L’Ukraine et l’Europe

Brèves du jour…

1 – Les corridors humanitaires de Poutine ou les couloirs vers les Goulags de Poutine, pour ceux qui ont la mémoire trop courte !

2 – Colonialisme, Impérialisme Coloniaux ?

Qui dit mieux aujourd’hui pour la nouvelle Russie Soviétique ?

Sont étrangement silencieuses toutes les belles âmes qui régalaient leur public sur ces sujets !

3 – Enfin, sur un plan positif, comment ne pas trouver l’Europe trop frileuse devant les surenchères et les chantages poutiniens ?

J’attendais de l’Union Européenne et de toutes les assemblées rassemblées à date déterminée et plus proche de la nouvelle invasion qu’elles votent à l’unanimité l’ouverture du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union !

Jean Pierre Renaud, né dans une famille de l’Est envahie à trois  reprises par l’Allemagne, 1870, 1914, 1939.

Cri du cœur d’un Français !

Au secours de l’Ukraine envahie par la Russie de Poutine !

Donnons à l’Ukraine tous les moyens de la guerre dite « hybride », l’expression aujourd’hui à la mode !

En bon français, cela veut dire « l’arroseur de mort » russe « arrosé » !

Depuis la désintégration de l’URSS, en 1989-1991, la nouvelle Russie soi-disant démocratique, excelle dans ce type de guerre que nous savons faire aussi !

Nous n’avons oublié ni les purges, ni le goulag, ni le KGB de Poutine.

Jean Pierre Renaud

Brèves …

Macron au Kremlin

Une image

En boucle, comme l’aiment les médias et les réseaux sociaux

Dans une immense salle en marbre blanc…

 On se serait cru dans le chœur d’une nouvelle basilique …

Poutine au bout d’une immense table en marbre blanc…

A l’autre bout, Macron !

Pour le citoyen qui a connu l’ancien monde soviétique,

A un bout, le vieux sanglier de la nomenclature soviétique des services secrets…

A l’autre bout, le représentant d’une Europe qui n’existe pas encore !

Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

« L’Algérie n’était pas comme les autres colonies »

Par Benjamin Stora

Interview Frédéric Hervé et Stéphane Vernay dans Ouest France des 19-20 février 2022, page 6

Un petit commentaire

            Une fois de plus, l’historien mémorialiste de l’Algérie et de la guerre d’Algérie (1954-1962) à laquelle il n’a pas participé, étant donné qu’il a quitté l’Algérie à l’âge de 12 ans (issu d’une ancienne communauté algérienne), continue à faire de l’agit-prop aujourd’hui mémoriel et hier trotskiste. Des collègues le citent en parlant  d’un « historien engagé ». 

Depuis des années, avec un écho sur le blog, j’ai analysé ses déclarations et écrits sur l’objet de cet interview, et « Error humanum est, perseverare diabolicum » (1), je continue à contester le bienfondé du discours Stora, en l’absence de toute enquête statistique sérieuse sur ce sujet sensible, alors qu’il a lancé ce Schmilblick (2) depuis plus de dix ans !

L’intéressé a beau s’être trouvé des parrainages dans l’histoire de France, il n’a jamais communiqué sur l’histoire quantitative, celle qui l’aurait fondé à accréditer son discours mémoriel.

Je serais tenté de dire qu’une fois de plus le mémorialiste a trouvé une oreille attentive et compatissante auprès d’un grand journal de l’Ouest, lequel avait l’occasion de confronter un tel discours à celui par exemple de deux autres historiens, Pierre Vermeren ou Jean Sévillia.

Jean Pierre Renaud  Ancien Officier SAS du Contingent

  1. Voir « Citation du Jour Ouest France »
  2. Objet imaginaire, Pierre Dac, 1950

Brèves…

Présidentielles 2022 sur France 2

Hier, 15 février 2022, « 20 heures 22 », le Rendez-Vous Lapix-Pécresse.

Une chaine publique neutre et objective ? Questions posées ?

            La première question porte sur une campagne encore fictive, étant donné que le candidat présumé ne l’est pas encore officiellement, Macron, candidat présumé qui attend, avec la complicité des médias, de voir le candidat ou la candidate que les sondages lui désigneront comme adversaire.

Et pendant ce temps-là, ses adversaires se déchirent en effet à belles dents, et font une grande partie du travail… en analysant les programmes qui, à l’heure présente, ne sont pas des programmes officiels : ils n’ont pas été déposés, car  la campagne officielle n’est pas ouverte.

Nous sommes en pleine fiction démocratique.

C’était tout à fait le cas le 15 février au 20 heures 22, avec la journaliste Lapix, comme arbitre supposé  d’un débat à 4, avec la chef du service politique de France 2 et un confrère journaliste : pourquoi arbitre supposé ? Parce que la place que s’est attribuée Mme Lapix la met en position à la fois d’arbitre, présidente, et de journaliste en action comme elle le fut.

Tous les citoyens, et ils sont nombreux ont de nos jours une petite idée de la règle du jeu qui veut qu’en conduite de réunion, les présidents aient un ordre du jour, passent la parole, et font en sorte que la réunion soit positive.

Tel ne fut pas le cas hier soir, la présidente ne résistant pas à prendre la parole, à la couper, à donner un style accusatoire aux interventions de France 2 !

Une seule conclusion : la chaine publique va-t-elle jouer vraiment le jeu de nos institutions républicaines, d’élections présidentielles pluralistes et déontologiquement fondés sur leur mission publique ?

Jean Pierre Renaud   ancien haut fonctionnaire

Brèves…

La démocratie française du Tirage au Sort et du Loto !

            Les beaux esprits, toujours eux, se désolent de voir les électeurs se détourner du suffrage universel, mais de nos jours avec le « One Man Show » permanent d’un Président et de ses « clones », et depuis 2017, les choses ont empiré.

            Ils tirent au Loto les citoyens qui ont pour mission de délibérer sur notre avenir climatique, et ils siègent provisoirement dans une instance institutionnelle coûteuse et qui ne sert à rien, sauf à donner des sinécures à des amis ou à des protégés, le Conseil Economique Social et Environnemental…

L’Assemblée Nationale avec plus de 300 députés Marcheurs a-t-elle été consultée ! A quoi servent  ces députés ?

            Le Grand Débat ? Même combat ! Le Président aurait-il demandé aux « godillots » de son parti courant d’air de lui proposer une réponse, un diagnostic, des propositions ?

            Non, il a noyé les Gilets Jaunes, en tout cas provisoirement, dans les entrechats verbaux de son One Man Show.

            La campagne des Présidentielles ? Plus besoin de procéder à une campagne électorale démocratique contrôlée et validée ! Les sondages y pourvoiront ! Chaque jour la cote des candidats comme à la bourse ou comme chez les anglais avec leurs bookmakers traditionnels ! Le « live » serait encore plus à la fête ! !

            Et cocorico, avec un candidat qui n’est pas candidat, et un Président de la République en suspension démocratique qui négocie avec Poutine au nom du Conseil Exécutif de l’Union Européenne, un Conseil Exécutif qui  laisse Macron négocier seul, au lieu de désigner une délégation représentative ?

            Ambiguïté en France, et ambiguïté en Europe ! Un entre-deux chaises !

            Décidément, la diplomatie du « Nouveau Monde » a encore du chemin à faire, si elle en a encore le temps, car ce n’est pas au Palais de l’Elysée que se joue le sort de l’Ukraine !  

                   Jean Pierre Renaud

Brèves… Avant Présidentielles !

Macron et Chevènement, les deux girouettes de Belfort ?

            Hier à Belfort avec Macron, venu annoncer le rapatriement des turbines d’Alstom, après les avoir larguées quelques années plus tôt, à la CGE américaine, alors qu’il était ministre de l’Économie d’Hollande. 

            Lors de cette cession, on n’avait pas beaucoup entendu l’ancien membre du Cérès, ancien ministre du gouvernement Mitterrand, étiqueté comme souverainiste, vas comprendre !

Macron et Chevènement seraient-ils fabriqués avec la même argile politique ?

Macron, devenu souverainiste, après avoir viré sa cuti de banquier mondialiste, avait invité l’ami, « politique ».

            Et après ! Tous les beaux esprits de se désoler de la décadence des partis politiques !

            Revenons à Belfort, à ce petit territoire dont Chevènement fut le suzerain politique ! Qui aura le courage de procéder au bilan de l’homme politique ? De beaux discours, de la Com avant l’heure, mais concrètement, l’explosion des quartiers sensibles, alors que l’ancien ministre de l’Intérieur était sans doute bien informé du sujet, comme je le fus à Montbéliard !

            Pour récompenser ces deux grandes figures politiques du jour, pourquoi les Francs-Comtois ne commanderaient-ils pas à la Ferronnerie d’Art Création 1538, à Vieux Charmont,  dans le Pays de Montbéliard, à quelques kilomètres de Belfort, deux belles girouettes à l’effigie des deux sauveurs d’Alstom, nouvelles enseignes de  cette belle entreprise ?

            Jean Pierre Renaud

Brèves…

Le bitcoin ?

« Les épargnants ébranlés par la chute du bitcoin »

Jorge Carasso Le Figaro Economie, page 22, le 4 février 2022

« Des épargnants » ? Vraiment ou des spéculateurs ?

Mes études économiques sont loin, mais cette appellation est typique du mélange des genres actuel, même en « science économique ».

Les Banques Centrales n’ont rien fait afin d’éviter que cette fausse monnaie ne chasse la bonne, comme l’atteste l’histoire des monnaies ! La Banque de France y compris, avec le Gouverneur Villeroy de Galhau

Donc danger !

Jean Pierre Renaud

(1) Lire les pages consacrées à ce type de sujet dans le livre de Jean Tirole « Prix Nobel Économie » dans « Économie du  bien commun » chapitre 11 « A quoi sert la finance », page 405, 406 :  » L’actualité nous offre un cas d’école avec les monnaies virtuelles. Si un jour le marché décide que Bitcoin n’a aucune valeur – si les investisseurs perdent confiance dans Bitcoin, le Bitcoin n’aura effectivement aucune valeur, car il n’y a pas de valeur fondamentale derrière Bitcoin, contrairement à une action ou à une propriété immobilière. »

Brèves…

Présidentielles 2022

Macron et les femmes ?

            Les femmes candidates aux prochaines élections présidentielles, et en particulier Madame Pécresse vont sûrement poser des problèmes à Monsieur Macron, pour au moins deux raisons :

            Sa situation personnelle et son éducation super-protégée l’ont beaucoup éloigné du monde féminin. Le nombre de femmes de son cabinet présidentiel n’illustre-t-il pas cette situation, avec une femme sur 16 personnes ? Le principe d’égalité ?

Il éprouvera donc inévitablement, en dépit de ses qualités exceptionnelles de ductilité et de plasticité,  des difficultés à trouver le bon langage face à une femme politique qui a l’ambition et l’intention de conquérir l’Élysée, et qui en a les outils et les moyens.

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

Présidentielles 2022

Un Choc constitutionnel et institutionnel !

Les Régions

De Paris vers nos Provinces !

La France a besoin d’une nouvelle respiration démocratique en adéquation avec la vie concrète des Français et des Françaises !

Le diagnostic démocratique

            Au fur et à mesure des années, les électeurs du pays désertent les élections, mis à part les élections municipales.

Pourquoi ? En grande partie parce que les électeurs reconnaissent de moins en moins l’utilité de leurs votes, comme ce fut le cas aux dernières élections européennes. A quoi ça sert ? En choisissant l’abstention, par refus pur et simple, ou pour d’autres motifs, celui du refus de voter pour les extrêmes, ou de s’abstenir purement et simplement, en l’absence du vote obligatoire.

Il n’y a donc pas de mystère ! Il faut redonner une nouvelle vie à la démocratie.

Depuis de longues années, notre démocratie est de plus en plus dans une gangue bureaucratique parisienne infiltrée par les bobos de l’ « establishment » parisien, le « microcosme » autre dénomination donnée par Monsieur Barre.

La France continue à être sous leur contrôle, alors que notre pays n’a plus rien à voir avec la France des Trente Glorieuses ou celles de la Troisième ou Quatrième République. Les augures d’un marxisme adulé au siècle passé auraient peut-être proposé comme explication la « figure » d’une « superstructure », celle des « Bobos parisiens » qui continuaient à imposer leurs lois aux  « infrastructures » du pauvre peuple français des territoires, le « nouveau «  prolétariat » dans sa version « Gilets Jaunes ».

La France a besoin d’une nouvelle respiration démocratique en adéquation avec la vie concrète des Français et des Françaises, de l’évolution du pays, de la redistribution des hommes et des ressources nationales, sur son territoire, et sur les nouveaux terrains de l’Union Européenne et du monde.

Mettons fin au Jacobinisme parisien, à sa bureaucratie trompeuse !  

Revenons à l’adage ancien, familier dans les montagnes du Jura :

« A chacun son métier et les vaches seront bien gardées ! »

Priorité à la subsidiarité, à un transfert massif des pouvoirs et des ressources vers le local et le régional, en détachant les pouvoirs locaux d’un pouvoir central régalien incapable d’assumer ses missions nationales !

Remettons sur le chantier les compétences, le qui fait quoi entre l’Union Européenne et les pays membres, afin d’éviter que la bureaucratie bruxelloise ne se mêle de tout, comme c’est de plus en plus le cas de nos jours.

Pour utiliser des expressions  que nos concitoyens connaissent bien : « Il faut casser la baraque » avant qu’il ne soit trop tard, « renverser la table », « enfoncer un coin » pour emprunter l’une des recommandations du philosophe et sinologue Français Jullien.  (1)

Foin de demi-mesures telles que celles du siècle passé, de « l’ancien monde » d’après le Président, de nouvelles « décentralisations » !

La France a besoin d’une réforme constitutionnelle choc !

D’un transfert du pouvoir bureaucratique parisien à des pouvoirs locaux représentatifs !

Le pays a besoin d’un choc !

Renversons pacifiquement la table !

Deux diagnostics récents

Le premier dans le livre « L’être et le Néant » sur le Roi qui gouverne la France du jour ! Sans qu’il soit besoin d’en donner le nom ! Les deux journalistes appartiennent à l’univers du journal Le Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

Le titre suffirait déjà à caractériser le contenu de cet ouvrage, de même que sa Préface sous le titre « Looking For Macron » :

« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. » George Orwell » (page 11)

Cette préface plonge le lecteur dans l’univers du Richard III, l’univers tragique de  Shakespeare.

   Ce livre est intéressant par la description qu’il propose de l’« establishment » parisien qui gouverne en réalité notre pays, les vrais tireurs de ficelles qui, à gauche ou à droite, se passent le sel et le poivre, soit par goût du pouvoir, soit par esprit de lucre.

Le livre propose une imposante et fourmillante galerie de portraits.

Le Président actuel a dû son élection surprise à la puissance de ce que Monsieur Barre dénommait le « microcosme », un microcosme qui s’est coulé dans les habits du jacobinisme républicain à l’ancienne, hier mondialiste en même temps que socialiste et multi culturel, aujourd’hui souverainiste.

Au-delà du portrait de notre Dorian Gray national, l’ouvrage est truffé d’exemples, de cas concrets, de témoignages sur le fonctionnement de ce microcosme toujours à l’affût des coups à faire.

Retenons un seul exemple, celui du dépeçage international de la grande société de Belfort bien connue, Alstom, en tout cas en Franche Comté : 2012-2017- dans les coulisses, les Gaymard, Chevènement, Macron ou   Hollande …? Ultime étape du jour pour un banquier d’affaires ? Un rachat à coups de milliards en pleine campagne électorale ? Chevènement sera-t-il de la fête jeudi ?

A lire ces pages, le lecteur découvrira comment les demi-habiles, les bobos des affaires et de la politique ont su se couler dans un modèle institutionnel qui a disparu, celui de la République de Jules Ferry, et épouser le capitalisme international et ses modèles multiculturels en même temps que communautaires.

Le vrai pouvoir du pays est depuis longtemps entre les mains de l’«establishment » parisien, le seul à pouvoir jouer avec la bureaucratie centralisée, aujourd’hui numérique, dont il tire les ficelles, imposant sa loi à tous les niveaux de pouvoir, locaux et nationaux, et jouant pleinement le jeu de l’ouverture des marchés, du « quoiqu’il en coûte » et de la bureaucratie européenne, synonyme de la mondialisation.

Le deuxième diagnostic :

Le livre « La France qui déclasse » 

« De la Désindustrialisation à la crise sanitaire » de l’historien Pierre Vermeren

Il s’agit d’un livre fort bien documenté sur l’histoire d’une France déboussolée, fracturée, dans un processus qui s’est décliné tout au long des trente dernières années, un « déclassement » qui touche, comme l’auteur le démontre, chiffres à l’appui, presque tous les secteurs de la vie nationale .

A la différence du premier livre, l’ouvrage propose une analyse fouillée de l’ensemble des dérives  qui ont affaibli la France sur la longue durée et nous fait entrevoir des pistes de solutions.

La dénomination des chapitres de ce livre fort intéressant propose déjà les éléments d’un diagnostic sans appel, une maladie de langueur dont la France mettra des années à se relever, pour autant que les gouvernements fixent les bons objectifs, qu’ils soient fidèles à leurs engagements électoraux, mais tout autant qu’ils donnent à nos concitoyens le courage de les mettre en œuvre, ce qui ne sera pas  facile, compte tenu des démagogies qui font fureur sur les réseaux sociaux, les nouveaux pouvoirs, faute pour les pouvoirs constitutionnels de constituer des contre-pouvoirs ou d’en créer de nouveaux.

Le chapitre premier tire les leçons de  « La jacquerie des Gilets jaunes » que l’auteur analyse comme le symbole de la crise qui s’est nouée avec « La désindustrialisation et le chômage de masse, une spirale cinquantenaire », « L’entre soi des élites françaises dans la France des métropoles », avec « La destruction de la France périphérique » « Une France clivée ».

Ce livre complète fort opportunément le livre de Jérôme Fourquet « L’Archipel ».

L’auteur propose toute une série de remèdes que le gouvernement issu des prochaines présidentielles ferait bien d’adopter, mais il aura des défis titanesques à affronter dans un pays aussi fracturé, toujours prêt à s’échauffer, avec l’explosion d’un numérique qui creuse encore plus le fossé entre les métropoles et les territoires.

« Les hommes politiques qui vont hériter de l’immense responsabilité de sauver ce navire abîmé pour le remettre à flot peuvent s’inspirer d’illustres prédécesseurs. Mais ils peuvent aussi compter sur un peuple morose mais rêvant de conjurer le sort qu’on lui promet, sur un peuple qui croit toujours en la politique et ses vertus, car il n’a pas renoncé à ses utopies ni à sa grandeur perdue. Comme le  ressentiment, la nostalgie peut être un vigoureux moteur dans l’histoire des peuples. » (Conclusion, pages 226,227)

L’auteur n’a pas proposé de stratégie pour débloquer le pays, par quoi commencer, car la confiance ne se décrète pas. Au-delà des choix proposés, le pays a besoin d’un véritable choc stratégique, du type de celui que nous proposons, en dehors des schémas de la France Jacobine.

Un choc constitutionnel et régional, la France en a besoin. Fini les demi-mesures, les astuces de défausse politique ! Ce choc constituera le COIN nécessaire pour DECOINCER la France : « Décoinçons la France ! » Foi de François Jullien dans son livre « Politique de la décoincidence » (1)

Modifions la Constitution pour la mettre en adéquation avec la situation réelle de  notre pays, tel qu’il est devenu : 

Procédons à un transfert constitutionnel de compétences et de ressources :

Transférons aux régions, dans leur champ de compétence territoriale,  les pouvoirs de l’économie, de la formation et de l’emploi, de la santé et de l’aide sociale, de l’enseignement, de la culture, de la lutte contre le réchauffement climatique avec les ressources correspondantes de l’État central !

Ainsi les citoyens auront à nouveau confiance dans les institutions et la démocratie, car ce sont eux qui sont les véritables interlocuteurs et responsables de la démocratie locale.

(1) (blog du 16 juin 2021) « la décoïncidence rouvre des possibles » (pages 43 à 73)

Jean Pierre Renaud, ancien Préfectoral en Province et  à Paris

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