Le Grand Débat des Animaux

D’après les meilleures sources des médias, un de ses « Mormons », son entourage, un proche du Président, un ministre influent, un visiteur du soir, s’agiterait-il de François Bayrou, de Daniel Cohn-Bendit, ou encore d’Alain Minc ?… le Président a tellement été enchanté par sa longue, très longue visite du Salon de l’Agriculture, qu’il a décidé d’enchainer sur le Grand Débat des Animaux.

         La déontologie des médias et des réseaux sociaux m’interdit de livrer ma source.

Jean Pierre Renaud    

Aujourd’hui, 24 février, Jour de Saint Modeste.

                                              Source : Jean de La Fontaine ?

Benalla : le feuilleton continue ! Ou le « spectre d’un mandat présidentiel ?

Benalla : le feuilleton continue !

Ancien monde ou nouveau monde ?

Au plus haut niveau de la République, le symbole d’un désordre présidentiel, éthique, étatique, et politique !

Ou « le spectre » d’un mandat présidentiel ?

(Voir « Hamlet ») 

Jean Pierre Renaud, ancien serviteur de l’Etat

Qui paie les avocats du Monsieur ?

Connivences des médias et méfiance des citoyens

 Il est évident que dans la crise actuelle, les médias sont l’objet d’une grave crise de confiance : disent-ils la vérité ? Et quelle vérité ? Ont-ils la capacité de dire la vérité, soit par incompétence, soit par parti-pris idéologique, soit par oubli de la déontologie de leur métier, soit par une servilité qui ne dit pas son nom ?

Le courage de dire ou d’écrire dans les médias :

       Pour avoir servi pendant de longues années l’État, à l’abri, comme tous mes collègues, de la protection statutaire de la Fonction Publique, j’ai toujours été frappé par la très grande difficulté que les fonctionnaires rencontraient pour dire la vérité aux autorités supérieures, quand elle n’allait pas toujours dans le sens de leurs préférences, et encore pire, s’il s’agissait de refuser d’exécuter une instruction « non fondée » ou illégale.

       Dire non, même dans la Fonction Publique, a toujours été une forme d’exploit, le plus souvent d’ailleurs, celui des femmes.

        Comment imaginer que les journalistes puissent disposer d’une liberté d’écriture alors que la grande majorité des médias sont entre les mains du grand capitalisme français, et progressivement d’un capitalisme étranger ? (exemple de notre journal dit de référence)

      Vous n’allez tout de même pas demander aux professionnels de nos médias d’être des « anges » !

Le courage de dire ou d’écrire avec l’aide d’« experts » en tout genre et de toute espèce : pour dire la vérité ou se défausser ?

Le décryptage : de plus en plus souvent un décryptage ! Qui veut dire quoi ? Pour traduire quoi, une parole, un mot, qui auraient échappé au professionnel ? Ou pour renvoyer un écho venant d’un autre, c’est-à-dire botter en touche ? Sans avoir le courage de dire ou d’écrire soi-même ce qu’il faut véritablement comprendre, ou encore, traduire pour le bon petit peuple ce qu’il doit comprendre ?

Les « experts » : les émissions sont de plus en plus « farcies » d’experts, de « communicants » de plus en plus nombreux, une vraie génération spontanée – information ou communication ?-, les politologues, les sociologues, les psychologues…

Les « sources » confortables : il est évident que le renvoi à telle ou telle source « dissidente », tels le Canard Enchaîné, ou aujourd’hui Médiapart, rend bien service aux médias, car il leur permet de faire « écho », faute de pouvoir ou d’avoir le courage de le dire eux-mêmes.

Les connivences politiques

L’exemple des « gilets jaunes » !

            Les médias, les journalistes qui interrogent à chaud  des responsables politiques interviewent, le plus souvent et de préférence, deux types d’interlocuteurs, des représentants du Rassemblement national ou de la France insoumise : seraient-ils si disponibles ?

        A la télévision, même combat, qu’il s’agisse des chaines publiques ou privées ! Fruit du hasard ou convergence d’analyse politique, et de tactique politique ? Ou manipulation en douceur de notre establishment parisien ?

       Je penche pour la deuxième interprétation : le Président lui-même, et certains ministres parmi les plus ardents, Castaner ou Darmanin,  essaient de donner le ton en citant la référence historique des années 1930, dont l’immense majorité des Français ne connait pas la signification politique ou la « peste brune », laquelle n’est pas mieux connue, fusse par ceux qui usent de ces références inappropriées.

      Il est tout de même difficile de croire que tout cela est innocent.

      Ce type de manipulation n’est pas nouveau. En ce qui concerne le Front National, aujourd’hui Rassemblement National, en 1985, François Mitterrand avait été l’initiateur de cette manœuvre, laquelle a continué à bien fonctionner avec Chirac en 2005 et avec Macron en 2017.

     Il n’est pas besoin d’être politologue pour voir que les Marcheurs tentent de renouveler le coup, mais cette fois avec les deux extrêmes, à gauche et à droite, tout en démantelant le parti des Républicains, le Parti socialiste étant déjà au tapis.

Et dans un tout autre domaine, celui de la télévision publique ? A qui appartient-elle ?

Aux journalistes et à leurs sociétés ou aux citoyens ?

      Prenons le cas de France 2 ? Est-ce que le téléspectateur, et aussi citoyen,  n’a pas l’impression – juste –  que cette chaine de télévision publique est la propriété des Delahousse (omniprésent), Nagui, ou Bern…

      Ne s’agirait-il pas d’une sorte de privatisation qui ne dit pas son nom ?

     Alors que cette chaine publique n’est pas assez citoyenne, préférant les jeux, les loteries, aux émissions à caractère civique !

Jean Pierre Renaud

Quelques réflexions du Nouvel An 2019

En France, la confiance ? Les vœux du Président suffiront-ils  à renouer avec la confiance des citoyens ?

            Il semble que dans la grave crise de confiance que la France traverse aujourd’hui, il sera difficile pour le pouvoir politique d’échapper à l’arbitrage du suffrage universel.

Populisme ou racines ? Il est tout de même curieux que les citoyens de la grande nation prolétarienne que fut l’URSS aient mis une croix, c’est le cas de le dire sur le rêve d’un homme nouveau, en revenant vers la religion orthodoxe.

            En Pologne, il est tout de même aussi curieux, que cette nation chrétienne,  oh combien décimée historiquement et successivement, à l’Est, par la Russie, puis par l’URSS, et à l’Ouest, par la Prusse, puis par le Reich nazi, ait survécu grâce à ses racines.

            Avec un petit grain supplémentaire de réflexion contemporaine : le retour aux racines ne serait-il recommandé que dans le cas de populations d’origine immigrée ?

Destinées de la Chine éternelle ? La Chine continue à nous projeter dans le monde de demain, comme elle le fait avec un peuple puissant et intelligent, en même temps que pétri de traditions et d’histoire, et c’est là qu’est peut-être le point sensible.

       Est-ce que le communisme chinois est mieux armé que l’ancien communisme soviétique pour résister aux poussées des provinces de la Chine ancienne compte tenu des immenses progrès d’intelligence collective réalisés en moins d’une génération ?

     Jean Pierre Renaud

2018 : les mots de la République en Marche ! Avec un Premier Prix !

2018 : les mots de la République en Marche !

Le langage politique du Nouveau Monde !

Avec un Premier Prix, et une inscription au Livre d’Or de la République Française, le Président du groupe des députés de LaREM à l’Assemblée Nationale !

            Le 17 décembre 2018, sur Public Sénat, le Président en question a déclaré :

     « … nous avons été trop intelligents, trop subtils, trop techniques… »

            Ce mea-culpa des mots  en dit beaucoup plus long que tout autre sur le monde dans lequel ont baigné, et baignent encore ces nouveaux apparatchiks politiques, dans un monde de la suffisance.

            Il est vrai que le Président actuel n’a pas fait non plus dans la modération politique au nombre de mots, d’expressions, ou de gestes mis sur la scène médiatique  tout au long des mois passés.

            Il est bien dommage qu’il n’existe pas de médaille Fields pour mesurer l’intelligence politique des « meilleurs d’entre nous », les « premiers de cordée » de ce « Nouveau Monde » !

        Jean Pierre Renaud

15 jours plus tard, avec Macron et les « gilets jaunes » !

Le 15 novembre dernier, j’avais pris la peine d’adresser à deux journalistes du Figaro un message de réaction au contenu de leur article, intéressant d’ailleurs,  sur l’actualité du jour des « gilets jaunes ».

            Je n’ai évidemment pas reçu d’accusé de réception, mais pourquoi hésiterais-je aujourd’hui à publier le texte de ce message ?

            La publication ci-dessous éclairera la lecture de mon humeur tique du   23 novembre dernier intitulée «  Les gilets jaunes du 24 novembre 2018 – Une journée imprévisible face à un gouvernement imprévisible ! – Peuple français, populisme français ou les limites d’une technocratie politique ? ».

            Le message    :                                 «   15 novembre 2018 à 14 : 30

            Bonsoir, très bien votre article à deux, mais pourquoi ne pas choisir un autre angle d’écriture ?

            Sur notre seul porte-avions  dénommé comme par hasard de Gaulle, Macron va tenter de se mettre à nouveau dans le costume de de Gaulle, curieux n’est-ce pas ?

     Pour répondre à une  crise populaire engagée sur un terrain qui manque de clarté, la transition énergétique ? Du haut du porte-avions ?

            Macron « le Petit » montre le cap dans l’image délivrée au peuple, français à bord de ce porte-avions, vous ne trouvez pas cette image surréaliste ?

            Alors que le gouvernement, comme les précédents d’ailleurs, n’a pas été capable de proposer aux Français un Plan de développement de cette transition, c’est-à-dire un cap, avec objectifs et coûts, comme la France en a eu l’habitude dans un lointain passé.

            Macron a tout fait pour détruire les partis politiques, en violation d’ailleurs de notre Constitution qui leur accorde un rôle naturel, les corps intermédiaires aussi, et de s’étonner qu’il « n’avait pas réussi à réconcilier les Français avec leurs dirigeants » ! On croit rêver n’est-ce pas ?

            Enfant d’un « miracle présidentiel » qui n’avait sans doute rien de miraculeux, compte tenu de la puissance de notre establishment technocratique, la majorité actuelle trouve peut-être ses limites, car elle est avant tout une nouvelle forme de technocratie.

            Cordialement »                

 Jean Pierre Renaud

« Chiens jaunes » ou « Gilets jaunes » ? Les gilets du porte-avion Charles de Gaulle: le bon cap pour Macron?

« Chiens jaunes » ou « Gilets jaunes » ?

Les gilets du porte-avions Charles de Gaulle : le bon cap pour Macron ?

             Le Président a-t-il fait le bon choix pour expliquer aux Français quel était le bon cap ?

            Les « chiens jaunes » guident les avions au sol, les « verts » sont les techniciens avions, les « rouges » s’occupent du carburant des avions, les « rouges à bandes noires » sont en charge de l’armement, les « hommes en blanc » sont en charge du verrouillage des avions sur la catapulte.

            La vision d’images montrant des « chiens jaunes » risque d’introduire une fâcheuse confusion dans la conduite au sol du 17 novembre 2018 !

           Jean Pierre Renaud

La générosité des Français et des Françaises – La déduction des 66% d’impôt, un véritable business pour les agences de Com; – Un scandale

La générosité des Français et des Françaises

La déduction de 66 % d’impôt, un véritable business pour les agences de Com’

Un scandale !

            Ils sont nombreux dans notre pays les citoyens ou les citoyennes, compte tenu du croisement licite ou illicite des fichiers des donateurs, ou de l’exploitation des annuaires, à recevoir, en cours d’année, mais surtout en fin d’année, et en cascade, des courriers qui sollicitent leur générosité. 

         En ce qui me concerne, et alors que je ne suis pas imposable à la fortune,j’ai reçu en fin d’année dernière plus d’une cinquantaine de courriers avec timbres illustrés avec nom et adresse, photos en couleurs de fleurs ou de paysages, plaquettes, journaux, calendriers, ou stylos…

          La Fondation de France elle-même ne donne pas véritablement le bon exemple à ce sujet.

          A la rentrée de septembre, la valse des courriers est en pleine reprise.

        On vous sollicite pour toutes sortes de causes fondées ou non, en faisant bien sûr valoir que vos dons ne vous coûteront pas grand-chose, compte tenu de la déduction fiscale généreuse de 66%.

        Il peut s’agir tout autant d’aider des associations d’handicapés, l’enfance en danger, la protection des sans-abris, que des associations d’aide à l’élevage des chèvres au Bénin, ou à la protection des éléphants en Afrique.

       A l’ombre de ces appels à la générosité, les boites de com’ font leur miel en proposant leur prêt à porter, textes, illustrations, objets, avec envoi, rappel, encaissement des dons…

        En 2017, le ministère des Finances  a chiffré le coût des 66% à 1 milliard 400 millions d’euros, ce qui représente en gros, et sur la base d’un coût indicatif moyen de 10% à 20%, selon les bénéficiaires vertueux ou non, une manne de 140 à 280 millions d’euros pour les agences de com’.

        Pas mal, non ?

       Il conviendrait donc de mettre fin à cette gabegie de fonds publics, de ne pas agréer n’importe quoi, de contrôler les dépenses en fixant des plafonds de coûts de gestion et de communication,  ce qui ne parait pas être encore le cas.

         Il convient en effet de garantir que la générosité des Français et des Françaises est bien placée, c’est-à-dire qu’elle n’aille pas aider à financer des associations ou fondations du type de celle dont le titre est « Elevages sans frontière », avec une carte photo de deux belles chèvres. 

          Comment ne pas en souligner aussi certains effets pervers quant au rôle de certaines ONG sur deux plans ?

  • Leur humanité affichée sur les réseaux sociaux constitue à l’évidence un facteur d’appel d’air pour des flux de migrants, justifiés ou non.
  • L’efficacité de certaines ONG dans le domaine médical ou paramédical constitue un encouragement pour une partie des élites médicales des pays aidés de venir s’installer en Europe, au détriment de la santé publique de leurs pays.

         L’actualité récente a accordé une juste place aux propositions Borloo pour réussir la réintégration des quartiers sensibles dans la République Française, et c’est bien, mais les citoyens informés ne peuvent que constater qu’il existe une contradiction politique fondamentale et typiquement française, à savoir une générosité internationale pour l’aide au développement ou pour des interventions militaires au Sahel ou ailleurs, et la négligence dont souffrent beaucoup de nos territoires urbains ou ruraux délaissés.

         Jean Pierre Renaud

        Post Scriptum : à titre documentaire, nous venons de recevoir  un appel de fonds d’une fondation de recherche.

    Le contenu : lettres, plus une pochette en carton contenant un stylo couleurs, 12 timbres en notre nom, plus 18 timbres de relations sociales, avec 10 feuillets décorés, un agenda des dates de vie, 3 belles cartes en couleurs avec enveloppes. Fin d’inventaire.

La transition énergétique : problématiques et orientations

     Sur LCP Public Sénat, le 3 septembre, une excellente émission intitulée : « En quête d’énergie renouvelable » et  « Droit de suite » introduite par un documentaire fort intéressant. La discussion qui a suivi fut un peu confuse et mit en évidence les difficultés de toute nature qui empêchaient et empêchent encore notre pays de choisir un cap clair.

            Pour résumer et synthétiser cette discussion, indiquons que jusqu’à présent le pays a fait plus confiance aux grosses machines industrielles, aux mastodontes, de type centralisé sur le modèle d’Areva ou d’EDF, aux initiatives du pouvoir central politique et économique, qu’aux pouvoirs locaux, aux citoyens de base déjà actifs sur le créneau des énergies renouvelables.

            Dans l’histoire économique de notre pays, l’establishment politique et économique s’est souvent lancé, grâce à son armée d’ ingénieurs compétents, dans de grandes aventures industrielles, tel le Flandre ou le Concorde, réalisations brillantes mais sans lendemain.

            En ce qui concerne les énergies renouvelables, le même establishment a continué à préférer les projets des centres de pouvoir aux projets issus de la base citoyenne.

            L’écologie politique n’a pas échappé à ce travers.

            Conclusion : il faut remettre dans le bon sens le processus d’évolution et de révolution énergétique et donner la parole et l’action aux citoyens, aux initiatives locales, en soumettant idées et projets à une Agence de la transition énergétique, dotée de moyens d’évaluation de ces idées et de ces projets, en même temps que de moyens financiers qu’elle accordera aux projets.

            Les solutions sont multiples et sont capables de renforcer localement les gros moyens que la puissance publique met à la disposition des citoyens.

            On voit bien qu’à l’heure actuelle c’est loin d’être le cas !

            Jean Pierre Renaud