Le Grand Débat des Animaux

D’après les meilleures sources des médias, un de ses « Mormons », son entourage, un proche du Président, un ministre influent, un visiteur du soir, s’agiterait-il de François Bayrou, de Daniel Cohn-Bendit, ou encore d’Alain Minc ?… le Président a tellement été enchanté par sa longue, très longue visite du Salon de l’Agriculture, qu’il a décidé d’enchainer sur le Grand Débat des Animaux.

         La déontologie des médias et des réseaux sociaux m’interdit de livrer ma source.

Jean Pierre Renaud    

Aujourd’hui, 24 février, Jour de Saint Modeste.

                                              Source : Jean de La Fontaine ?

Une France à l’envers : les inversions de toute nature !

Une France à l’envers !

 L’inversion des institutions de la démocratie représentative :

Le grand débat public en est l’exemple le plus récent ! Pourquoi ?

            Il est tout de même étrange qu’un Président de la République aux prises avec une grave crise de confiance recoure à une sorte d’expédient démocratique au lieu de faire confiance aux institutions politiques normales et constitutionnelles de notre pays, et en les court-circuitant.

            A quoi servent les institutions de la République ? Le Parlement, les Assemblées régionales et départementales, les Conseils municipaux et leurs dizaines de milliers de conseillers élus ?

            Sans avoir besoin d’invoquer un nouveau « spectre », il y a effectivement quelque chose de pourri dans le royaume de France.

            Ne s’agit-il pas du vrai débat de fond ?

A savoir si la République en marche ne nous entraine pas dans la spirale et le tumulte des réseaux sociaux, c’est-à-dire une anarchie qui ne dit pas son nom ?

L’inversion européenne des valeurs des différents pays de l’Union :

      Quand les institutions européennes, notamment la Commission Européenne d’inspiration technocratique et faussement représentative des États de l’Union, nous      jette dans les flux d’une mondialisation libérale non régulée, avec la complicité des pouvoirs publics, en ignorant nos cultures, nos traditions, nos identités nationales.

L’inversion des valeurs des majorités :

        Quand les minorités veulent imposer leurs valeurs à notre société, qu’il s’agisse de l’islam radical, sur la laïcité, ou de cultures étrangères qui n’ont rien à voir avec notre longue histoire et notre idéal du vivre ensemble.

L’inversion des valeurs de notre « état de droit » :

      Quand le délinquant a plus de droits que la victime sous le prétexte d’un « état de droit » qui protège plus le délinquant que la victime.

            Vous avouerais-je que chaque fois j’entends les mises en garde du Défenseur des Droits, j’entends le bruissement des pâles de l’hélicoptère chargé d’aller pêcher dans le massif de l’Himalaya le procureur idoine pour sauver le soldat Tiberi ?

L’inversion de nos valeurs nationales :

         Quand un djihadiste, Français et ennemi de la France ou terroriste, bénéficie à la fois d’une protection judiciaire aux frais de la Princesse, et qu’une fois condamné, il bénéficie aussi, en prison, des mêmes droits que tout autre criminel emprisonné.

            Une statistique du 1/12/2018 évalue à 20 560 le nombre de personnes susceptibles de franchir le cap de la radicalisation, et à 9 762 le chiffre des personnes radicalisées.

L’inversion de nos valeurs de liberté de conscience et de religion :

      Quanddes groupes de pression religieux, idéologiques, politiques ou culturels entendent obliger la France à faire le chemin inverse d’une longue histoire qui, grâce à la laïcité et à la fin des guerres de religion, a enfin donné aux Français et aux Françaises la liberté de conscience et de religion.

            Jean Pierre Renaud

Les transes de la start-up Macron

  Depuis le 3 mai 2017, j’ai consacré plusieurs chroniques à la vie de cette start-up d’un nouveau marché politique, en notant le 30 novembre que la multiplication des annonces risquait de donner d’abord le « vertige » à la France, puis le 8 décembre 2017, le « tournis ».

       Il en est résulté la crise profonde que traverse aujourd’hui notre pays à laquelle la start-up tente de mettre fin en mettant en transes tous les sujets d’actualité dans un grand débat bien organisé et bien ciblé, une forme nouvelle de plébiscite pseudo démocratique animé par un premier de la classe qui rejoue régulièrement une sorte de grand oral familier aux anciens des grandes écoles.

    Seul petit problème, les violences s’aggravent de jour en jour et, si les forces de l’ordre n’avaient pas le comportement républicain que l’on connait, digne de tous les éloges, cette présidence aurait peut-être déjà connu son épectase.

      Question : transes, vertiges, pirouettes, ou spirales et au bout du compte comment faire pour que le pays retombe sur ses pieds et retrouve  un équilibre déjà fragile ?

      Car nous ne sommes ni dans la danse classique, ni dans le patinage artistique – c’est pourtant la saison ! -, et encore moins dans les danses soufies des derviches tourneurs qui tentent de trouver la « voie » au fil de leurs danses, laquelle, sauf erreur n’est pas la nôtre !

Jean Pierre Renaud

Les mots d’un Président – Le nouveau Quiz : « scarifié »

Les mots d’un Président

Le nouveau Quiz : « scarifié » !

            Au cours des dernières semaines, la langue du Président a, de nouveau, fourché avec les « Jojos » des chaines télévisées, alors qu’il s’était engagé à faire « beaucoup plus attention ».

            Dans le Figaro du 1° février, Guillaume Tabard (page 5) se fait l’écho d’un aparté politique à plusieurs avec le Président, sans que l’on connaisse le nom des journalistes conviés à entendre la parole « sainte », dont j’ai retenu avant tout la phrase «  les vingt premiers mois de sa présidence l’avaient « scarifié ».

Je suis tombé en arrêt sur ce mot. J’ai consulté ma tablette, plus commode qu’un dictionnaire : est apparue une liste de significations, toutes liées à l’adolescence : le mot était associé à des maux de l’adolescence, un mal-être qui conduit certains de nos adolescents à s’infliger des blessures physiques.

      Les Français auraient-ils élu, comme certains mauvais esprits le pensent,  un adolescent qui n’a pas terminé sa mue ?

        Une autre explication est-elle plus crédible, liée celle-là à la découverte ou à la connaissance de cultures du monde qui ont pratiqué la «scarification », ou qui la pratiquent encore ?

         J’avais quelques souvenirs de culture ethnologique et je me suis demandé ce que cela voulait dire dans le cas d’espèce, une référence à l’Ouest américain, à l’Amazonie, ou à l’Afrique noire ?

            Incisions médicales, religieuses, ou sociales ? Familiales et tribales ? Décoratives ou rituelles ? En creux ou saillantes ?

            J’avais effectivement rencontré dans ma vie, de tels signes chez des Baribas, des Mossi, ou des Bambaras.

            Il est toutefois aussi exact que de nos jours certains tatouages à la mode s’inscrivent dans cette nouvelle signalétique.

            Un nouveau Quiz présidentiel ? Après celui des « deux mâles blancs » du 22 mai 2018 ?  Quid du Grand Débat avec les quartiers sensibles à Evry-Courcouronnes, avec un seul « mâle blanc » ? Seul témoin  d’une « vibration collective » ?

            Jean Pierre Renaud

Petit exercice de critique économique : Alstom-Siemens, libéralisme ou protectionnisme ?

Petit exercice de critique économique : Alstom-Siemens , libéralisme ou protectionnisme ?

A propos de l’interview de Jean-Marc Daniel Economiste Le Figaro Economie des 2 et 3 février 2019

Invité du « Grand témoin- Le Figaro », l’économiste Jean-Marc Daniel conteste « la foi dans les champions nationaux ou européens »

« On met beaucoup de difficultés sur le dos du dumping chinois »

 Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons sur ce blog un défenseur du libéralisme économique tout imprégné encore d’une théorie -libérale anhistorique.

            Notons au départ que cette interview accorde une large place au cas de la fusion Alstom-Siemens, laquelle est actuellement soumise au feu vert de la Commission Européenne, un cas on ne peut plus sensible dans le contexte       politique et économique actuel.

            Dans l’hypothèse d’un veto, cet économiste affirme : « Ce serait au contraire parfaitement fondé », et développe ensuite tout un ensemble d’arguments propres à justifier à ses yeux la défense d’un libéralisme à tous crins :

            « Ensuite la foi dans les champions nationaux ou européens est erronée … La théorie économique démontre qu’il existe une taille optimale de l’entreprise (et relative ?)…La concurrence libre et non faussée est un fondement de l’Europe…

Toutefois, l’économiste reconnait : « Il s’agit en effet d’un marché particulier qui se distingue par de fortes interventions publiques…Quel est le sujet ? Il est de savoir si la concurrence est efficace ou s’il faut entrer dans un processus de négociation de règles de réciprocité. Elle est efficace en l’état au sens où le bénéficiaire ultime du dumping chinois, c’est l’usager français. A titre personnel, je trouverais réjouissant que l’Etat chinois subventionne nos lignes de chemin de fer en subventionnant les entreprises chinoises qui fabriquent des TGV. Cette situation poserait un problème si cela aboutissait à concentrer toute l’activité économique dans un pays. Ce n’est évidemment pas le cas… Il y a toujours un consommateur qui paie le prix du protectionnisme… La concurrence asiatique est un coupable idéal pour toutes nos angoisses, mais cet argument est fallacieux. Ce qui menace l’emploi, c’est d’abord la robotisation… »

       J’ai souligné les mots qui font question et je suis loin d’être convaincu que le raisonnement tenu soit tout à fait cohérent sur le plan strict de l’analyse économique, mais revenons à l’essentiel :

      1 – Le libéralisme tant vanté par l’économiste statisticien Jean Marc Daniel a-t-il fait ses preuves dans l’histoire économique mondiale ? Non, comme l’a parfaitement démontré Paul Bairoch dans le livre intitulé « Mythes et paradoxes de l’histoire économique » (1993)

        Deux chroniques ont été consacrées à ce sujet, la première, le7/06/2011, sous le titre « Une petite dose de protectionnisme pour la France et pour l’Europe, pourquoi pas ? », et la deuxième, le 26/12/2011, une réplique à un article d’Éric Le Boucher (Les Echos du 23/12/2011) intitulé « Patriotisme démagogique »

        2-  Comment est-il possible de défendre ce type de point de vue alors que les relations économiques internationales sont actuellement, comme par le passé, faussées par au moins deux puissances bien identifiées, la Chine et les Etats-Unis.

          Pourquoi la Chine ? Puissance à la fois communiste et capitaliste, elle contrôle tout chez elle, et dispose donc d’une capacité globale politique, économique et financière à toujours tirer le meilleur parti de n’importe quel marché, intérieur ou extérieur, ce qui veut clairement dire qu’elle peut prôner la liberté des échanges, tout en les contrôlant chez elle ou à l’étranger, sous la bannière de la liberté du commerce mondial.

         Pourquoi les États-Unis ? Le dossier Alstom a au moins le mérite d’avoir mis en évidence la  stratégie mise en œuvre en permanence par ce pays, la combinaison de deux instruments puissants de contrôle et de soutien de ses grandes entreprises, 1) une action judiciaire ciblée, avec menace de graves sanctions de nature à asphyxier, 2) par et grâce au dollar, la monnaie d’échange internationale dont le monde a encore besoin, la proie financière et économique qui les intéresse.

           Je terminerai ce petit exercice par une seule citation :

   « Le vainqueur est celui qui ne joue pas le jeu » Paul Bairoch, page 231

     A voir la situation catastrophique de notre pays et de l’Union Européenne, il serait peut-être temps de resserrer certains boulons afin de limiter la casse d’une mondialisation libérale soi-disant heureuse, une casse que parait vouloir continuer une Commission Européenne technocratique.

        A quelques semaines des élections européennes, un veto de la Commission Européenne serait un mauvais signal, un très mauvais signal, et pour dire la vérité, une belle connerie de plus.

          Jean Pierre Renaud

Une île « vierge » pour les anciens djihadistes Français !

  La polémique est à nouveau relancée, pour savoir si nous « accueillons » ou non dans notre pays, les anciens djihadistes de nationalité française du Moyen Orient.

      Dupont-Aignan propose de les accueillir dans les Iles Kerguelen : pourquoi ne pas limiter les frais en choisissant une île abandonnée près de nos côtes ou un fort désaffecté ?

      Pourquoi ne pas demander au milliardaire d’internet qui vient d’acheter une île proche de Fort Boyard d’en faire don à la France, sinon de trouver une autre île, ou un de nos forts désaffectés ?

       Il parait évident que, pour toutes sortes de raisons qui n’ont bien sûr rien à voir avec le Coran ou la laïcité, cette nouvelle pension de famille pourrait s’appeler l’ile « Vierge ».

Jean Pierre Renaud

Une assurance tous risques pour la France?

Après l’épisode bien connu de la sécurité d’un Président, ce dernier a engagé un long processus de grand débat  national.

         Au fur et à mesure des semaines, il est évident qu’une partie des gilets jaunes « professionnalise » les revendications, sinon une agitation de type anarchique ou révolutionnaire, dans un mouvement difficile à identifier, avec le risque de mettre le feu aux poudres.

            Il n’est pas certain que notre pays puisse souscrire une assurance tous risques contre un tel danger, même avec le secours d’une mutualisation européenne et confraternelle des risques de cette assurance.

            Les mauvais esprits ne manqueront pas de se demander s’il ne s’agit pas d’un nouvel épisode des aventures « Gauloises » d’Astérix et Assurancetourix.

        Jean Pierre Renaud

Benalla : le feuilleton continue ! Ou le « spectre d’un mandat présidentiel ?

Benalla : le feuilleton continue !

Ancien monde ou nouveau monde ?

Au plus haut niveau de la République, le symbole d’un désordre présidentiel, éthique, étatique, et politique !

Ou « le spectre » d’un mandat présidentiel ?

(Voir « Hamlet ») 

Jean Pierre Renaud, ancien serviteur de l’Etat

Qui paie les avocats du Monsieur ?

Connivences des médias et méfiance des citoyens

 Il est évident que dans la crise actuelle, les médias sont l’objet d’une grave crise de confiance : disent-ils la vérité ? Et quelle vérité ? Ont-ils la capacité de dire la vérité, soit par incompétence, soit par parti-pris idéologique, soit par oubli de la déontologie de leur métier, soit par une servilité qui ne dit pas son nom ?

Le courage de dire ou d’écrire dans les médias :

       Pour avoir servi pendant de longues années l’État, à l’abri, comme tous mes collègues, de la protection statutaire de la Fonction Publique, j’ai toujours été frappé par la très grande difficulté que les fonctionnaires rencontraient pour dire la vérité aux autorités supérieures, quand elle n’allait pas toujours dans le sens de leurs préférences, et encore pire, s’il s’agissait de refuser d’exécuter une instruction « non fondée » ou illégale.

       Dire non, même dans la Fonction Publique, a toujours été une forme d’exploit, le plus souvent d’ailleurs, celui des femmes.

        Comment imaginer que les journalistes puissent disposer d’une liberté d’écriture alors que la grande majorité des médias sont entre les mains du grand capitalisme français, et progressivement d’un capitalisme étranger ? (exemple de notre journal dit de référence)

      Vous n’allez tout de même pas demander aux professionnels de nos médias d’être des « anges » !

Le courage de dire ou d’écrire avec l’aide d’« experts » en tout genre et de toute espèce : pour dire la vérité ou se défausser ?

Le décryptage : de plus en plus souvent un décryptage ! Qui veut dire quoi ? Pour traduire quoi, une parole, un mot, qui auraient échappé au professionnel ? Ou pour renvoyer un écho venant d’un autre, c’est-à-dire botter en touche ? Sans avoir le courage de dire ou d’écrire soi-même ce qu’il faut véritablement comprendre, ou encore, traduire pour le bon petit peuple ce qu’il doit comprendre ?

Les « experts » : les émissions sont de plus en plus « farcies » d’experts, de « communicants » de plus en plus nombreux, une vraie génération spontanée – information ou communication ?-, les politologues, les sociologues, les psychologues…

Les « sources » confortables : il est évident que le renvoi à telle ou telle source « dissidente », tels le Canard Enchaîné, ou aujourd’hui Médiapart, rend bien service aux médias, car il leur permet de faire « écho », faute de pouvoir ou d’avoir le courage de le dire eux-mêmes.

Les connivences politiques

L’exemple des « gilets jaunes » !

            Les médias, les journalistes qui interrogent à chaud  des responsables politiques interviewent, le plus souvent et de préférence, deux types d’interlocuteurs, des représentants du Rassemblement national ou de la France insoumise : seraient-ils si disponibles ?

        A la télévision, même combat, qu’il s’agisse des chaines publiques ou privées ! Fruit du hasard ou convergence d’analyse politique, et de tactique politique ? Ou manipulation en douceur de notre establishment parisien ?

       Je penche pour la deuxième interprétation : le Président lui-même, et certains ministres parmi les plus ardents, Castaner ou Darmanin,  essaient de donner le ton en citant la référence historique des années 1930, dont l’immense majorité des Français ne connait pas la signification politique ou la « peste brune », laquelle n’est pas mieux connue, fusse par ceux qui usent de ces références inappropriées.

      Il est tout de même difficile de croire que tout cela est innocent.

      Ce type de manipulation n’est pas nouveau. En ce qui concerne le Front National, aujourd’hui Rassemblement National, en 1985, François Mitterrand avait été l’initiateur de cette manœuvre, laquelle a continué à bien fonctionner avec Chirac en 2005 et avec Macron en 2017.

     Il n’est pas besoin d’être politologue pour voir que les Marcheurs tentent de renouveler le coup, mais cette fois avec les deux extrêmes, à gauche et à droite, tout en démantelant le parti des Républicains, le Parti socialiste étant déjà au tapis.

Et dans un tout autre domaine, celui de la télévision publique ? A qui appartient-elle ?

Aux journalistes et à leurs sociétés ou aux citoyens ?

      Prenons le cas de France 2 ? Est-ce que le téléspectateur, et aussi citoyen,  n’a pas l’impression – juste –  que cette chaine de télévision publique est la propriété des Delahousse (omniprésent), Nagui, ou Bern…

      Ne s’agirait-il pas d’une sorte de privatisation qui ne dit pas son nom ?

     Alors que cette chaine publique n’est pas assez citoyenne, préférant les jeux, les loteries, aux émissions à caractère civique !

Jean Pierre Renaud

Entre XXIème siècle ou XVIème, est –ce bien différent ? Entre monarchie et Vème République ?

Source : « D’OR ET DE SANG » La malédiction des Valois »

 Catherine Hermary-Vieille Livre de Poche 2016, page 37

            Ces jours-ci, je suis tombé en arrêt sur un passage de ce livre fort intéressant dont je livre le contenu aux lecteurs. Il s’agit du récit d’une période très agitée de notre histoire monarchique, faite de complots, de meurtres, et de traitres avec pour acteurs principaux, Catherine de Médicis, veuve et Régente, Henri IV de Navarre, et la reine Margot, dans un contexte violent et séculaire de guerre des religions:

           « Charles déclaré majeur, elle a en tête un vaste projet : un voyage autour de la France pour convaincre ses sujets qu’ils sont tous aimés et protégés par leur souverain. Sa famille entière, sauf le petit Hercule, encore trop jeune, suivra avec la cour.

            Une organisation gigantesque. Outre la famille royale, les courtisans et les trois mille soldats chargés de sa sécurité, se joindront à l’immense cortège, les ministres leurs secrétaires avec les archives, la chancellerie, les serviteurs, lrs nains, les chiens, les perroquets, les singes favoris, quinze mille chevaux, des chariots  transportant meubles, tapisseries, vaisselle, tapis, vêtements, des coffres regorgeant des  douceurs dont Catherine ne peut se passer : fruits confis, confitures, liqueurs, vins doux, biscuits italiens aux amendes, une armée de cuisiniers, rôtisseurs, sauciers, pâtissiers, boulangers, tournebroches, marmitons. »

Toute ressemblance entre les personnages et la situation historique ne pourrait être qu’une coïncidence.

Jean Pierre Renaud