« La porte étroite »
Etienne de Montety
Le Figaro du 20 juillet en Première Page
Cet éditorial exprime bien les enjeux d’un parti de droite qui a l’ambition de gouverner la France en proposant d’emprunter un nouveau chemin, mais lequel ?
« La porte est étroite, le chemin rendu plus périlleux encore par ces deux écueils que représentent politiquement le parti présidentiel Renaissance d’un côté et le Rassemblement national de l’autre. Impossible de les ignorer, mais s’en approcher de trop près, c’est risqué d’être happé. Mortelles randonnées. » …
« Etre ou ne pas être »… mais d’abord être soi-même »
« La porte étroite » ?
Avec Shakespeare ou André Gide ?
Sortons de l’embrouillamini politique !
Dans un pays fluide, ouvert à tous les vents, en quête de confiance, avec un chef d’Etat dont la personnalité politique s’est construite dans la transgression, le tout disruptif, le volatil ?
Ne sommes-nous pas sur un tout autre échiquier, celui de la stratégie politique choisie pour redonner une boussole politique à la France, celle d’un retour aux sources, aux fondamentaux, et non à cette renaissance en papier mâché des réseaux sociaux ou d’un Roi solitaire ?
De la clarté, de la simplicité !
Changeons d’échiquier ! Revenons aux sources de la civilisation française classique, la clarté de sa langue et de son rationalisme, et non à cette bouillie des valeurs dont beaucoup se revendiquent sans trop savoir ce que c’est.
Redonnons le pouvoir aux Français et aux Françaises en chair et en os à partir :
– du qui fait quoi,
– à chacun son métier, et les vaches seront bien gardées entre l’Union Européenne, la France, les Régions, les Départements, les Communes,
– une répartition claire des compétences et des pouvoirs à chaque niveau de l’échiquier, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !
– remettons l’establishment parisien à sa place dans nos institutions, cet ensemble de groupes de pression multicartes dont les membres se passent le sel et le poivre et gouvernent depuis plusieurs d’années notre pays, sans mandat politique.
Les institutions parisiennes sont à réformer complètement pour tenir compte de l’évolution médiatique, politique, et économique de la Région qui confère à la Ville de Paris un pouvoir en excès de pouvoir par rapport aux collectivités concurrentes des autres régions, parisienne, régionales, ou nationales.
Avec l’évolution du pays, la redistribution des pouvoirs entre les différentes collectivités, les grandes réformes des années 1960 sont frappées d’obsolescence.
Mettons effectivement en œuvre les principes constitutionnels de la subsidiarité et de la séparation des pouvoirs.
Frontières, coopération européenne, ordre public, sécurité (1) exercice pratique), justice, école, économie du bien commun.
Jean Pierre Renaud Tous droits réservés
- Exercice pratique : « Le Figaro du 16 août première page »
« Refus d’obtempérer : les forces de l’ordre défiées au quotidien
Depuis le début de l’année, 70 cas de barrages forcés ou de policiers et gendarmes percutés sont enregistrés chaque jour. Au-delà du danger, ils reflètent une grave crise d’autorité »