Nouvelles de l' »establishment parisien avec Macron, Baroin et Le Drian

Nouvelles de l’«establishment parisien »

Macron, le Salon de l’Agriculture, et la configuration des planètes ?

Le jeune et nouveau Président vient  de battre le record de présence de son prédécesseur au Salon de l’Agriculture !

        S’agit-il d’un heureux présage ?

Baroin vient de rejoindre la banque anglaise Barclays !

            Enfant chéri de la Chiraquie, la Chiraquie héritière « verbale » du message gaulliste, fait une sorte de retour à « Londres » ! Cela vous dit sans doute quelque chose ? « Ici Londres » !

            Baroin va aider les Anglais à panser les plaies du Brexit ? Dans l’intérêt supérieur de la France ? De l’Association des Maires de France ? Ou tout simplement de son portefeuille ?

               Où est l’honneur politique ?

Le Drian quitte le Parti Socialiste ! C’est officiel !

         Le Parti socialiste existe-t-il encore ?

        Pour rejoindre le camp des nouveaux « migrants » politiques, ceux que la France du monde ancien dénommait les sans foi ni loi, c’est-à-dire les traitres ?

                               Jean Pierre Renaud

Avec France 2 et le « 20 heures » ! Information ? Information manipulée ! Propagande !

Ces jours derniers et au « 20 heures », le téléspectateur, et aussi citoyen, a eu droit à trois exercices d’information supposée, les deux premiers sur Daech, et le troisième sur les mineurs étrangers venus d’Afrique de l’Ouest.

            Un reporter de la chaine a longuement interviewé un djihadiste fait prisonnier en Syrie et incarcéré au Kurdistan : quel était l’intérêt et le but de cet exercice, sauf à y voir  la manifestation d’une propagande qui ne dit pas son nom ?

            Le même reporter a interviewé quelques jours plus tard une  femme djihadiste, également incarcérée au Kurdistan, lestée de trois enfants, dont lui ont fait cadeau trois djihadistes tués : quel est l’intérêt et le but de cet exercice, sauf à y voir la manifestation d’une propagande qui ne dit pas son nom ?

            Susciter notre apitoiement à l’égard d’une djihadiste ?

            Troisième cas de figure : des mineurs étrangers, venus on ne sait comment d’Afrique de l’Ouest, Guinée et Côte d’Ivoire…, sont chaleureusement accueillis par  une famille de la Somme.

            Il conviendrait évidemment d’en savoir plus sur le pourquoi et le comment de ces mineurs venus chez nous, sans papiers, qui ont l’honneur de faire la Une humanitaire du 20 heures.

            Le 20 heures a-t-il l’ambition de renforcer les flux de mineurs étrangers que leurs parents nous envoient si gentiment ?

            Question toute bête : les pays de l’Afrique de l’Ouest que nous aidons financièrement et militairement sont-ils invités à nous envoyer leurs enfants, alors que la République manifeste depuis de longues années son incapacité à donner un cadre républicain à trop d’enfants de nos quartiers sensibles.

            Conclusion : la France est effectivement un pays gravement malade, et il ne semble pas que le « 20 heures » d’une chaine publique, financée par les citoyens, constitue le remède approprié pour guérir cette maladie.

            Jean Pierre Renaud   –   Le 5 novembre 2017

Jeux Olympiques 2024 ? Engouement des médias ou engouement des Français et des Françaises ?

Jeux Olympiques 2024 ?

Engouement des médias ou engouement des Français et des Françaises ?

Avec les coups de pagaye du champion olympique Estanguet ?

            A lire les résultats de «  La question du jour » du journal Le Parisien (15/09/17), les lecteurs ne paraissent pas enthousiastes quant aux effets des JO :

           « Question d’hier

          Les Jeux Olympiques en 2024 à Paris sont-ils une chance pour la France ? Oui 32,3% Non 67,7% 10 359 internautes ont voté. »

           Il va falloir que notre grand champion pagaye dur pour que ces JO soient un succès !

          Jean Pierre Renaud

Une France Ambigüe ! La France des « Coups médiatiques « ?

Une France Ambiguë !

La France des « Coups médiatiques » ?

Eté 2017

            Avec l’affaire Fillon, le pouvoir judiciaire a fait déraper la machine institutionnelle, sapé les partis politiques, permis à la start-up Macron de détenir toutes les clés du pouvoir, après le grand déballage, faute de combattants, c’est-à-dire de candidats et d’électeurs.

            Nous verrons la suite qui, espérons le sera positive, mais rien n’est moins sûr !

            Nouveau gourou ou président d’une France qui avait enfin compris qu’elle avait grand besoin d’être réformée ?

            Le paradoxe de la situation actuelle, – mais dans notre pays, on n’en est pas à un paradoxe près -, est que le nouveau président est le  pur produit d’un système qui n’a jamais eu le courage de réformer et de se réformer.

            Exemple d’un autre paradoxe, le Président a besoin pour réussir du soutien de l’armée des cadres politiques, des militants, qui faisaient fonctionner les anciens partis, un pari donc difficile.

             Après la com quotidienne et lassante de son prédécesseur, les « coups médiatiques » ?

               Il en faudra plus pour gagner la confiance de notre peuple, et sans doute celles des militants de tous les anciens partis politiques qui  constituaient leur « capital humain » bénévole et dévoué.

              Jean Pierre Renaud

                Post Scriptum: comment ne pas souligner, comme le faisait remarquer un unième expert politico-médiatique, cireur de godasses à ses heures, sur une des chaines de télé, que le nouveau Président bénéficiait d’un exceptionnel alignement des planètes ?

               Après les voix de Jeanne, celles des astrologues ? Gare à l’alchimie ! Du plomb en or pour résorber la dette de la France, ou pour assurer le budget de l’armée française ?

           Jean Pierre Renaud

Le Figaro du 4 juillet 2017 « Edouard Philippe », l’homme qui lit » Décryptage, Honneur ou trahison ?

Le Figaro du 4 juillet 2017

« Edouard Philippe », l’homme qui lit »

Page12, une pleine page par Etienne de Montety

Sur la même page en petit encadré, une pub pour le livre que vient de publier Edouard Philippe   « … A paraître le 5 juillet

Notre décryptage !

Un mot qu’adorent de nos jours les médias

Honneur ou trahison ?

La confusion des genres !

Curieux mélange des genres de la gent de lettres, mais de quelles lettres s’agit-il ?

        A qui ces  « lettres » sont-elles destinées ?

         Le jour de son discours inaugural à l’Assemblée Nationale !

        Qu’est-ce que Le Figaro cherche là à démontrer ? Une nouvelle et discrète allégeance au nouveau pouvoir ?

       A expliquer que le nouveau Premier Ministre n’est pas uniquement un boxeur ?

      A récompenser un éditeur ?

       En tout cas, un tel étalage étonne, et si je me fends aujourd’hui de ces quelques lignes, c’est pour manifester mon opposition à l’usage politique que fait Monsieur Philippe de l’exemple d’Hélie de Saint Marc :

         « Il salue la figure lumineuse de Hélie de Saint Marc, et à propos de qui il note : « Je mets au défi quiconque, et notamment tous ceux que la figure du général de Gaulle inspire ou qui, à droite ou à gauche, sont admiratifs de l’esprit de la Résistance, de ne pas être secoués par la logique imparable et le sens de l’honneur d’un bon nombre de putschistes d’Alger »

      Trop, c’est trop, après les mots de Macron, candidat à Alger !

    Trop, c’est trop, de la part d’un homme politique qui vient de trahir son camp ! Honneur, honneur, honneur ? Où es-tu donc ?

Jean Pierre Renaud

Affaire Fillon-Jouyet, off, on, secret instruction ou source, déontologie du Monde

Affaire Fillon-Jouyet, off et on, secret de l’instruction et secret des sources, déontologie des journalistes ?

            Inutile d’en rajouter dans un tel débat qui a alimenté et alimente encore les médias, mais j’aimerais simplement rendre public le courrier des lecteurs (in extenso) que j’ai adressé au journal Le Monde, le 9 novembre 2014 :

            « Bonjour,

            Je suis un vieux lecteur du journal et votre scoop du jour n’en grandit pas l’image. De plus en plus détériorée. Les deux détectives infatigables du Monde D et D (voir Tintin) font donc coup double 1) un scoop à justifier,2) la promotion de leur livre chez Stock. Sans quel caniveau êtes- vous tombé ?  De Valérie au journal Le Monde ! Et après, vous serez surpris de voir sur l’échiquier politique prospérer les extrêmes. Vous faites la pub du FN !

            Ce que je souhaite en ma qualité de citoyen, c’est que vous publiez in extenso les enregistrements dont il est question, afin que votre coup de pub soit démocratiquement et juridiquement justifié, pour autant qu’il puisse l’être. De la part d’un républicain coriace qui n’a pas d’actions chez Fillon ou Sarkozy, ou quiconque d’autre. Cordialement »

        Cette affaire a donné l’occasion au médiateur du journal de donner son avis le 18 novembre 2014 ( Eclairages, page 17) sous le titre « Aux sources de l’affaire Jouyet » en tentant de résumer les réactions des lecteurs et les explications du directeur des rédactions du journal et des deux journalistes :

          Dans la marge : « Une info sensible, une fois lâchée, vit sa vie indépendamment de son émetteur initial. »

       Dans le corps de l’analyse du médiateur, un sous-titre :

    « M.Jouyet n’a jamais été une source » et à ce sujet, citant une de mes phrases « Publiez in extenso les enregistrements, afin que votre coup de pub soit démocratiquement et juridiquement justifié », les deux journalistes répondent :

     « Mais il n’est pas question d’en publier l’intégralité, ni d’en accepter la saisie. Il y a dans cette conversation des propos divers et variés, dont certains relèvent du secret professionnel, d’autres de la vie privée. »

      Le médiateur continue :

      «  D’aucuns parmi nos contempteurs, citent Camus, arguant qu’ « un pays vaut souvent ce que vaut sa presse ». Le médiateur s’autoriserait-il à à invoquer Shakespeare : « Beaucoup de bruit pour rien » ! A l’interrogatif, cela va sans dire. Car la réponse appartient aux lecteurs. Comme toujours  »

      Comme toujours ? ?

Jean Pierre Renaud

Une parole politique dévergondée ou galvaudée !

 De nos jours, la parole politique a-t-elle encore du poids ?

            Ne parlons pas des journalistes et des chroniqueurs de tout poil qui se renvoient la balle en cercle fermé, ou de ceux et de celles qui font partie des coteries ou des écuries des Sarkozy, Juppé, Hollande, ou même Aubry, ceux ou celles des entourages qui courtisent les médias, toujours prêts à encenser ou à blâmer les adversaires de leur champion, sous le sceau bien entendu de la confidence.

          Parlons des hommes et femmes politiques !

          Leur parole a-t- elle encore du poids ?

         Rien n’est moins sûr pour au moins trois raisons majeures :

         En premier lieu, l’absence de maîtrise de la parole politique par nos hommes ou femmes politiques, le manque de métier, ce qu’il faut dire ou ne pas dire, et quand : à titre d’exemple, les récentes déclarations du ministre de l’Economie,

       En deuxième lieu, le prurit de la communication quotidienne, le commentaire quotidien de l’actualité quelle qu’elle soit.

        Sarkozy n’était pas mal dans le genre, et il vient de reprendre le collier, mais Hollande n’est pas mal aussi, avec son goût permanent du commentaire, quel que soit le sujet, quitte, comme  ce fut le cas récent, pour la libération des jeunes filles enlevées au Nigéria par la secte islamiste de Boko Haram, d’annoncer leur libération, puis  de la démentir à demi-mot.

        Chaque jour, le Président du jour se croit obligé de commenter l’actualité : avant hier encore, il a cru bon d’annoncer la sixième intervention des Rafales en Irak. Est-ce vraiment dans les attributions d’un Président de la République Française ? Bien sûr que non !

          Aubry, dont la parole était plutôt rare, même lorsqu’il s’est agi du pacte dit de Marrakech, Aubry-Strauss-Kahn, en vue des présidentielles de 2012, vient d’apporter sa pierre à ce discrédit de la parole politique en condamnant la politique du Président tout en souhaitant sa réussite.

       En troisième lieu, l’invasion du tout com’ dans un monde politique où il est aujourd’hui séant de s’entourer de professionnels de la communication, qui sont recrutés et payés pour faire de la communication, et non de l’information.

      En bref, de la communication au lieu de la parole !

Jean Pierre Renaud

Lecture du journal Le Monde des derniers jours, 25, 27 et 28 juillet 2014

LECTURE du journal Le Monde des derniers jours:

Le 25 juillet  » La persécution des chrétiens d’Irak » : très bien enfin !
Les 27 et 28  » La génération # Gaza se mobilise  » : très bien, mais avec quelle évolution, à partir du moment où ni le Hamas, ni Israël, n’ont le courage de prendre le risque de la paix ?
La double page sur Gaza: très bien, mais j’aurais aimé aussi une double page qui illustre le contenu de l’éditorial  » Ne pas renoncer  » en douce « aux réformes « , c’est à dire que Le Monde nous rappelle toutes ses prises de position en faveur des réformes, c’est à dire lesquelles, au cours des trente dernières années !

Enfin les évocations du passé du journal avec les plumes Chemin et Bacqué, très bien aussi, en confessant au surplus le grand péché du Monde qui le 17 avril 1978  » « salue l’arrivée des Khmers rouges.

Jean Pierre Renaud

La Françafrique et nos médias? Où se niche-telle?


            Dernier exemple, l’éditorial du journal Le Monde du 23 janvier 2014, intitulé :

 « Catherine Samba- Panza, l’espoir de la Centrafrique »

            Dans le corps du texte :

            «  Si elle n’a pas été programmée, l’accession au pouvoir de Mme Samba-Panza était ces derniers jours fortement souhaitée par Paris. »

           Qu’est-ce à dire ?

          Et plus loin :

      « Une phrase de François Hollande résonne encore dans les rues de la capitale centrafricaine : « on ne peut laisser en place un président qui n’a rien pu faire, voire a laissé faire (les violences)… »

           Ah bon! Comme au bon vieux temps des colonies ?

     Il faut dire qu’à l’occasion de ses nombreux déplacements au Mali et en Centrafrique, notre ministre de la Défense, sorte de ministre des Colonies au goût du jour, a fait beaucoup de déclarations à la presse qui attestaient de l’ingérence permanente de la France dans les affaires de ces deux Etats, qui ne sont, à la vérité, que les ombres de véritables Etats !

Jean Pierre Renaud