Notes de fin d’année 2022

Dans l’information, l’anonymat ! Combien de fois sur les chaines publiques, et  notamment avec les Histoires Secrètes de Sophie Lapix, on cite des témoignages sans nom, sans courage, un ministre, un conseiller de l’Elysée, ou un parlementaire…

La presse écrite, même le Figaro, ne répugnent pas à user de ce procédé mystérieux et faux qui aiguiserait l’appétit des décrypteurs… le décryptage vrai ou faux, le mot à la mode…

Les politique qui font l’actualité, Beaune le ministre  des Transports incapable de gérer la crise de la Sncf, pour Noël : ne passe-t-il pas trop de temps dans la Com ? A intervenir à tout propos et sur n’importe quoi pour exister à Paris ? Une maladie typiquement macroniste !

Mélenchon qui n’en peut plus des faux-pas de vie de ses camarades hommes ou femmes qui ont soif, soif, de réussir, quel qu’en soit le prix pour eux, et en définitive pour les Français.

Le Troisième Homme du concours Républicain des derniers mois, ce député du Sud-Ouest, prêt à dire n’importe quoi pour s’affirmer et exister.

Ne ressemblerait-il pas  trop à qui vous  savez dans nos institutions ?

Ne s’agirait-il pas de la marque de fabrique politique actuelle la plus répandue ?

Enfin Bayrou vint et Macron fut élu ! Bayrou en est réduit aujourd’hui à prendre quelquefois la parole pour laisser croire que le centre existe toujours, alors que le centre en tant que tel, pour autant qu’il ait existé, est un astre mort…

Pub ou propagande ? A zapper sur les différentes chaines de télévision publiques ou privées souffrant de la même maladie, on nous balance chaque jour à répétition, en flot de mots, d’images, et de bruits, ce qu’on appelait avant de la réclame, et qui est en réalité de  la propagande de consommation très comparable en procédés et  bruits d’une société totalitaire… je répète, je répète, et je chante, je chante…et je matraque en vous inondant d’images…

Deux exemples récents, Lidl et Malongo le commerce équitable du café, quel café !

Lidl serine chaque jour, « le nouveau consommateur », celui qui mate une scène changeante avec un peintre de fiction « On ne bouge plus », ces jours-ci avec un Père Noël, le nouveau consommateur martelé en long et en large sous toutes ses formes, une propagande qui ne dit pas son nom !

Malongo, le café du commerce équitable avec le même porte- parole à la voix d’outre-tombe nous sert aujourd’hui non plus le café mais l’objet  industriel d’une petite machine à café, garantie 5 ans…

Les vrais trophées de l’année, avec la Résistance de l’Ukraine, trophées du courage, de la liberté, et de la démocratie, face à un Poutine qui singe l’histoire en voulant nous faire croire qu’il n’est pas l’agresseur, et même en se faisant bénir par un Pope orthodoxe dont les frères et les pères ont été massacrés par les frères et les pères de ce nouveau tsar du jour !

Autres trophées grâce à cette jeunesse d’Iran et à toutes ces femmes que les Ayatollahs étouffent et tuent, et qui veulent tout simplement vivre dans la liberté !

Jean Pierre Renaud   et  Marie Christine Renaud « Nihil Obstat Imprimatur »

Noël 1942 Noël 2022

L’Allemagne d’Hitler et la Russie de Poutine !

Une enfance dans la guerre

Mon message de Noël !

Pour la liberté, la démocratie, et pour la France !

Presque chaque jour des images de guerre en Ukraine, bombardements, assassinats, perpétrés sous de faux prétextes par un revenant du KGB…

Une enfance à Montbéliard dans les années 1939-1945, les privations, les abris, le froid, chaque jour, le claquement des bottes des Boches  sur la chaussée, leur « Ahi Aiho » (phonétique), notre évacuation en Suisse à l’automne 1944, le front s’étant arrêté à quelques dizaines de kilomètres…

Après la Libération et mon retour au pays, mon séjour dans le premier camp de  la jeunesse européenne à la Lorelei en Allemagne, sur le Rhin.

Au cours des derniers mois, deux faits m’ont incité à me replonger dans l’histoire de la Résistance dans mon Pays, 1) la commémoration de la Mémoire des Justes, ces Français qui ont pris tous les risques pour sauver des juifs de la déportation et des camps d’extermination, 2)  l’usurpation par les Marcheurs du Président actuel du titre Historique du CNR, le Conseil National de la Résistance, pour refonder un parti qui n’existe pas.

Honte à ces gens-là qui font joujou avec tous ces hommes, et toutes ces femmes très nombreuses qui ont donné leur vie pour la France, morts fusillés, décapités,  déportés dans les Camps de la Mort.

Je pense en particulier à ces jeunes de seize ans qui se sont sacrifiés pour notre pays : je citerai les dernières phrases du dernier message que l’un d’entre eux adressa à ses parents, Henri Fertet .

Noël 1942 Noël 2022

Je viens de me  replonger dans les quelques livres que j’avais sur la Résistance dans le Pays de Montbéliard pour me remémorer les bribes de souvenir que j’avais conservés des années 43-44, sur les quelques résistants que j’avais fréquentés sans le savoir.

Le premier souvenir était celui de la messe de Noël 1942 dont je ne n’ai compris bien sûr que plus tard la signification patriotique et historique, après la guerre. Je n’étais alors qu’un petit enfant de chœur.

Je cite un extrait du récit qu’en fit Yves Calais, un responsable militant de la JEC que j’ai connu :

« Noël à Montbéliard »

Dans la crèche, l’Enfant Jésus portait l’étoile jaune

«  Noël 1942, il y a  cinquante ans. La messe de minuit, en raison du couvre-feu, a été anticipée à 18 heures. La nuit est tombée, la nuit du dur hiver 1942, sous le régime d’occupation de la zone interdite, une nuit lourde de menaces. Des soldats allemands en uniforme sont présents.

Après le  chant de l’Évangile de la Nativité, les enfants de chœur descendent en procession jusqu’à la crèche du fond de l’église, à droite en entrant. Celui qui porte l’Enfant Jésus dans ses mains est plus grave que d’habitude.

Sur les langes de l’Enfant Jésus, on a cousu l’étoile de David à six branches noire sur fond jaune, marquée du mot juif en lettres gothiques. Dans la crèche, Marie et Joseph, de la lignée de David, portent aussi l’étoile jaune marquée en noir du mot juif.

Tout le monde avait compris.

En effet depuis le 7 juin, tous les juifs, nos camarades de collège, leurs parents et grands-parents étaient tenu de porter « de façon apparente sur le côté gauche, une étoile jaune avec le mot juif écrit en noir » ; et pour cela, ils avaient même dû remettre un coupon textile de leur carte de rationnement….

Il y avait un homme, l’abbé Flory, curé de la paroisse catholique, à Montbéliard. Il y avait autour  de lui une équipe de vicaires et de paroissiens pour qui il était impossible d’accepter l’Allemagne nazie.

Ils avaient pris la mesure de la situation et du caractère insupportable de la persécution antisémite à laquelle collaborait le gouvernement français : à travers une atteinte au respect des juifs, une atteinte au respect de Dieu qui avait conclu une alliance avec Abraham et Moïse, et au respect de Jésus  né de la lignée de David et tout autant au respect de tous les hommes… Cette solidarité contre le nazisme  devait aboutir, en 1943, 1944, à des arrestations et à des déportations parmi lesquelles celles de trois prêtres : le père Schwander, chef de la Résistance, mourut dans un camp. Juifs persécutés et résistants, ceux qui y croyaient et ceux qui n’y croyaient pas, connurent  les mêmes camps de la mort… »

(Yves Calais La Croix- L’Evénement, 23 décembre 1992)

Un autre prêtre, l’abbé Kammerer, l’un de mes aumôniers au Collège fut déporté à Dachau ; Revenu vivant, il publia en 1995 le récit de sa déportation dans un livre intitulé « La baraque des prêtres à Dachau ».

49 résistants furent fusillés à Montbéliard,  en ville ou dans les environs.. Parmi eux figuraient  Robert Cuenot, séminariste, ami de l’un de mes frères, et Frédéric Ohlgiesser, que je me souvenais avoir rencontré à vélo dans le bois d’Allondans avec mon frère Michel.

Un autre livre « La Résistance dans le pays de Montbéliard, de Michel Bonnot, décrivait l’histoire du Maquis d’Ecot et son anéantissement par les Allemands entre le 6 juin et 8 juillet 1944.

Bilan : quatre-vingt déportés, fusillés, ou tués.

Un autre livre, récent, intitulé «  500 Combattants de la Libération » 1940-1945 »  par Jean Christophe Notin.

Il s’agit d’un répertoire photographique et nominatif avec chaque fois une petite légende qui récapitule quelques traits du Combattant, avec son âge, et le plus souvent son  dernier message avant la mort.

Le livre honore de très nombreuses femmes.

Quelques  exemples de Combattants et Combattantes, fusillés ou déportés :

1942 : Méras  Rouen « Plus tard, écrit-il à sa femme, fais-lui comprendre que je lui ai laissé un héritage assez beau. Plus tard, Hélène, 5 ans, saura que son père, instituteur, marcha vers le poteau en récitant du Verlaine, cria « Vive Dieu, vive la France » et périt fusillé, le 6 juin 1942. » Joseph Méras. 27 ans

Gironde, 1942. Ses parents n’ont pas fui l’Italie fasciste pour qu’elle accepte une  France vendue aux nazis ! A 19 ans, elle se fait donc embaucher comme femme de ménage pour recueillir du renseignement chez l’ennemi. Trahie, elle sera déportée à Auschwitz. Et n’en reviendra pas. Aurore Pica

Grelot. Attendre dans le noir, le froid et la faim. « Le seul réconfort à tous ces supplices (j’oubliais les coups de nerf de bœuf que j’ai reçu à la Gestapo), c’est la certitude de la victoire (car bien qu’au secret, on réussit à avoir quelques nouvelles) et l’héroïsme des camarades qui partent à la mort en chantant. La France peut être fière d’avoir de tels enfants. J’espère que la patrie reconnaissante saura récompenser votre sacrifice, qui est celui de tant de familles, et qu’elle saura reconstruire tous les foyers détruits par la barbarie  impérialiste » Pierre Grelot, fusillé le 8 février 1943, 19 ans.

Dernier exemple, Henri Fertet, 16 ans, fusillé à la Citadelle de Besançon, le 26 septembre 1943

Dans la lettre qu’il adressa à ses parents avant sa mort :

«  A Monsieur Fertet Besançon-Velotte – Doubs

« Chers parents,…ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que je n’en doute pas, vous voudrez bien encore le garder par amour pour moi… Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis… Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis ; dites leur ma confiance dans la France éternelle…Je meurs pour ma patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse et première nation du monde, mais une France  travailleuse, laborieuse et honnête… Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. Mais c’est parce j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort ; j’ai la conscience tellement tranquille…

Adieu, la mort m’appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est quand même dur de mourir. Mille baisers.

Vive la France.

Un condamné à mort de 16 ans

Henri Fertet

Il était né dans le pays de Montbéliard à Seloncourt, le 27 octobre 1926. Son père était instituteur.

Au soir d’une longue vie, j’ai toujours aimé et servi la France avec ses ombres et ses lumières. Je regrette que la France soit autant bafouée  aujourd’hui, et qu’on ait un peu trop oublié les sacrifices de ces hommes et de ces femmes qui sont morts pour la France !

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

Le nouveau Tsar Poutine…

Terre brûlée et assassinats…

Rien n’a véritablement changé…

Dans la lignée de la Cour de Russie à Saint Pétersbourg ?

Avec Alexandre Dumas, dans « Le Maître d’armes » (Syrtes),  des échos de l’histoire de la Grande Russie !

En quatrième de couverture :

« Roman d’aventure dans la plus pure tradition, Le Maître d’armes est une plongée dans les mystères de la Russie de 1825, dans la démesure souveraine de sa nature, dans les passions qui tourmentent sa vie politique et bouleversent son histoire. Dumas y met tout son amour pour ce pays qui le fascine et qu’il s’efforce de comprendre. Le Maître d’armes dévoile une facette surprenante et non moins délectable de son talent de conteur et d’écrivain voyageur. »

         A partir de Pierre le Grand, le tsar occidentalisé, l’histoire de la Russie des siècles passés a été jalonnée par des coups d’Etat, un régime dictatorial, les règnes de tsars divinisés, avec le soutien de l’Eglise orthodoxe, et l’obéissance des moujiks.

         Dans son chapitre XII, Alexandre Dumas décrit le coup d’état qui fit tomber Paul 1er le fils de Catherine II. Il fut assassiné.

         En 1917, les communistes ont adopté le même système dictatorial. L’écroulement de l’URSS, en 1989, nous avait fait croire que la Russie avait opté pour la démocratie.

         Nous l’avons cru jusqu’à Poutine qui se prend pour un nouveau Tsar et gouverne le peuple russe avec les méthodes dictatoriales des anciens tsars de la Couronne ou du KGB.

         Continuité ou pas avec un passé violent et un peuple toujours aussi soumis,  telle est la question ? Seul l’avenir le dira, mais la guerre de conquête de Poutine en Ukraine (terre brûlée et assassinats…) l’inscrit d’ores et déjà sur la liste des tsars menacés par l’histoire même de son pays… »

Jean Pierre Renaud  Tous droits réservés

Echos du Jour

Octobre 2022

Poutine, Un Revenant de la Russie Stalinienne !

Aujourd’hui Chantre Colonialiste du XXIème ?

Il est vrai que la Russie fit partie du lot des grands impérialistes des siècles passés.

Aux yeux d’un citoyen assez bien informé des impérialismes des XIXème et XXème siècles, les discours tonitruants d’un ancien spécimen du Politburo, sur la Place Rouge, sonnaient archi-faux !

       Il ne faut quand même pas prendre les Occidentaux, et même les Russes,  pour des cons !

         Les citoyens de Saint Pétersbourg (Leningrad) sont-ils fiers de cet enfant du pays, le nouveau Tyran ?

         Notre monde est à nouveau bien malade. Nos parents auraient classé Poutine dans la catégorie Assassin !

France

Les Réseaux sociaux ? Progrès ou Poison social et politique? L’anarchie en mouvement ?

Il est tout de même curieux que les partis politiques, et le Parlement ne se soient pas encore saisis du dossier de la régulation civique des réseaux sociaux. Depuis des années, n’importe qui peut raconter ou     montrer n’importe quoi, grâce aux réseaux sociaux, nouveau pouvoir dans nos sociétés, en concurrence avec les autres pouvoirs des institutions républicaines, gouvernement, assemblées, et presse….

                     Pour faire moderne, le Président « Tweete » comme les autres !

                     Le pouvoir des réseaux sociaux semble écraser les autres pouvoirs institutionnels, notamment chez les jeunes.

                     Les journalistes eux-mêmes font  référence à la source « Réseaux sociaux ».

                     Silence, on tourne, mais surtout on détourne l’attention !

                     Le Conseil d’Etat vient d’engager une réflexion sur ce sujet sensible. Les belles âmes s’étonneront sans doute de voir les pouvoirs juridictionnels de France ou de l’Union prendre le pouvoir des institutions gouvernementales et parlementaires  …

                     Il est urgent que la République fixe les règles du jeu des réseaux sociaux, déclarations, sites, et contrôle !

Paris, ou le Panier des crabes politiques communicants ?

Hidalgo a-r-elle une équipe politique représentative ?  Non !

                      Pour de multiples raisons ! Les élections du Covid en 2021 ? La perte de crédit du Parti Socialiste ! Existe-t-il encore ?

                     Est-elle elle-même représentative ? Rien n’est moins sûr avec le score ridicule qui fut le sien aux Présidentielles !

                     Comme je l’ai expliqué dans une analyse récente sur les institutions parisiennes, les élus parisiens bénéficient d’un privilège politique né de l’invasion de la société de communication tous azimuts au niveau national et international, un privilège qui les a installé dans un système d’abus de pouvoir.

                     Les polémiques politiques répétées qui agitent le microcosme parisien en sont un des symboles, en donnant la parole à des figures politiques pour le moins « originales », mais non représentatives sur le plan parisien, et encore moins national, les Bayou, Rousseau, Obono, ou Benbassa …

                     Ont-ils des racines ? La France est un drôle de pays qui prend le risque de compter des élus dans les assemblées nationales qui ont plusieurs nationalités : quelles nations représentent-ils ?

Extrême droite ou extrême gauche ?

Dans notre pays, les « experts » continuent à classer les électeurs en fonction de critères obsolètes, comme si la France n’avait pas changé depuis 1945 ou 1960.

                     Quoi de commun entre la France du jour, ouverte au monde, prête à accueillir la terre entière et celle des années 70 et 80 ? Alors que nos villes et nos villages n’avaient pas encore été confrontés à des populations « étrangères » de culture « étrangère », ou religieuse ?

                     Résultat : notre pays attache de plus en plus d’importance à son identité, à ses racines, à son mode de vie traditionnel.

                     Résultat : notre pays va de plus en plus facilement vers des formations politiques qui incarnent ces valeurs, qui disposent d’une colonne vertébrale, d’une hiérarchie de valeurs et d’objectifs, et pas d’un n’importe quoi, au gré des vents ou des modes.

                     A titre d’exemple, le Président que vous connaissez a fait un choix « disruptif », comme il les aime en confiant notre éducation nationale à un Français d’origine sénégalaise très sensible à la culture américaine, à laquelle il a été confronté en sa qualité d’étudiant, en oubliant peut-être que la ségrégation sévissait encore aux Etats Unis dans les années 60.

                     Dans le livre « La Condition Noire », il faisait l’impasse statistique sur les années postérieures à 1980, période à partir desquelles l’immigration a beaucoup augmenté, en changeant la donne politique.

                     Dans l’Union Européenne, les scrutins récents montrent que la population rallie de plus en plus les rives des partis identitaires, en France comme ailleurs.

                     Au risque de choquer les âmes sensibles, et face aux Extrêmes Gauche de tout poil, le Rassemblement National fait de plus en plus figure de parti modéré en comparaison des autres formations politiques qui proposent des options on ne peut plus fades dans la décomposition politique du pays.

                     La plupart des « Experts » classent ces formations sous le critère « populiste », alors qu’il s’agit tout simplement du peuple.

Les mèches révolutionnaires de  Macron !

                     Chacune de nos belles provinces se  verra attribuer un lot de demandeurs d’asile, faute pour lui et ses gouvernements  successifs d’avoir eu ou d’avoir le courage de faire enfin le ménage dans les flux migratoires !

                     Un de mes vieux amis bon connaisseur du sujet et de l’étranger me confiait « Macron n’est-il pas devenu fou ? ».

Jean Pierre et Marie Christine Renaud     Tous droits réservés

Poutine, le Maître Chanteur !

Je fais joujou avec mes armes nucléaires…

Poutine, Raspoutine…

Au fur et à mesure des années, j’ai publié quelques chroniques de critique de ce personnage hors du temps, en 2011, en 2013, en 2014, en 2015, en particulier avec la Crimée, le Mistral, et aujourd’hui avec l’invasion de l’Ukraine.

 La Russie de Poutine n’est pas très éloignée de la Russie décrite par le Marquis de Custine dans ses « Lettres de Russie ».

Dans leur quatrième de couverture, les Editions Folio (1975) écrivaient à l’époque de la Guerre Froide :

« …Best-seller tombé dans l’oubli et redécouvert en URSS par l’édition clandestine et en Occident au moment de la guerre froide, « La Russie en 1839 » a, si l’on veut comprendre celle d’aujourd’hui, la même importance que pour les Etats-Unis « La Démocratie en Amérique de Tocqueville… »

Deux extraits de ce livre pour tenter de comprendre la Russie profonde, celle du jour, qui n’a pas encore réussi, semble-t-il, à choisir entre l’est et l’ouest, entre la liberté et le servage !

« Ce n’est pas d’aujourd’hui que les étrangers s’étonnent de l’amour de ce peuple pour son esclavage : vous allez lire un extrait de la correspondance du baron d’Herberstein, ambassadeur de l’empereur Maximilien, père de Charles V, près du czar Vassili Iwanowitch. J’en ai la mémoire fraiche, car j’ai trouvé ce passage dans Karamsin, que je lisais hier sur le bateau à vapeur. Le volume qui le contient a échappé à la police dans la poche de mon manteau de voyage, les espions les plus fins ne le sont jamais assez ; je vous ai dit qu’on n’a point fouillé ma personne.

Si les russes savaient tout ce que des lecteurs un peu attentifs peuvent apprendre de l’historien flatteur  dont ils se glorifient, et que les étrangers ne consultent pourtant qu’avec une extrême défiance, à cause de sa partialité de courtisan, ils le prendraient en haine, et, se repentant d’avoir cédé à la manie des lumières, dont l’Europe moderne est possédée, ils supplieraient l’empereur de défendre la lecture de tous les  historiens de la Russie, Karamsin à leur tête, afin de laisser le passé dans les ténèbres également favorables au repos du despote et à la félicité des sujets qui ne sont jamais si à plaindre que lorsqu’on les plaint. Les pauvres gens se croiraient heureux si nous autres étrangers nous ne les qualifions imprudemment de victimes. Le bon ordre et l’obéissance, les deux divinités de la police et de la nation russes, exigent, ce me semble, ce dernier sacrifice.

« Voici ce qu’écrivait Herbertstein en se récriant sur le despotisme du monarque russe : « Il (le czar) dit et tout est fait : la vie, la fortune des laïques et du clergé, des seigneurs et des citoyens, tout dépend de sa volonté suprême. Il ignore la contradiction, et tout en lui semble juste, comme dans la Divinité ; car les Russes sont persuadés que le grand prince est l’exécuteur des décrets célestes : ainsi l’ont voulu Dieu et le Prince, Dieu et le Prince le savent, telles sont les locutions ordinaires, parmi eux, rien n’égale leur zèle pour son service ; un de ses principaux officiers, vieillard à cheveux blancs  et autrefois ambassadeur en Espagne, vint à notre rencontre lorsque nous entrâmes dans Moscou ; il courait à cheval, et s’agitait comme un jeune homme, la sueur découlait de son visage, et comme je lui en témoignais ma surprise : «  Ah monsieur le baron, me répondit-il tout haut, nous servons notre Monarque d’une tout autre façon que vous. »

«  J’ignore si c’est le caractère de la nation russe qui a formé de tels  autocrates,  ou bien si les autocrates eux-mêmes  ont donné ce caractère à la nation .»

« Cette lettre écrite depuis près de trois siècles vous peint les Russes d’alors, absolument tels que je vois les Russes d’aujourd’hui.  A l’instar de l’ambassadeur Maximilien, je me demande encore si c’est le caractère de la nation qui a fait l’autocratie, ou l’autocratie qui a fait le caractère russe, et je ne puis résoudre la question non plus que ne le pouvait le diplomate allemand. »

(Pages 86,87)

Autre extrait :

«… Ce qu’on voit du premier coup d’œil en entrant au pays des Russes, c’est que la société telle qu’elle est arrangée par eux ne peut servir qu’à leur usage : il faut être russe pour vivre en Russie : et pourtant en apparence tout s’y passe comme ailleurs il n’y a de différence que dans le fond des choses.

…Un peuple sans liberté a des instincts, il n’a pas de sentiments ; ces instincts se manifestent souvent de manière inopportune et peu délicate : les empereurs de Russie doivent être excédés de soumission ; parfois l’encens fatigue l’idole. A la vérité ce culte admet des entractes terribles. Le gouvernement russe est une monarchie absolue, tempérée par l’assassinat ; or quand le prince tremble, il ne s’ennuie plus ; il vit donc entre la terreur et le dégoût.

Si l’orgueil du despote veut des esclaves, l’homme cherche des semblables : mais un Czar n’a point de semblables ; l’étiquette et la jalousie font à l’envi la garde autour de son cœur solitaire ; il est à plaindre plus encore que ne l’est son peuple, surtout s’il vaut quelque chose… » (page 106)

Les folles initiatives criminelles de l’ancien officier du KGB, ses déclarations délirantes, comme celles de Lavrov à l’ONU, semblent loin des préoccupations des Russes de notre siècle.

Il s’agit d’une guerre de conquête et non « d’une opération spéciale ! Spéciale ? Vraiment ? Très spéciale !

Retour vers le goulag et un retour historique vers le servage ?

La mobilisation « partielle » des jeunes russes et leur exil massif vers l’étranger ? Le refus du servage sous l’emblème du livre de Kravchenko «  J’ai choisi la liberté », en 1946.

Dernier avatar : la singerie démocratique des référendums organisés dans les territoires occupés de l’est de l’Ukraine ! Avec un Poutine qui ridiculise cette démocratie bidon !

Jean Pierre Renaud

Cérémonie du Souvenir 2022

Une contribution

Souvenir d’une enfance dans la guerre

Noël 1942

Aujourd’hui, 18 septembre 2022, cérémonie du souvenir en l’honneur des Justes qui, pendant la dernière guerre mondiale ont sauvé des juifs, enfants ou adultes, que les allemands exterminaient dans les camps de concentration.

Ma famille a été  confrontée à l’Occupation. En 1944, mes frères, l’un âgé de 17 ans, l’autre de 19 ans, une sœur âgée de 16 ans, ont fait de la Résistance.

La Paroisse de Montbéliard, notre deuxième famille, joua un rôle important d’animation de la Résistance dans le Pays de Montbéliard.

J’ai déjà, dans le passé, rappelé le souvenir d’un jeune séminariste, Robert Cuenot, ami de la famille, fusillé en 1944, au Fort Hatry

Montbéliard. A Noël, 1942, Souvenir d’un enfant de chœur

« En 1942 fut imposé aux juifs le port de l’étoile jaune. A Noël, la messe de minuit fut avancée à 18 heures. Assistance massive, dans laquelle bon nombre d’Allemands en uniforme. Selon la coutume, au début de la célébration, les enfants de chœur vont en procession porter l’Enfant Jésus à la crècheoù sont déjà installés les autres personnages. L’Enfant Jésus – de  30 à 40 cm- traverse toute la foule émue jusqu’aux larmes : il porte l’étoile jaune ! Et dans la crèche, Joseph et Marie portent également l’étoile jaune. L’affaire n’eut pas de suite, mais cette trouvaille d’un humour tragique a profondément  marqué l’assistance. »

(L’Abbé Flory –Joseph Ball, page 211)

Jean Pierre Renaud

« La France contrainte de repenser sa place dans le jeu diplomatique »

La Croix du 1er septembre 2022, page 9

« Emmanuel Macron s’exprime jeudi 1er septembre devant la Conférence des ambassadeurs

 La guerre en Ukraine et le retrait du Mali obligent la France à redéfinir sa politique étrangère…»

            S’il y a une constante politique en France, c’est bien celle de la découverte d’un fait, d’un état de fait existant depuis des dizaines d’années, à l’exemple de l’obsolescence de notre politique étrangère, de notre réseau diplomatique et des moyens nécessaires pour répondre aux évolutions du monde.

            Je pense bien sûr à l’Afrique dans le cas récent des interventions de Sarkozy (Libye), d’Hollande (Mali), ou de Macron (Liban), alors que nous avions à peine les moyens de les soutenir.

Le Mali était d’autant plus un cas d’école que l’histoire tourmentée de ses relations avec la France ou avec l’URSS, aujourd’hui Russie n’étaient pas un atout.

            Sur un tel sujet, la France aurait dû ouvrir le jeu diplomatique avec l’Europe : pas de soldats français à Bamako sans soldats européens !

            Nos soldats ne sont pas faits pour imiter les Suisses de l’Europe d’il a des siècles !

            La France n’en n’a pas les moyens, tout en disposant d’un réseau diplomatique surdimensionné, alors que nos diplomates sont constamment court-circuités, doublés par le gouvernement lui-même, et les réseaux internet.

            Ajoutons que le Quai d’Orsay n’est plus ce qu’il était, et que la réforme de ce grand corps farci d’hommes et de femmes de grande qualité professionnelle ne va sûrement pas arranger les choses.

             A quoi servent diplomates et postes diplomatiques ? Quels sont les objectifs fixés par le gouvernement ? Avec quelle priorité ? 

 L’heure est celle la nouvelle puissance européenne à consolider, au lieu d’initiatives solitaires, typiquement françaises, telle celle d’Hollande décidant d’envoyer des Mirages à Bamako au secours d’un de ses amis africains, ou celle de Macron au Kremlin. Sauf erreur, dans cette nouvelle guerre, les insurgés du Mali ont démontré un savoir-faire de propagande qui a manqué aux nôtres.

En voyant certaines images de patrouilles dans des villages du Mali, j’ai cru être revenu plus de soixante ans en arrière dans la vallée de la Soummam…

Une nouvelle priorité à la condition sine qua non que l’Union ne se mêle pas de tout, comme c’est aujourd’hui le cas, et que la subsidiarité soit donc respectée, ce qui n’est pas le cas.

L’article cité évoque le champ Indo-Pacifique, mais comment croire que nous puissions y jouer un rôle solitaire ?

Jean Pierre Renaud

Au Jour le Jour, quelques notes…

Gorges du Tarn, Europe, Barbares du Jour, Poutine, Algérie, Mayotte …

Sur France 2, les rafales de faits divers, avec il y a quelques semaines un scoop au goût du jour !

Quelques Pékins décident de camper à flanc de falaises des Gorges du Tarn !

Ces gens-là ne sont pas fous ?

Les pouvoirs publics de Lozère tout autant ?

Avec une Télé publique enchantée … sur fond d’écolo…

En oubliant le classement international de ce site exceptionnel !

&

Europe, des raisons d’espérer ?

Oui, en assistant aux championnats d’Athlétisme de Munich !

A voir tous ces athlètes venus de toute l’Europe, partager effort et joie du sport !

En face d’une Union Européenne politique incapable de faire le saut de l’Unité, forte de toutes les richesses dont elle dispose ?

Incapable de jouer son rôle de grande puissance !

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Les Barbares du jour !

Chaque jour ou presque, on joue du couteau, on assassine…  des assassins anonymes… venus de nulle part…

Qui sont-ils ?

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Poutine, le nouveau Grand Barbare de l’Est, avec combien de morts, de soldats, de femmes ou d’enfants, sera-t-il rassasié ?

Et de tenter de nous faire peur avec ses joujoux nucléaires !

Russie, petite ou grande, réveilles toi !

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Algérie, Algérie, Algérie !

Vive l’Indépendance de la France.

Soixante ans après l’Indépendance de l’Algérie !

La France a bien mérité son indépendance !

Le Ciel nous préserve de paroles présidentielles « innocentes » !

Parole d’un Ancien Combattant du Contingent

Vive l’Indépendance de la France !

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Mayotte, Mayotte

Une des folies de Sarkozy…

Pourquoi ne pas nommer Sarkozy, le Père Putatif de tous les clandestins de Mayotte Haut- Représentant de la France auprès de la France clandestine ?… Ultra-marine ?

Jean Pierre Renaud

Le Tsar Poutine ! Ra Ra Spoutine ! 

Le Maître Chanteur !

 L’actualité meurtrière quotidienne du nouveau Tsar Poutine : obus, bombes, et fusées, des dizaines de milliers de morts, des villes détruites, le tout au nom de quelle Grande Russie ?

            Dans l’héritage de Catherine II, Pierre le Grand, Lénine, Staline, Brejnev, Khrouchtchev, de qui d’autre ?

            Au nom de Tolstoï, Dostoïevski, Soljenitsyne ?

            Au nom des fantômes du KGB ?

            A l’occasion des voyages qu’ils effectuèrent au milieu du dix-neuvième siècle, Custine et Alexandre Dumas, au fil de leurs journaux de voyage proposèrent à leurs lecteurs tout un ensemble d’observations, sur les fondements ethniques, religieux, historiques, de cet immense pays continental, dans un entre-deux d’est et d’ouest : la Russie séculaire ?

            Custine affirmait alors que la Grande Russie avait plusieurs siècles de retard sur l’Occident. Est-ce toujours le cas ?

Rappelons le refrain d’une comptine populaire récente intitulée

« Ra ra sputine »,

  Ra raspoutine

Bonney M).  sur le site Coccinelle  (1) Il y a bien  longtemps un certain homme a vécu là en Russie…

            « Ils ont mis un poison dans son vin… ils voulaient sa peau… »

 (1) Raspoutine était un charlatan guérisseur. Confident de la Tsarine, il exerça une grande influence à la Cour de Nicolas II. Il fut assassiné »

            Une nouvelle époque de Terreur ? A l’initiative d’un ancien officier du KGB

Céline se trompait en disant :« L’histoire ne repasse pas les plats ! »

Ra Ra Poutine !!!

            Jean Pierre et Marie Christine Renaud