Les Relations entre la France et l’Algérie (1962-2020) – « La guerre des mémoires » de Benjamin Stora

2

Les Relations entre la France et l’Algérie (1962-2020)

Vive l’Indépendance de la France !

Avant tout commentaire, et avant de se forger une opinion, il est difficile de parler de mémoire collective,  sans faire référence à l’ouvrage « fondateur » un qualificatif goûté par certains chercheurs, « La Mémoire collective » de Maurice Halbwachs, mort en déportation, publié après sa mort.

J’en ai proposé un résumé sommaire sur le blog du 15 avril 2010.

&

« La guerre des mémoires

La France face à son passé colonial »

par Benjamin Stora

            « Pourquoi ne pas avouer que j’ai éprouvé un malaise intellectuel à la lecture de beaucoup des pages de ce livre, crayon en mains, alors que j’ai  aimé l’article du même auteur à la mémoire de Camus (Etudes coloniales du 30 septembre 2007). Albert Camus a été un de mes maîtres à penser,  à agir, et à réagir,  avant, pendant la guerre d’Algérie, et après. J’y ai servi la France et l’Algérie, en qualité d’officier SAS, en 1959 et 1960, dans la vallée de la Soummam, entre Soummam et forêt d’Akfadou.

              Un historien sur le terrain mouvant des mémoires chaudes, pourquoi pas ? Mais est-ce bien son rôle ? Dès l’avant-propos, le journaliste cadre le sujet de l’interview de M.Stora : « La France est malade de son passé colonial », mais sur quel fondement scientifique, le journaliste se croit-il permis d’énoncer un tel jugement ?

            Il est vrai que tout au long de l’interview l’historien accrédite cette thèse et s’attache à démontrer l’exactitude de ce postulat : les personnes issues des anciennes colonies, première, deuxième, troisième génération (il faudrait les quantifier, et surtout les flux , les dates, et les origines) «  se heurtent inévitablement à l’histoire coloniale » (p.12), « la guerre des mémoires n’a jamais cessé » (p.18), la « fracture coloniale », « c’est une réalité » (p.33), « l’objectif est d’intégrer, dans l’histoire nationale, ces mémoires bafouées » (p.81), « saisir comment s’élaborent en permanence les retrouvailles avec un passé national impérial » (p.90)

            Et l’auteur de ces propos, qui se veut « un passeur entre les deux rives », incontestablement celles de la Méditerranée, accrédite le sérieux des écrits d’un collectif de chercheurs qui n’ont pas réussi, jusqu’à présent, par le sérieux et la rigueur de leurs travaux historiques, à démontrer la justesse de la thèse qu’ils défendent, fusse avec le concours bienveillant de certains médias, quant à l’existence d’une culture coloniale, puis impériale, qui expliquerait aujourd’hui la fameuse fracture coloniale. (1)

Et le même auteur de reprendre le discours surprenant, de la part d’historiens de métier, sur la dimension psychanalytique du sujet : « la perte de l’empire colonial a été une grande blessure narcissique du nationalisme français » (p.31), pourquoi pas ? Mais à partir de quelles preuves ? « Refoulement de la question coloniale » (p.32). « Pourtant la France a conservé dans sa mémoire collective, jusqu’à aujourd’hui, une culture d’empire qu’elle ne veut pas assumer » » (p.32). « Les enfants d’immigrés sont porteurs de la mémoire anticoloniale très puissante de leurs pères » (p.40).

            « Pourquoi cette sensation diffuse d’une condition postcoloniale qui perdure dans une république où les populations issues des anciens empires n’arrivent pas à se faire entendre ? » (p.90).

Comment ne pas souligner le manque de clarté des propos de l’auteur, lequel écrit page 11 que la population issue des anciennes colonies a doublé entre les années 1980 et 2007, et les propos qu’il tient parallèlement sur les « mémoires bafouées » : mais les colonies sont indépendantes depuis le début des années 60, et l’Algérie depuis 1962 ? (2)

            De quelles générations s’agit-il ? Des enfants d’immigrés du travail venus en France avant 1962 ? Ou pour l’Algérie, importante source d’immigration, des enfants de pieds noirs, de harkis, ou d’enfants de citoyens algériens venus en France après l’indépendance de leur pays, notamment en raison de ses échecs économiques, puis de sa guerre, à nouveau civile ? Pour ne citer que l’exemple de l’Algérie qui est le postulat de la plupart de ces réflexions.

            L’auteur cite le cas de Boudiaf, un des principaux fondateurs du FLN, lequel revenu d’exil dans son pays en 1992, était inconnu des jeunes Algériens : « Les jeunes Algériens ne connaissaient même pas son nom » (p.60). (3)

            Quant au propos tenu sur Madagascar, pays avec lequel j’entretiens des relations particulières, « Dans cette ancienne colonie française, les milliers de morts des massacres de 1947 restent dans toutes les mémoires ». (4)

            Je ne suis pas le seul  à dire que la repentance de Chirac, lors de son voyage de   2005,  est tombée à plat, parce que ce passé est méconnu des jeunes générations.

            L’auteur de ces lignes est-il en mesure de justifier son propos ?

            Les Malgaches ne connaissent pas mieux leur passé colonial que les Français, car pour ces derniers, ce n’est pas l’enquête de Toulouse, faite en 2003, par le collectif de chercheurs évoqué plus haut, qui peut le démontrer. Cette enquête va clairement dans un tout autre sens, celui de la plus grande confusion qui règne actuellement sur tout ce qui touche le passé colonial, la mémoire, et l’histoire coloniale elle-même, et la réduction de cette histoire à celle de l’Algérie. Cette enquête révélait en effet l’importance capitale de la guerre d’Algérie dans la mémoire urbaine de Toulouse et de son agglomération.

            Et ce constat avait au moins le mérite de corroborer deux des observations de l’auteur, celle relative à « l’immigration maghrébine » qui « renvoie à l’histoire coloniale », et l’autre quant à l’importance de la guerre d’Algérie dans cette « guerre des mémoires » : « Mais, c’est la guerre d’Algérie, qui est le nœud gordien de tous les retours forts de mémoire de ces dernières années. » (p.50)

            L’obsession de l’Algérie

            Et c’est sur ce point que le malaise est le plus grand, car comment ne pas voir, que pour des raisons par ailleurs très estimables, l’auteur de ces lignes a l’obsession de l’histoire de l’Algérie, et qu’il a tendance à analyser les phénomènes décrits avec le filtre de l’Algérie, pour ne pas dire la loupe, avec toujours en arrière-plan, le Maghreb.

            Le tiers des pages de ce livre se rapporte à l’Algérie, et beaucoup plus encore dans l’orientation des réflexions qui y sont contenues. Les autres situations coloniales ne sont évoquées qu’incidemment, alors que l’histoire coloniale n’est pas seulement celle de l’Algérie, quelle que soit aujourd’hui l’importance capitale de ce dossier.

            Un mot sur la mémoire ou les mémoires de l’Algérie et de la guerre d’Algérie. Pour en avoir été un des acteurs de terrain, je puis témoigner qu’il est très difficile d’avoir une image cohérente et représentative de la guerre d’Algérie vécue par le contingent. Chaque soldat, chaque sous-officier, et chaque officier, a fait une guerre différente selon les périodes, les secteurs, les postes militaires occupés, et les commandements effectifs à leurs différents niveaux (sous quartiers, quartiers, secteurs, et régions). Si beaucoup d’anciens soldats du contingent ont écrit leurs souvenirs, peu par rapport à leur nombre, mon appartenance à ce milieu me conduit à penser que beaucoup d’entre eux se réfugient toujours dans le silence, mais pas obligatoirement pour la raison qu’ils auraient commis des saloperies, ou assisté à des saloperies. Un silence qui pourrait s’expliquer par un fossé immense d’incompréhension entre leur vécu, l’attitude des autorités d’hier ou d’aujourd’hui, et celle du peuple français

            M.Rotman a parlé de guerre sans nom. Je dirais plus volontiers, guerre de l’absence, absence d’ennemi connu, absence du peuple dans cette guerre, sauf par le biais du contingent qui, à la fin de ce conflit, s’est trouvé tout naturellement en pleine communauté de pensée avec le cessez le feu du 19 mars 1962. Et c’est sans doute le sens profond de sa revendication mémorielle.

            Pour la grande majorité des appelés, l’Algérie n’était pas la France.

            Les appelés ne savent toujours pas quelle guerre on leur a fait faire : guerre de l’absence et du silence (5), et le remue-ménage qui agite en permanence, à ce sujet, certains milieux politiques ou intellectuels leur est étranger.

            Il convient de noter que pour un acteur de ce conflit, ou pour un chercheur marqué dans sa chair et dans son âme par celui-ci, c’est un immense défi à relever que de vouloir en faire l’histoire.

            Et sur au moins un des points évoqués dans le livre, je partage le constat qu’il fait sur l’effet des lois d’amnistie « personne ne se retrouvera devant un tribunal » (p.18), et personnellement je regrette qu’il en soit ainsi, parce qu’il s’agit là d’une des causes du silence du contingent, et de cette conscience d’une guerre de l’absence. A quoi servirait-il de dénoncer des exactions injustifiables si leurs responsables, c’est-à-dire les salauds inexcusables n’encourent  aucune poursuite judiciaire ? Cette amnistie n’a pas rendu service à la France que j’aime et à son histoire.

            Le métier d’historien

            Ma position de lecteur, amateur d’histoire, assez bon connaisseur de notre histoire coloniale, me donne au moins la liberté de dire et d’écrire ce que je pense des livres qui ont l’ambition de relater ce pan de notre histoire.

            Ce passage permanent de la mémoire à l’histoire  et inversement, est très troublant, sans que l’intelligence critique y trouve souvent son compte! Et beaucoup d’affirmations ne convainquent pas !

            Est-il possible d’affirmer, en ce qui concerne l’Assemblée Nationale et sa composition : « C’est d’ailleurs une photographie assez fidèle de cette génération qui a fait la guerre d’Algérie ou qui a été confrontée à elle. »

            Une analyse existe-t-elle à ce sujet ? Et si oui, serait-elle représentative de l’opinion du peuple français à date déterminée ?

            Tout est dans la deuxième partie de la phrase et le participe passé « confrontée » qui permet de tout dire, sans en apporter la preuve.

            La mise en doute du résultat des recherches qui ont été effectuées sur l’enrichissement de la métropole par les colonies : mais de quelle période parle l’auteur et de quelle colonie ? (p.20)

            L’affirmation d’après laquelle la fin de l’apartheid aurait été le  « coup d’envoi » mémoriel mondial (p.41) : à partir de quelles analyses sérieuses ?

            L’assimilation de l’histoire coloniale à celle de Vichy, longtemps frappée du même oubli. (p.21,50,96).  Non, les situations ne sont pas du tout les mêmes !

            Et ce flottement verbal et intellectuel entre mémoire et histoire, une mémoire partagée ou une histoire partagée ? (p.61,62, 63). Outre la question de savoir si une histoire peut être partagée.

             Et pour mettre fin à la guerre des mémoires, un appel à la reconnaissance et à la réparation (p.93), ou en d’autres termes, à la repentance, que l’historien récuse dans des termes peu clairs dans les pages précédentes (p.34), une récusation partielle répétée plus loin (p.95).

            Et d’affirmer qu’il est un historien engagé (p.88) et d’appeler en témoignage la tradition dans laquelle il inscrit ses travaux, celle des grands anciens que sont Michelet, Vidal-Naquet et Vernant. Pourquoi pas ? Mais il semble difficile de mettre sur le même plan, périodes de recherche et histoires professionnelles et personnelles des personnes citées.

            Le lecteur aura donc compris, en tout cas je l’espère, pourquoi le petit livre en question pose en définitive autant de questions sur l’historien et sur l’histoire coloniale que sur les mémoires blessées ou bafouées qui auraient été transmises par je ne sais quelle génération spontanée aux populations immigrées, issues des anciennes colonies.

            Pourquoi refuser de tester la validité « scientifique », et en tout cas statistique, de ce type de théorie historique ?

            Nous formons le vœu qu’une enquête complète et sérieuse soit menée par la puissance publique sur ces questions de mémoire et d’histoire, afin d’examiner, cas par cas, l’existence ou l’absence de clichés, des fameux stéréotypes qui ont la faveur de certains chercheurs qui s’adonnent volontiers à Freud ou à Jung, la connaissance ou l’ignorance de l’histoire des colonies, et donc de mesurer le bien fondé, ou non, des thèses mémorielles et historiques auxquelles l’historien a fait largement écho.

            Alors, histoire ou mémoire ?

            La nouvelle ère des « historiens entrepreneurs ».

             L’histoire est-elle entrée dans un nouvel âge, celui de l’Historien entrepreneur selon l’expression déconcertante de Mme Coquery-Vidrovitch (Etudes coloniales du 27/04/07), ou celui de l’histoire devenue bien culturel selon l’expression de l’auteur ? Mais en fin de compte, sommes-nous toujours dans l’histoire ?

            Et à ce propos, nous conclurons par deux citations de Marc Bloch, évoquant dans un cas Michelet et ses  hallucinatoires résurrections, et dans un autre cas,  le piège des sciences humaines :

            «  Le grand piège des sciences humaines, ce qui longtemps les a empêchées d’être des sciences, c’est précisément que l’objet de leurs études nous touche de si près, que nous avons peine à imposer silence au frémissement de nos fibres. » (Fustel de Coulanges-1930)

Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés

Références

  1. Les œuvres  de l’équipe Blanchard-Lemaire-Bancel
  2. A la page 90, l’auteur écrit sur le travail des historiens : «  On peut se demander effectivement, si ces saignements de mémoire, ces désirs mémoriels exprimés par une partie de plus en plus importante de notre société, ne freinent pas le travail de l’historien. »
  3. Boudiaf a été assassiné par le FLN en
  4. Le discours de Chirac s’inscrivait dans ce climat généralisé d’ignorance d’une mémoire coloniale enfin mesurée.
  5. La plupart des soldats du contingent savaient ce qu’étaient les fels et les terroristes sur le terrain, mais ignoraient presque tout du contenu de la guerre contre-révolutionnaire qu’on leur faisait faire.

Quelques références de lecture sur le blog :

      Jeux de mémoire coloniale ou le Sexe des Anges coloniaux (15/04/2010-25/04/2010- 7/05/2010)

      Histoire ou mémoire ou subversion : Benjamin Stora (3/04/2017)

      Subversion et pouvoir (20/09/2017)

      Une subversion postcoloniale ordinaire (4/04/2018)

      Mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie : de quoi s’agit-il ? (16/08/2020)

Les Relations entre la France et l’Algérie (1962-2020) Vive l’Indépendance de la France !

Les Relations entre la France et l’Algérie (1962-2020)

Vive l’Indépendance de la France !

1

Avant tout commentaire, et avant de se forger une opinion, il est difficile de parler de mémoire collective,  sans faire référence à l’ouvrage « fondateur », un qualificatif goûté par certains chercheurs, « La Mémoire collective » de Maurice Halbwachs, mort en déportation, publié après sa mort.

J’en ai proposé un résumé sommaire sur le blog du 15 avril 2010.

&

« Initiatives mémorielles… organisationnelles… politiques…cet impensé… »

« Ventre Saint Gris » ! Comme aurait juré Henri IV !

 Presque 60 ans plus tard !

Vive enfin l’Indépendance de la France !

Les Confidences du Président à Arthur Berdah, journal du Figaro du 6 novembre 2020, page 8, sous le titre « Islamisme : ce que Macron a en tête »

Le Président a chargé Monsieur Stora, historien et mémorialiste de la Guerre d’Algérie  de lui faire un rapport sur le sujet en décembre prochain :

« Cette étape ouvrira ensuite la voie à des initiatives mémorielles, des initiatives organisationnelles pour la jeunesse et une série d’initiatives politiques »… « sur le sujet, toutes prévues entre 2021 et 2022. » (Comme parhasard !) « On n’a pas réglé le problème de la guerre d’Algérie parce qu’on n’a pas réglé cet impensé de l’histoire contemporaine française… »

            Pourquoi cette mission confiée à un historien-mémorialiste qui fait partie de la mouvance maghrébine des enfants dont les dents sont encore ou ont été « agacées » par Les Raisins Verts qu’ont mangé leurs parents en Algérie est une fois de plus incongrue ? Une mouvance intellectuelle qui ne pouvait qu’être placée sous le signe biblique des « Raisins Verts » : on récolte ce qu’on sème…

            Pour continuer à agiter un monde qui a très largement disparu et que des groupes de pression ont intérêt à manipuler pour des raisons qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’histoire ?

L’historien indien Sanjay Subrahmanyam introduit le chapitre IV « Nationalisme, identité et histoire universelle »,  dans le livre « Faut-il universaliser l’histoire ? (2020) »:

« La question de savoir pourquoi l’on choisit d’étudier l’histoire est bien trop souvent liée à celles concernant la personne qui a fait ce choix et son champ d’étude. » (page 89)

Propos d’un historien un brin dérangeant ! Son livre « Leçons indiennes » a fait l’objet d’une analyse critique le 3 juin 2016.

            L’historien Pierre Goubert confiait qu’il avait choisi d’étudier le Moyen Age afin d’éviter précisément ce mélange des genres entre histoire, mémoire et vécu.

            Il est évident que le Président a fait le choix d’un homme dont le parcours n’est pas de nature à faire naître la confiance dans l’ ensemble des initiatives qu’il lui recommandera : un historien qui depuis de longues années a ses petites et grandes entrées dans le microcosme politique parisien des princes, de préférence à gauche, qui nous gouvernent.

            Pour avoir été officier SAS du contingent pendant la guerre d’Algérie, sans que ma famille n’ait eu d’intérêt à défendre au Maghreb,  je ne suis pas du tout prêt à adhérer à ce type de manipulation politique : pourquoi me réconcilier et avec qui ? Avec la jeunesse algérienne qui manifeste depuis quelques années pour plus de liberté dans son pays, plus de 50 ans après l’indépendance de l’Algérie ?

Revenons au cœur de notre sujet : comment adhérer à la défense d’une thèse mémorielle, et non historique, ou même idéologique, à partir du moment où cette thèse n’a pas été fondée jusqu’à présent par une ou plusieurs enquêtes statistiques, comme il en pleut chaque jour dans les médias depuis plusieurs dizaines d’années ?

            Monsieur Stora a longuement exposé cette thèse mémorielle dans un petit livre intitulé « La Guerre des Mémoires », publié en 2007.

            J’ai analysé longuement les constats et raisonnements de son auteur, et publié à l’époque une critique de l’ouvrage sur le blog « Etudes coloniales » le 11/11/2007. Je l’ai publiée à nouveau sur ce blog le 20 janvier 2016 dans le cadre d’une synthèse sur le modèle de la propagande postcoloniale, celle développée notamment par les historiens Blanchard, Lemaire, et Bancel, laquelle souffre de la même carence  quantitative d’analyse des sources historiques et de leurs effets.

            Tout à fait curieusement, et sauf erreur, dans un livre truffé de chiffres et d’enquêtes sur « L’archipel français » de Jérôme Fourquet, le post-colonial est quasiment absent : la fameuse « Fracture coloniale » des trois historiens Blanchard-Bancel-Lemaire s’est évanouie, de même que les « saignements de mémoire ». de Monsieur Stora, page 90.

Je publie à nouveau cette analyse comme un des éléments de réponse à la décision tout à fait étrange et inacceptable de la désignation de l’historien mémorialiste à la tête d’une mission de réconciliation mémorielle entre la France et l’Algérie.

Je précise que cette analyse critique ne porte pas sur les travaux d’un historien en cette qualité, mais sur le rôle, pour ne pas dire la « mission » idéologique et politique qu’il s’est donnée sur le sujet.

Le lecteur est bien obligé de constater que l’auteur se répand en propos sur la ou les mémoires, sans avancer aucun chiffre les accréditant.

Le lecteur trouvera en postface un certain nombre de références de chroniques que j’ai publiées sur le sujet et sur ce blog.

L’Observatoire B2V des Mémoires a publié en 2019 un livre intitulé « La mémoire, entre sciences et sociétés », sous la direction de Francis Eustache, un ouvrage savant, volumineux, qui ne s’inscrit pas vraiment dans l’héritage scientifique de Maurice Halbwachs : ces travaux ne font pas beaucoup avancer, à mes yeux en tout cas, la méthodologie statistique et scientifique d’analyse de la mémoire collective dans le domaine de l’histoire.

Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés

Humeur politique… Le Ras-le-Bol !

Humeur politique des jours heureux ou malheureux !

Un ras-le-bol !

Ces gens-là parlent trop, beaucoup trop, et l’équipe de cordée Macron bat des records chaque jour : n’importe qui, n’importe quoi, n’importe quand !

Une cacophonie anxiogène en pleine épidémie et en pleine crise de confiance !

Avec les doses mortifères et quotidiennes qu’y ajoutent les médias en concurrence de chiffres funèbres et rarement représentatifs de la réalité santé !

Avec l’irruption de toutes sortes d’experts de tout poil et de toute compétence sur nos écrans, généralement inconnus et toujours prêts à paraître dans nos petites ou grandes lucarnes !

Les victimes du virus, les chiffres d’affaires en chute libre, les désordres réglementaires… Tout va mal !

Non, madame, monsieur, car nombreux sont les citoyens qui se battent pour que la France continue à vivre, avec chevillée au corps,  la foi dans son redressement.

Jean Pierre Renaud

Humeur du Jour Conseil de Défense ou Conseil du Roi- Le Coup de Maïtre d’Huwaei: après Borloo, Biot !

Humeur du Jour

       Conseil de Défense ou Conseil du Roi ?

Il est évident que pour un Français qui bénéficie d’une petite culture historique que le Conseil de Défense est devenu le véritable Conseil de Gouvernement en lieu et place du Conseil des Ministres.

            Il s’agit une fois de plus d’une sorte de détournement de nos institutions républicaines représentatives !

Un nouveau coup de maître au cœur de l’establishment parisien, après Borloo, Biot !

Avec Huawei France, Biot, et la 5 G, la Chine communiste au cœur de nos systèmes de gouvernance et de défense.

            Je me suis intéressé depuis longtemps aux stratégies indirectes, un domaine où les Chinois ont toujours excellé.

            La Chine vient de réaliser un superbe coup stratégique en confiant la présidence de Huawei France à l’ancien Président exécutif de l’Ecole Polytechnique (2013-2018), avec son riche carnet d’adresses.

            Il a succédé à Jean Louis Borloo, une autre personnalité française d’influence.

            Comment  expliquer aux Français et dans de telles conditions que ces personnalités servent leur pays, pour ne pas dire leur patrie ?

            Jean Pierre Renaud

Humeur patriotique: Maurice Genevois « Ceux de 14-15 » au Panthéon! (11/11/20)

11 novembre 2020

Humeur patriotique

Maurice Genevois « Ceux de 14-18 » au Panthéon !

Le Conseil Constitutionnel dans sa Bulle au Palais Royal !

Face aux djihadistes, notre intelligentsia politique continue à enfiler des perles et à disserter sur le sexe des anges judiciaires…

Toutes les familles de notre pays commémorent aujourd’hui les millions de morts de cette boucherie.

Maurice Genevois n’était pas dans une Bulle !

Jean Pierre Renaud

« Mourir pour le Mali ? »

Sous le titre « Mourir pour le Mali ? », Le Figaro du 5 novembre 2020 Opinions, page 21, vient de publier  une tribune cosignée par Michel Roussin,  ancien ministre et animateur  d’une certaine France-Afrique et Stephen Smith spécialiste reconnu des questions africaines.

Le  lecteur aura constaté que les deux auteurs font preuve de la même prudence, sinon de réserve, que celles que j’ai manifestées dans le courrier des lecteurs dont vous trouverez ci-après copie, en ce qui concerne l’intervention de la France au Mali :

« Pourquoi est-il urgent de « pivoter » d’une action militaire au grand jour vers une action dans l’ombre ? ».

Dès la date de notre intervention, j’ai publié à plusieurs reprises sur ce blog des articles la concernant, notamment celui concernant la décision de l’Assemblée Nationale sous le titre « L’insoutenable légèreté de l’être » à la date du 27 avril 2013, dont vous trouverez copie plus loin.

&

Copie Courrier des Lecteurs Ouest France avec parution le 13 septembre 2020

« Bonjour, pour avoir beaucoup analysé les processus décisionnels des conquêtes coloniales et leurs résultats, notamment en Afrique noire, je suis toujours plutôt surpris de voir les experts de tout poil, disserter savamment sur les géopolitiques du jour, en ignorant le plus souvent les contextes historiques sur tous les plans religieux, culturels, politiques, économiques, locaux ou non…

Je n’étais pas partisan de l’intervention de Hollande, sans en avoir au préalable mis les autres pays du Conseil exécutif européen devant leurs propres responsabilités, une des caractéristiques de la plupart des Présidents qui dans ce domaine ont quasiment les pleins pouvoirs, qu’il se soit agi de VGE, de Mitterrand, de Chirac, de Sarkozy, de Hollande ou de Macron.

Sarkozy nous a emmenés en Libye et on voit le résultat ! Hollande avec Fabius voulait nous emmener en Syrie ! Avec Macron, nous battons tous les records, comme si la France (affaiblie) avait encore les moyens de faire sonner ses trompettes, comme sous la Troisième République qui entérinait le plus souvent   ex post, comme l’on dit de nos jours, les initiatives coloniales de ses ministres, amiraux ,ou généraux, car il s’agissait souvent d’initiatives dont ils ignoraient l’existence et qu’ils ne pouvaient de toute façon pas contrôler, compte tenu notamment de la défaillance des moyens de communication…

Pour terminer quelques données géopolitiques pour comprendre notre dossier : pas de solution sans celle du Sahara, sans soutien des confréries religieuses et des grandes tribus ( toujours) et de nos jours , des syndicats et de l’Armée, car le Mali n’a toujours pas d’Etat : avant et après l’indépendance, ce pays a toujours eu une vie agitée, c’est le moins que l’on puisse dire.

La France aurait dû limiter son intervention, dans le cadre européen, à la protection de ses ressortissants et à celle des services spéciaux, avec l’accord des pays concernés, sans oublier l’Algérie, qui, dans les apparences, est aux abonnés absents. »

Blog du 27 avril 2013 :

« Le Mali et « l’insoutenable légèreté de l’être » des députés !

22 avril 2013 : l’Assemblée Nationale autorise le gouvernement à poursuivre la guerre au Mali, par 342 voix pour sur 352 votants, sur un total de 577 députés !

Soit 6 sur 10 !

« Mais où est donc passée la 7ème compagnie, ou plutôt les autres compagnies du bataillon, puisque le nombre des votants aurait dû être de 577 députés, et non pas 352 !

A noter :  les 215 députés socialistes votants et favorables sur un effectif de 292, en gros 2 sur 3, et les 87 députés UMP votants et favorables sur un effectif de 196 députés, soit moins de un sur deux !

Sur le total de l’effectif, 225 députés étaient donc absents !

Le sujet n’était donc pas assez sérieux pour tous ces députés absents ?

Les interventions qui ont été faites dans l’hémicycle ont recensé la plupart des éléments de cette problématique de guerre, en omettant de citer l’Algérie, qui aurait dû être le principal acteur de la confrontation.

Pour protéger son gaz et son pétrole ?

Curieux oubli, non ?

Curieux aussi que l’Assemblée Nationale se soit abstenue également de fixer le cadre de la prolongation autorisée, délai, financement, et si relais par l’ONU, à quelle date ?  etc…

Une fois de plus, je conclurai que dans cette nouvelle guerre, les forces françaises sont les « nouveaux Suisses » de l’Europe, alors que l’Algérie, comme l’Europe d’ailleurs, se sont bien gardées de mettre le doigt dans le même engrenage, et que le gouvernement d’une France, endettée jusqu’au coup, en pleine crise intérieure, … fait une guerre dont le pays n’a plus les moyens !

Plus de deux cents millions d’euros déjà volatilisés, pour ne pas rappeler à notre mémoire le sacrifice de plusieurs de nos soldats !

Toujours le même « esprit de gloire »  que Montesquieu a identifié comme une des caractéristiques de la mentalité des Français !

Seulement, nous ne sommes plus au siècle de Montesquieu, et c’est à se demander si nous ne sommes pas dirigés par des « illuminés » !

Et pour terminer, le silence assourdissant de la plupart des médias sur cette décision de l’Assemblée nationale, c’est-à-dire leur complicité avec cette guerre ! »

Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés

Sursaut national ou désagrégation programmée…

Sursaut national ou désagrégation programmée, pour ne pas dire formatée?

Le diagnostic :

Tout a déjà commencé dans les années 1970… !

La machine infernale, les engrenages mortels, le gouvernement des juges en France et dans l’Union…juges judiciaires, administratifs, constitutionnels, européens…et des avocats…

Le droit des étrangers en lieu et place du droit de la citoyenneté française…

Il faut lire les deux pages d’une analyse remarquable de la situation actuelle proposée par Jean-Eric Schoettl, ancien Secrétaire général du Conseil Constitutionnel  (Le Figaro du 22 octobre 2020)

La thérapeutique :

Changeons la Constitution et le Droit de l’Union Européenne !

Au train où vont les choses, avec la charia « judiciaire » de la porte ouverte aux étrangers, nous sommes bons pour l’autre charia !

Jean Pierre Renaud

La télévision publique française est formidable !

En souvenir de nos morts !

Le 1er Novembre 2020, Jour de la Toussaint, sur France 2 :

         « Affaire conclue » à 16 heures 35 et 17 heures 45 !!!

Le 2 novembre 2020, Jour des Morts, au journal de 13 heures, sur France 2, un petit documentaire en souvenir de la mort du criminel Mesrine !!!

Jean Pierre Renaud

Les nouveaux pouvoirs de la République, les associations et les réseaux sociaux

Avant-propos

Le texte ci-dessous a été publié il y a moins d’un an : n’est-il pas encore plus d’actualité ?

&

Questionnaire Citoyen N°3

 Les pouvoirs de la République Française ? Qui les exerce vraiment ?

Révolution des réseaux sociaux et pandémie révolutionnaire de type planétaire ?

Les trois pouvoirs constitutionnels légaux

            Il existe en  France une grande confusion dans la compréhension et l’exercice du pouvoir politique, entre les pouvoirs publics, répertoriés d’après la Constitution en trois pouvoirs classiques, l’Exécutif, le Législatif, et leJudiciaire, et d’autres pouvoirs, récents ou non, pouvoirs qui ne figurent pas dans cette Constitution, les médias, les associations, ou les réseaux sociaux.

            Récemment, Président  des Etats Unis et Président de France se sont mis à « tweeter », c’est-à-dire à alimenter les réseaux sociaux.

            Il n’a pas toujours été facile historiquement de faire régner une bonne harmonie entre les trois pouvoirs constitutionnels, régis par le grand principe de la séparation des pouvoirs.

Tout au long des dernières années, l’Exécutif a toujours eu la plus grande peine à faire admettre qu’il en respectait le principe, alors même que les magistrats du Parquet relevaient toujours de cet Exécutif, en dépit des  déclarations, plutôt récentes, sur  le distinguo subtil qui serait fait entre instructions générales et instruction individuelle, au cas par cas.

En 2017, la violation du secret de l’instruction dans l’affaire Fillon, quelques jours seulement après le lancement d’une information judiciaire, en a fourni un  exemple récent.

La Cour de Cassation, élément important du pouvoir judiciaire, a manifesté par ailleurs son ambition d’être « créatrice de droit », et donc en concurrence avec le pouvoir législatif.

Enfin, l’imbrication actuelle entre le système juridique de l’Union européenne et celui de la France, sème un peu plus le trouble, sur le qui fait quoi, en matière de pouvoir et de décision juridique et politique.

A partir des années 2000, la représentativité de la démocratie républicaine a été fragilisée par deux facteurs :

Premier facteur, la présence d’une extrême droite relativement forte fausse les résultats des élections, en donnant l’avantage « artificiel » au candidat le mieux placé face à l’extrême droite, le cas de Chirac ou de Macron.

Deuxième facteur, le fossé qui s’est creusé entre élus et opinion publique, étant donné l’incapacité des partis politiques, reconnus par la Constitution, de proposer des doctrines, des solutions ou projets répondant aux inquiétudes nées d’une mondialisation sans borne.

Il existe enfin un mélange des genres souvent clandestin dans certains couples entre élus, juges, journalistes, ou grands chefs d’entreprises, un mélange des genres qui fragilise la mise en application du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs.

Autres pouvoirs : quatrième, cinquième, et sixième pouvoirs, médias, associations et réseaux sociaux

Médias, le quatrième pouvoir :

Traditionnellement, et avant que les réseaux internet ne submergent ceux de la presse écrite, verbale, ou télévisuelle, il s’agissait de la presse écrite, qui joua encore un rôle d’influence important sous la Quatrième République, à laquelle vinrent s’ajouter plus tard la radio, la télévision.

 Les structures et l’influence de ce quatrième pouvoir,  sont mieux connues aujourd’hui.

Journaux, radios, télévisions et infrastructures internet sont majoritairement entre les mains de grands groupes financiers. Il est donc souvent difficile d’accorder du crédit aux belles déclarations d’indépendance de leurs journalistes.

Je serais tenté de dire qu’ils diffusent une sorte de bruit de fond d’atténuation de l’actualité violente ou dérangeante, avec incontestablement une note dominante de foi libérale, multiculturelle, et en définitive mondialiste.

 Le journal Le Monde en est l’exemple le plus récent, contrôlé par un triumvirat de grands capitalistes de statut national et international. Le rachat d’une partie de la participation d’un des trois, décédé, par un grand capitaliste tchèque provoque évidemment un  grand scepticisme.

Quelques médias se sont faits une spécialité dans la dénonciation de scandales vrais ou supposés. Le Canard Enchaîné en est l’exemple le plus caractéristique, car il dispose traditionnellement d’informateurs quasiment professionnels dans la plupart des secteurs de la République.

Le mélange des genres qui semble se développer au sein des couples, entre journalistes ou élus, mettent aussi en cause le même principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs. Il semble que le cas soit de plus en plus fréquent.

Associations, le cinquième pouvoir

Tout au long du vingtième siècle, la loi de 1901 a fourni aux citoyens un formidable outil juridique pour lancer les initiatives les plus diverses dans beaucoup de domaines publics ou privés, sans que leur contrôle ait été le plus souvent à la hauteur de leur développement, notamment quant à l’obligation qui leur était faite de ne pas avoir de but lucratif.

Un certain nombre d’associations s’adonnaient aux activités lucratives, quitte à habiller leur activité de formules qui les masquait.

Au cours des années 80, les associations reconnues d’utilité publique, soumises à une procédure sérieuse d’instruction et  de contrôle théorique, n’avaient pas trop de soucis à se faire, la Préfecture de Paris, siège de beaucoup d’entre elles, ne disposait alors d’aucun moyen de contrôle financier.

Je citerai le cas d’une grande association nationale, disposant à son siège social de Paris, d’une entrée « privée », et d’une entrée « publique », donc deux faces d’activité.

Une défiscalisation au service du cinquième pouvoir

De très nombreuses associations, grandes ou petites, bénéficient de nos jours des dons effectués sur la base de 66% des montants versés (article 200 du CGI).

            Français et Françaises reçoivent en fin d’année toutes sortes de sollicitations de dons de la part d’associations qui poursuivent les buts les plus divers en France ou à l’étranger.

            Ces dons donnent aux associations un réel pouvoir d’influence sur les autres pouvoirs, et l’actualité récente en apporte la preuve quotidienne dans la lutte contre le réchauffement climatique.

            La mesure en question donne des moyens financiers à des associations dont le but n’est pas toujours celui de l’intérêt général, de la paix civile, de la laïcité, quand il ne s’agit pas de peser sur la politique étrangère de la France.

Théoriquement, les associations inscrites au Répertoire national des associations n’y figurent, après instruction, que dans la mesure où elles respectent trois critères, l’intérêt général, un mode de fonctionnement démocratique, et le respect de la transparence financière.

 Tout repose donc ensuite sur les capacités de contrôle des pouvoirs publics, de la Cour des Comptes, ou des administrations de l’Etat, alors qu’il s’agit d’une manne annuelle payée par les contribuables, dont le montant dépassait en 2017, un milliard quatre-cents mille euros.

La réglementation actuelle, sauf erreur,  n’impose pas ce type de contrôle pour les associations qui reçoivent moins de 153 000 euros de dons par année, une limite de versement qui laisse donc beaucoup d’espace de liberté aux petites associations.

A voir les nombreux courriers avec stylos, images, timbres, et brochures, que beaucoup d’associations diffusent et répètent, le quasi-harcèlement de certains bénéficiaires de dons, et à jeter un coup d’œil sur certains comptes, il apparait bien que les agences de communication tirent le meilleur parti du système actuel, en prélevant de 10 à 20 % des montants perçus grâce aux dons.

 Le nouveau pouvoir des associations soulève une question politique importante, à partir du moment où les contrôles d’objectifs et de résultats ne paraissent pas à la hauteur des enjeux de la République, au niveau de l’Etat et des collectivités locales. Les collectivités locales subventionnent un grand nombre d’associations de toute nature.

Il ne se passe pas de jour sans qu’on entende que telle ou telle association, souvent inconnue, a porté plainte auprès d’un tribunal, contre telle ou telle décision, sans que l’on sache si ces associations ont une activité conforme à la loi de 1901, ou aux obligations qui sont les leurs en cas d’inscription au Répertoire national des associations.

Réseaux Sociaux, le sixième et nouveau pouvoir : la révolution des réseaux sociaux avec son potentiel et son risque de pandémie révolutionnaire de type planétaire

Ce dernier pouvoir a incontestablement fait exploser notre vieux système de pouvoir, avec d’autant plus de force qu’il a tissé des réseaux dans tous les domaines et sur la planète toute entière : il est en capacité de faire circuler n’importe quelle rumeur, faux texte ou fausse image, comme les dernières années l’ont montré.

 Nombreux sont les politiques qui, à l’exemple de Trump ou de Macron, se sont mis à « tweeter » et à « retweeter », accordant crédit ou bénédictions à ce nouveau pouvoir incontrôlé.

Les réseaux sociaux constituent un nouveau pouvoir mis à la disposition de n’importe qui et pour n’importe quoi, pour de bonnes ou de mauvaises raisons , bonnes ou mauvaises causes, fric ou bien commun…

L’exemple de la jeune suédoise devenue une sorte d’icône de la lutte contre le réchauffement climatique est très symbolique de notre époque.

Le développement des réseaux sociaux soulève donc un redoutable problème de contrôle.

Il manque incontestablement une nouvelle instance de régulation et de contrôle des réseaux  sociaux et du contenu de leurs flux d’images et d’informations, au niveau de notre pays, de l’Union européenne, et du monde.

Gare à la pandémie révolutionnaire mondiale pour n’importe quelle cause et n’importe quelle lubie !

Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés

L’assassinat de Samuel Paty: « il faut faire le ménage »

L’assassinat de Samuel Paty, Professeur d’Histoire

Le 16 octobre 2020

En sa mémoire

Une simple question :

Quand est-ce que les pouvoirs publics vont-ils se décider à « faire le ménage » dans le « milieu » des ennemis de la France ?

Jean Pierre Renaud