Avec un Président imprévu et incongru « Place aux nouveaux consommateurs »

 Dans l’éditorial du 20 mai 2021 intitulé « Mise en demeure », Yves Théard écrivait : « …La présence de Gérald Darmanin aux côtés des policiers en colère était incongrue à plus d’un titre. Non seulement elle ne pouvait pas dédouaner le pouvoir exécutif de ses propres responsabilités dans le malaise des forces de l’ordre, mais elle valait, en plus approbation des terribles accusations lancées par les représentants des flics contre l’action judiciaire. Participer à cet événement revenait donc à se mettre dans la gueule du loup… »

Le Président actuel est entré en scène en 2017 de façon tout à fait imprévue sur les ruines du système politique français grâce aux algorithmes et aux réseaux sociaux, les « nouveaux consommateurs ».

Tout au long des années 2017- 2021, le nouveau Président a ébranlé les colonnes du temple de la République, en jouant l’opinion contre la démocratie parlementaire et locale, en répondant aux gilets jaunes par un Grand Débat coûteux et sans résultat, au cours duquel il fit de la belle épate.

Puis vint l’épidémie, et l’invention d’une rafale d’experts médicaux ou paramédicaux d’accord sur rien, dans le but de dédouaner par avance le pouvoir exécutif.

Autre astuce politique, des gadgets démocratiques à la mode, tels que le site « Consultation citoyenne Lutte contre les discriminations » (alors que les publics en question refusent de se voir comptés…), ou le « Collectif Climat », issu d’un tirage au sort du type « Française des Jeux », et de nos jours la suppression de l’ENA … ou dernièrement le Clip Video d’Emmanuel Macron avec les Youtubers Mcfly et Carlito… en direction des jeunes électeurs de 18 à 25 ans supposés voter pour lui en 2022…

Macron aurait-il déjà ouvert sa campagne et commencé à faire comptabiliser ses frais de campagne ?

L’Enarchie du Président se ferait Hara Kiri ? Mais nous ne sommes pas au Japon et la réforme envisagée aboutirait à nier l’importance des corps de l’Etat voués à un service public régalien, et à donner le pouvoir aux coteries idéo-politico-économiques, c’est-à-dire le règne du mélange des genres au détriment du bien commun.

Pour revenir au propos Théard, cette intrusion suspecte d’un ministre de l’Intérieur, chargé de l’ordre public, venu défendre des serviteurs de la République devant l’Assemblée Nationale est évidemment tout à fait dans la ligne politique d’un Président « incongru » qui, tout au long de son mandat, cultive un style disruptif, démagogique, qui met la République Française « cul par-dessus tête ».

Avec en boucle sur les réseaux sociaux, la ronde des ministres défendant le nouveau slogan publicitaire « Place aux nouveaux consommateurs » !

Jean Pierre Renaud

Supercherie coloniale ou Culture coloniale ou impériale made in Blanchard

« Supercherie coloniale »

(2008)

Avec Jean Pierre Renaud

 Ou

« Culture coloniale », culture impériale … » » avec Pascal Blanchard et l’Achac ?

Il y a presque quatorze ans déjà !

Réponse d’un grand éditeur en date du 5 juillet 2007 : une pièce à conviction sur les choix d’édition entre éditeurs !

Comme je l’ai déjà écrit à maintes reprises sur le blog, le livre en question mettait en pièces, pièce par pièce, le discours idéologique et littéraire de l’équipe Blanchard, un discours pseudo-historique frappé d’une carence notoire de démonstration statistique et quantitative.

« Lettre du 5 juillet 2007

« ConcerneSupercherie coloniale,

Cher Monsieur,

Je vous remercie vivement de vos deux textes.

Je les ai appréciés à leur juste valeur et me sens bien entendu, sur la même longueur d’onde que vous. Mais pour vous dire la vérité, je n’ai aucune envie de me lancer ou de laisser…. se lancer dans une polémique directe avec des auteurs nommés (et dont un a même été publié dans la Maison !).

Votre « avant-scène post-coloniale m’a par ailleurs bien amusé.

J’espère que vous trouverez un autre éditeur et vous assure, cher Monsieur, de tous mes sentiments les meilleurs. »

&

Concrètement, je n’ai pas trouvé d’éditeur de la place courageux, alors que d’autres éditeurs surfaient sur ces courants d’histoire repentante, idéologique, ou marketing, comme vient de le relever Pierre-André Taguieff, dans un livre que j’ai cité sur le blog.

J’ai fait appel à un petit éditeur amateur et grand défenseur d’une histoire coloniale non frelatée.

Ce type d’histoire marketing marche tellement bien que Pascal Blanchard, par son entremise, vient de se voir propulser dans un des nombreux conseils du Président actuel.

Dernière anecdote tout à fait symbolique : le livre que j’avais envoyé en deux exemplaires à la Mairie de Paris (Maire Delanoë) pour la Bibliothèque Municipale s’est retrouvé en vente dans une solderie…

Je publie donc à nouveau ci-après le passage du livre cité ci-dessus par mon correspondant.

« Supercherie  Coloniale »

Jean Pierre Renaud

Mémoires d’Hommes 2008

Pages 13 à 16

« En avant-scène postcoloniale
Et, sur les pas du célèbre Montesquieu,
Comment peut-on être Malgache
à Paris au XXIe siècle ?

  De Jérôme Harivel, Cité Universitaire Internationale, à Paris, à sa chère et tendre Vola, restée à Faravohitra, à Antatananarivo,

     Octobre 2001 – Comme tu le sais, à l’occasion du match. Algérie-France, dans ce magnifique stade deFrance, (quand en aurons-nous un aussi beau dans notre belle capitale ?) une partie du public a sifflé l’hymne national des Français. Tu vois le scandale ! Je n’y étais pas, car tu connais l’amour très modéré que je porte au sport. Cela m’a beaucoup étonné, moi qui croyais que l’Algérie était indépendante depuis 1962. La France était-elle devenue, à son tour, la colonie de l’Algérie ?

    Septembre 2003 –- Des amis français m’avaient convié à une soirée à la campagne, une campagne toute verte comme tu l’aimerais, près du Mans. A un moment donné, un des convives se mit à évoquer des livres récents qui traitaient de l’histoire coloniale de la France. Tu sais que les Français ne s’y intéressent pas beaucoup, mis à part la guerre d’Algérie, qui a laissé des traces profondes dans beaucoupde familles françaises.

      Je ne m’estimais pas vraiment concernélorsque j’entendis ce convive parler de bain colonial, et aussitôt je fis une association d’idées avec notre grande fête du bain de la Reine, notre fandroana mais il ne s’agissait pas de cela. C’était bien dommage, car la cérémonie du bain revêtait une grande importance dans notre monarchie. Beaucoup de faste, une grande foule, le bain de Ranavalona III derrière le rideau rougela couleur sacrée, avec ce petit grain de folie religieuse qui mettait du sel dans le rituel sacré du bain, l’aspersion de la foule venue entendre le kabary de la reine et assister à son bain caché, avec l’eau qui avait servie au bain de la reine, une eau naturellement sacrée. Une lointaine parenté sans doute avec l’eau bénite, sans vouloir blasphémer le rite catholique !

     Février 2005 – Un de mes bons amis malgaches m’a entraîné auForum des Images de la Ville de Paris pour assister à une des séances du festival des films coloniaux qui y avait lieu.

    Deux personnes commentaient ces documents, un belge, je crois, et un universitaire africain dont j’ignorais le nom. Pour nous mettre sans doute dans l’ambiance idéologique de cette séance, le présentateur belge avait distribué une note de présentation dans laquelle il énonçait quelques fortes vérités, je cite :

      « C’est au nom de la légitimité coloniale que l’on filme les femmes au torse nu… c’est la relation d’assujettissement du colonisé au colon. C’est la violence légale. naturelle de l’ordre colonial qui apparaît lorsque l’on regarde ces images… on perçoit régulièrement les signes d’un déni d’humanité accordé à l’indigène dont le filmeur (sic) d’alors n’avait pas conscience ».

      On nous a projeté plusieurs films d’amateurs de qualité tout à fait inégale. L’un d’entre eux a attiré mon attention, parce qu’il avait été tourné chez nous, par un Vazaha (un Blanc) sans doute riche, car il le fallait pour disposer d’une caméra. A un moment donné, onvoyait une femme blanche assise dans un filanzana, notre fameuse chaise à porteurs. portée donc par quatre bourjanes, et le commentateur de souligner doctement, et une fois de plus, que cette image était un autre symbole du colonialisme en action.

     A la fin de la projection, un Vazaha s’est levé et a pris la parole pour expliquer à la salle que tous les gens riches de Madagascar, nobles, hauts fonctionnaires militaires ou civils, marchands fortunés recouraient habituellement à ce mode de transport à une époque où il n’y avait aucune route dans l’île, et donc aucun véhicule à roues. Je me suis bien gardé d’intervenir, mais l’échange m’a bien amusé.

     Que dire encore à ce sujet sur les pousse-pousse qui existent encore en Asie et sur notre belle île !

    Mai 2005 – Un grand débat agite les médias et le microcosme politique, sur l’esclavage et le rôle positif de la colonisation française. Des députés, toutes tendances confondues, de droite et de gauche, ont eu la foutue bonne idée de faire reconnaître par la loi le rôle positif de la colonisation. Grand chahut chez les historiens et au sein des associations qui ont l’ambition de défendre la cause des populations immigrées. notamment de celles qui ont publié un appel d’après lequel, leurs ressortissants seraient les Indigènes de la république.

     Prudence de notre côté étant donné le passé de notre grande île et de l’abolition relativement récente de notre esclavage. Certains de nos lettrés ne disent-ils pas que les descendants des andevos, nos anciens esclaves, portent encore dans leur tête leur passé d’esclave, avec la complicité des descendants de leurs anciens propriétaires d’esclaves. Nous sommes d’ailleurs bien placés à Madagascar pour savoir que la traite des esclaves s’est prolongée longtemps en Afrique de l’Est, dans l’Océan Indien, et dans le Golfe Persique, avec les traditionnels trafics arabes d’esclaves.

     Je te signale d’ailleurs qu’une historienne de La Réunion prend des positions hardies dans ce difficile débat.

     Je recommanderais volontiers la même prudence aux descendants des grands royaumes négriers de l’Afrique du Centre et de l’Ouest.

     Novembre 2005 – En France, la mode est aujourd’hui à la repentance. Les Français adorent ça et se complaisent dans leurs défaites militaires qu’ils célèbrent avec une joie masochiste. Le président Bouteflika somme la France de se repentir, alors que la guerre d’Algérie a été un affrontement de violences des deux côtés, et que l’Algérie indépendante sort à peine d’une guerre civile cruelle.

      Dans toutecette affaire, plus personne ne comprend plus rien à rien, entre ce qui relève de la mémoire et ce qui relève de l’histoire ! Je me demande si certains historiens ne s’intéressent pas plus à la mémoire qu’à l’histoire.

     Octobre 2006 – Tuvois, l’Algérie est toujours au cœurdu problème français, et certains historiens ont du mal à travailler sur l’histoire coloniale sans être obsédés par l’Algérie, toujours l’Algérie, qui parait d’ailleurs de plus en plus présente en France, plus de quarante ans après son indépendance. Un politologue, d’une espèce difficile à définir, a commis un livre, ou plutôt un crime contre la raison, en énonçant le postulat qui voudrait que coloniser, c’est exterminer, et bien sûr en raisonnant sur l’Algérie. Ce politologue s’est fait ramasser dans les grandes largeurs par deux éminents historiens de l’Algérie.

     Ce mois-ci, Blois a accueilli le 9ème Rendez-vous de l’Histoire. A l’occasion d’un Café Littéraire, tu te souviens du rôle des cafés dans l’histoire littéraire parisienne, un dialogue musclé s’est engagé entre le principal prosélyte d’une nouvelle histoire coloniale et l’auteur d’un livre intitulé Pour en finir avec la repentance coloniale, précisément dans le cas de l’Algérie. Le prosélyte de lui lancer : « Vous êtes un historien révisionniste, ça vous fait fliper » (sic)(1). Je me serais bien gardé d’intervenir dans ce débat : il n’y a pas si longtemps, notre grand Amiral marxiste. Dictateur et chef de l’État, aurait brandi aussi facilement ce type d’accusation. »

  1. Il s’agissait de Pascal Blanchard

Jean Pierre Renaud  – Tous droits réservés

Macron « Son Plan pour 2022 » Le Figaro Magazine du 30/04/21

« Macron »

« SON PLAN POUR 2022 »

Le Figaro Magazine du 30 avril 2021, pages 36,37,38, 39, 40

Carl Meeus et Mathilde Siraud

&

Décryptage : « impressionnisme » ?

Ou « ambigüité » ?

Une lecture intéressante qui soulève évidemment beaucoup de questions sur le secret des sources et le courage politique.

« Un conseiller » s’est cru autorisé à procéder à un rapprochement historique anachronique, pour ne pas dire abusif avec la Résistance. (p,37)

François Bayrou a profité de l’occasion pour ouvrir le nouveau chapitre des « campagnes électorales amoureuses » (p,39)

  Le décryptage proposé s’inscrira sous le titre d’un extrait de cette chronique, « un tableau impressionniste » :

« Il dresse un tableau impressionniste et répond par petites touches aux inquiétudes du pays, s’attaque aux symboles comme avec la suppression de l’ENA », approuve un artisan de la victoire de 2017 »

Il s’agit tout d’abord d’un « impressionnisme » d’écriture politique qui mérite que l’on énumère toutes les sources « anonymes » = « courage fuyons » et « sources affichées ».

Les « sources affichées » dans l’ordre d’écriture, sauf erreur : Séjourné, Attal, Guerini, Grangeon, Ferrand, Falco, Estrosi, Lecornu, Séjourné, Kholer,  Denormandie, Bayrou, Beaune.

Le « Secret des sources » : « ses visiteurs », « A l’Elysée », « ses fidèles », « un conseiller » « un interlocuteur », « un de ses visiteurs », « sa garde rapprochée », « à l’Elysée », « au Palais », « dans son entourage », « une élue LREM, ex LR », « un conseiller historique de la campagne de 2017 », « un observateur attentif », « un visiteur du soir », « un protagoniste », « à l’Elysée », « un proche », « à l’Elysée »…

Une seule remarque !

La référence « impressionniste » a-t-elle été bien choisie, alors que les grands peintres impressionnistes n’ont connu la célébrité qu’après leur mort ?

« Un conseiller » :

«  Emmanuel Macron va engager le pays sur de grandes orientations : la prospérité, la souveraineté, l’autorité. Ce sera tous ensemble pour reconstruire le pays », dans l’esprit du Conseil national de la Résistance. »

François Bayrou et sa citation d’anthologie politique, « magnétique » :

« Avec lui, en raison de son caractère, ce qui parait impossible devient possible. La campagne doit être magnétique : il n’y a rien qui ressemble plus à une relation amoureuse qu’une campagne comme celle-là ».

Jean Pierre Renaud

Au Loup ! Au Loup ! A Strasbourg !

Au Loup ! Au Loup !

Le Loup de mon enfance ?

Mais la France a beaucoup changé depuis lors !

De quelle France s’agit-il ?

Celle de l’Alsace et de la cathédrale de Strasbourg qui a bercé mon enfance ?

Celle de la Marche « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine » ?

Celle du souvenir de parents qui ont combattu sur « La ligne Bleue des Vosges », pendant la Première Guerre Mondiale,  ou encore de ceux, qui à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, ont été libérer triomphalement Strasbourg avec le Général Leclerc ?

Rien n’est moins sûr !

Le Figaro du 23 mars dernier (page 24) a publié un article sous le titre «  Un loup aperçu près de Strasbourg suscite l’émoi de riverains »

S’agit-il d’un loup de l’espèce animale, témoin de la biodiversité défendue par les « Les loups verts » qui semblent régner à Strasbourg ?

D’un « loup combattant chinois » guetteur avancé  d’une Chine impériale auprès des institutions européennes, au cœur d’une des capitales de l’Europe ?

Ou encore d’un « loup gris » dont le mouvement vient d’être dissous par le gouvernement, un mouvement du type Cinquième Colonne de la Turquie ?

Ou plus simplement de tous les loups Français innocents  qui prêtent la main à la destruction de l’Alsace et de la France ?

Jean Pierre Renaud                   

Actualité décryptée « petites culottes » et « culottes de peau », les « Golfeurs »

Une actualité décryptée en mode « média » !

« Petites culottes » contre « culottes de peau » !

Ces jours derniers, un sujet a agité l’actualité, entre « petites culottes » de Castex, ( voir le Canard Enchainé », et « culottes de peau » dans l’Armée Française, avec aussitôt une avalanche de commentaires plus catégoriques les uns que les autres, avec tout aussitôt Le Pen et Mélenchon !

Mais rassurez-vous, car pour une fois, les « médias » officiels se sont rappelés qu’il existait un instrument de mesure qu’ils négligeaient le plus souvent, pour faire du « buzz », la représentativité, avec un grand R !

Dans le contexte historique actuel, il n’est pas sûr que dans un pays qui aime encore la gaudriole, les « petites culottes » n’aient pas éclipsé les « culottes de peau » !

« Golfe » contre « Golfe »

PSG contre Manchester !

On pourrait croire que le PSG défend les couleurs d’un pays et de sa capitale, mais détrompez-vous, la Ville de Paris a « vendu » son image au Quatar, petit pays du Golfe, et que Manchester City défend les couleurs du Royaume Uni, mais détrompez-vous ce n’est que le très grand port impérial et anciennement cotonnier de Manchester qui a vendu son image aux Emirats du Golfe !

Jean Pierre Renaud

Algérie- France 1962-2021 ça suffit ! Cartes sur table !

Algérie- France

1962-2021

Ça suffit ! Ça suffit !

L’Algérie corrompue d’un FLN autocrate nous donne des leçons de vertu nationale : n’a jamais failli dans sa propagande de mensonges et de chantage,dans les double, triple ou quadruple jeux !

Pendant les années noires des années 1990, beaucoup d’Algériens et d’Algériennes sont venus se réfugier en France !

Réguliers ou irréguliers, nombreux sont les Algériens qui sont venus ou viennent encore chez l’ennemi héréditaire : étrange, non ?

Sans ennemi héréditaire, la dictature FLN s’écroulerait !

 Ça suffit ! Ça suffit !

Fermons notre frontière à titre provisoire pendant deux ans et suspendons pendant deux ans tous les accords diplomatiques !

Mettons tout sur la table, et nous verrons !

Jean Pierre Renaud

Les Mots d’un Président – L’interview du 19 avril 2021 dans le Figaro

Beaucoup de sujets y ont été abordés, mais revenons sur le sens de quelques mots, avec une question de portée générale sur le vrai sens des mots dont aime faire usage le Président et qui soulèvent ou ont soulevé des polémiques.

De deux choses l’une, ou bien le Président n’a pas choisi la bonne expression politique, le mot d’un « Mamamouchi » ?,

Ou bien le Président a volontairement choisi des mots ou des expressions dont le but était de capter ce qu’il faut bien appeler des soutiens et des voix.

Convient-il d’écarter peut-être à tort pour l’expliquer, 1) la tentation permanente et presque maladive de tout savoir d’un ancien premier de la classe, 2) le manque d’expérience politique, ou enfin 3) la sorte d’orgueil   d’un être qui veut toujours surprendre, sinon éblouir et, en définitive, ne pas être compris.

Dès le départ, le Président expédie les questions portant sur « l’ensauvagement » en bottant en touche vers un problème de « débat sémantique ».

C’est déjà un vrai progrès. (voir ci-dessous la chronique de septembre 2020 sur son « Kouma Sutra »)

Sans convaincre, le Président revient successivement en flottant au dessus ou au dessous de la ligne de flottaison, sur les mots qui continuent à « fâcher » : les « violences policières », les « contrôles au facies », « le privilège blanc », ou « le racisme systémique »…

J’ai noté une proposition tout fait étrange dans sa dénomination pour notre police nationale et notre gendarmerie nationale, celle de la création d’une « forme d’école de guerre avec de la formation continue ».

« Une forme d’école de guerre » ? Est-ce qu’il s’agit bien d’une anticipation d’un tel contexte de guerre ?

Un Président qui conclut son propos en invoquant jusqu’au « dernier quart d’heure », puis en finale : « Le moindre centimètre de résultat est un centimètre gagné. »

On se croirait projeté dans un récit de Guerre en 1918 !

Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés

 le blog du 20//09/2020:

Les Mots d’un Président ?

Ou appeler un chat un chat ?

« Le Kama Sutra de l’ensauvagement » ?

            Alors que la France vit dans l’ambiance d’une insécurité délétère pour tous, il est évident que l’expression qu’a choisie le Président pour caractériser la violence qui ponctue l’actualité est la mieux choisie, vraiment congrue, le qualificatif scientifique approprié : elle doit s’inscrire dans un nouveau Livre des Records de la parole politique inaudible, pour ne pas dire stupide.

            Le Kama Sutra est un livre que connaissent sans doute mieux les Libertins (par exemple les amis de Strauss-Khan) et les initiés à la culture indienne, que la grande majorité des marcheurs ou des citoyens qui font encore confiance à Macron.

            Faites un sondage comme il en pleut chaque jour !

            Pourquoi ne pas demander au Président qu’il charge les Têtes d’Œuf de son Cabinet de décliner ce livre d’éducation sexuelle en livre d’éducation citoyenne et républicaine ? Un vrai défi !

            Le Président va-t-il demander à ses Marcheurs d’opter pour l’une des 100 positions de l’ouvrage ?

            Au jour d’aujourd’hui, la situation de la France mérite beaucoup mieux que la logorrhée quotidienne qui nous gouverne.

            Jean Pierre Renaud 

            Nihil obstat ! MCV         

La propagande postcoloniale de Pascal Blanchard – Le Figaro du 9/04/21

La propagande postcoloniale subversive de Pascal Blanchard

Le Figaro du 9 avril 2021, pleine page 15 – Portrait

Alexandre Devecchio

« Pascal Blanchard, l’indigéniste version « cool » de Macron »

« L’entrepreneur a su séduire les élites politiques et médiatiques. Au point que le gouvernement lui a confié la mission de célébrer les personnalités de la « diversité ». Mais celui qui se présente comme historien est qualifié d’imposteur par une partie de ces derniers. »

  Dès l’année de sa création, en 2010, les lecteurs et lectrices du blog ont pu avoir l’occasion de découvrir mes appréciations sur les œuvres de ce groupe de pression idéologique et marchand animé par Pascal Blanchard, au travers d’une association ACHAC, dont il est possible de se demander quel est son statut juridique et financier.

            En 2018 (avril et mai), j’ai publié plusieurs chroniques critiques sur la propagande postcoloniale diffusée par le groupe d’études Blanchard and Co tel que je l’ai dénommé.

            J’y dénonçais ce que je qualifiais de propagande subversive telle qu’elle a été développée par la plupart des mouvements révolutionnaires de l’époque moderne.

            Je ne me suis pas contenté de survoler les écritures de ce groupe, mais j’ai été à la source du discours Blanchard, sa thèse à la Sorbonne, son rôle au cours et après le Colloque Savant de 1993 sur le thème « Images et Colonies », et naturellement la succession des livres publiés sur la Culture coloniale, puis impériale, puis sur la Fracture coloniale, des écrits que j’ai passés au peigne fin.

            Dans le livre « Supercherie coloniale » j’ai résumé en 2008 l’ensemble des critiques de fond qu’appelaient ces écrits : anachronisme, carence notoire de l’histoire quantitative, absence de mesure des vecteurs de propagande et de leurs effets – absence criante de la presse alors que la télévision n’existait pas – , analyses truffées d’enflures d’écriture et d’affirmations non fondées, ignorance de l’histoire coloniale, etc…

            Les lecteurs peuvent consulter quelques dizaines de pages de ce livre, soit sur internet, soit sur mon blog.

            Puis-je signaler qu’un grand éditeur de la place n’avait pas cru devoir donner suite à ma proposition de publication du manuscrit, du fait des interférences pouvant exister avec certaines branches de son groupe,   parties prenantes possibles  des écrits critiqués ? J’ai conservé cette lettre.

            La France se réveillerait-elle enfin pour dénoncer tous ces « bateleurs d’estrade » ( le mot de Pierre-André Taguieff ), ces faussaires, ces amateurs de fric qui sèment les graines d’une désagrégation nationale ?

            Notre devoir de citoyen est de dénoncer une Présidence de la République qui donne son label républicain à ce type d’entreprise de démolition nationale !

        Jean Pierre Renaud

Une actualité politique incongrue et saugrenue – Philippe, Euthanasie, ENA

Une actualité politique incongrue et saugrenue !

Pâques 2021, le 4 avril, au « Dimanche 20 heures 30 » de Monsieur Delahousse, invité, l’ancien et très récent Premier Ministre Philippe, ancien membre du Parti Républicain !

         Surprenant pour un jour de Pâques, mais tout de même beaucoup mieux sur la chaine publique France 2 qu’« Affaire conclue » !

       Euthanasie à l’Assemblée Nationale, le jeudi 8 avril 2021 !

         Sans doute ne pouvait-on pas faire mieux en pleine épidémie de la COVID !

Pour  rappeler aux Français et aux Françaises les dizaines de milliers de morts dans les Ehpad ou à l’hôpital !

Macron supprime l’ENA  le vendredi 9 avril !

Seulement trois remarques :

  1. L’ENA ne constitue pas le problème, mais la dérive de plus en plus importante de cette grande école vers le pouvoir et le fric, ce qui a été baptisé de l’appellation d’« Enarchie ».

Il serait plus sage de revenir à ses premières destinées, le service public !

  1. La suppression de l’ENA ou la fausse solution !

La gestion de l’épidémie, pour ne prendre que cet exemple récent, a été l’illustration parfaite du trop plein bureaucratique dont souffre de plus en plus notre pays, un véritable cancer !

Deux causes majeures peuvent être avancées, la verticalité du pouvoir macronien, mais surtout l’inadaptation de plus en plus grande de l’architecture du pouvoir entre les pouvoirs de la bureaucratie parisienne qui décide encore de tout et l’initiative des régions et des départements.

  1. Le Hara-Kiri symbolique d’un Président qui croit qu’en singeant le mythe du sacrifice d’un ancien énarque, seront ainsi  purgées erreurs et fautes de la Présidence !

         Jean Pierre Renaud

Les oeufs de Pâques de Madame Hidalgo

La belle histoire des Trois Oeufs de Pâques

            A Pâques, dans les jardins de l’Hôtel de Ville, la Maire de Paris va trouver un cadeau, trois beaux œufs de Pâques.

            Dans le premier, elle y découvrira avec une grande joie un petit vélo « miniature », le moyen de transport naturel qu’elle affectionne, comme chacun sait, dans nos médias et sur les réseaux sociaux,

dans le deuxième, la voiture de fonction « miniature » qu’elle emprunte, dit-on, chaque dimanche, pour aller de son domicile à un office religieux, avec un chauffeur venu exprès de la grande banlieue.

dans le troisième, toujours en réduction, l’immeuble de luxe « social » de sept étages qu’elle entend faire construire au 1 rue Alfred Bruneau Paris 16, encore domicile d’un vieil hôtel particulier avec un petit jardin et deux arbres anciens, où le troisième œuf a été trouvé.

            Avec ces trois beaux œufs de Pâques, la Maire de Paris va pouvoir déguster des œufs brouillés politiques, comme elle les aime !

            Jean Pierre Renaud