La loi sur le séparatisme : Courage ! Fuyons !

A suivre les étapes politiques d’élaboration de cette nouvelle loi dont l’objectif serait de lutter  contre l’islamisme radical, sans le dire, le citoyen voit clairement que le gouvernement fait tout pour éviter de se voir accuser d’islamophobie, comme si le peuple de France avait peur d’appeler un chat un chat : ne s’agirait-il pas plutôt de la classe politique ?.

            Le pouvoir fait tout pour ajouter un chapitre à la loi de 1905 qui a apaisé les querelles religieuses, un chapitre qui serait nécessaire à la paix civile, en imposant des règles nouvelles aux vieilles religions de France, afin de masquer ses objectifs de contrôle d’une religion nouvelle qui est loin de s’accommoder de la loi de 1905, en raison notamment des désordres et des guerres intestines qui ensanglantent les pays de l’islam depuis des dizaines d’années et d’une doctrine qui confond délibérément pouvoir et religion.

            Au cours des années qui ont précédé la loi de 1905, ministres, députés et sénateurs, ne se sont pas privés de délivrer des messages clairs de dénonciation et de détestation des cléricaux et inversement, les hussards de la République occupant les premières loges dans ce combat pour la laïcité, aux côtés des partis de gauche et des loges maçonniques.

            Ce combat s’inscrivait dans un contexte religieux national, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec l’islamisme.

            Au moins, les hommes politiques de la fin du 19ème et du début du 20ème manifestaient un plus grand courage !

Notre classe politique manquerait-elle de « cou…es » ?

Jean Pierre Renaud