Sus aux féminicides quotidiens !

La mesure « résiliente » des « Cent Jours » d’un Président !

Gratuité d’un pique-couille pour les femmes âgées de plus de quatorze ans !

Les siècles passés avaient quelquefois du bon ! Sans Sécurité Sociale !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

 Source : un médecin privé, chevronné, cultivé, toujours en alerte sur l’actualité

La France des « Cent Jours »

« Sans Confiance » !

            La France n’a plus confiance !

Avant le 14 juillet une pétarade de milliards tous azimuts !

Une politique sans aucun cap, au coup  par coup !

Un petit milliard d’euros par ci, un milliard ou plus, par-là, avec une France qui vit aux crochets de l’euro, avec une dette colossale de plus de 3.000 milliards d’euros, un vrai cadeau pour nos enfants et petits-enfants.

            La Com en continu, Macron par-ci Macron par-là, en France et à l’étranger, avec un égo surdimensionné doté d’un pouvoir de séduction inégalé !

Aucune doctrine, aucune colonne vertébrale politique, ses courtisans commencent à quitter le bateau…

La France n’a plus confiance !

Jean Pierre Renaud

Publicité ou Propagande sur France 2, chaine publique ?

Téléspectateur des chaines de télévision publique depuis de nombreuses années, principalement de France 2, je suis de plus en plus frappé par les matraquages publicitaires qui ressemblent purement et simplement à de la propagande telle qu’elle était décrite et fonctionnait dans les pays totalitaires, fascistes, communistes ou nazis,  répétition, manipulation des images et des sons, jusqu’à plus soif et saturation, afin de vendre son produit ou ses prestations de service…

            La plupart de ces pubs à répétition utilisent les mêmes procédés à déclic automatique  grâce à leur musique de fond, leur slogan, la voix de leurs acteurs, les images pièges…

            En tête, le matraquage du site « Comme j’aime » sous toutes ses formes, c’est gratuit … le matraquage de la chaine LIDL avec sa mise en scène artistique, plus qu’étrange  « je ne bouge pas… », le café des Petits Producteurs avec une voix caverneuse destinée à s’ancrer dans votre mémoire, évoluant récemment avec la vente d’une machine à café, la pub très récente de la Mutuelle Aesio ! Une imitation d’un ancien Romain couché sur un lit antique à son réveil et découvrant une pub Aesio…

 Les cascades de voitures toutes marques proposées à un prix mensuel de centaines d’euros, comme s’il s’agissait de cadeaux, etc, etc… AD c’est sûr, « Carglass »

On vous explique que cette submersion des chaines publiques par la pub allège la facture du contribuable, alors que le gouvernement vient de supprimer de façon démagogique la taxe dédiée, pour privatiser les chaines ?

Ne conviendrait-il pas de soumettre ces pubs à un régime minceur du type « comme j’aime », ce qui veut dire une régulation calendaire et un terme court fixé par le contrat de pub ?

Jean Pierre Renaud            Tous droits réservés

Publicité ou Propagande sur France 2, chaine publique ?

            Téléspectateur des chaines de télévision publique depuis de nombreuses années, principalement de France 2, je suis de plus en plus frappé par les matraquages publicitaires qui ressemblent purement et simplement à de la propagande telle qu’elle était décrite et fonctionnait dans les pays totalitaires, fascistes, communistes ou nazis,  répétition, manipulation des images et des sons, jusqu’à plus soif et saturation, afin de vendre son produit ou ses prestations de service…

            La plupart de ces pubs à répétition utilisent les mêmes procédés à déclic automatique  grâce à leur musique de fond, leur slogan, la voix de leurs acteurs, les images pièges…

            En tête, le matraquage du site « Comme j’aime » sous toutes ses formes, c’est gratuit … le matraquage de la chaine LIDL avec sa mise en scène artistique, plus qu’étrange  « je ne bouge pas… », le café des Petits Producteurs avec une voix caverneuse destinée à s’ancrer dans votre mémoire, évoluant récemment avec la vente d’une machine à café, la pub très récente de la Mutuelle Aesio ! Une imitation d’un ancien Romain couché sur un lit antique à son réveil et découvrant une pub Aesio…

 Les cascades de voitures toutes marques proposées à un prix mensuel de centaines d’euros, comme s’il s’agissait de cadeaux, etc, etc… AD c’est sûr, « Carglass »

On vous explique que cette submersion des chaines publiques par la pub allège la facture du contribuable, alors que le gouvernement vient de supprimer de façon démagogique la taxe dédiée, pour privatiser les chaines ?

Ne conviendrait-il pas de soumettre ces pubs à un régime minceur du type « comme j’aime », ce qui veut dire une régulation calendaire et un terme court fixé par le contrat de pub ?

Jean Pierre Renaud            Tous droits réservés

Lettre à l’ancienne Inspectrice du Travail Maire de Paris

Nombreux sont vos administrés qui s’interrogent sur la légalité de votre mandat compte tenu

1 – de vos aventures politiques – les Présidentielles avec un score de Moins 2% -, alors que vous aviez déclaré lors des municipales que vous ne vous y présenteriez pas.

2-  des décisions que vous avez prises à l’occasion du vote de la loi sur les retraites à 64 ans, des décisions qui ont encouragé des troubles graves à l’ordre public, alors que votre mandat de maire vous impose des responsabilités publiques, qui, en cas de violation, devraient faire l’objet d’un retrait de fonctions.

C’est sans doute à juste titre que certains de vos administrés vous ont affublé du titre de Reine des Poubelles et des Rats, compte tenu des risques que vous avez fait courir à l’hygiène publique.

Plus largement,  les violations du Code des Collectivités Locales affectent la plupart des responsabilités que la loi vous confie au nom de l’Etat :  ordre public local, sûreté, sécurité et salubrité publique, répression  des atteintes à la tranquillité publique, maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d’hommes…

Les citoyens ont le droit de s’interroger sur la conduite et la responsabilité des Préfets de Paris et de la Région d’Île de France qui ont laissé faire, n’ont pas mis en cause devant les juridictions compétentes ces violations répétées de la loi, violations dans une ville qui abrite les pouvoirs publics et un grand nombre de représentations diplomatiques.

Quel spectacle donné en France et à l’étranger !

Quelle belle annonce pour une ville qui manifeste des prétentions mondiales à l’occasion des JO de 2024 ! Il y a de quoi frémir !

Enfin, trois remarques, la première relative à un pays qui ne craint pas, sans s’en préoccuper, de confier des responsabilités publiques nationales (ministres, députés, sénateurs, préfets) à des citoyens et citoyennes qui ont une double nationalité, la deuxième plus terre à terre qui inviterait les contribuables parisiens à ne pas payer leur taxe d’ordures ménagères pour le mois d’avril 2023, la troisième symbolique du grand désordre des esprits qui règne dans l’équipe municipale parisienne qui demande une indemnisation pour des dommages dont elle a été partie prenante.

Marie Christine et Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

1er mai 2023     Fête du Travail

Lettre à l’ancienne Inspectrice du Travail Maire de Paris

Nombreux sont vos administrés qui s’interrogent sur la légalité de votre mandat compte tenu

1 – de vos aventures politiques – les Présidentielles avec un score de Moins 2% -, alors que vous aviez déclaré lors des municipales que vous ne vous y présenteriez pas.

2-  des décisions que vous avez prises à l’occasion du vote de la loi sur les retraites à 64 ans, des décisions qui ont encouragé des troubles graves à l’ordre public, alors que votre mandat de maire vous impose des responsabilités publiques, qui, en cas de violation, devraient faire l’objet d’un retrait de fonctions.

C’est sans doute à juste titre que certains de vos administrés vous ont affublé du titre de Reine des Poubelles et des Rats, compte tenu des risques que vous avez fait courir à l’hygiène publique.

Plus largement,  les violations du Code des Collectivités Locales affectent la plupart des responsabilités que la loi vous confie au nom de l’Etat :  ordre public local, sûreté, sécurité et salubrité publique, répression  des atteintes à la tranquillité publique, maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d’hommes…

Les citoyens ont le droit de s’interroger sur la conduite et la responsabilité des Préfets de Paris et de la Région d’Île de France qui ont laissé faire, n’ont pas mis en cause devant les juridictions compétentes ces violations répétées de la loi, violations dans une ville qui abrite les pouvoirs publics et un grand nombre de représentations diplomatiques.

Quel spectacle donné en France et à l’étranger !

Quelle belle annonce pour une ville qui manifeste des prétentions mondiales à l’occasion des JO de 2024 ! Il y a de quoi frémir !

Enfin, trois remarques, la première relative à un pays qui ne craint pas, sans s’en préoccuper, de confier des responsabilités publiques nationales (ministres, députés, sénateurs, préfets) à des citoyens et citoyennes qui ont une double nationalité, la deuxième plus terre à terre qui inviterait les contribuables parisiens à ne pas payer leur taxe d’ordures ménagères pour le mois d’avril 2023, la troisième symbolique du grand désordre des esprits qui règne dans l’équipe municipale parisienne qui demande une indemnisation pour des dommages dont elle a été partie prenante.

Marie Christine et Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

1er mai 2023     Fête du Travail

Un Ministre de l’Education « visible » ? Trop « visible » ?

Minorités, discrimination,  racisme, laïcité, le nouveau panier à salade sociétale de Monsieur Pap Ndiaye

            Comme il aime le faire dans la plupart des secteurs des institutions de la République Française, le Président actuel a fait le choix d’un ministre au style disruptif, un ministre qui vient de faire irruption dans le domaine très sensible de la laïcité républicaine.

            Il s’agit d’un sujet qui m’a toujours concerné à la fois sur le plan familial, professionnel, et politique, un sujet que j’ai abordé et traité sur ce blog à de multiples reprises, peu de temps après sa création, le 6 mars 2011, à l’occasion de l’interview du ministre actuel par M.Joignot dans le Monde Magazine.

            Afin de bien comprendre la ou les thèses historiques et politiques défendues par l’intéressé, j’avais complété mon information en lisant le livre « La Condition Noire » édité en 2008, et en publiant une petite chronique de lecture le 16 mai 2011.

            Vous trouverez le texte des deux chroniques en annexes 1 et 2.

            Ces jours derniers, Monsieur Pap Ndiaye a défrayé la chronique politique de notre pays en signant l’arrêté du 13 avril 2023 qui élargit le champ de compétence du Conseil des Sages de la Laïcité à « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et toutes les formes de haine et de discriminations ».

            Il s’agit bien d’un virage institutionnel, idéologique, et politique que ce nouveau ministre vient de faire prendre à la République, pour combien de temps (?), en signant  cet arrêté du 13 avril modifiant 1) les compétences du Conseil des Sages de la laïcité , 2) sa composition, 3) le rôle nouveau du ministre dans une nouvelle composition du Conseil des Sages de la laïcité, chargé cette fois d’assurer la police de sa communication et de sa saisine.

            Il est évident que ces modifications de composition et de compétence mettent en cause le contenu et la mise en application de la loi de 1905 sur la laïcité, alors qu’elle fait l’objet déjà de multiples attaques liées à la mondialisation, au multiculturalisme, et à la poussée islamique dans notre pays. En 2020, la décapitation du professeur Paty en fut le malheureux symbole.

Les initiatives de ce ministre  ne vont certainement pas servir la laïcité de la République, et méritaient un débat au sein des institutions parlementaires, Assemblée Nationale et Sénat. Ont-elles au moins été débattues au sein du Parti Renaissance ?

Fait du Prince ? Incontestablement !

En 2011, les propos de Monsieur Pap Ndiaye dans une interview du Monde Magazine avaient surpris, la thèse historique  qu’il a développée dans le livre « La Condition Noire » publié en 2008 avaient suscité de la curiosité et de l’intérêt, mais elle souffrait à mes yeux d’une carence  d’analyse des contextes historiques de la France des flux d’immigration, d’un manque de statistiques reconnu par l’intéressé, faute de l’interdiction faite dans notre pays de livrer des statistiques dites ethniques, dont le ministre actuel était partisan…

Au lieu de nous lancer dans une nouvelle polémique sur le qui fait quoi d’un ministre de l’Education Nationale, nous devrions l’inviter à établir la statistique de la population accueillie dans nos établissements scolaires publics selon leurs origines, leurs lieux de naissance, établissement par établissement, et de voir ce qu’il faudrait changer.

Il y a quelques années, le ministre actuel s’est lancé dans une mission de mesure de la diversité dans une de nos institutions artistiques  les plus prestigieuses, l’Opéra de Paris.

 Très curieuse initiative dans un domaine de l’art, qui par définition, en tout cas en France, use de la plus grande liberté de choix.

Le ministre prône la « diversité », s’élève contre les discriminations, le Président l’a nommé à un poste de choix pour en faire la mesure, mais qu’il ne se mêle pas de tout mélanger, laïcité, racisme, ou antisémitisme.

Revenons au pays de Descartes et de la Raison !

Revenons aussi sur les contextes historiques d’une France qui ne commença à faire la connaissance du monde noir qu’à partir des années 1980-1990, avec les flux migratoires venus d’Afrique  noire, causés en partie par l’explosion démographique de ces pays dans l’incapacité d’offre un avenir à leur jeunesse.  Avant les indépendances, la France n’avait, contrairement à ce que raconte Pascal Blanchard et ses amis, qu’une connaissance très livresque des mondes noirs.

L’immigration noire, grâce à une meilleure santé publique locale  a fait un bond à la fin du siècle sans qu’elle soit officiellement mesurée pour des raisons d’hypocrisie politique bien française.
            Dans les années 60, on voyait des noirs dans les grandes villes universitaires, ou dans les grandes métropoles, mais pas dans nos chefs-lieux de département, à Montbéliard, ou au Mans…

Les questions de « diversité » ne se posaient pas.

Dans de telles conditions historiques, le débat ouvert par Monsieur Ndiaye sur la condition des Noirs dans notre pays, confrontés au « paradoxe identitaire » énoncé par l’intéressé ne se posait pas, vouloir être à la fois « visible » politiquement et « invisible « socialement » ne se posait pas.

L’auteur parle de « paradoxe minoritaire »

L’auteur écrit : «  voulant être invisibles du point de vue de notre vie sociale…Mais nous voulons être visibles du point de vue de nos identités culturelles noires, de nos apports précieux à la société et à la culture française. » (page 361) 

Avec les polémiques que ce ministre vient  d’enclencher sur l’ensemble de ces sujets sensibles», il a au moins l’assurance d’être visible, peut-être trop…

Avec les polémiques que ce ministre vient  d’enclencher sur l’ensemble de ces sujets sensibles», il a au moins l’assurance d’être « visible », peut-être trop…

Un mot enfin sur une autre décision de ce ministre, demander à l’enseignement privé de faire de la mixité sociale, vaste et épineux sujet, compte tenu d’au moins deux facteurs, son historique français et la complexité du contenu de l’expression « mixité sociale », dans le cas d’un ministre qui en a l’expérience concrète.

      Jean Pierre  Renaud                                  Tous droits réservés

Annexe 2

Faites connaissance avec le nouveau Ministre de l’Education Nationale

  1.  « L’identité se décline au pluriel »

         Ma chronique du 6/3/2011 sur ce blog

  1. Lecture critique du 16/5/11 : le livre « La Condition Noire »

&

Le Monde Magazine du 5 février 2011

En page de couverture :

« En finir avec la peur de l’autre

La leçon de l’historien PAP NDIAYE »

L’interview des pages 23 à 29

« L’identité se décline au pluriel »

Propos recueillis par Frédérick Joignot

Le discours national-populiste qui fait de l’étranger une menace trouve un nouvel écho en France et en Europe. Face à la remise en cause du multiculturalisme, l’historien Pap Ndiaye rappelle qu’il existe une manière de vivre ensemble sans verser dans le communautarisme : la république »

Question préalable :  histoire ou politique ?

S’agit-il dans le cas d’espèce de la leçon d’un historien formé à cette discipline par l’université et l’école normale supérieure de Saint Cloud?

Et dans un tel cas, des règles de rigueur que s’imposent nos universitaires pour écrire l’histoire ? Car l’interview donne l’occasion de poser, semble-t-il des questions qui ne s’inscrivent pas, précisément, dans notre histoire.

Car comme l’indique le titre, l’interview est effectuée dans la cible du « discours national-populiste », alors que le « nouvel écho » qu’il trouve en France, en tout cas, s’explique par un certain nombre de facteurs, évoqués par le texte, mais qui méritent quelquefois d’être éclairés ou commentés, parce qu’ils feignent d’ignorer précisément ces facteurs, qui pourraient être qualifiés de « faits » par un historien, et les réactions du peuple français, face à ces « faits ».

M.Joignot cadre l’interview (page 24) : « ambiance délétère de défiance envers les étrangers », « une extrême droite islamophobe progresse dans toute l’Europe » et l’historien de souligner, de son côté, « l’essor de formations national-populistes qui ne se réclament pas idéologiquement du racisme, mais font de la dénonciation véhémente de l’Autre, souvent musulman et non-blanc, leur ligne de politique principale. »

            Et de remarquer que ce courant de pensée a annexé une partie des valeurs républicaines rattachées à la laïcité ou aux droits des femmes.

Il convient donc de s’attacher aux points clés de la réflexion que propose M.Ndiaye, l’immigration, l’identité française, la laïcité, en tentant de savoir si ces réflexions font effectivement partie de la leçon d’un historien.

            Premier sujet, l’immigration – M.Ndiaye évoque rapidement les problèmes nés de l’immigration, et répond à la question-constat de M.Joignot :

« Le vieux thème de l’invasion revient aussi. On parle de réfugiés climatiques et politiques se pressant bientôt à nos frontières…(le journaliste aurait pu ajouter l’adjectif familiaux dans le cas de la France)

M.Diaye y répond en citant des études de l’ONU d’après lesquelles les mouvements migratoires seraient beaucoup moins importants qu’on ne croit (page 25)

Il précise que d’après l’ONU : « L’Europe n’est pas menacée d’invasion » (page 25) et note que « Cette rhétorique de l’invasion, une constante de l’extrême droite, trouve un nouvel élan. »

Il parait tout de même difficile de citer les études de l’ONU pour accréditer ce type de discours, car les statistiques démographiques françaises montrent clairement que la population étrangère et d’origine étrangère a progressé dans notre pays au cours des vingt dernières années.

Le Monde du 5 mai 2010 faisait état d’une population étrangère de 6,5 millions d’habitants, mais tous les spécialistes savent que plusieurs facteurs ont modifié en profondeur la structure démographique de la France, avec notamment le mouvement des naissances, des mariages, et des naturalisations.

Qui plus est, ces études montrant que « De 1968 à 2005, la proportion de jeunes d’origine étrangère (au moins un parent immigré) est passée de 11,5% à18,1% en 2005 », mais ce que relève de plus significatif la démographe Tribalat, dans le livre « Les Yeux grands fermés », chapitre 5 : « immigration, territoires et voisinages : mesure et résultats », c’est la concentration de ce type de population dans certains départements ou villes.

L’historien lui-même le note d’ailleurs :

«  Sans nier les problèmes de coexistence dans certains quartiers, ce discours répète à l’envi qu’une partie de la population relèverait de cultures en opposition radicale, ou en tension forte avec la culture nationale, elle-même fragilisée par la mondialisation et incapable d’absorber des flux hétérogènes. » (page 26)

Un phénomène ou « fait » que M.Bronner a fort bien décrit dans son livre sur les ghettos.

            Alors vraie ou fausse « invasion » ? Journalistes, élus et chercheurs auraient tort de ne pas voir le problème en face, et peut-être encore moins un historien habitué à la dialectique de l’interprétation des faits, et tout autant des chiffres que des lettres.

Pourquoi ne pas le dire, ce sentiment d’invasion existe chez un certain nombre de nos concitoyens, car ils le ressentent ainsi dans leur quartier ou dans leur ville. Il suffit d’interroger des habitants de ces quartiers ou villes qui ont été le plus bouleversés par ces mouvements de la population, pour s’en convaincre. Et les journalistes ainsi que les Français d’origine immigrée, de bonne foi, sont les premiers à faire ce constat.

Alors, serait Front National le citoyen capable d’ouvrir encore yeux et oreilles, pour estimer, qu’à ce rythme-là, la République ne sera effectivement plus chez elle, pour autant qu’elle le soit encore dans certains de nos quartiers les plus sensibles !

Il est évident que ces mouvements démographiques ont affecté la France, modifié en profondeur sa structure culturelle, en tout cas dans certains quartiers et  villes, et  conduit un certain nombre de citoyens, beaucoup plus important qu’on ne dit ou qu’on ne croit, à éprouver un sentiment réel d’«invasion. »

Deuxième sujet, l’identité française :

            M.Ndiaye répond à la question-constat de M.Joignot ?

            « Une des constantes des discours de la droite classique comme de la nouvelle droite consiste à présenter l’Autre comme menaçant l’identité française. »

Réponse : «  Sans nier les problèmes de coexistence dans certains quartiers, ce discours répète à l’envi qu’une partie de la population relèverait de cultures en opposition radicale, ou en tension forte avec la culture nationale, elle-même fragilisée par la mondialisation et incapable d’absorber des flux hétérogènes. » (page 26)

Une telle vision suppose un bloc français homogène, un « nous » bien circonscrit. Or depuis longtemps, les historiens et les anthropologues ont montré à quel point l’identité française s’est déclinée au pluriel. Elle ne se pense pas en termes d’essence, mais de relation intersubjective. Surtout, elle a servi de point de d’appui idéologique à une politique bien réelle de stigmatisation des immigrés et de leurs descendants: rafles de sans- papiers, contrôles au faciès, etc »

Identité au pluriel, pourquoi pas ? Mais si vous interrogez les Français, vous constaterez que l’immense majorité d’entre eux se reconnaissent dans leurs villages ou leurs villes, leurs mairies, leurs écoles publiques, leurs églises et leurs temples, et avant tout, dans un milieu de vie, fait de libertés individuelles et collectives, de démocratie, d’école publique (il y a un peu plus d’un siècle), et conquête récente (1945), d’égalité entre les sexes.

Il est donc difficile d’ignorer que notre identité plurielle baigne dans ce tissu national interstitiel, civil, politique, et culturel, plus résistant qu’il ne semble, et qui peut surprendre ceux que l’historien dénomme « les Français dubitables ».

Mais avant d’en terminer sur ce deuxième sujet, ne conviendrait-il pas d’être tout de même surpris de voir certains intellectuels et chercheurs plaider, à toute occasion, la reconnaissance d’identités perdues ou en péril sur notre planète, et en même temps faire facilement litière de l’identité de la France ou d’autres peuples !

Troisième sujet : la laïcité

Et ce dernier sujet est ultra-sensible pour un Français qui connait l’histoire de son pays, les guerres de religion qui ont ensanglanté, pendant des siècles, beaucoup de ses provinces, et les dernières querelles qui ont entouré le vote de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.

Nombreuses sont sans doute les familles françaises du sud, de l’est, et de l’ouest, dont l’histoire a renfermé, au pire le souvenir des guerres de religion, et au mieux, des souvenirs de querelles religieuses violentes et tenaces à la fin du dix-neuvième siècle, dont certaines durent peut-être encore.

Alors de grâce, que de bonnes âmes ne nous disent pas aujourd’hui, tel M.Ndiaye  que « le principe de laïcité est dévoyé en politique d’intolérance religieuse. Or la laïcité n’est pas l’intolérance…. Il existe celle militante, agressive, qui s’est manifestée en 1905…L’autre laïcité, plus ouverte, et tolérante, accepte l’existence de lieux de culte pour toutes les religions, admet que certains espaces publics puissent être temporairement occupés par des pratiques religieuses.

C’est cette attitude que l’on observe majoritairement vis-à-vis du catholicisme pour les processions, les Journées mondiales de la jeunesse chrétienne, la venue du pape, etc. La laïcité tolérante n’exige pas la disparition radicale du fait religieux dans l’espace public ; elle commande la neutralité de l’Etat à l’égard des religions et la laïcité de l’école républicaine. » (page 27)

Un simple mot : voire !

Il est possible de dire et d’écrire n’importe quoi, mais comment prendre comme élément de raisonnement, dans le cas particulier, des pratiques religieuses enracinées dans nos provinces, et encadrées par la loi de 1905, un argument en faveur de la promotion du « fait religieux dans l’espace public », alors que l’historien ne précise pas la nature du « fait religieux » en question ?

Pour résumer mon opinion personnelle, je dirais volontiers : « Ne touche pas à la laïcité française ! », parce qu’elle a été, et continue à l’être, le gage d’une paix civile et religieuse durement gagnée au cours des siècles !

Et gare aux nouvelles guerres de religion !

Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

Les caractères gras sont de ma responsabilité

Post-Scriptum : et après la lecture éventuelle du pensum ci-dessus, proposons au Monde Magazine de publier un numéro spécial, allégé, distribué gratuitement au Mali et au Niger, et comportant une interview d’un historien de l’un ou l’autre de ces beaux pays sur le thème qu’a choisi M.Joignot pour sa  chronique du 26 février 2011 dans le même magazine, page 65, intitulée :

« Je ne pense qu’à ça »  Frédéric Joignot

Le plaisir féminin et la « mâle peur »

Il s’agirait dans le cas d’espèce de lancer une interview sur le point G (grain de café ou orchidée… ?) qui a fait l’objet des plus sérieuses recherches scientifiques.

Le « Suicide Assisté » de la France

Les discussions récentes sur les fins de vie, les propositions faites sur l’euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs, propositions émanant d’un collectif de citoyens et citoyennes tirés au sort, s’inscrivent tout à fait dans le paysage d’une gauche sociétale privée de toute créativité politique et économique.

Incontestablement, le « suicide assisté » de chaque citoyen et citoyenne intéresse plus ces fausses élites que le « suicide assisté » de la France !

Les solutions sont connues, mais elles supposent un courage politique que n’ont pas eu nos gouvernants depuis plusieurs dizaines d’années : ordre public, réforme des institutions européennes, transfert du pouvoir parisien aux régions, chasse aux bureaucraties de tout poil, contrôle effectif de l’immigration en passant au peigne fin tous nos accords diplomatiques sur le sujet…

Notre scepticisme sur ce programme des « sans jours » qui renoue avec le passé parisien :

« On trouve tout à la Samaritaine » !

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

« Algérie »

« L’aveuglement de Macron »

Le Figaro Magazine 21/04/23, page 45

Charles Jaigu

                        A maintes reprises, j’ai traité de l’actualité algérienne et de la guerre d’Algérie (1954-1962) : la dictature FLN  étant toujours au pouvoir depuis plus de 60 ans, ma conclusion se résumait au slogan « Vive l’Indépendance de  la France ! »  

             Les relations internationales que la France entretient avec ce pays sont incompréhensibles et font de notre pays une « maison de passe » pour l’immigration algérienne en vertu d’un accord international obsolète datant de 1968.

Et pendant ce temps-là les officiels algériens s’adonnent à la même ritournelle sur la France « coloniale », oublient les années noires des années 1990, et continuent un double-jeu qui permet d’offrir à leur jeunesse la soupape de l’émigration vers la France.

            Charles Jaigu nous propose une chronique qui illustre clairement les enjeux de ce dossier sensible et l’aveuglement des gouvernements qui se sont succédés, avec le cas très particulier d’un Macron toujours en quête de faits d’éclat, alors que les Français et les Françaises se foutent complètement de ces fausses querelles de mémoire…

            Le journaliste cite un exemple du double jeu algérien, avec un acteur tout à fait représentatif de ce milieu corrompu, un des conseillers de Tebboune, un exemple qui s’est répété au fur et à mesure des années, aujourd’hui au sujet de la visite programmée, puis décalée, du Président FLN actuel de l’Algérie :

            « C’est M. Boualem Boualem, le conseiller juridique du président Tebboune, qui a été à l’origine de cette campagne antifrançaise. Cela ne l’a pas empêché dans la grande tradition de se faire hospitaliser quelques semaines plus tard … en France où il se trouve actuellement, nous confie un diplomate. Alger  ne croit qu’au rapport de force, ils ont été formés par les soviétiques, et ils continuent de commercer avec Poutine. » (page 48)

            Est-ce qu’enfin la France ne mériterait-elle pas un gouvernement qui mette ce dossier cartes sur table, que nos médias communiquent sur les richesses, les biens qu’une partie de la nomenclature FLN accumule chez nous ?

            En tout cas, pas de FLN sur les Champs Elysées !

                     Jean Pierre Renaud                    

PS : Il y a quelques semaines j’avais publié une petite chronique intitulée « Le Corbeau et le Renard » qui faisait référence au rôle de Stora sur les mémoires, avec le fromage des migrations.