Paris Banlieue, le Périphérique de la Discorde

Paris dans le droit commun ou hors du droit commun !      

La Maire de Paris vient de relancer une polémique sur le périphérique parisien financé par l’Etat il y a plusieurs dizaines d’années : la limitation de vitesse à 50 kilomètres à l’heure…

Il s’agit d’un axe de circulation d’intérêt stratégique aussi bien pour la commune, que pour la banlieue, la région, et naturellement l’Etat.

Il est hors de question que la ville de Paris s’arroge le droit de « légiférer » sur le statut juridique de cet axe de stratégique frappé d’une « servitude d’intérêt public collectif ».

Cette situation est d’autant plus contestable qu’il s’agit d’une voie majeure pour assurer la sécurité de l’Etat.

Il est étrange que les autorités préfectorales de la Région d’ile de France n’aient  pas saisi les occasions de contester la légalité des initiatives parisiennes devant la juridiction administrative.

Aurait-on oublié que Paris est la capitale de la France, ce que parait trop souvent oublier la Maire de Paris ?

Il est hors de question que le  périphérique relève de la compétence communale, compte tenu de ses fonctions régionales et nationales, quitte à faire voter une loi.

Cette polémique s’inscrit dans le contexte des réformes institutionnelles  des années 1960-1970 qui ont transféré les pouvoirs des Préfets à des élus, mais  ne s’inscrivent plus dans un cadre institutionnel qui respecte aujourd’hui les pouvoirs de l’Etat et le principe d’égalité entre collectivités locales.           

Il faut à nouveau tout changer.

Métropole Hidalgo contre Métropole de Paris : un rapport récent de la Chambre Régionale des Comptes a fait la démonstration d’une métropole parisienne qui double l’institutionnelle.

Paris se mêle de tout, mais à l’occasion de la grève contre la modification du régime des retraites, la Maire de Paris n’a pas été mise en cause pour ses initiatives contraires à ses missions institutionnelles de sécurité publique.

Où était l’Etat et où se trouve l’Etat ?

Les mesures que décide la Maire de Paris, soi-disant socialiste, et fait appliquer pour lutter contre le réchauffement climatique interdisent l’accès à la capitale aux véhicules qui ne se sont pas acquittés des « octrois » supprimés dans le siècles passés.

Est-ce qu’une équipe municipale « éphémère» peut s’arroger le droit de faire n’importe quoi dans la géographie urbaine de la capitale de la France ? Non !

Enfin ajoutons que dans ce siècle de Com tous azimuts, du fait de la « position » stratégique  de Paris Capitale, les institutions actuelles attribuent en permanence aux élus de Paris une « position » d’excès de pouvoir, en laissant croire que leur parole est celle de la France tout entière !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

« JO 2024 »

« Ouverture sur la Seine »

« Une Folie de plus ! »

« Une audition publique des responsables publics et  privés : ont-ils confiance ? »

&

La chronique qui suit a été publiée le 24 novembre 2023

Ajoutons compte tenu de l’importance nationale du sujet,

et de la confiance à lui accorder.

  1. – Un avant  et un après les émeutes de juillet 2023

L’ordre public a tremblé, mais le gouvernement n’a pas eu le courage de placer la France en « état d’urgence » en fixant une frontière infranchissable  entre l’ordre et le désordre !

Tout est devenu possible !

  1. – Le projet n’a plus l’adhésion du début compte tenu des risques encourus  et des avis recueillis.

A la question « La sécurité des Jeux Olympiques sera-t-elle garantie ?

 « Frédéric Péchenard – Je suis très heureux de n’être ni Ministre de l’Intérieur ni préfet de police en ce moment. La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, sur la Seine, me parait conjuguer à peu près tous les risques sécuritaires que l’on puisse imaginer… »

         (Le Figaro Magazine du 1er Décembre 2023, page 47 Frédéric Péchenard, Denis Favier, Amaury de Hautecloque

         Dans nos métiers, il n’y a pas de super-héros »

  1. – Le Plan B d’une France modeste et inventive avec deux caractéristiques, le moins de CO2 possible, avec une démonstration de l’Intelligence Artificielle à la Française !

&

JO 2024

Ouverture sur la Seine

Une Folie de plus !

Une audition publique des responsables publics et  privés : ont-ils confiance ?

Le déplacement des bouquinistes sonne, comme un symbole, le tocsin des événements  susceptibles de se produire sur la Seine en juillet 2024 !

Leur déplacement soi-disant provisoire serait nécessaire pour assurer la sécurité, quelques heures durant, de la Grande Fiesta fluviale que ses organisateurs promettent d’offrir aux spectateurs.

Est-ce que ces gens-là connaissent les innombrables risques d’attentat qu’offrent les rives de la Seine ?

Le cas des bouquinistes parait à cet égard anodin.

De nombreuses voix, autorisées, se sont déjà élevées contre cette folie dont la sécurité ne peut être assurée.

Que le Comité d’organisation soumette ce projet aux compagnies d’assurance compétentes, et qu’elles assument le risque !

Que les responsables publics- le ou les ministres, le Général commandant la Zone de Défense, les Préfets (Région, Police, Paris) et les élus concernés affirment leur confiance à l’occasion d’une audition publique !

Que le même projet fasse l’objet d’une délibération du Conseil de Paris, la Ville étant  son propre assureur, prenant en charge tous les dommages qui pourraient résulter de cette grande manifestation publique fluviale.

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

JO 2024

Ouverture sur la Seine

Une Folie de plus !

Une audition publique des responsables publics et  privés : ont-ils confiance ?

Le déplacement des bouquinistes sonne, comme un symbole, le tocsin des événements  susceptibles de se produire sur la Seine en juillet 2024 !

Leur déplacement soi-disant provisoire serait nécessaire pour assurer la sécurité, quelques heures durant, de la Grande Fiesta fluviale que ses organisateurs promettent d’offrir aux spectateurs.

Est-ce que ces gens-là connaissent les innombrables risques d’attentat qu’offrent les rives de la Seine ?

Un fleuve jalonné par des lieux de pouvoir ?

Le cas des bouquinistes parait à cet égard anodin.

De nombreuses voix, autorisées, se sont déjà élevées contre cette folie dont la sécurité ne peut être assurée.

Que le Comité d’organisation soumette ce projet aux compagnies d’assurance compétentes, et qu’elles assument le risque !

Que les responsables publics- le ou les ministres, le Général commandant la Zone de Défense, les Préfets (Région, Police, Paris) et les élus concernés affirment leur confiance à l’occasion d’une audition publique !

Que le même projet fasse l’objet d’une délibération du Conseil de Paris, la Ville étant  son propre assureur, prenant en charge tous les dommages qui pourraient résulter de cette grande manifestation publique fluviale.

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

Paris, la Pieuvre…

« Municipales : à Paris, Lyon et Marseille, le changement des règles du jeu fait débat »

« Loris Boichot »

Le Figaro du 14 novembre 2023, page 5

(J’ai souligné quelques mots clés)

Paris, Lyon, Marseille : un problème sans solution est un problème mal posé 

            Aux yeux d’un assez bon connaisseur du dossier des institutions parisiennes, la lecture de cette chronique soulève une série de questions.

            Avant toute chose, et  dans le contexte actuel, il ne faut jamais oublier le contexte historique de la Ville de Paris, pas moins que celui d’aujourd’hui avec la puissance du « système parisien » : un conglomérat d’intérêts de toute nature bénéficiant d’une position stratégique inégalable, c’est dire la grande difficulté qu’il y a à manier le concept du « droit commun ».

Ne serait-ce que parce que Paris est resté le siège des institutions nationales, assemblées, gouvernement, représentations diplomatiques, un facteur qui est trop souvent oublié !

L’une des solutions d’un cadrage institutionnel efficace  de la Ville de Paris consiste à faire jouer pleinement le jeu des contrepoids institutionnels qui existent (Etat, Région, départements, communes limitrophes…), mais dont la compétence est détournée pour toutes sortes de raisons, sans oublier le rôle et la responsabilité d’un Etat défaillant.

La question clé ! Le Conseil de Paris et la Maire actuelle ne se trouvent-ils pas dans des situations d’excès de pouvoir, ne serait-ce que sur le plan d’une communication politique qui s’est  développée de façon exponentielle ?

Revenons au texte du Figaro !

            « Pour la première fois depuis la polémique sur sa visite à Nouméa et à Papeete, Anne Hidalgo retrouve ce mardi les élus de son Conseil de Paris. Mais si elle décide de briguer sa succession, elle devra peut-être se soumettre à de nouvelles règles du jeu, tout comme les candidats de Marseille et de Lyon. »

Première observation « capitale » avec un qualificatif tout à fait approprié, il est exclu de mettre sur le même plan Paris, capitale de la France et les deux autres villes de Lyon et Marseille.

Les institutions parisiennes sont  le fruit d’une très longue histoire qui n’a pas toujours été celle d’un long fleuve tranquille, avec des crises de pouvoir entre le local et le national, le pouvoir local s’érigeant en contre-pouvoir national. 

Avant les réformes institutionnelles des années 1970-1981, la Ville de Paris constituait un Etat dans l’Etat, administrée par des Préfets, souvent tentés par des excès de pouvoir d’Etat. (1)

« Plus de quarante années après la loi  Paris-Lyon-Marseille (PLM), les députés macronistes veulent revenir dès l’année prochaine sur l’«anomalie du mode de scrutin dans ces trois villes… première conséquence jugée illisible : les personnalités élues à la tête des mairies « centrales »… ne sont formellement candidates que dans une petite partie de leur ville…

Deuxième effet potentiel, considéré comme antidémocratique : puisque la priorité est de conquérir des secteurs, il est possible de conquérir la mairie…

« Il faut régler ce déficit démocratique pour redonner aux électeurs l’intérêt d’aller voter » estime le chef de file des Députés Renaissance Sylvain Maillard… »

Benoit Payan, le maire de Marseille « Cela ne devrait même pas faire débat… Il est tout à fait légitime que les trois plus grandes villes de France entrent dans le droit commun »

Rachida Dati évoque un « enjeu démocratique ».

Mais ce projet est contesté par sa rivale Anne Hidalgo. « Ce n’est pas un problème démocratique, avance l’entourage de la socialiste. Chaque Parisien qui vote sait parfaitement pour quel maire il met son bulletin dans l’urne….

Derrière la bataille des nouvelles règles du jeu, la campagne a déjà commencé. »

 Le Faux Débat engagé : deuxième observation sur ce débat qui à mes yeux est un faux débat en ce qui concerne les institutions parisiennes, comme je l’ai déjà expliqué à plusieurs reprises sur ce blog.

Depuis les années 1980, le contexte institutionnel a beaucoup changé, avec une disparition quasi complète de l’Etat dans notre capitale.

Ministres et préfets laissent la bride sur le cou à la Maire de Paris, de peur de se voir accusés de violation des libertés communales.

Au printemps 2023 et à l’occasion de la grève relative à la loi concernant les retraites, la Maire de Paris n’a pas respecté ses obligations de Maire représentant de l’Etat, sans que le Préfet de Paris ou le Ministre de l’Intérieur n’interviennent.

Le voyage récent de la Maire dans les îles du Pacifique soulève le même type de problème, alors que l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023,  avait évidemment une incidence sur l’état  de la sécurité parisienne, donc sur les responsabilités de la Maire  dans sa qualité de représentant de l’Etat.

Il serait sans doute démocratiquement intéressant d’avoir la liste des actes de contrôle de légalité exercés par les Préfets de Paris au cours des mandatures Hidalgo, notamment en matière de personnels communaux.

Pourquoi ce Faux Débat démocratique dans le cas de Paris ?

Paris, la Pieuvre !

L’Etat a disparu et laissé l’Exécutif parisien à la manœuvre « tentaculaire » dans le millefeuille administratif régional des collectivités géographiquement voisines : ces dernières sont prises dans un maillage de pouvoir concurrent de celui de la Métropole du Grand Paris, comme à certains égards de la Région d’Ile de France.

Un rapport récent de la Chambre Régionale des Comptes en a analysé  toutes les facettes.

Le problème de la démocratie locale dans la capitale est avant tout celui d’une réforme complète des compétences entre la Région Ile de France, la Métropole, les départements, les communes, avec notamment la mise en application de l’égalité communale entre Paris et les communes d’Ile de France : il faut tout changer !

Dans le contexte historique actuel, avec l’explosion de la communication, des réseaux sociaux, l’affaiblissement des partis nationaux, Paris est devenu une plateforme exceptionnelle de pouvoir de communication, sinon de propagande nationale : la fausse réforme démocratique proposée par des élus macronistes ou non ne contribuera donc pas à réveiller la démocratie locale.

Dans ce but, la France devra procéder au transfert des pouvoirs non régaliens aux régions :  la Région d’Ile de France détiendra le pouvoir de répondre aux aspirations démocratiques de ses habitants, la Métropole du Grand Paris  étant représentée par une section du Conseil Régional..

Jean Pierre et Marie Christine Renaud          Tous droits réservés

  1.  Voir le livre « Paris un Etat dans l’Etat »

Alain Juppé  ou les confessions d’un enfant du (XXème) siècle

Le Figaro des  23 et 24 septembre- Anne Fulda

« A 78 ans, et après quelque cinquante ans de vie politique, l’ancien premier ministre, aujourd’hui membre du Conseil Constitutionnel, publie ses Mémoires. Il revient sur ses joies et ses peines, la droite, Dieu, Péguy et Chirac. Et désormais libre, il prône plus que jamais les vertus de l’espérance. Et de la modération »

Un portrait tout à fait intéressant, qui suscite toutefois quelques réflexions

            Le titre accrocheur, fait référence à Alfred de Musset et à ses confessions romantiques et libertines, mais les annonces faites dans ce portrait sont évidemment et heureusement loin des amours entre Georges Sand et Alfred de Musset.

            A la Mairie de Paris et au RPR de l’époque Juppé, la corruption foisonnante de la Chiraquie sous le contrôle du « Meilleur d’Entre Nous » a fait l’objet de multiples confessions, ou de procès qui l’on conduit à son exil au Canada, très différent de celui de Victor Hugo à Jersey. (1)

            Comment ne pas continuer à s’interroger sur le type de poison de la vie publique que la période en question a introduit dans notre vie politique ?

            Dernière réflexion relative à l’ambition :

            « Lorsqu’on a de l’ambition, quand on est enfant de chœur, on veut être pape ; et quand on est député, on veut être président de la République ! J’ai essayé de l’être, je n’ai pas réussi. Je m’en suis remis. Je ne cultive pas l’amertume ni la nostalgie »

            J’ai également été un enfant de chœur, mais à la différence de l’auteur, et comme  l’immense majorité de mes camarades, mon ambition était celle de servir l’Eglise et la France.

            Les énarques étaient nombreux au ministère de l’Intérieur, les uns issus du concoure interne, les autres du concours externe. Une partie d’entre eux, était animée par une ambition féroce pour le pouvoir et l’argent, ce qui n’était pas le cas de la majorité des autres dont la vocation était celle du service public.

  1. La Méthode Chirac (1997)

            Jean Pierre Renaud              Tous droits réservés

Brèves de Comptoir

         Oxygène SVP !

Chaud dans le ciel, mais chaud aussi dansle monde politique. L’oxygène va finir par manquer avec un Président qui sature les médias en concurrence avec les Jeux Olympiques de 2024 !

Mon pays va-t-il retrouver un peu d’oxygène ?

L’abaya islamique en France qui connaissait ce mot ?

La rentrée scolaire médiatique et politique a explosé avec la découverte de ce nouvel attifage religieux islamique de quelques sœurs nonnes de l’Islam.

Les Transports d’un de nos ministres de la Gauche Sociétale ? Amoureux ou Politiques ?

Ce ministre des Transports,  toujours à l’affût des médias, déjà candidat aux prochaines municipales de Paris, savait qu’il allait faire mouche en lançant son pavé sociétal sur la GPA !

Le Paris d’Hidalgo : et pendant ce temps-là ! la Maire de Paris multiplie les travaux, les dépenses sans compter, annonce une augmentation de la taxe foncière de plus de 50%…

Rien à craindre de la part d’une droite parisienne incapable de proposer un audit des finances de la Ville !

Et pendant ce temps-là, la dette publique continue à grimper comme le chiffre des immigrations officielles ou clandestines !

Jean Pierre Renaud

  PARIS

             « TOUT EST OUVERT »

Oui ! Tout est ouvert !

Même le Billet de Sortie !

Hidalgo hors la loi !

Le vote de la loi sur les retraites a mis la Reine des Poubelles et des Rats hors la loi !

Début juin, le juge des Référés du Tribunal Administratif de Paris a condamné la Ville de Paris au « retrait immédiat des « banderolles illégales » de soutien aux manifestants ou grévistes.

La Maire de Paris a continument violé les obligations que la loi communale lui impose dans sa qualité de représentante de l’Etat, dans l’exercice de ses fonctions.

Rappelons que les articles 2122-4 et suivants sur la police municipale prescrivent aux maires « sous le contrôle administratif du représentant de l’Etat » d’assurer la commodité de passage sur la voie publique, ce qui comprend le nettoiement, le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique, l’ordre public local… le soin de réprimer les atteintes à la tranquillité publique, le maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d’hommes.

 Le Ministre de l’Intérieur aurait pu la suspendre de ses fonctions par arrêté ministériel pour un mois maximum, et proposé éventuellement sa révocation par un décret motivé pris en Conseil des Ministres.

Il est notoire que, pendant des semaines de grève,  la Maire de Paris a non seulement violé les obligations que lui imposaient ses fonctions de Maire de la Capitale, mais elle a encouragé leur violation !

La Maire de Paris, de même que la Ville de Paris n’échapperont pas à leur mise en cause judiciaire en réparation des dommages causés de toute nature, à cette occasion, morales, physiques ou matérielles.

Une nouvelle crise des institutions parisiennes !

Un épisode politique caractéristique de la nouvelle maladie institutionnelle dont souffrent les institutions parisiennes, presque 50 ans après la grande réforme des années 1975-1977 !

Paris est gouverné par une équipe politique non représentative, sorte de collectif multicartes depuis la réélection de la Maire actuelle, une équipe qui bénéficie de la formidable plateforme de communication et d’influence que lui confère aujourd’hui l’explosion des réseaux sociaux du « n’importe qui peut dire n’importe quoi ».

Il faut à nouveau tout changer, remettre Paris dans le droit commun républicain, alors que le système parisien, adossé à son « establishment », empiète sur les pouvoirs des communes et des départements de banlieue, de même que sur la nouvelle Métropole, comme le démontre un rapport récent de la Chambre Régionale des Comptes.

La Maire de Paris met son grain de sel sur les affaires nationales, comme cela a été le cas avec les initiatives du collectif les Soulèvements de la Terre, justifié sans doute par un score exceptionnel aux Présidentielles, moins de 2%.

Le Figaro du 22 juin 2023, page 2

« L’exécutif dissout les Soulèvements de la Terre … »

« La dissolution du mouvement écologiste radical … »

La Maire de Paris s’en prend au gouvernement qu’elle représente aussi dans ses fonctions municipales de représentant de l’Etat

« … D’autres n’ont pas hésité à rappeler l’exécutif à ses manquements. « Régulièrement, condamné pour inaction climatique, le gouvernement serait bien inspiré de ne pas criminaliser l’engagement des militants écologistes », a fustigé Anne Hidalgo, la maire PS de Paris. »

J’ai envie de dire, de quoi je me mêle ? Pour qui se prend- elle ?

Quand on a été la Reine des Poubelles et des Rats à l’occasion de la longue grève des retraites ?

Quand l’on fait tout sur les trottoirs, dans les rues, sur les places pour mettre le désordre, compromettre la propreté et la santé publique, en y ajoutant le bruit et à la fureur des automobilistes, motards, chauffeurs de taxi, de bus, ou de poids lourds ?

Quand grâce aux initiatives écolos démagogiques de la maire de Paris, partout des bouchons, donc de la pollution au CO2 et aux particules fines, grâce à l’incapacité de la maire à limiter  la vitesse précisément pour limiter les pollutions…

Quand l’on voit une Maire socialiste préférer édifier de nouveaux octrois, comme dans les siècles passés en interdisant aux automobilistes non fortunés, aux habitants de nos banlieues de fréquenter la capitale pour y travailler ou s’y distraire…

La voiture électrique, qui peut se la payer ?

Il n’y a sans doute pas pire Ecolo que l’Ecolo Bobo de nos grandes agglomérations qui le sont d’autant plus qu’ils contribuent, plus que les autres, à polluer notre atmosphère

Pour terminer, n’est-il pas surprenant que Mme Dati, comme la plus grande partie des commentateurs des médias ou du monde politique, critique la situation financière de Paris, alors qu’elle ne s’appuie sur aucun audit public des finances parisiennes, entendues avec le tout compris des établissements et sociétés situées dans l’orbite financière de la Ville ?

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

Chevènement ne plie jamais bagage …

            Il se trouve que ma famille paternelle est originaire du Russey, sur le Plateau de Maiche, dans le Doubs, proche des Montagnes du Jura Suisse, terre d’origine des Chevènement.

            C’est une des raisons, entre autres, pour laquelle j’ai suivi avec attention le parcours politique de Chevènement dont les parents furent instituteurs dans la proximité géographique de mes grands-parents paternels, éleveurs de vaches et de chevaux.

            Le parcours politique de Chevènement fut époustouflant. Il fut l’un des fondateurs du Cérès dont l’ambition était de faire de la France une nation socialiste. Il adhéra avec son ami Motchane au Parti Socialiste, et rejoignit rapidement le Bureau  Exécutif de ce parti.

            Il  insuffla à ce parti un courant de type révolutionnaire, milita pour un Programme commun de gauche avec le Parti Communiste, qui était alors aux ordres de Moscou, alors aussi que les chars russes étaient à quelques centaines de kilomètres de Belfort, terre d’élection du personnage.

            Le Programme Commun était une folie coûteuse que Mitterrand, élu en 1981, commença à mettre en musique, une sorte de bureaucratie étatique sans lendemain, avant d’y renoncer. Ce n’était pas la première fois que Mitterrand pratiquait le renoncement politique..

            Aux yeux d’un vieil observateur de la vie politique française, l’alliance PS PC mettait en danger l’indépendance de notre pays.

La même gauche a réussi à tirer un cordon sanitaire de protection contre le Rassemblement National, un parti qui, sauf erreur, n’est pas affilié à un parti étranger. 

            Sur un sujet sensible comme celui-là,  Chevènement pourrait être un bon conseiller du monde politique.

            Revenons à Chevènement, et à nos moutons, ou plutôt à nos vaches, compte tenu de nos origines géographiques communes.

Il est difficile de dire que sa longue présence à Belfort a laissé un héritage positif à la ville dont il occupa longtemps (ses quartiers sensibles), et sauf erreur,  un logement HLM, tout en bénéficiant d’un « confortable duplex en plein cœur du Quartier Latin, loué à un prix très social par la Régie Immobilière de la Ville de Paris ».

Le Canard Enchainé vient de publier un petit écho dans son numéro du 15/03/2023 : « La capitulation de Chevènement »

« Il aura tenu près de quarante ans avant de plier bagage… »

            C’est quand même beau le socialisme incarné par un de ses modèles !

            Dans les hautes terres du Jura Suisse ou Français, on témoignait historiquement d’un tout autre sens de l’honneur !

            Macron a honoré un tel  sacrifice pour le bien de la patrie en lui décernant l’insigne de Commandeur de la Légion d’Honneur fêté à l’Elysée par le puissant establishment parisien, toujours aux commandes, et quoiqu’on en dise, de notre vieille République.

Jean Pierre Renaud

Lettre à l’ancienne Inspectrice du Travail Maire de Paris

Nombreux sont vos administrés qui s’interrogent sur la légalité de votre mandat compte tenu

1 – de vos aventures politiques – les Présidentielles avec un score de Moins 2% -, alors que vous aviez déclaré lors des municipales que vous ne vous y présenteriez pas.

2-  des décisions que vous avez prises à l’occasion du vote de la loi sur les retraites à 64 ans, des décisions qui ont encouragé des troubles graves à l’ordre public, alors que votre mandat de maire vous impose des responsabilités publiques, qui, en cas de violation, devraient faire l’objet d’un retrait de fonctions.

C’est sans doute à juste titre que certains de vos administrés vous ont affublé du titre de Reine des Poubelles et des Rats, compte tenu des risques que vous avez fait courir à l’hygiène publique.

Plus largement,  les violations du Code des Collectivités Locales affectent la plupart des responsabilités que la loi vous confie au nom de l’Etat :  ordre public local, sûreté, sécurité et salubrité publique, répression  des atteintes à la tranquillité publique, maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d’hommes…

Les citoyens ont le droit de s’interroger sur la conduite et la responsabilité des Préfets de Paris et de la Région d’Île de France qui ont laissé faire, n’ont pas mis en cause devant les juridictions compétentes ces violations répétées de la loi, violations dans une ville qui abrite les pouvoirs publics et un grand nombre de représentations diplomatiques.

Quel spectacle donné en France et à l’étranger !

Quelle belle annonce pour une ville qui manifeste des prétentions mondiales à l’occasion des JO de 2024 ! Il y a de quoi frémir !

Enfin, trois remarques, la première relative à un pays qui ne craint pas, sans s’en préoccuper, de confier des responsabilités publiques nationales (ministres, députés, sénateurs, préfets) à des citoyens et citoyennes qui ont une double nationalité, la deuxième plus terre à terre qui inviterait les contribuables parisiens à ne pas payer leur taxe d’ordures ménagères pour le mois d’avril 2023, la troisième symbolique du grand désordre des esprits qui règne dans l’équipe municipale parisienne qui demande une indemnisation pour des dommages dont elle a été partie prenante.

Marie Christine et Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

1er mai 2023     Fête du Travail

Lettre à l’ancienne Inspectrice du Travail Maire de Paris

Nombreux sont vos administrés qui s’interrogent sur la légalité de votre mandat compte tenu

1 – de vos aventures politiques – les Présidentielles avec un score de Moins 2% -, alors que vous aviez déclaré lors des municipales que vous ne vous y présenteriez pas.

2-  des décisions que vous avez prises à l’occasion du vote de la loi sur les retraites à 64 ans, des décisions qui ont encouragé des troubles graves à l’ordre public, alors que votre mandat de maire vous impose des responsabilités publiques, qui, en cas de violation, devraient faire l’objet d’un retrait de fonctions.

C’est sans doute à juste titre que certains de vos administrés vous ont affublé du titre de Reine des Poubelles et des Rats, compte tenu des risques que vous avez fait courir à l’hygiène publique.

Plus largement,  les violations du Code des Collectivités Locales affectent la plupart des responsabilités que la loi vous confie au nom de l’Etat :  ordre public local, sûreté, sécurité et salubrité publique, répression  des atteintes à la tranquillité publique, maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d’hommes…

Les citoyens ont le droit de s’interroger sur la conduite et la responsabilité des Préfets de Paris et de la Région d’Île de France qui ont laissé faire, n’ont pas mis en cause devant les juridictions compétentes ces violations répétées de la loi, violations dans une ville qui abrite les pouvoirs publics et un grand nombre de représentations diplomatiques.

Quel spectacle donné en France et à l’étranger !

Quelle belle annonce pour une ville qui manifeste des prétentions mondiales à l’occasion des JO de 2024 ! Il y a de quoi frémir !

Enfin, trois remarques, la première relative à un pays qui ne craint pas, sans s’en préoccuper, de confier des responsabilités publiques nationales (ministres, députés, sénateurs, préfets) à des citoyens et citoyennes qui ont une double nationalité, la deuxième plus terre à terre qui inviterait les contribuables parisiens à ne pas payer leur taxe d’ordures ménagères pour le mois d’avril 2023, la troisième symbolique du grand désordre des esprits qui règne dans l’équipe municipale parisienne qui demande une indemnisation pour des dommages dont elle a été partie prenante.

Marie Christine et Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

1er mai 2023     Fête du Travail