Je publierai des extraits du livre « Supercherie coloniale » que j’ai publié en 2008, grâce à un petit éditeur, ancien officier méhariste reconverti en partie dans l’édition.
J’avais proposé ce livre sans succès à un important éditeur, historien.
Le livre en question démontrait l’ensemble des carences statistiques d’un trio d’historiens qui prétendaient qu’il existait dans notre pays une culture coloniale et impériale au cours des années 1870-1945.
Le chef de ce trio, Pascal Blanchard avait fait sienne une source universitaire issue d’un Colloque Savant tenu en 1993 par de nombreux universitaires sur le thème « Images et Colonies », un nombre très important d’images tirées des fonds coloniaux.
La question de fond qui était posée était celle de savoir et de prouver l’existence de cette fameuse culture coloniale, au lieu d’une autre culture, l’exotique, très française.
Comme cela sera expliqué, l’historien Blanchard a défendu en 1994 une thèse dirigée par Mme Coquery Vidrovitch, à partir de sources recueillies dans le Sud Est sur la période 1930-1945 intitulée « Nationalisme et Colonialisme » en axant sa recherche sur un petit fragment géographique et idéologique de la presse française, non représentative de la presse française de l’époque coloniale.
En clair et à mes yeux, il s’agit d’une lecture historique de manipulation politique de notre passé destinée à orienter l’opinion publique vers une version colonialiste et politique de ce sujet sensible, une lecture au demeurant rentable à voir le ou les succès de son auteur principal, d’autant plus que ce type de sujet n’avait jamais intéressé les historiens professionnels, l’histoire coloniale étant considérée comme secondaire par les milieux universitaires, et c’est sans doute une des raisons pour laquelle le trio en question a pu développer ses thèses, et prospérer.
&
Publication de 5 chapitres du livre
Introduction
Chapitre II La Presse (page 63 à 83)
Chapitre VII La Propagande coloniale (page 173 à 209)
Chapitre VIII Le Sondage comme mesure de la culture coloniale ou impériale (page 209 à 235
Chapitre IX Le ça colonial ! L’inconscient collectif ! Freud au cœur de l’Histoire coloniale, avec l’Algérie, l’Alpha et l’Oméga de la même histoire coloniale (page 235 à 253)
Conclusions
« Critique de l’histoire coloniale impure »
«Supercherie coloniale ou rêve exotique ? » (page 253 à 285)
Jean Pierre Renaud