Le Silence du Préfet de Paris !

Trois semaines de désordres en tout genre, de poubelles, de manifestations dans les rues de la capitale !

Existe-t-il encore ?

Exerce-t-il ses fonctions ?

Le Préfet de la Région Ile de France a-t-il oublié qu’il était aussi Préfet de Paris ?

La Maire de Paris exerce-t-elle les pouvoirs de l’Etat ?

Mais où sont donc passés le ou la Préfète de Paris ?

Avis de Recherche !

Il est vrai que les forces de l’ordre ont du boulot !

Jean Pierre Renaud

Tout ça pour ça !

La réforme des retraites

Ne revenons pas sur les hésitations, les consultations qui depuis des années ont rendu toute réforme illisible, avec un chef d’orchestre qui n’a jamais bien su quelle partition adopter…

Une seule remarque sur les enjeux financiers de la réforme telle qu’elle est présentée, un enjeu faible compte tenu de la situation financière que ce chef d’orchestre laisse à nos enfants, à l’heure actuelle, depuis son élection en 2017 :

                 + 689 milliards de dette publique

Fin 2022 : dette publique de près de 3 000 milliards d’euros

La réforme proposée vise à éponger un déficit  prévu de 15 milliards d’euros pour 2030

Excusez du peu !

Sans donner le coût des dégâts de toutes sortes causés par la répétition des manifestations au cours des dernières semaines…

La vraie réforme doit toucher toutes nos finances publiques, et pas uniquement notre régime actuel de retraite.

Les Français le comprendraient mieux, à voir ces 41 ministres et secrétaires d’Etat autour d’une grande table à l’Elysée !

Il y a  décidemment du grain à moudre dans notre pays, mais en ayant le courage de s’attaquer systématiquement à toutes nos dépenses publiques, les unes après les autres, comme ce fut déjà le cas dans notre histoire.

Jean Pierre Renaud

Humeur républicaine

Destitution ! Révocation !

UN DÉCRET EN CONSEIL DES MINISTRES !

Pour avoir servi la République Française pendant plusieurs dizaines d’années, je comprends de moins en moins le comportement des responsables des institutions parisiennes.

            La Maire de Paris met en danger l’hygiène publique, la tranquillité publique, la sécurité incendie, le bon fonctionnement des pouvoirs publics de la République ! Sur les trottoirs et dans les rues, la Maire de Paris constitue un danger public pour les personnes âgées, handicapées, pour les mères de famille avec leurs poussettes…

Oublierait-t-elle qu’elle a pour mission aussi de garantir la sûreté des nombreuses représentations étrangères qui siègent dans la capitale ?

Depuis plusieurs semaines, la Reine des Poubelles et des Rats, Maire de Paris viole le bon fonctionnement de la République et donne la main à un début de soulèvement populaire, alors que la loi des retraites a été votée et suit le cours normal des décisions du Parlement, le chemin de tous les contentieux ouverts par notre Constitution.

Dans l’état des lieux actuels et de l’état de droit, le gouvernement doit suspendre et même révoquer la Maire de Paris pour les trois motifs suivants :

1 – Elle ne possède plus l’autorité morale nécessaire pour assumer ses fonctions,

2 – Elle refuse d’exécuter les actes que la loi lui impose,

3 Elle entrave par son action le fonctionnement régulier des pouvoirs publics.

            Comment ne pas voir que ce type de séquence politique met en danger la République elle-même ?

Jean Pierre Renaud                         Tous droits réservés

Réformer nos institutions ?

Avec quelle Méthode ?

Avec quel chemin ?

A l’endroit ou à l’envers ?

Partir de Paris ou de la Province ?

La Méthode Macron ?

« Institutions : Macron prépare sa réforme à pas comptés »

« Le Président veut vivifier la « souveraineté populaire ».

Le Figaro du 27 février 2023, page 4 et 5- Loris Boichot

Macron lancerait une réforme des institutions : Méfiance ! Grande Méfiance !  Voici pourquoi !

Loris Boichot dresse le portrait de l’ambiance politique actuelle sur le sujet et nous y retrouvons les préoccupations et propositions de réforme qui courent dans les médias depuis des dizaines d’années, notamment l’idée chère à Bayrou, celle d’une proportionnelle plus importante.

Je cite le journal : « Depuis qu’il a promis « un meilleur fonctionnement des pouvoirs » et « une association  plus fréquente de nos concitoyens », lors de ses vœux aux Français, Emmanuel Macron esquisse un projet par  petites touches. Il annonce vouloir « redonner de la force à la souveraineté populaire ».

Je vous avouerai mon scepticisme quant à la volonté de ce Président de remettre de la vitalité démocratique dans notre système institutionnel et républicain : sa présidence a été caractérisée par une pratique anglo-saxonne du pouvoir, son culte de la démocratie d’opinion, de ses recours permanents à des courts-circuits  de la démocratie représentative, celle des assemblées nationales, régionales, locales, les corps intermédiaires.

Une fois élu Président, a-t-il tenté de mettre sur pied un gouvernement de coalition ? Non ! Il a préféré  donner au pays un gouvernement constitué de marcheurs ou des marcheurs ralliés ou affidés à un parti qui n’en était pas un.

Son premier quinquennat a été marqué par son Grand Débat auprès de communes soigneusement choisies afin d’étouffer dans l’œuf les revendications des Gilets Jaunes qui témoignaient du malaise démocratique de nos territoires : sa méthode ? Un « One Man Show » qui lui réussit bien, mais en passant à côté des Assemblées Parlementaires, et même de son parti fantôme.

Une Méthode du « Je passe à côté de la démocratie représentative », comme il l’a aussi fait avec ses opérations de loterie démocratique lancées sur des sujets écolos ou sociétaux, le tirage au sort d’une nouvelle Française des Jeux.

La Marque de Fabrique de Macron est 1) celle de la démocratie d’à côté, pas celle de la « France d’à côté », la « France périphérique » de Guilly. (Le Monde du 6/12/2011)

2) Du « Je »,  d’une sorte d’Ego présidentiel quasi-quotidien, au plan national, mais tout autant international, ce qui est beaucoup plus inquiétant pour asseoir des relations de confiance avec l’étranger : l’épisode le plus éblouissant fut son déplacement au Kremlin avec ce dialogue irréel avec le tsar Poutine, comme si l’Europe n’existait pas !

A mes yeux, et pour avoir pratiqué pendant des années le système parisien, évalué la puissance de son establishment que  sa « position » stratégique de plateforme de Com a démultipliée avec les  réseaux sociaux, la méthode de réforme doit quitter les chemins d’en haut, ceux confisqués par l’establishment parisien.

Il suffit d’observer le fonctionnement des institutions parisiennes pour mesurer cette sorte de prise de pouvoir par un petit nombre d’élus parisiens qui se prennent pour l’Etat, avec Mme Hidalgo qui continue à Paris, à incarner « l’Etat c’est Moi » !

Pour ceux ou celles qui n‘ont pas encore compris, Mme Hidalgo, après avoir été candidate aux Présidentielles avec le résultat très médiocre que vous connaissez, moins de 2%, continue à faire de la Com politique, comme si de rien n’était, et  ceci grâce au pouvoir que lui donne sa position à Paris à la tête d’un tout autre Etat que celui que je décrivais dans un livre en 1993.

Pour réformer nos institutions, et leur donner un nouveau souffle démocratique, il faut prendre un chemin à l’envers, du bas vers le haut, et non l’inverse, les remettre à l’endroit d’une démocratie vivante, il faut emprunter le chemin d’en bas, celui des communes, des départements, des régions, les consulter et en faire la synthèse.

Il faut sortir de ce gribouillis démocratique où le citoyen est incapable de définir et de comprendre la répartition des compétences entre l’Etat régalien et défenseur de la nation en Europe, les régions, les départements et les communes, avec un Etat et une Europe qui se mêlent de tout.

« Pour voir le monde à l’endroit il faut l’observer  à l’envers » dixit le photographe Rémy Donnadieu !

La méthode Macron n’est sûrement pas la bonne, car il faut laisser respirer nos régions, nos départements, leur transférer des pouvoirs de gestion centralisée, et leur demander de nous dessiner un autre avenir démocratique.

Le Sénat, assemblée de sages, devrait prendre l’initiative d’une consultation démocratique de nos institutions de base dont le but serait de tracer les lignes de force d’une réforme donnant un nouveau souffle démocratique à notre pays, c’est-à-dire en donnant la priorité à trois objectifs :                  

  1. La réforme des institutions européennes qui étouffent nos libertés fondamentales,
  2. le transfert du pouvoir central non régalien aux régions, départements et communes,
  3. l’alignement des institutions parisiennes sur le droit commun départemental et communal, ce qui n’est pas du tout le cas de nos jours. L’Etat n’est plus chez lui dans la capitale, et la commune-département de Paris n’est pas du tout sur un pied d’égalité départementale et communale avec ses voisines de ses banlieues de l’Ile de France, et naturellement de la France entière.

A titre d’exemple, elle a réussi à  développer ses tentacules de pouvoir sur de nombreuses communes d’Ile de France et  à constituer ce qu’il faut bien appeler une Métropole Bis du Grand Paris.                  

     Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

A Paris, pourquoi pas «  Le joueur de flute de Hamelin » ?

Ou de son vrai titre allemand : « L’attrapeur de rats de Hamelin » ?

Une légende allemande des Frères Grimm

En bref :

De même que la cité de Hamelin, le Paris d’Hidalgo, Reine des Poubelles, ne pourrait-t-elle pas  faire appel à un joueur de flute pour que les rats le suivent et se  noient dans la Seine, contre une rémunération de 1000 écus, valeur d’époque ?

Avec une sanction dramatique pour ses habitants, en cas de non- paiement ? Ce qui fut le cas à Hamelin…

De toute façon, 1) Hidalgo n’a pas d’argent, 2) Douchka et d’autres de ses conseillers ou Conseillères Écolos de Paris s’y opposeront et proposeront d’adopter ces  millions de « Surmulots » presqu’humains…

Dieu seul sait jusqu’où va la diversité !

Hier, sur la Place Saint Sulpice, c’était la fête des rats, non des surmulots…

Qui sait, la majorité hétéroclite de la Reine des Poubelles, prépare peut-être le Siège du Siècle qui vit, faute d’autre chose, nos ancêtres se régaler avec ce nouveau « gibier », en concurrence avec tout ce carton qui s’accumule dans nos rues grâce à cette nouvelle « mobilité » Bobo des livraisons, avec ou sans papiers…

Jean Pierre et Marie Christine Renaud, le 19 mars 2023

« Au cœur des Ténèbres de l’Elysée »,

le titre qui a ma préférence !

« Sisyphe au Congo »

Le titre de l’éditorial de Pierre Gélie du 1er mars 2023 avec en première page du Figaro

« Macron veut   réconcilier la France avec l’Afrique »

Pourquoi cette référence au livre de Joseph Conrad «  Au cœur des ténèbres » (1925) ?

Pour la raison « capitale » que le cœur de notre sujet n’est pas  au cœur de la forêt équatoriale du Gabon, et donc la solution, mais au cœur de l’Élysée, surtout depuis l’élection de Monsieur Macron.

Pour ceux ou celles qui connaissent un peu les problèmes de l’Afrique coloniale, mais surtout de la Françafrique postcoloniale, il est tout à fait curieux d’entendre un Président débarquer au Gabon de Bongo, puis au Congo de Sessou Nguesso, surtout le Gabon, deux des anciennes colonies qui se sont illustrées  dans le financement des partis politiques français, des Chirac et des Mitterrand, en déclarant: « L’âge de la Françafrique est révolu »..

            Macron s’est placé en complet porte-à-faux de la politique française en Afrique, en se faisant élire après avoir déclaré haut et fort à Alger en 2016 que « la colonisation est un crime contre l’humanité », et en continuant depuis 2017 à faire de la Françafrique, tout en le disant ou sans le dire…

 A  s’entourer de conseillers qui militent pour une repentance, en le disant ou sans le dire, qui truquent purement et simplement notre passé colonial, à laisser filer, sans contradiction, tous les discours tendancieux sur ce passé qui aboutissent, pour le moment, espérons-le, à alimenter des courants politiques anti-français en métropole ou outre-mer.

            A titre d’exemples, – L’historien Stora, le spécialiste de l’Algérie, tend en permanence la main au FLN et défend une thèse historique sur une mémoire coloniale jamais mesurée, en confondant l’algérienne et la coloniale,

L’équipe de l’historien Blanchard s’est emparée d’un fonds de commerce d’images coloniales universitaire sans avoir démontré les effets de ces images à leur époque de diffusion, notamment dans la presse, le seul baromètre utilisable à l’époque.

            Il n’est donc pas  trop difficile pour certains africains qui traditionnellement, savent beaucoup mieux que les Français manier le verbe, en fidèles héritiers des griots , de puiser dans ces fausses richesses manipulées par des groupes de pression politiques en quête d’électeurs, à l’exemple du Président actuel.

            A la casse les œuvres et témoignages d’africains tel que le grand sage et écrivain Hampâté Ba qui reconnaissait que la colonisation avait ses ombres et ses lumières, et que les Blancs avaient aussi servi l’Afrique, enseignants, médecins, ingénieurs, religieux …

Macron débarque au Gabon dans son gros avion et oublie de saluer la mémoire d’un médecin célèbre, le docteur Schweitzer, à Lambaréné, en 1913, sur l’Ogoué, alors que sans médecine tropicale, il n’y avait pas d’avenir pour l’Afrique.

Les femmes blanches ne vinrent en Afrique que tardivement, compte tenu des maladies tropicales qui y sévissaient.

Sans une certaine colonisation positive, la démographie africaine n’aurait pas fait alors le bond colossal que l’on constate aujourd’hui, ne serait-ce qu’avec les flux migratoires venus d’Afrique.

Plutôt qu’ « au cœur des ténèbres », il faut aller au cœur de l’Elysée !

Les Présidents de la République de la Cinquième ont trop de pouvoirs et sont au cœur du problème, exorbitants encore plus depuis 2008 avec Sarkozy qui a permis à Français Hollande d’envoyer les Mirages au Mali en 2013, sans que l’Assemblée Nationale n’ait eu son mot à dire, sauf trois mois plus tard, une fois la guerre déclarée.

Imaginez qu’un de nos Présidents ou Présidentes puissent décider du feu nucléaire dans de telles conditions ? Une folie pure et simple !

Tout ça pour ça ! Comme me le confie un de mes vieux amis, ancien  diplomate en Afrique, « tout cela ne sert à rien ! »

            Ultime question, la nouvelle Françafrique de Macron ne nicherait-elle pas aujourd’hui dans l’accord du 21/12/2019 qui garantit aux pays de la CDEAO une parité de leur monnaie avec l’euro, la France étant « le garant financier de » de l’UEMOA ? La France toujours « garante financière » du Mali et du Burkina-Fasso ?

            Jean Pierre Renaud                Tous droits réservés

Les initiatives sociétales détestables du Président Macron ! – La Mode du Jour –

Fins de vie ? Suicide assisté ? De quoi je me mêle encore?

Ce Monsieur ne fait pas confiance aux aides-soignantes, aux infirmières, aux médecins qui  exercent leur mission avec conscience et dévouement dans les services de soins palliatifs ou au sein des familles ?

De quoi se mêle-t-il ? Il ferait beaucoup mieux d’assumer ses responsabilités d’ordre public, ce qui n’est pas le cas !

Presque chaque jour, on joue du couteau, on assassine, et c’est la victime qui est la coupable.

Une femme coupée en morceaux aux Buttes Chaumont, 18 féminicides depuis le 1er Janvier 2023, etc, et motus et bouche cousue : sur qui sont ces assassins !

Une initiative d’autant plus détestable qu’il demande conseil à un groupe de citoyens tirés au sort, au lieu de faire confiance à son parti politique –existe-t-il ?- et à nos institutions représentatives et démocratiques, Assemblée Nationale, Sénat, Conseils Régionaux et Départementaux, Maires !

Jean Pierre Renaud

Humeurs du Jour

Le tout et son contraire…

Macron, notre boussole politique ?

            Au dernier conseil des ministres du 15 février, le Président  a « asséné : « Les oppositions n’ont plus de boussole et sont totalement perdues ».

                                                          Le Figaro du 16 février, page 2

            Tout à fait étrange de la part d’un homme politique qui n’avait pas de boussole précisément sur le sujet des retraites.

Il n’est pas sûr qu’il en ait une, compte tenu de son flottement politique face à une France qui ne sait pas encore où il va….

La Police du Pipi Caca !

Hidalgo et ses conseillers animalistes ?

Le Scoop : deux de ses conseillers, l’une, élue protectrice des rats, l’autre, protecteur des taureaux lui ont proposé de créer une police pipi caca afin de mettre fin à ce type de pollution, très parisienne, qui met en danger la santé publique des humains.

Je ne doute pas que l’inventive société JCDecaux soit capable de proposer une solution.

LFI à l’Assemblée Nationale ?

Quel spectacle !

L’intelligence artificielle pourrait faire beaucoup mieux que leur intelligence politique !

Jean Pierre Renaud

Annonce de publication en février 2023

Je publierai des extraits du livre « Supercherie coloniale » que j’ai publié en 2008, grâce à un petit éditeur, ancien officier méhariste reconverti en partie dans l’édition.

J’avais proposé ce livre sans succès à un important éditeur, historien.

Le livre en question démontrait l’ensemble des carences statistiques d’un trio d’historiens qui prétendaient qu’il existait dans notre pays une culture coloniale et impériale au cours des années 1870-1945.

Le chef de ce trio, Pascal Blanchard avait fait sienne une source universitaire issue d’un Colloque Savant tenu en 1993 par de nombreux universitaires sur le thème « Images et Colonies », un nombre très important d’images tirées des fonds coloniaux.

La question de fond qui était posée était celle de savoir et de prouver l’existence de cette fameuse culture coloniale, au lieu d’une autre culture, l’exotique, très française.

Comme cela sera expliqué, l’historien Blanchard a défendu en 1994 une thèse dirigée par Mme Coquery Vidrovitch, à partir de sources recueillies dans le Sud Est sur la période 1930-1945 intitulée « Nationalisme et Colonialisme » en axant sa recherche sur un petit fragment géographique et idéologique de la presse française, non représentative de la presse française de l’époque coloniale.

En clair et à mes yeux, il s’agit d’une lecture historique de manipulation politique de notre passé destinée à orienter l’opinion publique vers une version colonialiste et politique de ce sujet sensible, une  lecture au demeurant rentable à voir le ou les succès de son auteur principal, d’autant plus que ce type de sujet n’avait jamais intéressé les historiens professionnels, l’histoire coloniale étant considérée comme secondaire par les milieux universitaires, et c’est  sans doute une des raisons pour laquelle le trio en question a pu développer ses thèses, et prospérer.

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Publication de 5 chapitres du livre

Introduction

Chapitre II La Presse (page 63 à 83)

Chapitre VII La Propagande coloniale (page 173 à 209)

Chapitre VIII Le Sondage comme mesure de la culture coloniale ou impériale (page 209 à 235

Chapitre IX Le ça colonial ! L’inconscient collectif ! Freud au cœur de l’Histoire coloniale, avec l’Algérie, l’Alpha et l’Oméga de la même histoire coloniale (page 235 à 253)

Conclusions

« Critique de l’histoire coloniale impure »

«Supercherie coloniale ou rêve exotique ? » (page 253 à 285)

Jean Pierre Renaud

Mériel sur Oise et son urbanisme : le regard d’un Usbek ou d’un Rica du XXIème siècle.

 Lettres Persanes de Montesquieu (1721)

«  Deux Persans, Usbek et Rica, visitent la France, de 1712 à 1720. Ils échangent des lettres, écrivent à divers amis pour leur faire part de leurs impressions et reçoivent des nouvelles de Perse, en particulier du Sérail d’Usbek, à Ispahan, où le désordre règne depuis le départ du maître. »

Le contenu de ces lettres est décapant. Montesquieu les utilisait pour faire la critique des institutions.

Au tour  de la Mairie de Mériel sur Oise…

Le 10 octobre 2022

Mon cher Usbek, je vais te raconter mes aventures avec la mairie de Mériel, cette institution démocratique élue par les citoyens de cette charmante petite ville qui borde l’Oise. Nous n’avons pas ça chez nous, car c’est le Sultan qui règle tout.

            Mes amis m’ont conseillé d’acheter une petite propriété dans une campagne proche de Paris, afin d’échapper aux turbulences de la capitale.

 J’ai pris contact  avec un intermédiaire dont le métier est de faire acheter ou vendre des biens immobiliers. Il m’a proposé l’achat d’une  petite maison de caractère nichée au fond d’une sorte de verger, quand je l’ai achetée.

La propriétaire, venue des terres du sud, s’est fort bien débrouillée dans notre nouveau monde, en devenant la propriétaire de cette parcelle déjà construite, qu’elle s’est empressée de mettre en valeur en la scindant en deux, et en obtenant un permis de construire dans des délais époustouflants, pour qui connait un peu l’administration : depuis, j’ai appris à en connaître certains détours, au fur et à mesure que je me débattais dans cette histoire que je te raconte.

 J’ai réalisé plus tard qu’elle était solidement pistonnée, et qu’elle servait de paravent à des spéculateurs immobiliers capables de lui mâcher le travail, les démarches, et Dieu si elles sont compliquées….

Avec une constellation de spécialistes qui n’existent pas chez nous, notaires, géomètres, ou architectes…

Obtenir un permis dans de tels délais relevait du miracle ou d’un très bon piston, comme me l’indiquait plus tard un spécialiste de la Chose Préfectorale.

            L’un de mes nouveaux amis de France confirmait, en manifestant son étonnement de voir de telles opérations d’une rare complexité mises en œuvre avec la vitesse Grand V, sans trop s’occuper des délais officiels, division de parcelle et permis. La dame avisée avait réussi à obtenir la denrée rare d’un permis de construire, grâce à la possibilité nouvelle de scinder la parcelle en deux, la construite et la constructible.

            Il fallait le savoir !

            Une ministre Ecolo dénommée Duflot avait cru bien faire en offrant la possibilité aux propriétaires de grandes parcelles de les scinder, la cause d’un mouvement de spéculation foncière dans la région parisienne.

Dans mon cas, la parcelle à découper avait une surface lilliputienne de 409 mètres carrés, 288 pour celle de  la future construction, et 121 mètres carrés pour celle de la maison en voie d’acquisition.

Je l’ai réalisé  trop tard, mais je faisais confiance à la mairie de Mériel…

Ma maison se trouvait donc encastrée, et cette autorisation aboutissait à supprimer un espace vert !

Donc tout bénéfice pour cette dame d’un certain âge, venue des terres du sud, très, très bien informée et très bien conseillée…

            Cinq ans plus tard, le propriétaire de la nouvelle parcelle aujourd’hui construite n’a toujours pas rempli les obligations « vertes » du permis. Il devait planter quelques arbres et une  haie vive.

La Mairie n’a pas été trop embarrassée par les lois ou décrets régissant l’urbanisme, en supprimant l’espace de stationnement qui existait sur ma parcelle déjà construite depuis plusieurs dizaines d’années, un garage qu’il a fallu démolir, tout en imposant un espace de stationnement sur la nouvelle parcelle constructible, une contradiction évidente : espace de stationnement d’un côté, et suppression de l’autre.

Un voisin bien informé s’étonnait de voir, dans ce cas d’espèce violer un des grands principes du droit français, l’égalité de traitement entre citoyens, avec un permis susceptible donc d’être annulé…

Ajoutons que cette dame mit des années pour démolir ce garage qui m’empêchait d’accéder à ma maison avec un véhicule.

Résultat, moi, nouveau propriétaire d’une partie des lieux anciens, je me trouve soumis, pour le stationnement de mon véhicule, à la réglementation sur la circulation, et à des pénalités éventuelles pour stationnement  irrégulier, alors que le nouveau voisin dispose d’un garage.

Autre anomalie du dossier, et de l’ensemble des actes d’urbanisme de Mériel, le permis en  question a été signé par délégation du Maire, par une Adjointe, Juge et Partie, étant donné qu’elle était tout à la fois, Elue municipale  en même temps que fonctionnaire à la Préfecture du Val d’Oise, affectée dans une direction chargée de l’urbanisme, donc aussi chargée du contrôle de légalité des actes en question, c’est-à-dire des siens.

Etrange situation d’une décision prise par une Elue municipale juge et partie… Cette décision illégale n’a pas ému les autorités préfectorales…               

Au cœur de cet imbroglio, l’Adjointe avait toutefois, mesure pertinente, pris soin d’imposer deux prescriptions de nature à  garantir     un voisinage pacifique, la pose d’une clôture et la plantation d’une haie vive.

Je n’avais plus le droit d’accéder chez moi que grâce à une allée de trois mètres de large frappée d’une servitude de passage perpétuelle, sauf que son usage est contrarié par un voisin, et surtout son épouse, qui considèrent que leur qualité de propriétaires du fonds servant  leur confère un rôle de contrôle des accès.

 Un vrai pastis !

Mon voisin a incontestablement le bras long, en tout cas à la mairie, car il a réussi à obtenir, quatre ans après sa date de délivrance, un permis modificatif, qui supprimait une des  deux garanties  d’usage de la servitude perpétuelle, la pose d’une clôture.

Cette décision met en cause la jouissance de la servitude perpétuelle de passage garantie par le Code Civil.

La perpétuité inscrite au Code Civil ne concernait donc pas la Mairie de Mériel !

Je n’avais pas été informé de la procédure engagée par mes voisins, car j’ai découvert que cette demande fut déposée à L’Isle Adam, à la communauté de communes des Trois Forêts, qui  exerçait aussi des compétences en matière d’urbanisme. Mes voisins avaient profité de cette compétence partagée  décidément ubuesque, connue des seuls initiés.

Pour tout dire, je suis en fait la victime de deux voisins fonctionnaires qui font tout pour ne pas appliquer la loi, avec la complicité de la mairie.

Dernier point aujourd’hui, la haie vive n’est toujours pas plantée !   

Les mauvaises langues, bien informées, disaient que le nouveau maire (2020) faisait partie de la même congrégation du Feu que mon voisin. J’en savais aujourd’hui un peu plus sur le nouveau maire, soldat du feu professionnel, doté d’un grand savoir-faire  protocolaire et   social à la fois au ministère de l’Intérieur et à la Préfecture du Val d’Oise.   

Je comprenais beaucoup mieux mon parcours jalonné de passe-droits.

Seule issue qui m’était conseillée, saisir le Défenseur des Droits !

Rica ou Jean Pierre Renaud pour les intimes, et ancien haut fonctionnaire préfectoral

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Dernière Heure !

Faute de Haie Vive, le voisin a installé un Bip Bip Bip ultrasons  pour les chats ou chiens… !

La Mairie considère-t-elle que ce dispositif numérique se substitue à une haie vive verte ?

Jean Pierre Renaud