Macron en Afrique ! Le grand débat ? Comment s’en sortir ? La solution: un grand sorcier d’Afrique !

Macron en Afrique !

Le Grand Débat?

Comment  s’en sortir ?

La solution : un grand sorcier d’Afrique !

            Le Président entreprend une tournée en Afrique, et la question qui vous brûle naturellement les lèvres, compte tenu du grand désordre qui règne en France : l’« Homme Blanc » ne va-t-il  pas y chercher le sésame miraculeux des dieux d’Afrique, tel qu’on en trouve encore quelques-uns dans certaines de ces lointaines terres bénies : le secret des « faiseurs de pluie », une pluie miraculeuse ?

            Dans l’héritage du héros d’un roman de Saul Bellow (1961), Monsieur Henderson, ami d’un roi africain en pays zoulou, et « faiseur de pluie ».

       Compte tenu de l’itinéraire choisi, entre Djibouti, l’Ethiopie et le Kenya, et compte tenu des affinités religieuses des terres visitées, le Président n’aura guère le choix, sinon trouver la perle rare en terre kényane, peut-être chez les Kikuyu, les Luhya, ou les Kamba…     

                     Jean Pierre Renaud

Les hauts-fonctionnaires : l’ancien monde, le nouveau monde ou l’entre-deux monde ? Quatrième, Cinquième, et Troisième République

Les hauts fonctionnaires : l’ancien monde, le nouveau monde ou l’entre-deux monde ?

1 – Quatrième et Cinquième République

2- Troisième République avec l’ ancien haut-fonctionnaire Tardieu

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1 – Quatrième et Cinquième République

            Le  début de l’année 2019 a été marqué par une avalanche de révélations sur les rémunérations des hauts fonctionnaires, qu’ils exercent des fonctions de direction dans les administrations centrales ou territoriales ou dans des services industriels ou commerciaux relevant de l’Etat, ou encore à la tête d’autorités administratives et publiques indépendantes.

            Tout au long de ma carrière, j’ai observé l’évolution de l’état d’esprit de cette « caste dominante de gens très influents », ainsi dénommée par Mme Le Branchu, gagnée de plus en plus par l’appétit du « fric », beaucoup plus que par l’esprit de servir le pays : en résumé, je sors de l’ENA, plutôt dans les grands corps, j’alimente rapidement mon carnet d’adresses, le sésame, en passant rapidement quelques années dans un cabinet ministériel, et je prends le vent du large…

            Résultat, une haute fonction publique de plus en plus perméable aux tentations de l’argent, souvent gangrenée par un autre mal, celui du mélange des genres dans un même couple, entre public et privé, sans que personne ne s’en offusque, même quand il s’agit de secteurs sensibles.

            Comme le relevait le Canard Enchaîné dans un article intitulé « Le bazar chez les cumulards » : « … c’est l’ancien ministre Jacques Toubon qui décroche le pompon… Le total pourrait avoisiner les 30 000 euros mensuels…

           Le défenseur des droits a bien défendu les siens. »

       Ce  débat pose utilement un certain nombre de bonnes questions sur le sens du service public, et sur son évolution au fur et à mesure des années après sa refondation complète par une élite issue de la Résistance en 1945, et la création de l’ENA, considérée alors comme le symbole républicain de la haute fonction publique, en concurrence avec d’autres grandes écoles, Normale Sup, Polytechnique, Saint Cyr, ou encore l’ENFOM, condamnée à disparaître, avec la disparition de l’Empire.

       Le cas Toubon soulève à titre complémentaire deux autres questions d’un autre ordre, à savoir la possibilité du cumul d’une haute fonction publique avec une retraite de haut fonctionnaire, ou d’élu, d’une part, et d’autre part sur l’éthique du service public.

      C’est le cas par exemple, et sauf erreur, des anciens hauts fonctionnaires qui siègent au Conseil Constitutionnel, arbitre des plus hautes élégances juridiques : il est évident que ce type de situation conduit à s’interroger sur la conception du service public qui justifie une telle situation.

        Ce type de nomination trouverait-il son explication dans une conception étrange d’un cursus de haut fonctionnaire, qui classerait le Conseil Constitutionnel, non pas comme une Cour Suprême du modèle européen, mais comme le dernier échelon d’une carrière politico-administrative ?

       Le Figaro du 22 janvier 2019 a proposé dans ses pages 14 et 15 un bon éclairage de ce sujet à la fois complexe et sensible sous le titre « Plongée au sein des très généreuses institutions de la République « 

            Certaines déclarations de hauts fonctionnaires m’ont laissé rêveur, celle de l’ancien Vice-Président du Conseil d’État : « Quel État voulons-nous ? Un Etat paupérisé ou attractif ? Est-ce que  le service de l’intérêt général et du bien commun doit être pénalisé au regard des activités industrielles ou commerciales du secteur marchand ?

            Celle du Gouverneur de la Banque de France jugeant : « blessant pour les fonctionnaires qui ont choisi de s’engager  dans le public plutôt que de gagner nettement plus en entreprise, qu’on leur jette à la figure les trois fromages restants (sic)… »

   Est-ce que ces hauts-fonctionnaires exemplaires sont un exemple pour une jeunesse avide de servir son pays, sans avoir l’obsession du fric, comme ce fut le cas pour nombre d’anciens ?

       Que doit-on alors penser des officiers, militaires, des professeurs, des policiers, des médecins de nos hôpitaux qui ne bénéficient pas du même sort ?

     Est-ce que l’on ne mélange pas le régalien et les marchands des services industriels ou commerciaux relevant de l’État ?

         Que penser aussi des centaines de milliers de Français et de Françaises qui se dévouent jour et nuit au service du bien public, au « prix » de modestes salaires ?

      De quelle France est-il question, de la France « paupérisée » ou « blessée » ?

        Jean Pierre Renaud

PS : beaucoup d’initiés peuvent mettre des noms sur de nombreux transfuges de la haute fonction publique passant dans l’entre-deux monde de façon plus ou moins précoce dans leur courte ou longue carrière, et quelque soient leurs affinités politiques supposées ou affichées, soit pour aller dans le grand business bancaire français ou étranger, fusse en Suisse, ou d’autres grands business privés, y compris le « social », avec une  petite ou grosse fortune à la clé.

L’Algérie et la France ! Un conseil postcolonial !

      En déclarant à Alger, que la colonisation était « un crime contre l’humanité », notre Président a semé un grand trouble chez nous.

        Il ne faut surtout pas, comme ce fut le cas il y a quelques années, que le Président actuel de l’Algérie vienne se faire hospitaliser dans un de nos établissements hospitaliers réservés aux victimes de la guerre ou du terrorisme.

       Imaginez la catastrophe que cela causerait s’il y perdait la vie (ou passait l’arme à gauche)(1) ! On accuserait la France d’un nouveau « crime contre l’humanité », un de plus !

Jean Pierre Renaud

  1. Source www.defense. Gouv.fr Ministère des Armées mise à jour du 17/06/15 ( Passer….ou « mourir »)

Economie pour les Nuls

France 2 et la dette de la France : information, incompétence, ou propagande ?

            Au journal du soir du 27 février 2019, sur France 2, le média nous fait part d’une très bonne nouvelle : en 2021, le montant des intérêts de notre dette publique va baisser de 10 milliards d’euros.

            Deux petits problèmes : 1) il s’agit d’un pourcentage infinitésimal par rapport au montant d’une dette en capital de plus de 2 350 milliards d’euros, au jour d’aujourd’hui, début 2019,

2) ne faut-il pas faire appel à des astrologues afin de connaître par  avance la situation du pays dans deux ans, celle de l’Europe, et celle du monde, alors que tensions et conflits ont tendance à se généraliser.

    Avec le risque d’une tempête sur les marchés internationaux des capitaux ! Adieu vaches, cochons, couvées ?

      Jean Pierre Renaud

Le Grand Débat des Animaux

D’après les meilleures sources des médias, un de ses « Mormons », son entourage, un proche du Président, un ministre influent, un visiteur du soir, s’agiterait-il de François Bayrou, de Daniel Cohn-Bendit, ou encore d’Alain Minc ?… le Président a tellement été enchanté par sa longue, très longue visite du Salon de l’Agriculture, qu’il a décidé d’enchainer sur le Grand Débat des Animaux.

         La déontologie des médias et des réseaux sociaux m’interdit de livrer ma source.

Jean Pierre Renaud    

Aujourd’hui, 24 février, Jour de Saint Modeste.

                                              Source : Jean de La Fontaine ?

Une France à l’envers : les inversions de toute nature !

Une France à l’envers !

 L’inversion des institutions de la démocratie représentative :

Le grand débat public en est l’exemple le plus récent ! Pourquoi ?

            Il est tout de même étrange qu’un Président de la République aux prises avec une grave crise de confiance recoure à une sorte d’expédient démocratique au lieu de faire confiance aux institutions politiques normales et constitutionnelles de notre pays, et en les court-circuitant.

            A quoi servent les institutions de la République ? Le Parlement, les Assemblées régionales et départementales, les Conseils municipaux et leurs dizaines de milliers de conseillers élus ?

            Sans avoir besoin d’invoquer un nouveau « spectre », il y a effectivement quelque chose de pourri dans le royaume de France.

            Ne s’agit-il pas du vrai débat de fond ?

A savoir si la République en marche ne nous entraine pas dans la spirale et le tumulte des réseaux sociaux, c’est-à-dire une anarchie qui ne dit pas son nom ?

L’inversion européenne des valeurs des différents pays de l’Union :

      Quand les institutions européennes, notamment la Commission Européenne d’inspiration technocratique et faussement représentative des États de l’Union, nous      jette dans les flux d’une mondialisation libérale non régulée, avec la complicité des pouvoirs publics, en ignorant nos cultures, nos traditions, nos identités nationales.

L’inversion des valeurs des majorités :

        Quand les minorités veulent imposer leurs valeurs à notre société, qu’il s’agisse de l’islam radical, sur la laïcité, ou de cultures étrangères qui n’ont rien à voir avec notre longue histoire et notre idéal du vivre ensemble.

L’inversion des valeurs de notre « état de droit » :

      Quand le délinquant a plus de droits que la victime sous le prétexte d’un « état de droit » qui protège plus le délinquant que la victime.

            Vous avouerais-je que chaque fois j’entends les mises en garde du Défenseur des Droits, j’entends le bruissement des pâles de l’hélicoptère chargé d’aller pêcher dans le massif de l’Himalaya le procureur idoine pour sauver le soldat Tiberi ?

L’inversion de nos valeurs nationales :

         Quand un djihadiste, Français et ennemi de la France ou terroriste, bénéficie à la fois d’une protection judiciaire aux frais de la Princesse, et qu’une fois condamné, il bénéficie aussi, en prison, des mêmes droits que tout autre criminel emprisonné.

            Une statistique du 1/12/2018 évalue à 20 560 le nombre de personnes susceptibles de franchir le cap de la radicalisation, et à 9 762 le chiffre des personnes radicalisées.

L’inversion de nos valeurs de liberté de conscience et de religion :

      Quanddes groupes de pression religieux, idéologiques, politiques ou culturels entendent obliger la France à faire le chemin inverse d’une longue histoire qui, grâce à la laïcité et à la fin des guerres de religion, a enfin donné aux Français et aux Françaises la liberté de conscience et de religion.

            Jean Pierre Renaud

Les transes de la start-up Macron

  Depuis le 3 mai 2017, j’ai consacré plusieurs chroniques à la vie de cette start-up d’un nouveau marché politique, en notant le 30 novembre que la multiplication des annonces risquait de donner d’abord le « vertige » à la France, puis le 8 décembre 2017, le « tournis ».

       Il en est résulté la crise profonde que traverse aujourd’hui notre pays à laquelle la start-up tente de mettre fin en mettant en transes tous les sujets d’actualité dans un grand débat bien organisé et bien ciblé, une forme nouvelle de plébiscite pseudo démocratique animé par un premier de la classe qui rejoue régulièrement une sorte de grand oral familier aux anciens des grandes écoles.

    Seul petit problème, les violences s’aggravent de jour en jour et, si les forces de l’ordre n’avaient pas le comportement républicain que l’on connait, digne de tous les éloges, cette présidence aurait peut-être déjà connu son épectase.

      Question : transes, vertiges, pirouettes, ou spirales et au bout du compte comment faire pour que le pays retombe sur ses pieds et retrouve  un équilibre déjà fragile ?

      Car nous ne sommes ni dans la danse classique, ni dans le patinage artistique – c’est pourtant la saison ! -, et encore moins dans les danses soufies des derviches tourneurs qui tentent de trouver la « voie » au fil de leurs danses, laquelle, sauf erreur n’est pas la nôtre !

Jean Pierre Renaud

Les mots d’un Président – Le nouveau Quiz : « scarifié »

Les mots d’un Président

Le nouveau Quiz : « scarifié » !

            Au cours des dernières semaines, la langue du Président a, de nouveau, fourché avec les « Jojos » des chaines télévisées, alors qu’il s’était engagé à faire « beaucoup plus attention ».

            Dans le Figaro du 1° février, Guillaume Tabard (page 5) se fait l’écho d’un aparté politique à plusieurs avec le Président, sans que l’on connaisse le nom des journalistes conviés à entendre la parole « sainte », dont j’ai retenu avant tout la phrase «  les vingt premiers mois de sa présidence l’avaient « scarifié ».

Je suis tombé en arrêt sur ce mot. J’ai consulté ma tablette, plus commode qu’un dictionnaire : est apparue une liste de significations, toutes liées à l’adolescence : le mot était associé à des maux de l’adolescence, un mal-être qui conduit certains de nos adolescents à s’infliger des blessures physiques.

      Les Français auraient-ils élu, comme certains mauvais esprits le pensent,  un adolescent qui n’a pas terminé sa mue ?

        Une autre explication est-elle plus crédible, liée celle-là à la découverte ou à la connaissance de cultures du monde qui ont pratiqué la «scarification », ou qui la pratiquent encore ?

         J’avais quelques souvenirs de culture ethnologique et je me suis demandé ce que cela voulait dire dans le cas d’espèce, une référence à l’Ouest américain, à l’Amazonie, ou à l’Afrique noire ?

            Incisions médicales, religieuses, ou sociales ? Familiales et tribales ? Décoratives ou rituelles ? En creux ou saillantes ?

            J’avais effectivement rencontré dans ma vie, de tels signes chez des Baribas, des Mossi, ou des Bambaras.

            Il est toutefois aussi exact que de nos jours certains tatouages à la mode s’inscrivent dans cette nouvelle signalétique.

            Un nouveau Quiz présidentiel ? Après celui des « deux mâles blancs » du 22 mai 2018 ?  Quid du Grand Débat avec les quartiers sensibles à Evry-Courcouronnes, avec un seul « mâle blanc » ? Seul témoin  d’une « vibration collective » ?

            Jean Pierre Renaud

Petit exercice de critique économique : Alstom-Siemens, libéralisme ou protectionnisme ?

Petit exercice de critique économique : Alstom-Siemens , libéralisme ou protectionnisme ?

A propos de l’interview de Jean-Marc Daniel Economiste Le Figaro Economie des 2 et 3 février 2019

Invité du « Grand témoin- Le Figaro », l’économiste Jean-Marc Daniel conteste « la foi dans les champions nationaux ou européens »

« On met beaucoup de difficultés sur le dos du dumping chinois »

 Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons sur ce blog un défenseur du libéralisme économique tout imprégné encore d’une théorie -libérale anhistorique.

            Notons au départ que cette interview accorde une large place au cas de la fusion Alstom-Siemens, laquelle est actuellement soumise au feu vert de la Commission Européenne, un cas on ne peut plus sensible dans le contexte       politique et économique actuel.

            Dans l’hypothèse d’un veto, cet économiste affirme : « Ce serait au contraire parfaitement fondé », et développe ensuite tout un ensemble d’arguments propres à justifier à ses yeux la défense d’un libéralisme à tous crins :

            « Ensuite la foi dans les champions nationaux ou européens est erronée … La théorie économique démontre qu’il existe une taille optimale de l’entreprise (et relative ?)…La concurrence libre et non faussée est un fondement de l’Europe…

Toutefois, l’économiste reconnait : « Il s’agit en effet d’un marché particulier qui se distingue par de fortes interventions publiques…Quel est le sujet ? Il est de savoir si la concurrence est efficace ou s’il faut entrer dans un processus de négociation de règles de réciprocité. Elle est efficace en l’état au sens où le bénéficiaire ultime du dumping chinois, c’est l’usager français. A titre personnel, je trouverais réjouissant que l’Etat chinois subventionne nos lignes de chemin de fer en subventionnant les entreprises chinoises qui fabriquent des TGV. Cette situation poserait un problème si cela aboutissait à concentrer toute l’activité économique dans un pays. Ce n’est évidemment pas le cas… Il y a toujours un consommateur qui paie le prix du protectionnisme… La concurrence asiatique est un coupable idéal pour toutes nos angoisses, mais cet argument est fallacieux. Ce qui menace l’emploi, c’est d’abord la robotisation… »

       J’ai souligné les mots qui font question et je suis loin d’être convaincu que le raisonnement tenu soit tout à fait cohérent sur le plan strict de l’analyse économique, mais revenons à l’essentiel :

      1 – Le libéralisme tant vanté par l’économiste statisticien Jean Marc Daniel a-t-il fait ses preuves dans l’histoire économique mondiale ? Non, comme l’a parfaitement démontré Paul Bairoch dans le livre intitulé « Mythes et paradoxes de l’histoire économique » (1993)

        Deux chroniques ont été consacrées à ce sujet, la première, le7/06/2011, sous le titre « Une petite dose de protectionnisme pour la France et pour l’Europe, pourquoi pas ? », et la deuxième, le 26/12/2011, une réplique à un article d’Éric Le Boucher (Les Echos du 23/12/2011) intitulé « Patriotisme démagogique »

        2-  Comment est-il possible de défendre ce type de point de vue alors que les relations économiques internationales sont actuellement, comme par le passé, faussées par au moins deux puissances bien identifiées, la Chine et les Etats-Unis.

          Pourquoi la Chine ? Puissance à la fois communiste et capitaliste, elle contrôle tout chez elle, et dispose donc d’une capacité globale politique, économique et financière à toujours tirer le meilleur parti de n’importe quel marché, intérieur ou extérieur, ce qui veut clairement dire qu’elle peut prôner la liberté des échanges, tout en les contrôlant chez elle ou à l’étranger, sous la bannière de la liberté du commerce mondial.

         Pourquoi les États-Unis ? Le dossier Alstom a au moins le mérite d’avoir mis en évidence la  stratégie mise en œuvre en permanence par ce pays, la combinaison de deux instruments puissants de contrôle et de soutien de ses grandes entreprises, 1) une action judiciaire ciblée, avec menace de graves sanctions de nature à asphyxier, 2) par et grâce au dollar, la monnaie d’échange internationale dont le monde a encore besoin, la proie financière et économique qui les intéresse.

           Je terminerai ce petit exercice par une seule citation :

   « Le vainqueur est celui qui ne joue pas le jeu » Paul Bairoch, page 231

     A voir la situation catastrophique de notre pays et de l’Union Européenne, il serait peut-être temps de resserrer certains boulons afin de limiter la casse d’une mondialisation libérale soi-disant heureuse, une casse que parait vouloir continuer une Commission Européenne technocratique.

        A quelques semaines des élections européennes, un veto de la Commission Européenne serait un mauvais signal, un très mauvais signal, et pour dire la vérité, une belle connerie de plus.

          Jean Pierre Renaud

Une assurance tous risques pour la France?

Après l’épisode bien connu de la sécurité d’un Président, ce dernier a engagé un long processus de grand débat  national.

         Au fur et à mesure des semaines, il est évident qu’une partie des gilets jaunes « professionnalise » les revendications, sinon une agitation de type anarchique ou révolutionnaire, dans un mouvement difficile à identifier, avec le risque de mettre le feu aux poudres.

            Il n’est pas certain que notre pays puisse souscrire une assurance tous risques contre un tel danger, même avec le secours d’une mutualisation européenne et confraternelle des risques de cette assurance.

            Les mauvais esprits ne manqueront pas de se demander s’il ne s’agit pas d’un nouvel épisode des aventures « Gauloises » d’Astérix et Assurancetourix.

        Jean Pierre Renaud