Humeur Tique du jour: avec Tsipras et Pujadas!

Humeur Tique du jour
Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie grecque !
Avec le journal Pujadas, sur France 2, la manipulation des médias !
         Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie antique déroule son feuilleton quotidien, pour amuser la galerie, sans les masques du théâtre grec, car il n’en a pas besoin.

            Aux sources de la démocratie ? Ou de la démagogie ?

            D’après les médias, un non massif des Grecs au référendum Tsipras, mais les mêmes médias se sont bien gardés de publier les résultats complets du référendum, c’est-à-dire le chiffre de la participation des électeurs  au référendum, 62,5%, ce qui veut dire que moins de quatre électeurs sur dix ont voté non, ce qui n’est pas déjà si mal !.

            Dans toute cette affaire, il aurait mieux valu s’en remettre au vieux dieu Dionysos !

            Avec le journal Pujdas du 8 juillet, sur France 2, la manipulation des médias !

        M.Pujadas ouvre son journal en montrant un pauvre vieux grec en pleurs,  assis devant une banque, parce qu’il ne peut pas toucher sa retraite, naturellement modeste.

           De quoi faire pleurer en effet toute la planète, et avec le but politique manifeste d’aider les téléspectateurs à entrer en compassion avec le peuple grec !

           Mais au fait ? S’agit-il d’une histoire vraie ?

            Il y aurait en effet beaucoup, beaucoup à dire, sur les manipulations et intoxications des médias, douces ou grossières.

« A quoi résister » Panthéon L’humeur des jours Bruno Frappat

« A quoi résister »
Panthéon
« L’humeur des jours » La Chronique de Bruno Frappat dans La Croix des 6 et 7 juin 2015

J’aimerais proposer mes propres réflexions sur les sujets très variés que traite cette intéressante chronique de l’ancien directeur des journaux Le Monde et La Croix sous trois thèmes : la République et les Républicains, le Panthéon, l’acte de « résister ».

La République et les Républicains

Le chroniqueur écrit : « Annexer un nom commun pour en faire une marque déposée excluant la concurrence s’apparente à une discutable rapine. »

Est-ce le cas ? Je n’en sais rien et n’ai rien su ou entendu à ce sujet, de véritablement justifié, mais j’ai été un peu surpris, tout en regrettant que les partis politiques changent de nom pour faire oublier le rôle politique qu’ils ont pu jouer dans le passé, que cette affaire ait pris une telle proportion, alors que dans l’histoire de France, et au fur et à mesure des régimes républicains qui se sont succédé, le monde politique n’a jamais répugné à choisir cette appellation seule ou accolée.

Pourquoi ne pas rappeler que dans les premières années de la Troisième République, un certain Président du Conseil, Jules Ferry, fut un leader d’un mouvement qui se dénommait « Les Républicains », un Jules Ferry ardent défenseur tout autant de la laïcité que du colonialisme ?

Le Panthéon

L’auteur a salué à juste titre la « panthéonisation de quatre résistants et résistantes… et apprécié le discours du Chef de l’Etat : « Chapeau quand même »

Très bien, mais ne s’agit-il pas d’une autre forme de « rapine » républicaine de la part d’un Président qui s’est emparé de l’exaltation de la République, en oubliant que la Résistance n’a pas été de droite ou de gauche, que la République est autant de droite que de gauche, et qu’après les manifestations consensuelles qui ont suivi les attentats de janvier 2015, le Président n’a pris aucune initiative pour faire vivre un consensus politique nécessaire au redressement du pays ?

A mes yeux donc, et tout autant, la manifestation d’un Président qui décide de tout, et qui se comporte beaucoup plus en monarque qu’en président républicain !

Résister, oui, mais à quoi ?

Monsieur Frappat évoque tour à tour une série de situations au sein desquelles il est possible de se poser la question de savoir à quoi il faut résister, au risque de perdre de vue l’ordre de gravité des enjeux à relever, car il est exclu de mettre sur le même plan tous les « non », quels qu’ils soient.

Le chroniqueur écrit : « Est-ce héroïque de résister à tout cela ? A l’emprise du fric, vrai maître de l’époque ? Incomparables, les combats d’aujourd’hui par rapport à ceux de la résistance avec un grand R. Pas les mêmes enjeux, mais ces « faits de résistance » ont le mérite d’être à notre portée, petite, médiocre pour le coup. Au total, la résistance aux tentations devrait être une grande cause nationale pour les années à venir… »

Cette assimilation conceptuelle de tous les enjeux énumérés par l’auteur les banalise à tort, alors qu’il ne s’agit pas du tout de la même chose, lorsqu’il s’agit de prendre le risque de la torture et de la mort pour les siens ou pour soi-même, une carrière brisée pour les élus ou hauts fonctionnaires qui auraient dit non à la corruption du système chiraquien, au cours d’une période que l’auteur de cette chronique a bien connue.

Dire non dans un contexte de paix et sans risque personnel et familial n’a rien à voir avec un non dans la situation qui était celle des quatre résistants, les deux hommes et deux femmes qui ont été « panthéonisés ».

Ma réponse personnelle à la question « A quoi résister » sera simple, sur le thème, d’une vraie cause nationale :

  • résister à l’entreprise continue de désinformation et d’intoxication sur l’histoire coloniale de la France, d’autoflagellation nationale permanente, en feignant d’oublier l’histoire de toutes les dictatures de la planète, anciennes ou récentes, sous couvert de repentance et d’assistance ad vitam aeternam,
  • résister à toutes les initiatives clandestines ou affichées d’atteinte à une des grandes conquêtes de la République Française, la laïcité de nos institutions, garante de nos libertés et de la paix civile.

La démocratie française comme les autres grandes démocraties du monde ont non seulement à résister contre toutes les tentatives de destruction venant de l’islam radical, mais à porter le fer au cœur même de cette nouvelle barbarie religieuse.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique au fil des jours, le bac ou Hollande, le vin du Monde, la tragédie grecque, les criquets politiques de Madagascar

Humeur Tique au fil des jours

Au choix, le bac ou Hollande, réflexe journalistique du Monde pour le vin, la tragédie grecque, les criquets politiques de Madagascar

Sur France 2, au choix et chaque jour, ou le bac ou Hollande !

Ces pauvres apprentis bacheliers qui n’en peuvent mais, et ce pauvre président qui, chaque jour aussi, bat une campagne qui n’est évidemment pas électorale ! Comme si la France n’avait pas mieux à faire !

Et comme dit un proverbe, non présidentiel, « La charité commence par soi-même » : Le Président de dire, j’ai un excellent Premier Ministre, et ce dernier de dire , j’ai un Président formidable.

Quelle chance pour le pays !

Un vrai réflexe journalistique pour le vin

Dans le journal daté des 14 et 15 juin, le Monde a publié un magnifique supplément de dix-huit pages intitulé « LE MONDE DES VINS »

A la page 12, et sous le titre « La pub face au juge », le journal a manifesté un vrai réflexe journalistique, la vitesse grand V (IN), en écrivant :

« La loi Evin qui vient d’être assouplie interdit aux publicités pour l’alcool d’être trop incitatives. A travers cinq exemples, voici ce qu’il est possible de publier »

Un amendement soutenu par la gauche et la droite pour une fois réunies venait effectivement d’être voté le 11 juin, par l’Assemblée Nationale.

Chaque jour aussi, une nouvelle tragédie grecque !

Chaque jour aussi, le grand prêtre Tsipras propose au monde entier une nouvelle version de sa tragédie grecque. Il est bien dommage qu’il n’ait pas pris le soin auparavant d’aller consulter la Pythie du grand temple de Delphes !

Chaque jour aussi, les criquets politiques de Madagascar sont de retour pour ravager et mettre en péril la grande île !

Comme cela a été écrit à plusieurs reprises sur ce blog, il y a bien pire que les criquets de la nature qui ravagent périodiquement les champs malgaches, ce sont les criquets politiques de cette belle île !

Année après année, ils se reproduisent et s’adonnent à des jeux de pouvoir et d’argent qui se déroulent au mépris de l’intérêt général de leur pays !

Humeur Tique au fil des jours, esclavage, laïcité, Grande Bretagne

Humeur Tique au fil des jours

Mémoires et histoires de l’esclavage ? En récompense de sa tournée « triomphale » dans les Caraïbes, un « Noël en mai » pour le journal Le Monde, notre Président mérite incontestablement la Palme d’Or de toute l’histoire de l’esclavage, en concurrence avec celle de Cannes, pour avoir fait assumer par la France tout le poids de l’histoire et des mémoires de l’esclavage des Amériques, d’Afrique, ou d’Asie.

Les Antilles françaises auraient mérité mieux : pourquoi ne pas avoir décidé de les doter d’un commissariat au plan et au développement afin de les aider à s’assumer dans le contexte économique de l’Amérique centrale ?

Laïcité et islamophobie ? Pourquoi s’étonner de constater qu’une laïcité de plus en plus militante se met à défendre une laïcité des institutions publiques chèrement acquise au début du 20ème siècle, gage de notre paix civile ?

Pourquoi ce nouveau militantisme se verrait accusé à tort, et à tout bout de champ, d’islamophobie, alors que depuis une dizaine d’années une fraction de musulmans, citoyens français ou non, encourage, comme cela n’a jamais été le cas auparavant, au choix , le respect du Ramadan, la viande hallal, ou le port de tenues ou de voiles qui tendent à afficher et à affirmer la position religieuse des jeunes filles et des femmes musulmanes.

Tout cela après une lutte séculaire en faveur de l’égalité des deux sexes féminin et masculin ?

La Grande Bretagne de Cameron ? En Europe ou en dehors ?

Pourquoi s’accrocher aux basques de la Grande Bretagne qui continument, avant son entrée dans l’Union européenne et après, milite pour que cette union ne forme qu’un marché libéral de plus en plus vaste ?

La véritable question posée est celle de savoir s’il existe dans l’Union européenne des pays qui entendent donner un destin à notre vieille Europe et qui auront le courage d’aller de l’avant vers une véritable union politique, avec un Président élu par les citoyens, une politique économique et étrangère commune, et naturellement une défense commune.

Si avec ce qui s’est passé en Ukraine, et qui continue de se passer, les Européens n’ont pas encore compris quel sort leur était promis, alors oui, il faudra bien parler d’une décadence de l’Europe !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique « Parents, mode d’emploi » ou « Hollande,mode d’emploi »

Chaque jour, sur France 2, après le journal du soir, que vous aimiez ou pas, un feuilleton de la série « Parents, mode d’emploi »

Presque chaque jour aussi, à l’étranger, en province ou à Paris, « Hollande, mode d’emploi » !

Tout est bon pour n’importe quelle com’ ! Cette année, le Président a fait fort dans toutes les commémorations, c’est-à-dire dans l’histoire !

C’est à se demander quand ces gens-là trouvent le temps de travailler et de réfléchir, et c’est peut-être là le problème numéro Un d’une gouvernance politique dite « moderne », obsédée par le tout parole, le tout image, et l’immédiateté en tout, à un tel point qu’on n’y comprend plus rien !

Demain 1er mai, la Fête du Travail, est-ce que M. Hollande ne va pas, une fois de plus, saisir cette occasion pour faire sa com’ présidentielle ?

Humeur Tique, Noire d’encre ! Ecran noir à Radio France, à France Télévision, et à l’Union Européenne !

Humeur Tique, Noire d’encre !

Ecran noir à Radio France et à France Télévision !

Ecran noir  à l’Union européenne avec Tsipras à Moscou !

    Notre belle France !

         Pourquoi ces grèves successives à France Télévision et à Radio France (le 13 avril 2015, 26ème jour de grève) alors que les djihadistes viennent de démontrer qu’il existait d’autres moyens pour faire un écran noir et un son zéro  (TV5) ?

       Est-il encore possible de dire que ces deux médias publics financés par les contribuables de France portent encore les couleurs de notre pays ?

        Triste spectacle, d’autant plus triste que les grévistes se gardent bien d’expliquer à l’opinion publique les raisons de leur grève.

       Une suggestion à France 2 : régaler les téléspectateurs d’une série de « L’œil du 20 heures » avec pour sujet la pédagogie, la déontologie, le patriotisme des médias publics.

     Notre belle Europe ! La décadente !

            Pour entrer dans l’Union européenne, la Grèce a truqué ses comptes publics et aujourd’hui, afin de satisfaire à la démagogie de son gouvernement,  la Grèce va faire la « quête » auprès de Poutine.

            Pour que la jeunesse européenne croie encore un peu à l’Europe, pourquoi ne pas dire à Monsieur Tsipras, en écho aux expressions souvent crues d’un de ses ministres, et selon une expression entendue dans ma province natale, « Arrêtez de ch… dans nos bottes », lesquelles ne sont pas celles de l’ancien KGB  ?

Humeur Tique, la Rose ! « Sous le lit » ?

      –  Si j’ai bien lu le Parisien du 11 avril 2015, à la page 6 Politique,  sous le titre :

                « Et Aubry rentra dans le rang

               PS Le camp de François Hollande-Valls redoutait  une offensive de la maire de Lille en vue du Congrès de juin, mais elle renonce à sa « motion….

            « Nous avons reconstruit un texte dans lequel nous trouvons un accord sur le fond… Personne ne s’est rallié à l’autre. Personne n’est passé sous le lit. » a-t-elle expliqué… »

            « Sous le lit » ? A-t-elle dit ?

       – Et Le Monde des 12 et 13 avril 2015

           Dans le journal Le Monde des 12 et 13 avril 2015, page 9 :

      « Congrès du PS : la synthèse malgré tout »

          Le journaliste Nicolas Chapuis cite un propos différent :

         La maire de Lille lors d’une conférence de presse : « Il s’agit d’une motion préparatoire en commun, où personne ne s’est rallié, où personne n’est passé sous le tapis. »

      « sous le lit » ou « sous le tapis » ?

       Ou encore connivence entre communicants de presse d’un jour à son lendemain ?

            De façon plus prosaïque, Martine revient sur terre en tenant compte d’une règle tout simplement arithmétique ? Au fur et à mesure des raclées électorales du PS, même à Lille, les troupes se sont bien effilochées. 

Humeur Tique « L’archaïsme de la politique française »

Journal Les Echos du 12 mars, une interview de Cohen-Bendit (page 2) (sans publicité), intitulée :

            «… je suis estomaqué » par l’archaïsme de la vie politique française »

            Et nous donc, et depuis longtemps !

            Aucun renouvellement des idées et des hommes, comme à la télévision ou dans les journaux d’ailleurs !

            Et de plus en plus la loi du fric, toujours le fric, encore plus dans notre élite !

            La plupart de nos dirigeants sont obnubilés par le grand passé de la France, … de moins en moins « grand » depuis la deuxième guerre mondiale !

            Obsédés par la grandeur de la France, son prestige international, mais sans aucune imagination, ni volonté pour les faire à nouveau prospérer, dans un cadre européen.

            Ces dernières années, avez-vous eu connaissance d’un projet d’union politique de la zone euro, avec une politique et une défense communes ?

         Pourquoi ne pas évoquer aussi ceux que les spécialistes dénomment les « corps intermédiaires », les syndicats de toute nature : ils ressemblent chez nous à des corps inanimés, et quand ils sont animés, ils le sont seulement par des combats d’arrière-garde, pour ne pas dire d’arrière-cour !

      La France souffre d’avoir une élite politique qui vit dans un monde qui n’existe plus !

Humeur Tique – Une politique d’union nationale à petit bras- La tragédie grecque de M.Tsipras

     Hollande joue petit bras !

             Après les attentats de janvier, le Président avait l’occasion unique de devenir le champion d’une union nationale seule capable de sortir la France des ornières du passé.

             Il n’a rien fait !

         La tragédie-comédie de la loi Macron, timide tentative de coopération entre une gauche et une droite réunies pour un modeste progrès, démontre une fois de plus que le Président s’enferme dans des schémas politiques obsolètes dont il croit sortir en lançant le pays dans des aventures militaires extérieures pour l’honneur et la grandeur de la France, alors qu’il y a le feu dans la maison.

Tsipras, le nouveau dieu de la Grèce !

         Tsipras, le nouveau héros des tragédies grecques se croit encore sur l’Acropole antique, en apostrophant les dieux de l’Olympe européen.

             Non, Monsieur Tsipras nous ne sommes plus dans l’Antiquité !