Information de publication: Empires britannique et français

           Information de publication

Au cours des prochains mois, je me propose de publier une série de chroniques consacrées, tout d’abord à l’Empire britannique avec la lecture critique du livre « The Ghosts of Empire » de M. Kwasi Kwarteng, puis à un essai de comparaison entre l’Empire britannique et l’Empire français.

Information de publication dans les prochains mois

Information

A publier dans les prochains mois :

–  Suite des morceaux choisis « Gallieni et Lyautey, ces inconnus » au Tonkin et à Madagascar

– Réflexions sur un nouvel  «impérialisme », celui du Qatar ?

– Lecture critique du livre « L’Islam à la Française » de M.Bowen

-Lecture critique du livre « David Galula », « maître à penser de la guerre contre-révolutionnaire » ? Capitaine, commandant de sous-quartier en Algérie dans les années 1956-1957

Et à lire un numéro de Jeune Afrique des 1er au 7 juillet 2012, avec l’enquête « La sorcellerie au cœur du pouvoir » (huit pages) et « Algérie 1962-2012 : le vrai bilan » (24 pages)

Cru socialisme 2012 et sculptures lumineuses! Et aussi nouveau cru UMP!

Cru socialisme 2012 et sculptures lumineuses !

De Maison « Rouge » en Bastille !

Et aussi nouveau cru UMP !

       Dans les expositions d’art moderne lumineux, à Beaubourg, et aujourd’hui à la Maison Rouge, boulevard de la Bastille, leurs organisateurs ne manquent pas de vous présenter les œuvres les plus modernes ou les plus novatrices parmi les sculptures lumineuses.

            Et l’article du Monde (19,20/02/12-page 19) intitulé « Les « Néons » illuminent la Maison rouge » est tout à fait dans l’actualité de la présentation du nouveau cru socialisme 2012.

            Des structures lumineuses en mouvement, qui jouent avec toutes les formes et couleurs, des ombres et des lumières, de la nuit et du jour, afin de surprendre et de charmer le spectateur.

            Jamais une figure stable, bien définie ! Plutôt une succession d’images !

            « L’inquiétude n’a cependant pas nécessairement besoin de se confesser en toutes lettres. Elle se donne à voir quand Monica Bonvicini joue de l’éblouissement et Laurent Grasso de l’éclipse. L’une aveugle le visiteur, l’autre lui dérobe la lumière qu’il attendait…

            Décidément, le néon n’est pas innocent. Ceux qui s’en servent ne lui demandent pas de charmer les regards mais de troubler les esprits. »

            N’en est-il pas de même, au jour d’aujourd’hui, du cru du socialisme 2012 ?

Avec des éclairages successifs sur le nucléaire, la retraite à 60 ans, la laïcité, le dernier traité de l’euro, avec des éblouissements et des éclipses, sans que l’on sache bien qui allume et qui éteint tel ou tel élément de la sculpture lumineuse, et celle-là même en totalité.

Et l’UMP de concourir pour le prix des sculptures lumineuses avec ses projets flottants de référendums sur le chômage ou l’immigration !

Jean Pierre Renaud

Besançon et sa puce poubelle: gare aux nouvelles épidémies de puces ou d’ordures ménagères!

Besançon et sa puce de poubelle : gare aux nouvelles épidémies de puces ou d’ordures ménagères!

            La ville de Besançon vient de lancer sa solution de pesage des ordures domestiques grâce à la fameuse puce qui ornera chaque poubelle, laquelle puce  permettra de connaître, au jour le jour, le poids des ordures de chaque citoyen : pourquoi pas ?  Mais, avec quelles conséquences?

Le projet plait incontestablement à une certaine technocratie municipale qui croit inscrire cette belle idée dans le credo écologique du moment, mais est-il bien sérieux de se lancer dans une telle entreprise ? En croyant faire des économies, mais en ignorant le prix à payer en matière d’hygiène publique ou privée, et de sauvegarde de notre environnement.

Rien n’est moins sûr, car que va faire une partie des usagers, c’est-à-dire tout de même des citoyens ?

1-Limiter le poids de leurs ordures, et donc faire courir un grand risque à l’hygiène publique et privée, au domicile des familles. 2- Trafiquer éventuellement entre bennes à ordures. 3- Faire perdre beaucoup de sens à une politique de tri qui fonctionne assez bien dans beaucoup de communes.4-Encourager des décharges sauvages de toute nature dans notre environnement le plus proche, avec pour corollaire la prolifération des rats.

Et croyez-vous que d’autres élus n’ont pas la même idée en tête ? Ou ne l’ont pas déjà mis en œuvre, notamment en Alsace.

Je connais dans la Sarthe un syndicat de quatre-vingt communes qui a en tête le même projet. La mise en œuvre du même type de projet conduira à une aggravation de l’hygiène publique – tout sera fait pour diminuer le poids des poubelles – et à la dispersion des ordures ménagères dans la nature.

Au risque de polluer, entre autres, les belles forêts domaniales de la Sarthe !

Donc un grand bravo pour notre santé et notre environnement !

Nous n’aurions donc pas le courage de payer notre hygiène publique des ordures communales ? Plutôt que certaines publications de prestige ou non qui mettent en valeur les réalisations municipales ou départementales des élus ?

Jean Pierre Renaud

Humour du Monde: « Gérard Pardini, l’essence d’un directeur »

Humour d’un journaliste du Monde dans le numéro du 10 septembre (page 10)

Ou

« Gérard Pardini, l’essence d’un directeur »

Ou encore une essence préfectorale précieuse !

            Un titre d’article plein d’humour noir, puisqu’il y a eu feu et cendres dans une paillote célèbre de la Corse, à l’instigation d’un Préfet devenu célèbre de la même île !

            « Gérard Pardini, l’essence d’un directeur »

            Et l’article de raconter que cet ancien directeur de cabinet du préfet vient d’être nommé  directeur adjoint de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHES).

            Le haut fonctionnaire avait fidèlement exécuté les ordres de son préfet d’aller mettre le feu à l’une des paillotes illégales d’une des belles côtes de l’île :

            « Le pauvre Pardini, après avoir longuement hésité, a fini par aller arroser d’essence, le 7 mars 1999, l’Aria Marina, un établissement de paille à Ajaccio, avec le colonel Henri Mazières, le patron de la gendarmerie de l’île, le Préfet Bonnet lui ayant obligeamment prêté son briquet. »

            Il y a déjà longtemps, un magistrat docile, requis par voie d’hélicoptère dans le massif de l’Himalaya, investi d’une mission déontologique dans le football, il y a moins longtemps, un député condamné pour corruption promoteur d’une loi sur la déontologie de la presse, et très récemment, un animateur de télévision soumis à une procédure judiciaire pour usage de stupéfiants, réintégré par France Télévision pour animer une « émission familiale »dans quelles République et France sommes-nous aujourd’hui ?

            Et enfin cette nomination du pyromane devenu pompier qui ressemblerait à une mauvaise plaisanterie d’un corps préfectoral, qui, il est vrai, n’en est pas toujours dépourvu !

Jean Pierre Renaud

Madagascar et les ingérences de la France

Source : le tract

« Le COLLECTIF POUR MADAGASCAR »

Pour Madagascar, mobilisons-nous !

Dans ce tract, trois colonnes intitulées,

–       la première « Condamnations de la communauté internationale »

–       la deuxième « 27 mois de crise à Madagascar »

–       la troisième « Action de soutien de la France à TGV et à la HAT », dont le texte est ci-dessous reproduit :

Pour les non-initiés, TGV, l’abréviation du nom du président actuel au pouvoir à la suite de son coup d’Etat, et HAT, la supposée Haute Autorité Provisoire, laquelle dure depuis 27 mois déjà !.

Le texte du tract :

«  Mise à l’abri de TGV en février 2009 : par l’ambassade de France alors qu’il était menacé d’arrestation pour troubles à l’ordre public,

Nomination de l’ambassadeur de France : M.Châtaigner arrivant à Madagascar dès le lendemain du coup d ’Etat, poste alors vacant,

Participation de militaires français : au défilé du 26 juin 2009, avec décoration d’officiers généraux et supérieurs par leurs collègues malgaches putschistes pour service rendus,

Accompagnement de la HAT et de TGV : en Lybie pour rencontrer Kadhafi ; à Maputo en août 2009, à Addis-Abeba en novembre 2009 par des membres du Quai d’Orsay,

Maintien de la coopération militaire : envoi d’instructeurs, dotation d’avion, d’hélicoptères ; de matériels et d’équipements divers

Octroi en juin2011 de 9 milliards d’Ariary,

Appel à des élections rapides par la HAT :

–       qui bâillonne l’opposition, et muselle les médias,

–        qui refuse l’ouverture, la neutralité et l’inclusivité

–       qui  brave les décisions de la SADC et de l’UE de juin 2011.

La France est l’alliée objective de Rajoelina, qui par son entêtement à garder le pouvoir, est en passe de faire de Madagascar en l’isolant politiquement et économiquement du reste du monde, un deuxième Zimbawe.

Tout doit être entrepris pour empêcher qu’un tel scénario se reproduise à Madagascar. »

Fin de citation !

Mosquées du père Noël, Prière dans la rue, et Prêchi-Prêcha de Libé, Edito du 22/12/10

     Un éditorial intitulé « Préjugés » : voire !

            L’éditorial rend compte d’une enquête faite par Libé sur la prière musulmane dans la rue :

 « Voici le résultat de notre enquête : il existe des prières publiques dans une vingtaine d’endroits en France ; elles durent en général moins d’une heure, pas toutes les semaines… Ces prières sont le résultat d’un manque de place dans les lieux de culte… Comment résoudre le problème ? En construisant des mosquées. Cet effort conférera à cette religion, qui fait partie du paysage français depuis des lustres, les moyens légitimes d’exercer la liberté de culte qui figure dans notre Constitution. La laïcité ne consiste pas à s’attaquer à telle ou telle religion comme on brandissait jadis l’épée des croisés. Songerait-on par exemple, à interdire les processions catholiques ? La laïcité – la vraie – consiste à garantir la neutralité de l’Etat et à organiser la tolérance envers les cultes reconnus, qui ont droit de cité aux termes de la tradition républicaine. Il serait bon de s’en souvenir »

J’ai envie de dire: tout est tendancieux dans ces propos, approximatif, peut-être même pervers, parce qu’ils contribuent à entretenir le feu d’un nouveau cléricalisme d’insinuation, celui du grignotage républicain de la laïcité.

Que de questions ! Il est dommage que Libé, le journal incontestablement le plus attentif aux humeurs sociales  des Français n’ait pas prêté plus d’attention à ce fait de société et de religion, depuis que le phénomène de la prière dans la rue s’est manifesté, en particulier dans la capitale, dans des arrondissements chers aux éléphants du parti socialiste, les Jospin, Vaillant et Delanoë.

Et ajoutons que cette enquête très approfondie n’apporte aucune réponse chronologique : une vingtaine depuis quand ?

Il fallait donc que Mme Le Pen mette le doigt sur un point encore sensible de notre belle République, pour que les médias et les politiques découvrent, en toute hypocrisie, le phénomène.

Rappelons tout d’abord qu’à la base de notre droit public, il s’agit bien d’une occupation non autorisée du domaine public, alors faire le rapprochement avec certaines de nos processions chrétiennes, ancrées dans notre vieille tradition chrétienne, multiséculaire, paraît tout à fait incongru.

« En construisant des mosquées », mais que propose précisément et à  ce sujet cet édito ? 

Suggère-t-il de leur accorder un financement public ? Dans le respect de « la neutralité de l’Etat » ? En contradiction avec le principe de la Séparation de l’Eglise et de l’Etat, que nos ancêtres ont eu beaucoup de mal à faire accepter par la société française en 1905 ? Un retour en arrière donc ! Ou peut-être un appel au financement des mosquées par les lecteurs de Libé ? Ou par les élus et militants socialistes ?

Mes origines familiales m’ont rendu particulièrement sensible au respect de la laïcité. Certains de mes ancêtres, originaires de ce qu’on appelait alors « la Petite Vendée » (le plateau de Maîche) ont lutté contre la séparation des Eglises et de l’Etat, alors que leurs descendants se sont toujours bien trouvés de cette nouvelle laïcité républicaine, d’apaisement.

Il est bien dommage qu’une partie de la gauche ait oublié ce grand principe de paix civique et sociale !

Et les discours de grands élus socialistes des arrondissements populaires de la capitale, le maire du XVIII° arrondissement et le maire de Paris, rapportés dans le même journal, sont-ils crédibles ?

 Vaillant, le maire du XVIII° arrondissement (depuis 1995)  aurait déclaré : « je suis un vrai laïc tolérant vis-à-vis des religions », et Delanoë (maire de la capitale depuis 2001) : « Paris compte des centaines d’églises, mais le culte musulman… les jours de fête religieuse, se pratique trop souvent dans la rue. Je n’accepte pas cette inégalité, et je revendique mon choix de contribuer à la corriger. »

Des centaines d’églises à Paris ? Delanoë les a-t-il bien comptées ?

 Ces grands élus socialistes ont des responsabilités politiques à Paris, souvent depuis plus de trente ans, et pour quel résultat ?

Jean Pierre Renaud

Ingérence de la Françafrique dans les affaires intérieures de la République Malgache, ou le « fait accompli colonial » au goût du jour!

Ingérence de la Françafrique dans les affaires intérieures de la République Malgache

Ou pour les lecteurs qui bénéficient d’un petit ou d’un grand vernis de culture coloniale, les  nouveaux « faits accomplis coloniaux » du XXI°siècle »

Après Gallieni à Madagascar et Archinard à Ségou et Kankan, Guéant et Châtaignier sur le Rova (la colline royale) ?

            Petite définition du fait accomplile « fait accompli » peut être défini comme un acte d’insubordination à une autorité légitime politique ou publique, par exemple d’un préfet ou d’un général à leur gouvernement légitime. Une sorte de voie de fait politique, militaire, ou administrative, en dehors de toute règle de droit, un fait qui prime tout droit.

            Dans le cas considéré, il s’agirait de la violation de traités internationaux, de la politique étrangère de la France, ou des instructions gouvernementales, s’il y en a.  

Le fait accompli de Gallieni

En 1897, le général Gallieni tira parti des délais et aléas de communication avec le gouvernement pour déposer la reine Ranavalona III, alors qu’un câble avait été posé dans le canal du Mozambique, mais il fallait encore un certain temps pour rendre compte.

Tout au long de la période des conquêtes coloniales, les officiers de marine ou des troupes de marine pratiquèrent la politique du fait accompli, en profitant des très longs délais qui étaient nécessaires pour échanger instructions et comptes rendus  entre autorités centrales, ministres et gouvernements, et autorités locales (gouverneurs ou officiers).

C’est ainsi que l’amiral Dupetit-Thouars prit possession de Tahiti, en 1843, sans en référer à son gouvernement, que le contre-amiral Rigault de Genouilly fit de même en Cochinchine, en 1859, et que le colonel Archinard prit Ségou en 1890, et Kankan, dans le fief de Samory, en 1891, dans les mêmes conditions..

Le colonel Archinard fut un grand adepte du fait accompli colonial, mais le concept de fait accompli colonial n’a jamais été clair, à partir du moment où des communications télégraphiques existaient, car avec la complicité d’un ministre du gouvernement, dans le cas d’Archinard, il s’agissait d’Etienne, le fait accompli militaire et colonial était souvent, et également  un fait accompli politique.

Et pour ramener cette problématique de la communication coloniale à celle de la guerre, il suffit de lire les analyses de Keegan sur la guerre de 1914-1918, pour prendre conscience de la fragilité de tout système de communication, qu’elle ait des causes techniques ou politiques, et donc de l’écheveau toujours complexe des lignes de commandement.

Toujours est-il que les déclarations de l’ambassadeur Châtaignier, à Antananarivo, sur la situation politique de la grande île, ressemblent fort aux fameux faits accomplis coloniaux du XIX°siècle !

De deux choses l’une :

– Ou l’ambassadeur a agi « proprio motu », et c’est de l’ingérence ou du fait accompli dans les affaires intérieures de la République malgache, à la manière Archinard,

– Ou l’ambassadeur a agi sur instruction du préfet Guéant, et cela ressort tout à fait de ce que faisaient certains ministres de la III° République, à la manière Etienne.

Et en sous-titre: est-ce que, par la voix « Chataigner » la France espère tirer les « marrons » du feu?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Dévaluation de l’euro ou Rigueur? Est-ce bien différent?

Dévaluation de l’euro ou rigueur ?

Anesthésie « générale » ou choc opératoire ?

Est-ce bien différent ?

            Quelques réflexions de bon sens économique

            A lire les quelques papiers d’analyse économique qui me tombent sous la main, j’entends dire que quelques- uns des pays de l’Union Européenne, c’est-à-dire la Grèce et l’Irlande, sont, avec l’euro, privés de la possibilité de dévaluer leur monnaie, et donc de rétablir leurs grands équilibres économiques, en recourant à l’ancienne méthode « anesthésiante » de la dévaluation : elle avait en effet le mérite d’endormir les citoyens.

Mais en résultat macroéconomique, et sans analyser en détail, les gagnants et les perdants d’une dévaluation, réussie ou pas, car elles n’étaient pas toutes réussies, est-ce qu’une politique de rigueur n’aboutit pas aux mêmes résultats macroéconomiques, mais en administrant à ses acteurs économiques, et à ses électeurs,  une thérapie de choc, un « choc opératoire » ?.

Et c’est là qu’il faut un vrai courage politique !

Mais l’Union européenne ne pourra éviter à ses membres les moins vertueux ces purges de désintoxication, tant qu’elle ne se sera pas dotée d’une institution nouvelle de type fédéral, sur le plan de la conduite des politiques économiques.

Notons cependant que d’ores et déjà, les membres les moins vertueux de la zone euro font payer à leurs amis une facture qui ressort bien de la dévaluation, étant donné le cours fluctuant et baissier de la monnaie commune.

Humeur Tique: Le blocus de la démocratie lycéenne? Le président Colombani entre Monde et monde

Humeur Tique : Grève des lycéens pour la retraite à 60 ans : une démocratie lycéenne ?

 « Une France qui se lève tôt »

Libé du 20 octobre (page 6)

La journaliste nous raconte ce qui se passe au lycée Hélène Boucher, dans le vingtième arrondissement de Paris :

« Les lycéens sont mobilisés depuis une semaine…Hier, c’était la troisième journée de blocus de leur établissement, voté à la majorité. »

Vous avez bien lu, un blocus voté à la majorité.

La journaliste continue à raconter : «  Des élèves installent des boites en carton. Un vote « à bulletins secrets » pour savoir si le blocus sera reconduit le lendemain… C’est important que ce soit très démocratique, qu’on ne puisse pas nous reprocher d’imposer le blocus ».*

A 10 h 30, le vote est dépouillé. Sur 478 votants (pour 1 318 lycéens), 78% se sont prononcés en faveur de la reconduite du blocus. Cris de joie »

Si je comprends bien, le blocus d’un lycée est un acte démocratique ?

Un vote organisé dans un climat de grande violence est également un acte démocratique ? Alors qu’un tiers seulement des élèves est présent ?

« Lycées, raffineries, c’est la même galère »

Victor Colombani 16 ans, Président de l’Union Nationale Lycéenne (UNL)

Libé du 20 octobre (page 4)

La journaliste écrit : « Le patron de l’UNL est bien placé pour comprendre l’importance des médias. Son père, aujourd’hui retraité – « lui au moins est passé à travers la réforme »  a fait carrière au Monde, sa mère y travaille toujours et son frère est journaliste à France 3. »

Formons le vœu qu’un Colombani ne mette pas le monde par terre comme un autre Colombani l’a fait pour le journal !