« L’ORDRE » selon Macron ?

Ou

« L’ORDRE » selon Darmanin ?

Les FISSURES (1) DE LA REPUBLIQUE

27 juin 2023 – 5 juillet 2023 : les émeutes éclatent un peu partout, aussi bien dans les grandes agglomérations que dans les villes moyennes.

La France est en feu, pillages des commerces, incendies d’écoles et de mairies, graves et multiples incidents d’ordre public qui mettent en danger physique et mental  nos forces de l’ordre…

            Face à ce début d’insurrection, que fait Macron : il joue avec le feu et gagne du temps, en espérant ne pas avoir à décréter « L’ETAT D’URGENCE » qui ferait tâche dans une image présidentielle qui entend « faire nation » !

            Les émeutes ont cessé mais à quel prix, car le mal est profond, les Français n’ont plus confiance dans leur avenir.

            Nous sommes dans un pays où la victime est l’assassin !

            Dans un pays où les minorités font la loi !

            Le « Faire » de Macron : faute d’avoir décidé de « faire » Etat d’Urgence, de fixer une ligne claire à ne pas franchir, il a mis en danger les fondements de la République contre les émeutiers et les voyous.

Il a exposé nos forces de police à de multiples accusations de violences policières qui auraient jalonné ces émeutes, qui continuent à empoisonner le climat du pays et à affaiblir leur volonté de servir, d’assumer leur devoir républicain.

            A voir les initiatives du Ministre de l’Intérieur, la multiplication de ses contacts avec les forces de l’ordre, ses déclarations d’apaisement, et aujourd’hui ses initiatives de rassemblement politique, le 27 août à Tourcoing, il est difficile de ne pas interpréter ces signes comme un glissement de pouvoir au sein de nos institutions.

            Faute d’avoir pris ses responsabilités au début des émeutes, Macron se contentera-t-il d’inaugurer les chrysanthèmes ?

            Macron continue à croire que le Rassemblement National constitue encore un épouvantail pour les Français, alors que l’épouvantail qui fait trembler le pays est celui des bruits de guerre civile.

            Chez des gens simples, de telles craintes se sont exprimées dans les campagnes, et ne sont plus seulement celles d’une partie des élites de notre pays.

            Jean Pierre et Marie Christine Renaud                     Tous droits réservés

(1) Lire le philosophe et sinologue François Julien

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