La « Méthode » Macron

1) Je botte en touche ou je passe à côté, par la bande ! Évident !

2) Je renvoie tout sur l’«Excellence » de l’Elysée que je suis ! Évident !

3) Je fais ma campagne par « PROCURATION »

Grâce à mes « Clones » ! Évident !

4) Je mets la gomme sur « l’indirect » :

 Qui suis-je, un Président « temporaire », en même temps que candidat ? Un Président « temporaire » du Conseil Européen de l’Union Européenne, mais surtout un « chef de guerre » à l’écouter !

Le Verbe, le Verbe, toujours le Verbe !

La COM ! La COM ! Évident !

&

2017-2022

La crise des Gilets Jaunes et les Territoires ?

Je noie le poisson avec le Grand Débat dans les villes que j’ai choisies et « préparées » : chaque fois, les citoyens, avec l’aide des télés, sont bluffés par le superbonimenteur politique que je suis ! Évident !

La Réforme des Retraites ?

 Avec un « Personnage » politique de droite chargé de trouver un consensus tout au long des mois !

Il n’en n’est rien résulté !

J’ai préféré m’abstenir ! Ce n’était jamais le bon moment !

Évident !

L’Écologie Citoyenne

A l’aide d’un de  mes gadgets politiques,un petit Comité soi-disant représentatif des citoyens, élu par tirage au sort ?

La Française des Jeux à moi !

Grâce à ma Française des Jeux à moi, je passe à côté des partis politiques et de l’ensemble des institutions démocratiques de la République !

Il n’en n’est rien résulté !

Évident !

Le Rétropédalage Présidentiel et les Volte-Face d’un ancien Banquier

Avec la Covid, sur les Médicaments et les Vaccins !

Sur l’Énergie Nucléaire !

J’ai redécouvert la « souveraineté » !

Évident !

&

Les Élections Présidentielles de 2022

Avec « L’ABSENT » !

Et ses « CLONES »

Je cours moins de risques en évitant le débat démocratique et républicain !

J’ai toutes les excuses :

 1) Je suis Président du Conseil Exécutif de l’Union Européenne,

2)  Je continue à assumer mon mandat de Président, « jusqu’au bout ! » et « quoiqu’il en coûte »,

3) Je garde le « fil rouge » avec un Poutine qui assassine l’Ukraine !

Seul problème, l’Europe n’existant pas en tant que puissance militaire, l’Union laisse faire Poutine !

Encore moins, quand le Président du Conseil Exécutif de l’Union, va au Kremlin en « Solitaire », en croyant qu’il va emporter le morceau du cessez le feu grâce à ses capacités de séducteur prestidigitateur !

Natürlich ! Comme aurait dit mon vieil ami Schutz !

Jean Pierre Renaud

Avec la bénédiction de mon épouse…

France 2 les 14 et 15 mars 2022

« Toutes les douleurs de la Guerre d’Algérie »

« Avec clarté et nuances, le journaliste Georges-Marc Benamou et l’historien, Benjamin Stora retracent dans une vaste fresque documentaire ce conflit qui continue de déchirer les mémoires » Le Figaro du 14 mars 2022, Benjamin Puech,Le Figaro, page 41 du 14 mars 2022,

Ci-après copie du message que j’ai envoyé à Monsieur Puech le 14 mars 2022 11:14

         « Bonjour, votre papier du jour ? Quelques remarques d’un ancien officier SAS du contingent (Soummam 1959-1960), sans doute trop vieux jeu, et ancien haut fonctionnaire :

  1. Stora, l’ancien trotskiste a découvert Camus après 40 ans (d’âge)…
  2. Stora s’est investi dans les mémoires, « à son gré » étant donné qu’il n’a jamais eu le courage de les faire évaluer…
  3. Comment deux auteurs d’une communauté bien installée dans l’Algérie Française, peuvent avoir la distance historique nécessaire sur un tel sujet ? Avec Pervillé ou Vermeren, nous avions plus de garanties …
  4. Arte a voulu faire la même chose avec un nombre impressionnant (choisis comment ?) de témoins encore vivants, mais sans qu’il soit possible de connaître l’audience de leur émission. Arte ne répondant pas j’ai saisi le CSA : silence ou tabou sur le succès de ce type d’émission.

Les Français ont depuis longtemps l’esprit ailleurs. »

                 Jean Pierre Renaud

Brèves

Ukraine…Ukraine…Corse…Corse… Sondages…  Sondages…Pratiques politiques suspectes…

       Ukraine, le génocide… 

 Un seul espoir si les Etats-Unis ne se mettent pas de la partie, la médiation de l’Eglise Orthodoxe Russe qui ne va tout de même pas laisser son grand soutien devant l’Eternel continuer l’extermination du peuple Ukrainien, une nation « sœur »

Comme en 1932-1933, avec Staline, et la passivité de l’Europe !

Avec le « Frère Musulman ( ?) » Erdogan à l’affût !

La Corse s’embrase … à nouveau…

Il est évident, sauf pour nos responsables politiques, que cela devait arriver, car la République mélangeait les catégories de criminels, en mettant sur le même plan, les criminels de droit commun, politiques ou non, avec les ennemis de la République, tous ceux ou celles du Djihad, auteurs ou complices de terrorisme, qui avaient porté les armes contre la France.

Il y a des années, j’avais soulevé sur le blog cette question du djihad  dans nos prisons, en suggérant qu’on les accueille, comme ils auraient dû l’être, dans un cadre juridique différent, sur une île ou dans un fort.

Sondages d’opinion ?

Avec Frédéric Dabi, le Figaro du 11mars 2022, page 5 : « Pour les jeunes, le politique n’est plus le lieu des solutions »

Est-ce qu’il l’a jamais été ? Rien n’est moins sûr !

Encore moins si l’on se base sur les références données dans cet article, en comparant les années 1957, 1968, et 2021 ? Avec les mêmes bases nationales pour la même génération étudiée de 18 à 30 ans ?

ll est permis d’en douter.

Pratiques politiques suspectes : des ministres en campagne, un Président en campagne tout en étant Président de la République, « en même temps » que Président temporaire du Conseil Européen, le corps préfectoral en uniforme avec cape et casquette en supplétifs politiques du moment électoral…. Avec 43 ministres ou secrétaires d’Etat, une petite armée en campagne avec intendance et réseaux sociaux, car « Comme j’aime c’est gratuit », mais pas pour tout le monde…

Le jeune Attal dans l’Isère en compagnie du « sous-préfet du département » (sic) avec le très modeste soutien d’un de nos professeurs de morale publique, « Grand élu » sur Seine de l’UDI : « Il a réussi à négocier avec moi, ce  qui est une marque d’intelligence », mais à quel prix ? (Le Figaro des 12 et 13 mars 2022, page 11)

Jean Pierre Renaud

Guerre d’Algérie

Avant d’analyser l’article du Figaro :

 – « 1954-1962 Comment l’opinion publique a basculé » de Jacques de Saint Victor, je  rappelle deux de mes chroniques à verser au dossier des Accords d’Évian 1962

Un petit rappel de documentation :

  • Évian 1962 « Carnets de Robert Buron » ( blog eh-tique-media-tique@over-blog.com du 16/06/2018)

Avec quelques extraits

– Réflexions d’un « amateur » d’histoire coloniale

Histoire, science sociale ? Qu’est-ce à dire ? (blog du 25/05/2016)

&

Les quatre « Bascules »

  « 1954-1962 Comment l’opinion publique a basculé » Article de Jacques de Saint Victor

Grâce à un livre comme « L’idée coloniale en France de 1871 à 1962 » de Raoul Girardet ?

 Rien n’est moins sûr.

Le Figaro du 3 mars 2022, « L’EVENEMENT LITTERAIRE », pages 2 et 3

            Le texte de cet article est susceptible d’appeler toutes sortes de commentaires de la part d’un lecteur qui s’est plongé dans l’analyse de l’histoire coloniale et postcoloniale (voir le blog).

            « Comment l’opinion publique a basculé » ?

            « … Il n’est pas simple de saisir ce basculement en peu d’années mais quelques livres permettent de mieux l’appréhender, en particulier un ouvrage classique comme celui de Raoul Girardet L’Idée coloniale en France… » (p,2)

-1-L’histoire quantitative :

« pas simple » en effet, à partir du moment où le lecteur reste cantonné dans un ensemble de présupposés ou de postulats qui faisaient l’impasse sur la représentativité des idées dans l’opinion publique de l’époque coloniale, puis dans celle postcoloniale, c’est-à-dire l’histoire quantitative, la seule qui permettait de mesurer, notamment dans la presse, l’écho qu’elle y trouvait, quasiment le seul vecteur mesurable, avant l’arrivée des sondages dans les années 39-45.

Nombreux furent les chercheurs qui, dans leurs écrits, ont confondu les idées de certaines élites, avec celles de l’opinion publique, encore rurale jusqu’en 1939, de même que les politiques qui défendaient notre politique coloniale, alors qu’il s’agissait, sauf exception, de groupes de pression politiques, économiques, ou religieux.

L’historien Raoul Girardet s’inscrivait dans cette lignée traditionnelle, alors qu’avec la Guerre froide, les chars soviétiques n’étaient qu’à deux cents kilomètres de la Franche Comté et  du Territoire de Belfort, ce qui n’a pas empêché le soldat Chevènement d’être, avec Mitterrand,  dans les années 1970, l’un des inspirateurs d’un Programme Commun avec le Parti Communiste, affilié à l’URSS, après le début de la Guerre Froide en 1947 jusqu’en 1989.

La réédition de l’ouvrage s’est honorée d’une préface de l’ancien grand élu du Territoire de Belfort.

A l’occasion de la fameuse Exposition Coloniale de 1931, Lyautey avait mis sérieusement en doute la popularité de « l’Idée Coloniale ».

Revenant à l’Algérie, l’historien Ageron fut un des rares à faire entrer en ligne de compte les premiers sondages sur la connaissance que les français pouvaient avoir de l’outre-mer, ce qui n’a pas été le cas de Raoul Girardet, comme je l’ai souligné dans une de mes chroniques du 25/05/2016, intitulée « L’histoire coloniale est-elle une histoire comme les autres ? »

Au cours de mes recherches personnelles dans la presse locale, il apparaissait que les colonies n’occupaient, Fachoda ou guerres, qu’une place négligeable.

  • 2 – La « bascule » grâce aux soldats du contingent et à leur face à face avec les réalités algériennes la réalité de l’opinion publique

La grande majorité d’entre d’eux débarquaient en Algérie dans un univers humain qui n’était pas la France, mis à part ceux qui étaient affectés dans les villes côtières. Un autre monde ! J’en ai témoigné dans mes écrits d’ancien appelé du contingent dans les années 1959-1960, et commenté dans la chronique que j’ai publiée sur « Les carnets politiques de la guerre d’Algérie » par Robert Buron, ancien ministre du Général de Gaulle et signataire des accords d’Evian » (1985) ( blog du 16/06/2018).

Plus qu’un dépaysement, une terre étrangère et un bled indescriptible !

Ils découvraient que « L’Algérie n’était pas la France » !

Témoignages et expériences d’appelés des réalités algériennes bien loin des  discours des groupes de pression officiels ou non.

  • 3 – La « bascule » grâce à la fin des groupes politiques franco-algériens « charnière » à  Alger et à Paris :

Avec la guerre et de Gaulle, pouvait être constatée, la perte d’influence des groupes politiques « charnière » qui avaient fait la pluie et le beau temps dans l’Algérie encore coloniale, le plus souvent de tonalité radical-socialiste. Ils étaient capables de faire ou de défaire les majorités sous la Quatrième République, voire les affiliations politiques des ministres et Présidents du Conseil .

A ma connaissance, il n’existe pas  encore d’étude sérieuse sur le sujet, sur le rôle des francs-maçons et de la communauté sépharade algérienne ancrée dans ce pays.

Ne conviendrait-il pas, sous bénéfice d’inventaire de classer les circonscriptions politiques algériennes dans la catégorie des circonscriptions acquises à tel ou tel courant politique compte tenu de son électorat, à la droite ou à la gauche, avec des postulants bien placés dans les appareils politiques ? Dans la filiation des « bourgs pourris » anglais, et dans une continuité historique qui ne dit pas son nom encore chez nous.

René Mayer, par exemple, homme politique brillant, connu pour sa réussite internationale en Europe, fut député de Constantine entre 1946 et 1955, et Conseiller Général de Constantine au cours de la même période.

  • 4 – Une « bascule » résultant du contexte historique de la Guerre Froide

Après 1945, le contexte historique international avait complètement « basculé », aussi bien au Maghreb que sur la planète, avec en 1947, les deux Blocs,  et le réveil nationaliste du Tiers Monde.

Avec l’arrivée de de Gaulle au pouvoir en 1958, treize ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, et onze ans après la rupture avec le Parti Communiste Français (1947), et le début de la Guerre Froide, les cartes politiques de la France étaient complètement rebattues.

Les enjeux de puissance entre les affaires dites « impériales » et notre défense sur le continent, n’étaient plus du tout les mêmes, et le Général de Gaulle était bien placé pour les mesurer, compte tenu de sa longue expérience militaire et de sa connaissance du passé stratégique du théâtre européen.

L’armée française professionnelle avait mené une guerre désespérée et désespérante en Indochine contre l’adversaire communiste Viet-Minh : elle y avait perdu son âme et beaucoup des siens, et les officiers et sous-officiers survivants étaient chargés à présent de lutter contre le FLN.

Ils ne pouvaient manquer de puiser dans leur expérience indochinoise les éléments d’une nouvelle guerre coloniale, la lutte de contre-insurrection communiste, alors qu’il s’agissait d’une insurrection avant tout nationale, et qu’il fallait rechercher comme au Maroc ou en Tunisie une issue nationale. Ce fut une des grandes erreurs stratégiques dues à l’aveuglement des gouvernements de la Quatrième République.

Dans les années 1950-1960, les conférences de l’intellectuel anticommuniste Georges Sauge à l’Ecole Militaire en furent un des symboles.

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

L’Ukraine et l’Europe

Brèves du jour…

1 – Les corridors humanitaires de Poutine ou les couloirs vers les Goulags de Poutine, pour ceux qui ont la mémoire trop courte !

2 – Colonialisme, Impérialisme Coloniaux ?

Qui dit mieux aujourd’hui pour la nouvelle Russie Soviétique ?

Sont étrangement silencieuses toutes les belles âmes qui régalaient leur public sur ces sujets !

3 – Enfin, sur un plan positif, comment ne pas trouver l’Europe trop frileuse devant les surenchères et les chantages poutiniens ?

J’attendais de l’Union Européenne et de toutes les assemblées rassemblées à date déterminée et plus proche de la nouvelle invasion qu’elles votent à l’unanimité l’ouverture du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union !

Jean Pierre Renaud, né dans une famille de l’Est envahie à trois  reprises par l’Allemagne, 1870, 1914, 1939.

Cri du cœur d’un Français !

Au secours de l’Ukraine envahie par la Russie de Poutine !

Donnons à l’Ukraine tous les moyens de la guerre dite « hybride », l’expression aujourd’hui à la mode !

En bon français, cela veut dire « l’arroseur de mort » russe « arrosé » !

Depuis la désintégration de l’URSS, en 1989-1991, la nouvelle Russie soi-disant démocratique, excelle dans ce type de guerre que nous savons faire aussi !

Nous n’avons oublié ni les purges, ni le goulag, ni le KGB de Poutine.

Jean Pierre Renaud

Brèves …

Macron au Kremlin

Une image

En boucle, comme l’aiment les médias et les réseaux sociaux

Dans une immense salle en marbre blanc…

 On se serait cru dans le chœur d’une nouvelle basilique …

Poutine au bout d’une immense table en marbre blanc…

A l’autre bout, Macron !

Pour le citoyen qui a connu l’ancien monde soviétique,

A un bout, le vieux sanglier de la nomenclature soviétique des services secrets…

A l’autre bout, le représentant d’une Europe qui n’existe pas encore !

Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

« L’Algérie n’était pas comme les autres colonies »

Par Benjamin Stora

Interview Frédéric Hervé et Stéphane Vernay dans Ouest France des 19-20 février 2022, page 6

Un petit commentaire

            Une fois de plus, l’historien mémorialiste de l’Algérie et de la guerre d’Algérie (1954-1962) à laquelle il n’a pas participé, étant donné qu’il a quitté l’Algérie à l’âge de 12 ans (issu d’une ancienne communauté algérienne), continue à faire de l’agit-prop aujourd’hui mémoriel et hier trotskiste. Des collègues le citent en parlant  d’un « historien engagé ». 

Depuis des années, avec un écho sur le blog, j’ai analysé ses déclarations et écrits sur l’objet de cet interview, et « Error humanum est, perseverare diabolicum » (1), je continue à contester le bienfondé du discours Stora, en l’absence de toute enquête statistique sérieuse sur ce sujet sensible, alors qu’il a lancé ce Schmilblick (2) depuis plus de dix ans !

L’intéressé a beau s’être trouvé des parrainages dans l’histoire de France, il n’a jamais communiqué sur l’histoire quantitative, celle qui l’aurait fondé à accréditer son discours mémoriel.

Je serais tenté de dire qu’une fois de plus le mémorialiste a trouvé une oreille attentive et compatissante auprès d’un grand journal de l’Ouest, lequel avait l’occasion de confronter un tel discours à celui par exemple de deux autres historiens, Pierre Vermeren ou Jean Sévillia.

Jean Pierre Renaud  Ancien Officier SAS du Contingent

  1. Voir « Citation du Jour Ouest France »
  2. Objet imaginaire, Pierre Dac, 1950

Brèves…

Présidentielles 2022 sur France 2

Hier, 15 février 2022, « 20 heures 22 », le Rendez-Vous Lapix-Pécresse.

Une chaine publique neutre et objective ? Questions posées ?

            La première question porte sur une campagne encore fictive, étant donné que le candidat présumé ne l’est pas encore officiellement, Macron, candidat présumé qui attend, avec la complicité des médias, de voir le candidat ou la candidate que les sondages lui désigneront comme adversaire.

Et pendant ce temps-là, ses adversaires se déchirent en effet à belles dents, et font une grande partie du travail… en analysant les programmes qui, à l’heure présente, ne sont pas des programmes officiels : ils n’ont pas été déposés, car  la campagne officielle n’est pas ouverte.

Nous sommes en pleine fiction démocratique.

C’était tout à fait le cas le 15 février au 20 heures 22, avec la journaliste Lapix, comme arbitre supposé  d’un débat à 4, avec la chef du service politique de France 2 et un confrère journaliste : pourquoi arbitre supposé ? Parce que la place que s’est attribuée Mme Lapix la met en position à la fois d’arbitre, présidente, et de journaliste en action comme elle le fut.

Tous les citoyens, et ils sont nombreux ont de nos jours une petite idée de la règle du jeu qui veut qu’en conduite de réunion, les présidents aient un ordre du jour, passent la parole, et font en sorte que la réunion soit positive.

Tel ne fut pas le cas hier soir, la présidente ne résistant pas à prendre la parole, à la couper, à donner un style accusatoire aux interventions de France 2 !

Une seule conclusion : la chaine publique va-t-elle jouer vraiment le jeu de nos institutions républicaines, d’élections présidentielles pluralistes et déontologiquement fondés sur leur mission publique ?

Jean Pierre Renaud   ancien haut fonctionnaire

Brèves…

La démocratie française du Tirage au Sort et du Loto !

            Les beaux esprits, toujours eux, se désolent de voir les électeurs se détourner du suffrage universel, mais de nos jours avec le « One Man Show » permanent d’un Président et de ses « clones », et depuis 2017, les choses ont empiré.

            Ils tirent au Loto les citoyens qui ont pour mission de délibérer sur notre avenir climatique, et ils siègent provisoirement dans une instance institutionnelle coûteuse et qui ne sert à rien, sauf à donner des sinécures à des amis ou à des protégés, le Conseil Economique Social et Environnemental…

L’Assemblée Nationale avec plus de 300 députés Marcheurs a-t-elle été consultée ! A quoi servent  ces députés ?

            Le Grand Débat ? Même combat ! Le Président aurait-il demandé aux « godillots » de son parti courant d’air de lui proposer une réponse, un diagnostic, des propositions ?

            Non, il a noyé les Gilets Jaunes, en tout cas provisoirement, dans les entrechats verbaux de son One Man Show.

            La campagne des Présidentielles ? Plus besoin de procéder à une campagne électorale démocratique contrôlée et validée ! Les sondages y pourvoiront ! Chaque jour la cote des candidats comme à la bourse ou comme chez les anglais avec leurs bookmakers traditionnels ! Le « live » serait encore plus à la fête ! !

            Et cocorico, avec un candidat qui n’est pas candidat, et un Président de la République en suspension démocratique qui négocie avec Poutine au nom du Conseil Exécutif de l’Union Européenne, un Conseil Exécutif qui  laisse Macron négocier seul, au lieu de désigner une délégation représentative ?

            Ambiguïté en France, et ambiguïté en Europe ! Un entre-deux chaises !

            Décidément, la diplomatie du « Nouveau Monde » a encore du chemin à faire, si elle en a encore le temps, car ce n’est pas au Palais de l’Elysée que se joue le sort de l’Ukraine !  

                   Jean Pierre Renaud