Humeur Tique du Jour

Crise aux Antilles ?  Courage Fuyons !

Une situation sidérante !

         Où était passé le Ministre de l’Outre-Mer ? Le  courtisan de la Cour Macron pour les prochaines présidentielles ?

         On envoie les CRS et les Gendarmes, mais on ne propose pas de rendez-vous politique sur place pour dénouer une crise virulente !

         Et pendant ce temps-là, le Président est à Rome pour rencontrer le Pape, mais surtout pour remplir son carnet de voyages pour les prochaines Présidentielles.

Et pendant ce temps-là il est à espérer que le Président aura mis un point final au wokisme américain qui sévit actuellement à la Villa Médicis, ambassade avancée  de la culture française.

Revenons aux Antilles, au golfe du Mexique, trois facteurs     géopolitiques empoisonnent le dossier depuis la départementalisation de 1946 :              

         L’attachement à une culture que je qualifierais de très enracinée, d’où les réactions de violences successives qui jalonnent l’histoire des îles : les limites concrètes de l’universalisme républicain.

         Un espace économique américain qui n’est pas le nôtre et qui aurait mérité de trouver depuis longtemps sa place dans une autre conception de développement économique que le nôtre.

         D’où, un goût inévitable et en partie excusable pour une assistance métropolitaine permanente alors que d’autres îles du Golfe voguent autrement.

         Enfin et pour conclure, l’équipe Macron et son chef manifestent à la fois une surdité politique assourdissante et du mépris.

Une Guerre de la Pêche Franco-Britannique sur le mode de « l’Ennemi Héréditaire »

Courage Fuyons !

         Où sont passés le Ministre des Affaires Etrangères et le Secrétaire d’Etat Beaune toujours prêt à dégainer sur tous les sujets du Quai, et notamment sur l’Europe qu’ils ont laissé en bord de route dans cette petite guerre des siècles passés ? Il n’y aurait plus d’Union Européenne ? Mais alors, pourquoi le Président s’était rendu à Rome pour préparer sa future Présidence du Conseil Exécutif ?

Paris, le « Périf » de Monsieur Grégoire ?

Alors que la Maire de Paris n’a pas été élue pour être candidate aux Présidentielles 2022, les petits Messieurs et les Petites Dames de son Cabinet semblent avoir oublié l’histoire récente de la capitale, et notamment celle du Périphérique.

         Indiquons simplement, que la Ville, Commune, peut être comparée à ce sujet à un propriétaire de fonds servant mis dans l’obligation par le fonds dominant de mettre au service de la collectivité une servitude perpétuelle de passage pour les véhicules.

         Comme dans le droit civil compte tenu de la situation historique de cette voie d’intérêt général et régional !

         Jean Pierre Renaud         Tous droits réservés

Présidentielles 2022

Les destinées de Paris « Commune » ou « Etat dans l’Etat » ?

Dans la Capitale, les initiatives Hidalgo mettent en péril les relations institutionnelles actuelles nées dans le contexte historique des années 1970-1980

La Maire actuelle fait tout pour que Paris ne soit plus la capitale de la France ou que l’histoire revienne en arrière.

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Paris occupe une « position » politique  stratégique

            Il y plusieurs dizaines d’années, en 1993, avec la parution du livre « Paris un État dans l’État », et en 1997, avec la parution du livre « La Méthode Chirac », j’avais proposé une analyse approfondie des institutions parisiennes et des relations institutionnelles existant entre Paris et l’État sur la longue durée : elle démontrait que le mouvement historique entre le pouvoir de l’État, et le pouvoir local, continuait à affecter le couple, pour tout un ensemble de facteurs qui continuent à jouer dans une relation par nature inégale entre institutions étatiques et institutions locales.

            Presque quarante ans après les réformes des années 70-80,  les relations institutionnelles que j’avais décrites sont à revoir complètement, entre Paris, soi-disant commune de droit commun, les communes et départements sacrifiés de sa banlieue, une métropole qui peine à exister, une région dynamique, et un État central bureaucratique légitimement contesté par nos provinces, sur un écran permanent de communication et de manipulation politique tous azimuts de la part des élus parisiens.

            La problématique historique tourne toujours autour de la « position » politique stratégique qu’occupe Paris sur l’échiquier national et international.

L’équipe municipale actuelle a bien assimilé la partition, sans doute trop bien, sauf qu’elle n’a pas les bases politiques nationales nécessaires, et qu’en prenant toutes sortes d’initiatives sur tous les plans, elle met en question à nouveau le bon fonctionnement de ce « cœur » institutionnel français, à la fois sur le plan régional avec la banlieue, proche ou lointaine, et sur le plan national, en rivalisant avec l’État, une situation qui appelle donc une nouvelle réforme institutionnelle.

            Les lecteurs un peu familiarisés avec les questions stratégiques connaissent l’importance que les stratégies directes ou indirectes accordent à ce concept de « position ».

Évocation d’un long passé institutionnel

            L’histoire des institutions parisiennes n’a jamais été celle d’un « long fleuve tranquille », même si la Maire de Paris a lancé sa campagne sur les rives de la Seine, à Rouen, un fleuve qui a structuré l’histoire de France, alors que cette dernière a « privatisé » les rives dans une ville de plus en plus enfermée sur elle-même, aux petits soins pour les Bobo de France ou de l’étranger.

            Il est tout de même surprenant que le Parti Socialiste, en perdition il est vrai, ait donné sa bénédiction à sa désignation comme candidate aux Présidentielles.

            Rien n’a jamais été simple à Paris, rien n’est simple de nos jours, et rien ne sera simple dans l’avenir, dans une  région toujours en mouvement dans un des cœurs de l’Europe et du monde.

            L’histoire de France n’a pas toujours  été confondue avec celle de Paris, mais très souvent et fort étroitement, et les gouvernements ont longtemps gardé la main sur les institutions parisiennes, en s’en méfiant, à juste titre.

            Sous la Troisième République, la loi du 5 avril 1884 qui a constitué la charte des communes de France jusqu’aux années 1980 n’était pas applicable à  Paris : il fallut attendre cette période pour que le préfet, représentant du pouvoir exécutif, passe la main à un exécutif élu.

            En 1978, dans leur conclusion au Colloque du Conseil d’Etat sur les institutions parisiennes, MM Thuillier et Tulard écrivaient :

            « L’administration de Paris a ses règles, ses coutumes propres en dehors des pratiques habituelles de l’administration : Paris a toujours eu le goût de l’autonomie poussé jusqu’à la fronde, ses administrateurs prennent des initiatives – en matière hospitalière, sociale, scolaire – tentent parfois des expérimentations en dehors de toute permission : c’est traditionnellement un Etat dans l’Etat et les bureaux des ministres n’osent guère contrôler ce qui se passe à Paris (ainsi, à l’ordinaire, le Ministre de la Santé a bien de la peine aujourd’hui – à contrôler l’Assistance Publique qui tend à régler ses problèmes directement avec les Finances).

            Les hauts fonctionnaires qui dirigent l’administration parisienne cherchent traditionnellement à échapper à toute tutelle, règlent directement leurs affaires avec les ministres, le Premier Ministre, ou parfois le Château… » (page 96, 97 du premier livre cité)

            «  En 1978… » : Après la réforme qui a redonné un Maire à la capitale en 1975, avec Chirac, antérieure aux réformes successives qui ont attribué de plus en plus de pouvoirs aux institutions élues de la capitale, le Maire et le Conseil de Paris, notamment, la réforme Defferre du 31/12/1982, sur la décentralisation, avec la création d’un contrôle de légalité a posteriori, un contrôle bien improbable, en tout cas dans les grosses collectivités locales.

            Dans le premier livre, en 1993, j’écrivais : « …qui commande à Paris, le Président de la République, le Maire, le Préfet ?… Le pouvoir local est-il vraiment un État dans l’État, comme beaucoup le disent et l’écrivent ? Comment est-il organisé, comment fonctionne-t-il ? » (p,8), et plus loin, sur la longue durée historique :

« L’histoire des pouvoirs publics parisiens met bien en évidence la complexité des relations qu’ont entretenues pouvoir central et pouvoir local et la permanence des enjeux de pouvoir à partir du moment où Paris est devenue la capitale de la France. » (p,13),

L’histoire des institutions parisiennes a été pour le moins chaotique, avec une succession d’accès de fièvre aussi bien sous la Royauté, les Révolutions, les Empires ou les Républiques, pour au moins une raison évidente et permanente, la « position » capitale qu’occupe Paris depuis des siècles, une « position » politique stratégique qui nourrit toutes les ambitions de pouvoir : la tentation a toujours été grande de prendre le pouvoir à Paris, la clé de tous les pouvoirs.

Dans la conjoncture actuelle et avec les Présidentielles, la « position » politique et stratégique de Paris a nourri, une fois de plus, toutes les ambitions, aujourd’hui celles de la Maire de la capitale, d’autant plus que la capitale constitue une plateforme d’images, d’information, de communication, de toutes sortes d’ « influences » sur les réseaux sociaux, donc une plateforme d’influence et de pouvoir sans égale, et tout autant de manipulation.

La Maire de Paris n’aurait sans doute pas pu bénéficier du soutien d’une équipe municipale, politiquement multicarte, si ses membres n’y avaient vu également leur intérêt, celui de disposer d’un levier politique qu’ils n’auraient jamais eu avec les minorités politiques ou civiles qu’ils représentaient, les communistes, les fractions écolos, et un Parti Socialiste exsangue.

Est-ce que la Maire de Paris et candidate aux élections présidentielles de 2022 n’a pas abusé de cette « position », alors qu’avant tout, elle est la Maire des minorités, des réseaux sociaux, et des initiatives démagogiques ? Il est évidemment légitime de se poser la question ?

En 1993, je notais que la lutte était engagée sur le terrain de l’information (p,37), alors que la municipalité de Chirac se dotait d’un impressionnant service d’information et de communication, tout en se dotant également d’une Direction des Relations Internationales, sorte de petit Ministère des Affaires Étrangères au service de la Ville de Paris, celle de Chirac, puis de Delanoë, et de nos jours d’Hidalgo.

Rappelons à toutes fins utiles que Chirac avait pris Paris avec la même ambition présidentielle, mais en s’appuyant sur un parti bien installé et toujours vivant sur le territoire national.

Tout a changé en trente ans avec l’irruption explosive d’internet et des réseaux sociaux qui fonctionnent sans contrôle et mettent en péril les institutions de la République.

La « position » stratégique de Paris et ses incidences politiques

          Afin de bien comprendre toutes les possibilités que recèle la « position » de Paris, il n’ y a rien de mieux que d’éclairer notre analyse par celle, complète, qu’en a faite François Jullien dans ses ouvrages, notamment « La propension des choses  – Pour une histoire de l’efficacité en Chine » (1992) et son « Traité de l’efficacité » (1996).

            François Jullien a analysé en profondeur plusieurs concepts d’analyse et de raisonnement stratégique familiers à la culture chinoise, « la propension des choses », la « disposition », la « position », des concepts qui  permettent de bien comprendre comment agit la « position » qui n’est plus celle des Empires Chinois, mais qui fait jouer les mêmes mécanismes stratégiques à partir de toutes sortes de « positions » naturelles ou construites, militaires, politiques, ou civiles, culturelles ou religieuses, etc…

Les concepts en question éclairent bien le fonctionnement d’une « position politique stratégique » comme Paris, jusqu’au « potentiel de manipulation ».

            Dans le premier livre, François Jullien écrit : « Le potentiel nait de la disposition (en stratégie) » (p,23) – « La position est le facteur déterminant en politique » (p,37) – « En occupant sa position, le prince régit les hommes comme s’il était lui-même le Ciel (la nature) ; il les fait fonctionner comme s’il appartenait lui-même au règne invisible des « esprits ». Ce qui signifie que, en laissant simplement œuvrer le dispositif de pouvoir que constitue sa position, il ne peut (de même que le cours du Ciel) dévier de la régularité de sa conduite ni, par conséquent, prêter à la critique » ; et que hantant le monde humain sur un mode invisible (à l’image des esprits), il n’aura jamais à « peiner », puisque ses sujets se sentent déterminés non par une causalité extérieure, mais sous l’effet de la pure spontanéité. Ils sont agis comme s’ils agissaient d’eux-mêmes, ils se prêtent à la manipulation comme si c’était l’expression de leur propre intériorité. Pourvu donc, que la « position fonctionne », si rigoureuse que soit l’injonction, elle ne saurait rencontrer d’obstacles » (p,48,49)

            « Conclusion  I Une logique de la manipulation

I – Conduite de la guerre – gestion du pouvoir : en même temps qu’on pressent une affinité certaine entre ces deux objets… Même analyse, donc, de part et d’autre : sur le plan pratique, se laisser voir, c’est donner prise à l’autre et le laisser avoir barre sur soi ; sur le plan théorique, le vrai manipulateur se confond avec le fonctionnement du dispositif. » (p,56 à 59)          

Le sinologue et philosophe montre bien à la fois ce qu’est une « position » et comment elle fonctionne grâce aux multiples « dispositions » d’actions et d’influences qu’elle recèle, pour ne pas dire, comme c’est à nouveau le cas aujourd’hui, un potentiel de prise du pouvoir, dans un nouveau face à face entre le local et l’étatique, entre la Commune et l’État, mais tout autant entre Paris et sa banlieue, Paris et la Région dans un contexte de millefeuille où la métropole n’a pas réussi à trouver sa place, et ne peut pas la trouver.

Années 2020

Les Points de rupture institutionnels

            L’équipe municipale actuelle met presque chaque jour la Ville de Paris en ébullition, sens dessus dessous : très récemment en chamboulant les voies de circulation, en multipliant les travaux, les interdictions, au mépris des habitants de la banlieue et des activités économiques de la capitale, comme si les institutions de l’Etat n’existaient pas, les assemblées ou le gouvernement, l’ensemble des représentations diplomatiques, les Préfets actuels donnant l’impression d’être aux abonnés absents : la Maire donne les ordres.

Je serais très tenté de dire que la Maire de Paris commet des « abus de pouvoir » sans contrôle, alors qu’elle s’appuie  sur une majorité politique hétérogène et éphémère.

La politique menée, excessive, ignore le rôle vital qu’un « cœur », quelle que soit sa nature, accomplit pour une bonne circulation du sang dans un corps, dans le cas présent dans l’ensemble de la région et bien au-delà.

 Paris est ouvert à tous les vents, souvent de l’étranger, avec par exemple un Qatar qui occupe, avec le PSG, une « position » de choix dans la communication de Paris et donc de la France, une forme de capture d’image qui ne dit pas son nom, alors que Paris s’enferme comme dans une forteresse, aujourd’hui Bobo, avec une équipe municipale des minorités et des réseaux sociaux

Le « périphérique » n’est pas uniquement physique !

Paris a pris tout un ensemble de mesures de circulation et de stationnement qui valent bien  les « octrois » du passé – il faut payer cher pour y accéder -,  des octrois supprimés en 1943 par le Régime de Vichy, en biffant la solidarité nécessaire entre Paris et sa banlieue.

Ajoutons enfin que Paris  reste au cœur de l’etablissment français qui continue à gouverner notre pays, à imposer sa loi et sa bureaucratie à nos provinces  françaises.

Conclusion :

il faut à nouveau tout changer et redistribuer les pouvoirs de la cité entre des institutions qui soient au service des citoyens dans toute la région d’Ile de France, avec un Etat passif et immobile de peur qu’on ne l’accuse de violer les libertés locales.

  • Il faut rétablir l’égalité et la solidarité des chances entre Paris et les cinq départements du Val de Marne, des Hauts de Seine, de Seine-Saint  Denis, du Val d’Oise, et de l’Essonne  et sans doute revoir la répartition des compétences entre institutions,
  • Il faut transférer à la Région Ile de France les pouvoirs de l’Etat dans les domaines non régaliens : économie, emploi, environnement, enseignement, santé, culture…

           Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

« A Paris, le « périph » de la discorde »

Le Figaro du 10/11/2021 (page 12)

Une polémique Hidalgo, une de plus !

            L’équipe politique d’Hidalgo vient de lancer une nouvelle polémique en « privatisant » d’une certaine façon le boulevard périphérique, avec le projet de neutralisation d’une des voies de circulation, toujours dans l’esprit des ayatollahs verts qui gouvernent certaines de nos cités.

Il y a un problème juridique de compétence, car le périphérique fait partie du domaine public de la capitale, depuis les années 1960, à la suite des grandes réformes du général de Gaulle, avec la création du District de Paris, puis de la Région qui lui a succédé, et la création des nouveaux départements de banlieue, Val de Marne, Hauts de Seine, Seine Saint Denis, Essonne et Val d’Oise. Le District est à l’origine du périphérique, en exécution d’un plan de voies rapides desservant la capitale et sa banlieue. La Ville de Paris fut appelée à financer les travaux aux côtés du District et de l’Etat.

Le périphérique est frappé depuis l’origine d’une servitude d’ « intérêt collectif » au service de tous les usagers  qui l’utilisent, notamment ceux de la banlieue.

Il s’agit donc une fois de plus, comme pour la voie sur berge, d’un abus de pouvoir de la part de la municipalité actuelle qui mérite donc d’être sanctionné par le juge administratif, avec des représentants de l’Etat qui laissent faire de peur d’être accusés de porter atteinte aux libertés locales.

Jean Pierre Renaud

Humeurs du Jour

Castex, marchand du Temple de l’An 2021 !

            Il y a quelques semaines, le Premier Ministre a fait une visite officielle de courtoisie au Pape François, au Vatican.

Il faut quand même du culot politique pour oser offrir au Pape François un maillot de Messi, joueur d’une équipe qui appartient à la monarchie musulmane du Qatar, et qui roule sur l’or du business et des médias : une équipe étrangère qui s’est emparée du symbole de Paris, capitale de la République Française, n’en déplaise à un Premier Ministre prêt à solder ses attributs officiels !

France Trois, chaine publique des « Influenceurs » !

A la pointe du progrès et de l’évolution du métier de journaliste, le soir du 23 octobre 2021 : la chaine commente l’exposition d’un grand peintre russe, et le commentateur se voit qualifier du titre d’ « Influenceur de l’histoire de l’art » ! Les « influenceurs » médiatiques ont pris très rapidement du galon dans nos chaines publiques.

La Leçon Mignola !

Une grande leçon de philosophie et de langage politique par Monsieur Patrick Mignola, Président du Groupe Modem à l’Assemblée Nationale, le Figaro du 26 octobre, page 5 « L’Evénement », je cite :

« Macron doit incarner le sérieux face à des opposants en déchéance de rationalité »

Pourquoi ne pas inviter le respecté député à aller expliquer ce que cela signifie à ses Savoyards, en espérant que ces derniers puissent prendre une altitude suffisante pour bien pénétrer tout le sens de ce propos ?

Macron footballeur à Poissy…

En maillot et en short ! Certains y ont cru voir Carlito, mais ils se sont trompés !

Madame Hidalgo, « Une femme française », titre de son bouquin

Ne risque-t-elle pas au cours de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2022 de se voir poser la question suivante :

« Madame, après avoir été naturalisée française, pourquoi avez vous demandé à bénéficier à nouveau, en 2003, de votre première nationalité espagnole ? »

Jean Pierre Renaud

Élections présidentielles 2022

Anne Hidalgo, Maire de Paris, candidate ?

Deux questions ?

            1 – Comment échapper aux fables de La Fontaine ?

            La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf ?

            Comment échapper aussi au roman d’aventure Don Quichotte de Cervantès ?

            Seule différence, et elle est de taille, Don Quichotte se contentait de brandir sa lance vers des fantômes, alors que la Maire de Paris met la capitale de la France sens-dessus dessous, au mépris des  banlieusards qui travaillent, et d’un État qui laisse faire n’importe quoi.

Avec Hidalgo, flotte petit ou grand drapeau bleu blanc rouge, à Tokyo ! Mais alors pourquoi, après avoir été naturalisée française en 1973,  a-t-elle éprouvé le besoin de demander la nationalité espagnole en 2003 ?

            2 – Qui aura le courage politique de lever le tabou de la bi-nationalité politique compatible ou non avec certaines fonctions constitutionnelles et régaliennes, le Conseil Constitutionnel ayant déjà dénommé ces fonctions les « emplois de souveraineté » ?

  La question aurait dû être posée quant à la compatibilité ou non des fonctions de Maire de la Capitale de la République Française avec un statut de bi-nationalité, question passée sous silence jusqu’à présent ?

            Autre question, Mme Hidalgo est élue Présidente : rebondissement international des  crises en Catalogne ? La nouvelle Présidente a-t-elle la qualification constitutionnelle pour prendre position ?

            L’accord de Montauban du 15 mars 2021 entre le Royaume de Madrid et la République Française sur la double nationalité n’a rien prévu à ce sujet.

La situation très récente de l’ancien Premier Ministre socialiste Valls avec un pied en Catalogne et un pied en France était déjà très étrange.

Une Sénatrice siège au Sénat en étant tri-nationale…

Coup de chaud ou de froid dans les relations franco-algériennes !

 Un citoyen franco-algérien, – marocain, ou – tunisien a-t-il la qualité constitutionnelle ou légale pour exercer les fonctions de Premier Ministre ou de Président de la République ? On les compte par centaines de milliers dans notre pays.

La loi doit enfin fixer la liste des « emplois de souveraineté » incompatibles avec la bi-nationalité.

Jean Pierre Renaud           Tous droits réservés

Les Nouvelles « Folies Bergère » Avec une autre Bergère ?

Les Nouvelles « Folies Bergère »
Avec une autre Bergère ?
« Il pleut, il pleut bergère
Presse tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite allons. »
Une chanson révolutionnaire du poète Fabre d’Eglantine, guillotiné en 1794

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« Arbres abattus, tours de 9 étages : des Parisiens opposés au projet de la ville » Le Figaro des 21-22 Août 2021, page 8 

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Le Tout Vert ! Le Tout Social ! Le Tout Bo-Bo !
S’agit-il encore de la belle capitale de France ?


Le Tout Vert ?

L’obsession du végétalisé au lieu de l’espace vert et des arbres avec le redoutable défi de son entretien, alors que, dans le vert urbain, la Ville est toujours en défaut d’entretien !
« Pour Nicolas Gusdorf, président de l’Association pour le quartier Saint Vincent de Paul, cela ne suffit pas. «  En guise de jardin, vous vous imaginez avec une poussette monter en haut d’un bâtiment pour accéder à une terrasse, ou escalader une façade ? »
     « Neutralité carbone » est-ce déjà le cas dans les immeubles de la ville et dans ceux des immeubles de sociétés de logement social ? Un diagnostic de « passoire thermique » a-t-il été effectué avec un programme financier de mise en ordre « carbone »
Avec un gadget qui vaut incontestablement son pesant d’or : « … une démarche expérimentale de récupération des urines pour faire de l’engrais… »
Les touristes vont sûrement venir visiter !

 

Le Tout Logement Social ?

La ville n’est pas en retard sur ce point avec 21,4% sur les 25 % encore imposés par l’Etat, un pourcentage typiquement bureaucratique qui doit être révisé : que compte-t-on ? 
Les Air BNB par exemple ?
Que la Ville rende publique tout d’abord ses statistiques d’occupation des logements en effectuant le ménage dans les attributions légales ou non, et dans le maintien dans les lieux de locataires qui n’ont plus de raisons de s’y maintenir : cartes sur tables !


Le Tout BO BO ?


    La politique mise en œuvre pour limiter le nombre des bagnoles à Paris s’est effectuée au détriment des habitants de la banlieue et de la vie économique de la capitale.
L’Etat a été très étrangement absent du débat politique et légal qui a permis à la ville d’imposer son dictat vert : fermeture de la voie sur berges, fermeture de voies d’accès ou de circulations transversales entre la capitale et la banlieue, coûts exorbitants du stationnement, nouveau tricotage urbain qui dénature et enlaidit la capitale.
L’équipe politique actuelle constitue une curieuse combinaison politique entre un parti socialiste sans programme, un parti communiste réduit à sa plus simple expression, des écologistes dispersés, et des représentants de la société civile choisis par la maire.
Concrètement et institutionnellement, l’équipe actuelle lance un véritable défi ou déni démocratique, une sorte d’abus de pouvoir, compte tenu du faible nombre de suffrages exprimés qui se sont prononcés en faveur de cette équipe au premier tour des municipales de 2020.
Ce qui n’empêche pas cette équipe de mettre  sans- dessus-dessous notre capitale, sans respecter les équilibres qui s’étaient installés progressivement depuis la révolution urbaine du Baron Haussmann sous Napoléon III !
Un Etat dans l’Etat dans la forme du désordre, de la Com permanente,  et du n’importe quoi politique qui sape un Etat central aux abonnés absents et sans voix !
&
Précisons que les moutons de la chanson  ne sont plus tout blancs, mais roses, rouges, ou verts !

Post Scriptum : précisons que la Bergère visée par le poète était la Reine Marie Antoinette
   

  Jean Pierre Renaud
(Auteur du livre « Paris un Etat dans l’Etat »)

Le contrôle de légalité préfectoral ? Mythe ou Réalité ? A Mériel sur Oise et à Paris ?

   A la suite des lois de décentralisation de la fin du siècle passé, les Préfets ont été chargés de contrôler, « a posteriori », et dans deux mois,  la légalité des actes des collectivités locales.

            Il est évident que l’exercice de cette mission n’est pas toujours facile pour tout un ensemble de raisons et de facteurs liés à la complexité des domaines de décisions et des capacités de contrôle effectif des autorités préfectorales.

Il est évident que l’urbanisme est depuis longtemps un domaine d’intervention publique très sensible aussi bien dans la capitale que dans l’agglomération parisienne, encore plus sensible récemment avec la loi Dufflot qui a encouragé la division spéculative des parcelles.

Il est non moins évident que ce type de décision publique est de nature à multiplier les cas de connivence et de mélange des genres entre les autorités préfectorales de contrôle et les autorités locales soumises à ce contrôle, pour ne pas citer les interférences entre pouvoirs publics et intérêts privés…

A titre d’exemple, l’attention du lecteur peut être appelée sur deux cas de figure contentieuse vraisemblables dans le Val d’Oise et à Paris.

Dans le Val d’Oise, à Mériel, sous la précédente mandature,  la signature des décisions d’urbanisme (travaux ou constructions) était déléguée à une Adjointe qui exerçait des fonctions de fonctionnaire territorial à la Préfecture du Val d’Oise, dans la Direction chargée de ce contrôle.

Une telle situation de juge et de partie dans l’urbanisme a été signalée à la Préfecture, mais sans résultat, sauf l’accusé de réception classique du site de messagerie.

A Paris, un Sous-Directeur de la Construction a délivré un permis de construire à Paris Habitat, « un Etat dans l’Etat parisien », pour la construction d’un petit immeuble de logements sociaux de sept étages. (1 rue Alfred Bruneau, 75016).

Seul petit problème sans doute, sur les 15 logements à construire, 5 sont réservés à la Préfecture de Paris, 2 aux employeurs et 8 à la Ville !

Comment un contrôle de légalité peut-il exister sur un tel acte, alors que le Préfet de Paris est juge et partie ?

L’ancien préfectoral que je fus ne peut donc manquer de s’interroger sur le fonctionnement concret du contrôle de légalité, dans l’hypothèse où ce type de situation de juge et de partie serait fréquent de nos jours.

Question : des contrôles de légalité Bidon ?

Jean Pierre Renaud

Les oeufs de Pâques de Madame Hidalgo

La belle histoire des Trois Oeufs de Pâques

            A Pâques, dans les jardins de l’Hôtel de Ville, la Maire de Paris va trouver un cadeau, trois beaux œufs de Pâques.

            Dans le premier, elle y découvrira avec une grande joie un petit vélo « miniature », le moyen de transport naturel qu’elle affectionne, comme chacun sait, dans nos médias et sur les réseaux sociaux,

dans le deuxième, la voiture de fonction « miniature » qu’elle emprunte, dit-on, chaque dimanche, pour aller de son domicile à un office religieux, avec un chauffeur venu exprès de la grande banlieue.

dans le troisième, toujours en réduction, l’immeuble de luxe « social » de sept étages qu’elle entend faire construire au 1 rue Alfred Bruneau Paris 16, encore domicile d’un vieil hôtel particulier avec un petit jardin et deux arbres anciens, où le troisième œuf a été trouvé.

            Avec ces trois beaux œufs de Pâques, la Maire de Paris va pouvoir déguster des œufs brouillés politiques, comme elle les aime !

            Jean Pierre Renaud

« Brider » ou « débrider » ? Qui, quoi, et quand pour la Maire de Paris ?

« Brider » ou « Débrider » ? Qui, quoi et quand pour la Maire de Paris ?

A bride abattue comme à Vincennes ou à Longchamp ?

Il faut « débrider la vaccination » a-t-elle déclaré !

            Mais elle n’avait pas ou pas encore les doses de vaccins, et elle le sait bien !

Une fois de plus une Com’ politique démagogique en copier-coller de celle du gouvernement depuis plus d’un an déjà !

Qui plus est, elle n’a pas mis la Mairie sur le pont, les centaines de membres de son cabinet et la centaine de services qu’elle commande !

Pourquoi n’a-t-elle pas débridé ses services en lançant une opération comme elle les aime, de Zéro Covid au lieu de « Journée sans voitures », en assurant le contrôle des espaces ouverts aux Parisiens, au lieu du laissez aller que tout le monde a pu voir, notamment sur les voies sur berges.

Pour parler clair et net, dans la capitale, et depuis les premières livraisons de vaccins, c’est le désordre et le bordel !

Comme si la Mairie était incapable de mettre en place un réseau de vaccination public ou animé par la Mairie et d’organiser les flux de personnes à vacciner en fonction des priorités fixées par le gouvernement !

      Combien de parisiens et de parisiennes de plus de 75 ans ont multiplié, lorsqu’ils en avaient la capacité « numérique », les prises de rendez-vous sans que la Mairie ait pris soin d’organiser accueil et inscription du public visé ?     Beaucoup d’entre nous aurons passé beaucoup de temps à tenter de nous inscrire à Paris, sans succès.

        Combien se sont cassés les dents sur un numéro 3975 recommandé par la Mairie, et qui, en réalité, était et reste aux abonnés absents. La Mairie aux petits soins pour ses » Vieux » ? Une plaisanterie de très mauvais goût pour les intéressés. Certains ont choisi, lorsque l’occasion leur en a été donnée d’aller en banlieue se faire vacciner…

La Maire de Paris aurait donc déjà l’esprit ailleurs, alors qu’elle a fait croire aux électeurs qu’elle sollicitait leur confiance pour exercer un nouveau mandat ? Un mandat donc superflu !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

Par is Bobo Vert ou Noir ?

 Samedi et dimanche, il suffisait de jeter un œil sur les quais de la Seine, récemment privatisés.

            Plus de voitures ! Plein de promeneurs ! Des quais noirs de monde !

Pourquoi ne pas avoir contrôlé l’accès à ces berges ?

Le virus serait-il devenu miraculeusement vert ?

            La Maire de Paris et toute son équipe s’étaient mis au vert ?

            A quand un bilan entre chiffre des nouvelles contaminations et bilan CO2 du week-end ?

            Jean Pierre Renaud