au décor de films dont les intrigues portaient le plus souvent sur des trafics de toutes espèces, armes, cigarettes, ou drogue…

        Tanger était-il vraiment le refuge international qui seyait pour cette rencontre ?

        Mais au fait, pourquoi ne pas avoir invité à ce déjeuner des deux mondes Monsieur   Mélenchon,  natif de Tanger ?

        Avec en arrière-plan, le dossier de la bi-nationalité que les pouvoirs publics, complices d’un establishment à composantes multinationales, ont pris soin de protéger comme un secret d’Etat, l’avenir de la République Française est loin d’être assuré.

         Jean Pierre Renaud

Au feu! Au feu! Au feu! Ou la déchéance de nationalité !

Un problème mal posé n’est jamais résolu, au lieu du proverbe « Un problème bien posé est déjà à moitié résolu »

Tout à fait le cas du débat actuel qui ravit les faux ou vrais intellectuels de tout bord, les politiques ou les journalistes en mal d’affection qui n’ont pas le courage de jouer cartes sur tables, quelle que soit leur couleur !

C’est-à-dire d’ouvrir complètement le dossier en donnant toutes les statistiques nécessaires, avec dans chaque cas de situation nationale, un  inventaire des droits et obligations respectives des citoyens français qui ont plusieurs nationalités.

Egalité ! Egalité ! Mais pour qui ?

2015 : les Ecolos Out ?

La COP 21 a été un succès, il faut le reconnaître, même s’il sera nécessaire d’être très attentif à la mise en œuvre de cet accord mondial.

            ll convient toutefois de noter que la conférence semble avoir mis entre parenthèses, un sujet tabou, facteur inévitable du réchauffement climatique : l’évolution de la démographie mondiale.

        Mais où sont passés les Ecolos au cours de cette COP 21?

       Disappeared,  José Bové ?

        Disappeared, Eva Joly ?

        Disappeared, Cécile Duflot ?

          « Nous nous sommes quelque peu fossilisés » a-t-elle confessé dans le Monde du 16 décembre dernier : dans quelle ère géologique ?

           A la trappe ! Alors même que Nicolas Hulot s’érigeait en conseiller technique du pouvoir politique, et que lui-même avait été le candidat écolo écarté par les Ecolos aux dernières élections présidentielles.

          Depuis plusieurs dizaines d’années, les Ecolos de France, toujours en dispute, en conciles, en petits cénacles de disputes d’égo, en train de se marier et de divorcer d’avec les socialistes, n’ont jamais réussi à fonder un véritable mouvement comparable à celui des Verts allemands.

       Avec deux conclusions :

       & L’écologie française aurait gagné à rester une grande association d’idées et de propositions, un groupe de pression efficace au sein de la société française, plutôt que de s’embourber dans des formations politiques sans avenir.

       & A tort ou à raison, mais plutôt à raison, les Français pensent que  de deux choses l’une, ou  les Ecolos adorent trop les joutes verbales interminables, ou les Ecolos adorent trop les prébendes que tel ou tel soutien politique du jour leur vaut.

      Dernier exemple, les appels du pied de Placé !

Jean Pierre Renaud

Tous nos voeux aux habitants d’une Grande Ile en souffrance, Madagascar ! 2016, l’année du renouveau ?

        Pour avoir noué des liens familiaux avec la Grande Ile, il y a plus de cinquante années,  et pour avoir observé attentivement l’évolution de ce pays, l’élite officielle ou les élites non officielles qui ont gouverné Madagascar, ont, trop souvent, cédé au goût de l’argent facile ou d’un pouvoir pris ou conservé par la force.

            Au mieux, il s’est agi de la fausse résolution de discussions byzantines politiques interminables qu’adorent  les malgaches, dans le cadre des combinaisons politiques changeantes  les plus improbables.

Ces élites ou pseudo-élites n’ont pas été dignes de leur pays.

            Madagascar a en effet connu, depuis plus de quarante ans, une évolution catastrophique et détestable, alors que ce pays bénéficie de beaucoup d’atouts humains et économiques, avec la chance d’avoir encore une élite, en partie encore saine, que beaucoup d’autres pays lui envieraient.

            Il y donc bien quelque chose de « pourri » dans ce beau pays, et je reconnais qu’il doit être difficile pour des citoyens malgaches honnêtes, dévoués à la chose publique, d’accepter de travailler aux côtés d’une autre élite trop souvent corrompue.

            Pourtant, et à voir les nombreux documentaires que diffuse souvent la télévision, entre autres,  le dernier sur « Echappées Belles France 5 », le 19 décembre 2015, sous le titre «  Madagascar, à la recherche d’un monde perdu », il est possible de se poser la bonne  question : de quel monde perdu s’agit-il ?

            2016 doit donc être l’année du renouveau, et pour une partie de cette élite intègre qui existe bien, d’assumer son devoir national, c’est à dire prendre en mains les destinées de ce pays pour la construction d’un monde malgache « nouveau ».

            C’est le vœu que nous formons !

Jean Pierre Renaud

La déchéance de nationalité : un débat typiquement français

         Je ne suis pas sûr que les citoyens y comprennent quoique ce soit dans ce débat.

            A gauche, on nous dit que cette mesure créera deux catégories de citoyens, mais n’est-ce pas déjà le cas pour tous les citoyens qui jouissent d’une double nationalité ? Avec les droits et obligations de deux nationalités ? Avec éventuellement deux passeports, deux cartes électorales, deux régimes d’assurances sociales, etc… ?

            Une situation de citoyen binational à géométrie variable pour chacun des pays d’origine, et sans doute en fonction de conventions internationales qu’il conviendrait peut-être de réviser ?

            Ce qui veut dire aussi que cette question se pose en effet en raison de conditions d’attribution de la nationalité française qu’il conviendrait de réexaminer au cas par cas.

            Afin d’éviter toute méprise sur ce sujet très complexe, pourquoi les pouvoirs publics ne rendraient pas publics, au cas par cas, pays par pays, le régime juridique qui est en vigueur ?

          Qu’en est-il par  exemple avec les pays de l’Union Européenne, les Etats-Unis, Israël, la Turquie, les pays du Maghreb, la Chine, le Mali ou le Sénégal ?

           Ceci dit il s’agit de toute façon d’une mesure symbolique, et il serait préférable de décider que les Français à nationalité simple ou double qui auraient porté les armes contre notre pays relèvent purement et simplement de la justice militaire.

Jean Pierre Renaud

« Comment peut-on être Français » dans la nouvelle « multinationale » France ?

« Comment peut-on être Français » dans la nouvelle  « multinationale » France ?

Nationalité, Bi-nationalité, Déchéance de la Nationalité Française : la France des faux-culs !

Etat d’urgence, djihad, libertés, sécurité, disputes constitutionnelles, juridiques,  politiques, toutes incompréhensibles pour le commun des mortels…

        Comment est-il possible de demander au Parlement de la République française de résoudre un problème, de lui apporter une solution, sans lui communiquer les données de ce problème, c’est-à-dire les statistiques officielles de la bi-nationalité dans notre pays ?

         Oui, mais ces chiffres sont tabous, et relèvent quasiment du  « secret défense » !

        M. Patrick Simon, socio-démographe à l’INED vient de déclarer dans le journal Le Monde :

        « Mais il n’existe ni fichier ni recensement des Français à double nationalité ».

           Au cours des dernières années, et sauf erreur, M. Goasguen a présidé une commission parlementaire sur le sujet, mais son rapport est resté top secret.

          Je persiste à penser que sur ces sujets d’intérêt national les gouvernements et leurs majorités, qu’ils soient de droite ou de gauche, prennent les Français pour des cons.

         La nouvelle « multinationale » France ne mériterait-elle pas encore plus d’attention, quant à la composition  de son capital, à son fonctionnement,  et à son contrôle, que les grandes multinationales capitalistiques du monde qui font la pluie et le beau temps dans le monde d’aujourd’hui ?

Jean Pierre Renaud

L’indépendance de la Corse et de la Martinique, pourquoi pas? Par réferendum!


            Depuis des dizaines et des dizaines d’années, la France entretient un dossier politique, économique et financier pourri, faute pour les gouvernements successifs de la République d’avoir eu le courage de poser clairement la question :

            Etes-vous pour l’indépendance de la Corse ?

            Etes-vous pour l’indépendance de la Martinique ?

            Qu’on en  finisse une bonne fois pour toutes de ces débats interminables qui frisent le plus souvent le chantage !

            L’indépendance de la Corse et de la Martinique, pourquoi pas ?

          Mais en toute clarté sur le plan des relations politiques, économiques et financières à établir avec ces nouvelles entités étrangères, afin de mettre un point final à une discussion de marchands de tapis au cours de laquelle nos nouveaux partenaires n’assumeraient pas la totalité des charges que leur imposerait cette nouvelle forme de leur Etat.

           Il serait dommage de ne pas rappeler l’épisode de la décolonisation des années 1958-1960, sous l’autorité du général de Gaulle, lequel disant à Sékou Touré, l’homme fort de la Guinée, « A prendre ou à laisser »

          Le 9 août 1958, sur Radio Dakar, Sékou Touré avait alors déclaré que « son amour propre pour la dignité de l’Afrique a été choquée ».

           Pour ceux ou celles qui ont la mémoire courte, rappelons  que Sékou Touré fut un des dictateurs sanguinaires de l’histoire africaine.

Jean Pierre Renaud

Elections communales… régionales: le théâtre d’ombres démocratiques

Elections communales, départementales, et aujourd’hui régionales : le théâtre d’ombres d’une Vème République en plein délabrement démocratique !

            La vie politique française vient d’atteindre le stade de l’absurdité, en transformant un scrutin régional en scrutin politique national, un vote de défiance, faute pour le Président de disposer d’une majorité au niveau national, et successivement aux trois niveaux de l’administration locale.

            Les électeurs y ont vu l’occasion de manifester leur colère, à l’endroit du pouvoir, et compte tenu de leur colère à l’égard du pouvoir, les électeurs ont choisi de le sanctionner.

            La Présidence actuelle a commencé à gouverner le pays sur la base d’un diagnostic erroné de la situation économique et sociale de la France en 2012,  puis mis en œuvre une stratégie flottante, et a manifesté une incapacité à voir en face les problèmes nés d’une immigration insuffisamment contrôlée, à tenter de faire réformer une Union européenne ouverte à tous les vents, sans aucune colonne vertébrale, et bien sûr incapable de porter le message politique de la puissance qui est la sienne, chaque pays continuant à agir de son côté…

            Les initiatives du Président dans le domaine de la politique étrangère de la France montrent qu’elle continue  à faire cavalier seul, comme si elle disposait d’une puissance militaire capable de faire valoir les soi-disant  responsabilités de justicier international qu’elle revendique.

            En dépit des gesticulations de com’ quotidiennes de notre Président, les dernières élections ont démontré, une fois de plus, qu’il ne disposait pas d’une majorité politique pour gouverner, avec la dernière gesticulation, qui ne trompait personne, celle de sa visite du porte-avions Charles de Gaulle.

        Dans un tel cas de figure, c’est-à-dire dans un régime démocratique de nature républicaine, la sagesse voudrait que le Président sollicite à nouveau la confiance du peuple.  

            Jean Pierre Renaud

PARIS, les attentats du vendredi noir, 13 novembre 2015

 Avant et après le 13 novembre : en France, rien ne sera plus comme avant, après ces attentats.

          Un pas a été franchi, car il ne s’agit plus de la punition que des islamistes extrémistes ont dit vouloir infliger à un journal, accusé d’avoir blasphémé Mahomet, mais d’une agression terroriste contre notre peuple.

            Que notre vieille France se réveille enfin, se tienne à nouveau debout.

            La France, « puissance » trop solitaire ! 

              Cessons de faire cavalier seul dans nos interventions militaires extérieures, comme si nous avions la puissance nécessaire pour faire œuvre de justicier international !

          Comme si la France vivait encore dans un monde disparu depuis longtemps ! Nous ne sommes plus à l’époque de Jules Ferry ! Après la Libye, le Mali, puis la Centre-Afrique, l’Irak, la Syrie …

            Un esprit de « grandeur » fanée qui flatte encore beaucoup trop l’égo de nos dirigeants politiques.

          Comment ne pas regretter, tout autant, que le gouvernement se soit lancé dans de nouvelles guerres (2013)  sans prendre en même temps toutes précautions de défense intérieure, ce qu’il a fait avec trop de retard ?

        Une justice anti-terroriste efficace, adaptée à la situation de guerre actuelle, ce qui veut dire :
         Pour les radicalisés :

         les Français identifiés comme des citoyens radicalisés seront soumis à un contrôle judiciaire avec bracelet électronique.

            Pour les djihadistes :

             les Français djihadistes seront justiciables de la justice militaire, afin d’éviter qu’ils ne puissent se recommander d’une justice respectueuse de droits de l’homme qu’ils veulent détruire.

              Il appartient  au Conseil de Sécurité de l’ONU,

         à la demande des pays arabes musulmans du Moyen Orient, d’autoriser la constitution d’un corps expéditionnaire capable d’aller porter le fer contre Daech, sur le terrain, car Daech n’a rien à voir avec l’Islam.

          Pourquoi ne pas penser que de nombreux pays auront l’honneur et le courage de joindre leurs forces à cette nouvelle lutte internationale contre cette nouvelle barbarie, comme ils l’ont fait contre les nazis ?

        Turquie, Arabie Saoudite, Iran, Egypte, Etats Unis, Russie, Allemagne, Royaume Uni, France, … tous au même combat !

           Une Com’ politique tout à fait déplacée, et pourquoi ne pas le dire, stupide !

          Chaque jour, ou presque, nos éminences politiques nous bassinent les oreilles avec les « hauts faits de guerre » de nos armées : un ou deux Rafale, un ou deux Mirage, par ci par là, avec un raffinement de communication sur les cibles visées ou atteintes,  etc…

        Est – il est vraiment nécessaire de faire ce genre de com’ de guerre, pour exister politiquement ? En dehors de toute stratégie intelligente de ce type de guerre ?

         Nombreux sont les Français qui pensent le contraire !

        Jean Pierre Renaud et Marie Christine Renaud

Face à Daech, le manque de courage de l’Europe, avec Le Monde !

Vagues de réfugiés ou de migrants ?

Face à Daech, le manque de courage de l’Europe !

Dans Le Monde du 3 septembre 2015,(page 22) une chronique Arnaud Leparmentier sous le titre « Aidons Merkel »

         Le journaliste propose comme solution de changer les règles sur cinq points :

      « … Changer les règles…

          … Pour cela, il faut changer les règles en Europe.

Un, mettre en place et financer comme prévu des centres d’accueil de réfugiés…

Deux, contingenter, moyennant solidarité financière, les réfugiés…

Trois, harmoniser les conditions d’asile…

Quatre, les Européens doivent s’entendre sur les pays jugés « sûrs » dans lesquels on peut renvoyer des réfugiés…

Cinq, sans préjuger de la résolution des conflits en Lybie et en Syrie, avoir une ferme explication avec les pays devenus des pays de transit quasi organisé… »

&

Six :

      J’ajouterais volontiers un sixième point, à mes yeux le plus important, que l’Europe ait, à la demande de pays arabes, le courage d’envoyer au Moyen Orient un corps expéditionnaire capable, puisque la barbarie de Daech nous fait la guerre, de la combattre, car elle est la source des flux de réfugiés.

         Et pourquoi ne pas soumettre à la justice militaire les combattants djihadistes de retour dans la « patrie » ?

       Je me souviens avoir lu un article du même journal dans lequel le journaliste s’étonnait de la passivité dont faisait preuve les Etats Unis dans ce conflit.

       Les Etats-Unis n’ont-ils pas eu le courage de lutter avec succès contre la barbarie nazie ?

Alors, le journal de référence des Français continuera à dire, sans le dire, à la manière bien connue du quotidien : « Courage, fuyons ! »

        Un mot d’ordre qui semble partagé par le monde politique, médiatique, et culturel !

        Les politiques, de droite ou de gauche confondues, ne font-ils pas leur rentrée en faisant comme si la guerre contre Daech n’existait pas ?

Jean Pierre Renaud