Un nouveau Pic dans les Pyrénées Atlantiques ! Le Pic de Pau, un Pic avatar !

Un nouveau Pic dans les Pyrénées Atlantiques !

Le Pic de Pau !

Ou le Pic des avatars de Vishnou-Juppé

 ou de Vishnou-Macron !

 Le Plan de la France ? Quelle ambition pour un homme politique patiné par les âges de la politique !

            Les Français et les Françaises auraient sans doute mieux compris qu’il soit chargé d’une mission de réflexion et de proposition de réforme des institutions afin de mettre fin, enfin, au monopole que Paris continue à s’attribuer dans le traitement des affaires publiques.

            Les Français et les Françaises auraient sans doute mieux compris que le patron du Modem, champion de la vie locale, mette son expérience au service de cette grande cause nationale, la réforme de nos institutions tant attendue, plutôt que de relancer une autre formule de Grand Débat stérile, en court-circuit de nos institutions républicaines, un dispositif politico-administratif-médiatique dévolu aux élections présidentielles de 2022.

                 Jean Pierre Renaud   –  Tous droits réservés

La justice de la citoyenneté « selfie » : Face aux désordres publics

La justice de la citoyenneté « selfie »

Face aux désordres publics, une justice de l’immédiateté et du « selfie », de l’image !

Une justice en réplique aux réseaux sociaux

De nos jours et presque chaque jour, sinon chaque jour, une agression dans la rue ou dans un transport public, la violence contre les services publics qu’il s’agisse de personnels soignants, d’enseignants, de policiers, de gendarmes ou de sapeurs-pompiers…

Nos magistrats municipaux font de plus en plus les frais de ces incivilités, de ces atteintes à la citoyenneté et à l’ordre républicain.

            Face à ces désordres de l’ordre public, une justice défaillante dont l’organisation et les codes d’intervention ne sont plus adaptés, depuis des années, à ces situations nées d’une conjugaison de facteurs qui déstabilisent notre société, notamment le rôle de plus en plus puissant de deux nouveaux pouvoirs, nés de la génération spontanée, les associations et les réseaux sociaux.

Il est urgent de changer tout ça et de mettre en place une nouvelle justice pour ce type d’infractions, assurée par des « juges de la citoyenneté », non professionnels inscrits sur une liste nationale d’aptitude.

Les peines prévues dans ce domaine sont obsolètes ou inapplicables faute de moyens, qu’il s’agisse du rappel à la loi ou des travaux d’intérêt général, sauf peut-être les stages de citoyenneté existant pour les infractions au Code de la Route, qui constituent une excellente innovation judiciaire.

Ces juges auront le pouvoir de sanctionner en comparution immédiate sur saisine des forces de l’ordre et, en cas d’infraction grave, d’ordonner un stage obligatoire de citoyenneté civique, avec affichage de la peine sur les réseaux sociaux accompagnée du « selfie » des contrevenants, une pratique qu’adorent aujourd’hui la plupart des animateurs des troubles de l’ordre public, pour dénoncer des violences policières ou mettre en scène leurs exploits, voitures brûlées, rodéos, courses poursuites…

Jean Pierre Renaud  –  Tous droits réservés

ARTE 28 mn du 7/08/20 : ensauvagement et désinformation postcoloniale

Arte 28 minutes vendredi 7 août

L’ensauvagement et la désinformation postcoloniale

Présentation : Jean François Pernin

Avec la participation de Sylvie Brunel et de Pascal Blanchard

     Depuis quelque temps le 28 minutes d’Arte avait amélioré la qualité de ses contenus, ce qui n’a pas été le cas le 7 août dernier.

            Curieuse idée d’inviter, il est vrai en pleine canicule, un des premiers de cordée de la désinformation postcoloniale, qui s’est approprié les Images coloniales d’un Colloque Savant de 1993, dont le contenu nourrit, depuis, à la fois le flux de ses activités associatives et privées et de ses publications.

   Une invitation tout à fait justifiée compte tenu du rôle que ce premier de cordée a joué pour semer un nouveau virus, et faire fructifier les graines d’une culture coloniale et impériale qui n’a jamais existé et qu’il n’a jamais mesurée, terreau de nos quartiers sensibles.

  L’un des fruits de ces semailles politiques et idéologiques d’un nouveau genre constitue précisément un tout-début d’« ensauvagement » commenté à l’occasion des 28 minutes du 7 août dernier.

    Heureusement, la France n’est pas encore entrée dans une nouvelle phase historique d’ensauvagement, telle que celle décrite par Ksawery Pruszynsnki !

    Stephane Courtois signe une Opinion dans le Figaro des 8 et 9 août (page 18), un texte où il résume le récit du grand journaliste polonais Ksawery Pruszynski sur la guerre civile espagnole « Espagne rouge. Scènes de la guerre civile, 1936-1937 ».

    « Dès son arrivée, Pruszynski écrit : « Cette fin septembre sent son printemps russe de 1917 ! Il est frappé par la violence omniprésente, le sadisme, la cruauté gratuite, la jouissance morbide à tuer qu’il résume d’un mot « ensauvagement »

    A lire cette citation, il est évident que le mot utilisé en 2020 est très loin de caractériser la situation de la société française, mais il a au moins le mérite de mettre l’accent sur un risque culturel, social et politique non négligeable.

     La théorie économique n’a-t-elle pas fait un sort à la loi de Gresham, la mauvaise monnaie chassant la bonne, sans doute familière à la géographe et économiste Sylvie Brunel ?

    Maigre consolation, celle de constater qu’en pleine canicule, les téléspectateurs ne risquaient pas d’être intoxiqués, ou « imprégnés » un des qualificatifs du collectif Blanchard, pas plus que les citoyens de la Troisième République risquaient de l’être avec la propagande coloniale anémique du régime nouvellement républicain !

Jean Pierre Renaud  –  Tous droits réservés

Coucou Macron ! Macron le coucou ?

Humeur du jour

L’information du quotidien sur France 2

Coucou Macron ! Macron le coucou ?

 Les cohabitations d’un genre nouveau !

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L’information du quotidien sur France 2 ?

Une de nos chaines publiques ?

 Vous vous souvenez sans doute qu’au plus fort de l’épidémie, dans le confinement, la chaine nous assénait, chaque jour, et dans le détail, les statistiques des morts du jour, sans toujours d’ailleurs avoir le souci de la représentativité numérique des chiffres cités à l’international.

            Depuis la fin du confinement, chaque jour des reportages et des interviews pour vous informer de ce qui va mal en France, emplois ou chiffres d’affaires, une kyrielle de pourcentages… sans mettre la lumière sur l’autre versant, celui des Français et des Françaises qui se sont retroussés les manches et qui font courageusement face à la crise.

Les cohabitations d’un genre nouveau, Philippe-Macron et Castex – Macron, celles du « coucou » !

Depuis son élection, le Président n’a pas réussi à implanter son mouvement politique dans notre pays, en dépit de la Méthode de la débauche dans les rangs des partis dits traditionnels, notamment ceux du Parti Républicain.

            Continuité dans la méthode avec la nomination de Castex, l’objectif étant toujours de puiser des soutiens dans les rangs de la droite identifiée, c’est-à-dire dans son vivier politique.

Seul problème pour Macron, et de taille, avec l’installation d’un Premier Ministre qui incarne une ligne politique ressemblant fort à celle de la droite, sans le dire, en concurrence avec celle des Républicains, une sorte de cohabitation d’un genre nouveau dont les Français pourront observer les soubresauts au fur et à mesure du calendrier des 600 jours.

Toute la question est celle de savoir si cette stratégie du coucou a des chances de réussir, mais ça n’est pas impossible à voir le nombre d’hommes ou de femmes politiques adeptes également du vol de nid de coucou. 

 Jean Pierre Renaud

France, Bruxelles, 100 milliards pour le redressement national, les responsabilités !

Bruxelles 17/07/2020

Une discussion de marchands de tapis !

Pour une France responsable !

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100 milliards pour le redressement national

Le Figaro 1ère page du 18 juillet

« Un plan de 100 milliards pour relancer l’économie »

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Le 25 avril 2020, en pleine épidémie, sur le blog :

« Le grand emprunt national : « Jours heureux » mais responsables !

Un grand emprunt de redressement national

100 milliards

10 ans 2%

JPR et MCRV 

Enfin une décision ! Mais pourquoi ne pas faire appel à l’épargne des Français ?

Les Trahisons de Cour ? 2020/1450 – Les Gaullistes ?

Le 14 juillet 2020

Les Trahisons de Cour ?

En 2020 comme en 1450 !

            Vous aimez l’histoire de France ? Vous avez peut-être oublié les épisodes de cour royale les plus éblouissants ?

            Revenez vite chez les romanciers historiques (Sans Pub !).

            Fréquentez le grand Almanach de la Cour Royale et les trahisons multiples et de toute nature, souvent mortelles, ce qui n’est pas encore notre cas ! Dieu soit loué ! Oserai-je encore le dire bientôt ?

            Comment les Grands du Royaume de France – s’agissait-il bien de la France ? – arrivaient-ils à s’y retrouver dans la salade – pas encore niçoise – de la vie de Cour entre Anglais, Bourguignons et Armagnacs ? A quel moment le plus opportun fallait-il trahir ?

            A voir ce qui se passe de nos jours dans notre République monarchique, de plus en plus, il existe de troublantes ressemblances avec la Cour Royale du XVème siècle, sous le règne du nouveau monarque républicain, entre petits ou grands allégeants juppéistes, sarkozistes, et toujours chiraquiens et gaullistes – toujours !

            Le Grand Jacques n’a évidemment pas démérité avec l’héritage de trahison qu’il a laissé à la Chiraquie : n’avait-il pas montré l’exemple en trahissant Chaban Delmas, puis Giscard d’Estaing, et enfin Sarkozy ?

            La méthode a toujours le même succès, à voir celle utilisée par le Président actuel préférant déstabiliser les partis reconnus par notre Constitution, plutôt que de rechercher des accords de gouvernement républicain.

            A observer ce qui se passe chez nous depuis de longues années, pourquoi ne pas dire que depuis le départ du Général le gaullisme politique a incontestablement bon dos !

            Jean Pierre Renaud

Face à l’épidémie (XXIème), la légende japonaise de Narayama (XIXème) ?

A partir du développement de l’épidémie, de l’incapacité de notre système de santé à faire face à la  vague de la contagion, les médecins furent rapidement confrontés à un choix cornélien entre malades susceptibles ou non de supporter la lourde thérapeutique respiratoire mise en jeu.

            Concrètement, un tel choix revenait à faire un tri entre malades, et compte tenu, en moyenne, de l’état de santé de plus en plus fragile des personnes les plus âgées de décider de la vie et de la mort d’une partie d’entre eux.

            Les statistiques de décès dans nos EHPAD en ont fourni la statistique funèbre.

            Au fur et à mesure du déroulement de l’épidémie, ce type de débat a été ouvert ou refermé, mais sera inévitablement rouvert, compte tenu de sa grande charge émotionnelle et du choix de société au sein de laquelle nous souhaitons  vivre et mourir, en deçà ou au-delà des croyances religieuses que nous pouvons avoir ou non.

            La culture japonaise m’a depuis longtemps passionné, la distance que nous avions et que nous avons encore avec les codes culturels et sociaux du Japon.

      En 1983, j’avais été voir le superbe film « La ballade de Narayama » de Shôhei Inamamura, lequel faisait revivre l’ancienne tradition du Japon vouant à la mort dans les villages pauvres les vieux de plus de 70 ans, à partir d’un roman de Shichirô Fukazawa (1956).    

     Le film faisait revivre la chronique d’un village pauvre où la coutume  exigeait que les habitants arrivant à l’âge de 70 ans s’en aillent mourir volontairement au sommet de Narayama « la montagne aux chênes » : ils étaient aidés par leur fils aîné. C’était là que se rassemblaient les âmes des morts.

   Le réalisateur nous fait revivre le quotidien de Orin-yan et de son village, avec son fils Tatsuhu, pendant la dernière année de son séjour dans le monde des vivants.

     Les traditions et la culture dans le Japon pauvre de cette époque étaient naturellement obsédées par la subsistance possible ou impossible de ses communautés, confrontées donc à ces choix permanents de vie ou de mort, inscrits dans la tradition du sacrifice.

    Cette histoire n’est elle pas beaucoup plus proche de nous qu’elle n’en parait, avec les choix assumés ou non de vie ou de mort ?

      Le vrai débat, engagé sans le dire, ne consistait-il pas, comme dans une vraie guerre, à admettre que chaque offensive ou défensive comptait un certain pourcentage de blessés et de morts, l’enjeu entre confinement ou non confinement étant en réalité celui du nombre de morts que l’on acceptait dans cette culture du risque ?

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    La littérature japonaise m’avait fait découvrir un récit d’Ôgai Mori sur la culture japonaise des siècles passés et sur celle des sacrifices.

     Les lecteurs intéressés pourront faire une petite incursion dans l’histoire japonaise avec l’Incident de Sakkai dont j’ai fait le récit sur le blog du 23/9/2011 sous le titre «  Choc des cultures, des civilisations, des religions, l’incident de Sakai entre la France et le Japon. »

    A l’occasion de l’ouverture forcée des ports japonais au commerce de l’Occident, dans la deuxième moitié du XIXème siècle ouvrant l’ère de la Meije, la Marine Française avait fait connaissance avec la culture militaire du Japon et ses traditions de sacrifice, notamment celui du Seppuku, ce que nous appelons communément le hara-kiri.

    Le Japon avait organisé une cérémonie de la réparation qui consistait au seppuku de 20 soldats impliqués dans l’incident. Dès le premier mort, les marins français quittèrent en courant le lieu du sacrifice.

Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés

Macron a-t-il une stratégie politique ? Avec quels buts ?

En 2017, Macron est arrivé par surprise au pouvoir en proposant un programme bricolé par ses têtes d’œuf au fur et à mesure de sa campagne.

Après avoir fait voter la réforme importante du Code du Travail, aux prises avec la révolte des Gilets Jaunes dans les « territoires » engagée à la fin de l’année 2018, la stratégie de Macron semble en plein flottement, d’autant plus que le Grand Débat, s’il a permis de voir la voltige intellectuelle d’un président, n’a débouché sur rien d’important pour la vie du pays.

Faute de stratégie politique et d’une hiérarchie dans les objectifs, s’il en est, l’impression dominante est que le Président tente de trouver et de définir une stratégie, en recourant à une sorte d’Agit Prop de gouvernance politique, tel ou tel objectif émergeant du bouillonnement de l’opinion publique ?

 Chaque jour, le Président, le Premier Ministre, un ministre, ou un membre de son parti, un confident…  agitent l’opinion publique, sans que l’on comprenne le sens donné à la politique du gouvernement, ce qui est important et ce qui ne l’est pas : une sorte de « valse à mille temps » des postures et des mots.

La situation politique du jour en est l’illustration : à peine sortie du confinement, en pleine convalescence sur tous les plans de la vie individuelle et collective de la France, le Président ou ses fidèles agitent à nouveau des propositions qui ont fracturé notre pays, tels que la réforme des retraites, sujet capital, ou la limitation de la vitesse à 110 kilomètres à l’heure, pour faire plaisir aux écolos ? Alors que le Premier ministre s’était déjà illustré par ses 80 kilomètres à l’heure dont on sait aujourd’hui ce qu’il en est advenu.

Même chose pour la réforme des retraites ! Comme si le moment était propice pour la faire ? Alors que les grèves, dans tous les domaines, ont déjà coûté cher au pays

Même chose pour le Collectif de 150 personnes tirées au sort, chargé, à la place des institutions démocratiques de notre pays, de proposer une nouvelle politique  écologique.

Agit Prop tous azimuts ? La France prise dans un jeu de stratégie en  biais ? Ce que conseillerait la nouvelle alchimie des algorithmes ? Le rideau de fumée derrière lequel le Président continue à affaiblir, dans un pays aussi divisé que le nôtre, les institutions républicaines élues au suffrage universel au niveau national ou local, ou les corps intermédiaires qu’il a déjà bien affaiblis.

Une recherche de face à face avec l’opinion publique après avoir court-circuité les pouvoirs établis, comme c’est le cas avec sa nouvelle démocratie tirée au sort choisie pour proposer à notre pays un nouveau chemin écologique, au mépris de notre suffrage universel.

Est-ce bien sérieux ?

La stratégie présidentielle consiste à prendre l’opinion publique en biais, en dehors des processus légaux de décision démocratique, et en rapetissant le débat entre une assemblée tirée comme au Loto de la Française des Jeux et le seul Président.

Dans le passé, j’ai longuement étudié la stratégie indirecte et plus généralement les chemins indirects, qualifiés  d’«obliques » dans l’une de mes études appréciées par le général Gambiez, spécialiste de ce type de stratégie.

Pour adopter une stratégie directe ou indirecte, encore faut-il savoir où l’on va et où l’on ne va pas, ce qui est loin d’être le cas dans notre pays depuis 2017 : le « en même temps » sonne comme une expression moderne d’une Agit Prop politique d’un nouveau genre.

Jean Pierre Renaud

Les Elections Présidentielles 2017 et l’Indépendance de la Justice ?

Les Elections Présidentielles 2017 et l’Indépendance de la Justice ?

Sous la responsabilité du Parquet, maître de l’Action Publique

Il s’agit d’un des sujets majeurs des institutions républicaines que tous les gouvernements qui ont défilé depuis 1958 n’ont jamais eu le courage de traiter au fond.

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L’affaire Fillon vient de rebondir avec Mme Houlette, sous la houlette de la Justice : de quelle Justice s’agissait-il, et s’agit-il encore de nos jours ?

A maintes reprises, j’ai traité du sujet sur ce blog, et notamment à l’occasion de l’affaire en question.

            Le 25 janvier 2017, le Canard Enchaîné lance son scoop, et la chasse au candidat est lancée.

            Le même jour, le Parquet National Financier déclenche une enquête préliminaire. Le 7 février 2017, le journal Le Monde semblait disposer des informations figurant sur les procès-verbaux d’enquête de la police et se mettait de la partie.

            Le 2 février 2017, je posais la question de la séparation des pouvoirs mise en cause dans le cas du processus des primaires présidentielles organisées par les partis politiques : la Justice avait-elle le pouvoir de remettre en cause un tel processus démocratique ?

            Le 24 février 2017, le même Parquet National Financier ouvrait une information judiciaire : on connait la suite, mais l’affaire Fillon vient de rebondir.

Le 28 février 2017, je publiais une autre chronique intitulée :

« L’affaire Fillon sous la houlette de la justice. De quelle houlette s’agit-il ? »

« … la question de l’indépendance de la justice se pose effectivement. A charge ou à décharge ? … »

            Le 28 mars 2017, je revenais sur le sujet en écrivant « Fin de partie … » pour le journal le Monde, le quotidien que je lisais depuis mes études, que je laissais tomber une bonne fois pour toutes.

            Ce journal publiait des informations puisées aux meilleures sources judiciaires ou policières, faisait fi du secret de l’instruction sous le prétexte du « secret des sources », en lançant ses deux détectives infatigables D et D sur la piste Fillon, opérant « un véritable hold-up sur les élections présidentielles 2017 ».

       A partir du moment où le Parquet est placé sous les ordres d’un ministre, c’est-à-dire de l’Exécutif, il est possible de finasser, de distinguer entre directives générales et directives dans un cas particulier, mais l’affaire Houlette vient une fois de plus mettre en évidence une liaison hiérarchique qui annihile toute indépendance du Parquet : certains pays étrangers ont raison de constater que notre Parquet ne constitue pas un pouvoir judiciaire.

            Pendant les longues années que j’ai passées au contact des institutions locales puis parisiennes, j’ai pu observer le fonctionnement des pouvoirs et de la relation tout à fait particulière existant entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, notamment à Paris, entre Procureur, Préfet de Police, avec la Police Judiciaire et le ministre de l’Intérieur.

    Tant que le Parquet relèvera hiérarchiquement de l’Exécutif, l’indépendance de la Justice n’existera pas, en ajoutant qu’une fois indépendante, elle n’en restera encore pas moins soumise aux faiblesses humaines.

Jean Pierre Renaud

France: la loi des minorités – Europe : une dose de protectionnisme !

En France

Les minorités et les réseaux sociaux font la loi dans la République Française !

Remettons la France à l’endroit !

            Le 20 février 2019, j’ai publié une chronique sous le titre « Une France à l’envers » les inversions de toute nature, droit, institutions, loi des minorités… »

            Le 9 décembre 2019, j’ai publié une chronique sous le titre « Les pouvoirs de la République Française ? Qui les exerce vraiment ? Les trois pouvoirs constitutionnels, Exécutif, Législatif, Judiciaire, le Quatrième Pouvoir des Médias, le Cinquième Pouvoir des Associations, le Sixième Pouvoir des Réseaux Sociaux »

            L’affaire Adama nous a placé au cœur du sujet et révélé l’incapacité manifeste des trois pouvoirs constitutionnels à faire prévaloir le droit républicain sur la loi des minorités, souvent inspirées par tout ce qui vient des Etats Unis dont l’histoire n’a rien à voir avec la nôtre.

Face à ce déferlement des minorités visibles et invisibles, les pouvoirs publics ont failli !

Le temps est venu de faire rentrer beaucoup d’associations dans le droit républicain, alors que leur origine, leur fonctionnement, et leur financement n’ont rien de transparent : qui finance qui et quoi ?

Le temps est également venu de trouver le moyen juridique et constitutionnel d’empêcher les réseaux sociaux de raconter n’importe quoi, de prêcher le désordre, la désinformation, en exigeant la transparence et la responsabilité « médiatique » de  leurs auteurs.

Enfin, il convient d’ouvrir totalement les statistiques de l’immigration en France, au cours des trente dernières années, avec le pays d’origine et l’âge,  les chiffres des cartes de séjour (regroupement familial, mariage, travail…) des bénéficiaires du droit d’asile et des déboutés, des régularisations d’immigrés clandestins…et enfin des naturalisations.

Dans l’Union Européenne

Dans le désordre actuel de la mondialisation, le moment est venu de lever le tabou du protectionnisme !

Le 7 juin 2011, j’ai publié une chronique sous le titre « Une petite dose de protectionnisme pour la France et pour l’Europe »

Les thuriféraires du libéralisme à tout crin plaidaient toujours avec plus de succès pour l’ouverture de plus en plus large de nos frontières et de celles de l’Europe : on voit aujourd’hui le résultat, notamment pour nos médicaments.

Leur discours était fondé sur le mythe d’après lequel c’était le libéralisme qui avait permis le développement de l’Occident.

Dès 1953, l’historien économiste Paul Bairoch démontrait – statistiquement – dans le livre « Mythes et paradoxes de l’histoire économique » (1953) que cette thèse n’était pas fondée, en démontrant que même les Anglais, chantres éternels du libéralisme, avaient très largement fait appel au protectionnisme pour se développer.

Jean Pierre Renaud