Election 2022 – Décoinçons la France ! Comment ?

Elections 2022

Décoinçons la France !

Comment ?

II

Que faire ?
– Stop à l’immigration des populations venues du dehors de l’Union ! Instaurons un moratoire de trois ans afin de réexaminer pays par pays les modalités d’échange de populations.
– Ne sous-estimons pas les effets dévastateurs politiques et sociaux d’un traitement social plus favorable de l’étranger par rapport au citoyen français : exemple de la CMU !
– Revitalisons le suffrage universel et la démocratie, avec le vote obligatoire dans les élections politiques et professionnelles.
– Le respect de la loi, de l’autorité publique, de la séparation des pouvoirs entre les Eglises et l’Etat, gage de paix civile. 
– La lutte contre le réchauffement climatique fondée sur les initiatives locales, celles du terrain, et non sur les élucubrations des écolos ! 
–  Des Régions motrices du progrès économique et social ! 
Transférons les pouvoirs de l’Etat « parisien » aux Régions, dans les domaines de l’écologie, de la santé, de la formation et de l’emploi, du développement économique, et de la culture.
Une équipe restreinte de ministres qui gouvernent au lieu de communiquer.
L’introduction d’un service militaire obligatoire de six mois dans le cursus universitaire de l’ENA, trois mois d’école militaire et trois mois dans un régiment constitutif de notre force d’intervention.
Depuis 2002, suite à la suppression de la conscription par Chirac en 1997, les hauts fonctionnaires n’ont aucune expérience militaire, ce qui ne les empêche pas de conseiller le gouvernement en matière d’intervention militaire.
– Le rétablissement de la République dans les quartiers sensibles avec un vrai programme global de développement culturel, social, éducatif, économique, donnant accès à la République,
– Une justice de proximité avec des sanctions immédiates pour toute incivilité constatée avec des lieux d’accueil contrôlés, les nouveaux chantiers d’intérêt général,
Stop à tous les droits ! Une France des devoirs et de la responsabilité, avant les droits !
Réhabilitons  le travail au lieu de l’assistanat, le respect d’autrui et de la politesse, l’école républicaine (arrêt du tutoiement, blouses communes…)
Affichons le coût réel des services publics rendus aux citoyens chaque fois qu’ils en bénéficient : une facture de frais de santé ou de frais d’école
Un remboursement intelligent et progressif de la dette publique, une dette colossale qui met la France sous le contrôle de ses créanciers.
L’Empire chinois ne réédite-t-il pas avec beaucoup de pays d’Afrique ou d’Asie la vieille recette utilisée jadis par l’impérialisme occidental pour mettre la main sur des terres à contrôler ?
– L’Etat doit assurer ses missions régaliennes de sécurité et de défense, et ses missions internationales au lieu de se mêler de tout dans nos villes et dans nos campagnes,
– L’Etat doit établir la liste des activités économiques stratégiques de défense, de santé, d’industrie, d’approvisionnement en matières premières, de nos fabrications et de nos services, en les protégeant et en les dynamisant. 
– La France doit avoir l’obsession nationale permanente de préserver notre ligne de vie :  la conservation et  le développement d’un tissu d’entreprises actives, innovantes, et vivantes, de préférence à des services publics redondants. Il faut revoir la carte des services publics entre ceux d’intérêt public (santé, sécurité…) et les autres.
La France doit tout faire pour entretenir et fortifier le vivier de petites et moyennes entreprises qui la font vivre, et qui la feront vivre, simplifier et alléger la bureaucratie actuelle et toujours en mouvement, trouver une solution de financement et de garantie d’emprunt qui ne fasse pas courir un risque démesuré à ces entreprises, ce qui veut dire, en cas de difficulté, la mise sur la paille de leurs dirigeants appelés en garantie à titre de cautions personnelles !


&


Puissance Française et Puissance Européenne
 Face à l’absence d’une vision politique commune de la nouvelle puissance européenne.
Les Liaisons Dangereuses
Mettons sur la table l’ensemble des traités qui nous lient aux pays de l’Union pour y réintroduire de la clarté ! – Rétablir nos Franchises de Souveraineté : mise à jour des traités entre compétences de l’Union et celles des Etats européens sur le domaine de souveraineté des Etats.
A suivre l’actualité française, européenne et internationale, il est clair que chacun des pays de l’Union a tendance à jouer son propre jeu international avec les grandes puissances du monde, aujourd’hui encore les Etats Unis et la Russie, l’ancienne URSS, et les nouvelles puissances montantes, Chine, Inde ou Brésil.
Il est évident que ces jeux diplomatiques de toute nature manifestent, 1) que l’Europe ne constitue pas encore la puissance qu’elle devrait avoir compte tenu de ses moyens, de ses « ressources », 2) que la situation actuelle offre à ses rivales maintes occasions stratégiques d’influence ou de contrôle : la Chine développe un véritable savoir-faire stratégique très ancien dans le direct et l’indirect pour développer sa nouvelle puissance impériale.
Il est tout de même curieux que les pays européens développent des relations économiques de type occidental en feignant de croire qu’on puisse contracter des relations économiques normales entre économies de marché et économie étatisées de type Chinois. 
Est tout aussi éclatant, le manque de clarté, pour ne pas dire la confusion des pouvoirs en France et en Europe, dans le qui fait quoi, dans le qui exerce la compétence, dans la plupart des activités nationales, en violation continue du principe de la subsidiarité qui devrait régir la répartition des pouvoirs.
Confusion des pouvoirs, mais tout autant et de plus en plus les empiètements judiciaires des juges européens sur la souveraineté de chacun des Etats, dans un halo de compétences incertain.
Donnons à notre pays et à l’Europe de nouveaux caps, de valeur ajoutée et de partage pour l’Europe dans l’espace, les frontières, les sciences qui constituent encore un de nos atouts, mais aussi la culture.
L’Union jouit d’un immense privilège dans le domaine de la culture, des cultures de chaque pays, sans égal par rapport à la plupart des pays du monde : faisons le valoir plus encore, car il s’agit d’un atout de puissance qui vaut largement d’autres, tels par exemple celui des forces de maintien de la paix.
La responsabilité et le courage, car ni la France, ni l’Europe, ne retrouveront puissance et rayonnement entre Etats-Unis, Chine, Russie et Inde, sans renoncer à leur goût du retrait et de l’abandon.
Foin du ras le bol bureaucratique !

La subsidiarité à grandes voiles !
Avec des ressources scientifiques et culturelles sans équivalent dans le monde, développons une stratégie de l’intelligence et de la culture.
Les ambitions d’une puissance française à la fois souveraine mais solidaire dans des compétences partagées
Il s’agit d’un débat complexe qui met en jeu une multitude de facteurs français et européens, historiques ou non, rationnels ou irrationnels.
Premier constat, retrouvons tout d’abord la santé !
Dans notre pays, le débat est difficile car une partie de notre élite rêve toujours d’un passé, souvent lointain, du rôle joué par une France dont la puissance, puissance coloniale ou néocoloniale, même malmenée, continua jusqu’en 1945, à jouer son rôle de puissance mondiale.
De Gaulle eut le grand mérite de nous réintroduire, presque miraculeusement, dans les jeux mondiaux, avec les deux môles stratégiques du Conseil de Sécurité et de l’arme nucléaire: les traités européens et l’Union Européenne ont contribué à y ajouter une autre dimension stratégique, mais insuffisamment structurée.
La France a conservé une certaine puissance de défense avec l’atome et l’armée de métier, mais il est clair que tout reste à faire pour que l’Union se dote d’une capacité de défense et d’intervention en cas de crise, et ait le courage d’affirmer sa puissance, son autorité, et son influence au sein de nos alliances, notamment l’OTAN.
L’Europe a bien d’autres atouts que la force armée pour faire rayonner sa puissance, ses richesses artistiques et culturelles, ses universités, ses laboratoires, ses entreprises, ses savoir-faire politiques, mais elle ne peut s’en passer sauf à continuer à vivre sous l’ombrelle américaine.
Il faut donner naissance à une puissance de l’Union à géométrie variable,  avec un cœur de réacteur décisionnel des pays qui partagent la même politique étrangère à l’égard des grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, Inde, Brésil…) et à l’égard des puissances instables ou dangereuses, la Turquie, la Corée du Nord, l’Iran, ou le Pakistan…
Pourquoi ne pas mettre sur pied une Union qui fonctionne comme une équipe sportive dynamique et solidaire ?
Un seul Conseil exécutif pour les pays solidaires, un seul ministre des Affaires étrangères de l’Union partagée, des Ambassadeurs dédiés dans les pays d’accréditation, disposant d’un corps d’intervention et de défense militaire.
Les décisions du Conseil exécutif seront prises à la majorité simple, et soumises pour avis à une Assemblée constituée des députés européens appartenant à l’Union partagée.
La France acceptera de faire un saut stratégique institutionnel en partageant son siège au Conseil de Sécurité et en partageant sa défense nucléaire, du donnant donnant pour permettre  à la nouvelle puissance d’exister et de fonctionner.
Nous ne sommes plus au « temps des colonies » !
Remettons sur la table pour examen et actualisation tous les traités qui nous lient encore aux Etats que nous avons décolonisés il y a presque 60 ans.
L’Union partagée aura pour mission de projeter son action dans les années à venir, avec une valeur ajoutée d’action et de défense dans l’espace, la cyberdéfense, ou le quantique…
Dans sa forme la plus large, l’Union consacrera beaucoup d’initiatives pour faire rayonner sa culture, ses savoirs, sa manière de gouverner, son modèle politique et social fait de liberté, de démocratie, et de contre-pouvoirs.
L’Europe a besoin d’un cœur de Puissance 2 dans une nouvelle Union à géométrie variable, une géométrie variable que les institutions ont reconnues dès les origines au profit de quelques pays de l’Union.
Les ressources scientifiques et culturelles de la France et de l’Europe sont sans équivalent dans le monde. Elles constituent les atouts d’une stratégie incomparable d’influence de l’intelligence et de la culture, sans avoir besoin de dominer.


Jean Pierre Renaud, un « coin« (1) préfectoral, avec Marie Christine, un « coin » judiciaire,  et notre fille Anne, le « coin » entrepreneurial
(1) une des voies citées par François Jullien
– Tous droits réservés –