Macron va au Kazakhstan

Une nouvelle page de sa politique économique

En zappant sur les chaines de télévision, je suis tombé sur CNEWS, sur l’extrait d’un discours que prononçait le Président à l’Université d’Astana.

            J’ai cru rêver, pas tellement parce que Macron évoquait la politique intérieure de notre pays à l’étranger – il en a l’habitude- mais par la comparaison qu’il osait faire avec de Gaulle.

            Comme de Gaulle, Macron prétendait faire un « en même temps » et s’efforçait de dépasser le gauche droite qui paralysait la France.

            Il faut tout de même être culotté pour s’attribuer la méthode de gouvernement  gaulliste, au moins pour deux raisons :

La première étant celle de la puissance d’un officier qui avait fait ses preuves, qui avait relevé la France en sachant où il allait, à la différence d’un Président tourbillonnant, vibrionnant.

La deuxième étant celle d’un contexte historique qui n’a rien à voir avec celui des années 1945 ou 1958, sauf à oublier l’invasion allemande, la Résistance, puis la Guerre Froide, l’instabilité politique de la Quatrième République, et bien sûr la Guerre d’Algérie…

L’impression d’entendre un héritier du Grand Mamamouchi de Molière ? Alors que de Gaulle n’a jamais  concentré autant de pouvoirs que son lointain successeur !

Ou avec le propos de Mitterrand dans « Le Coup d’Etat permanent »

 « en remplaçant la représentation nationale par l’infaillibilité du chef… »

Cela ne vous dit rien ?

Jean Pierre Renaud

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