La fête de Jeanne d’Arc vient bien trop tard cette année pour le Président actuel, et c’est bien dommage, car il aurait pu revenir, à l’occasion de sa campagne électorale permanente avec un bon algorithme politique, celui de Jeanne d’Arc.
Comme en 2016, alors qu’il était encore un ministre de l’ancien président, il avait campé son personnage dans l’héritage de notre héroïne nationale.
Il s’agissait alors d’inscrire sa candidature, et la suite de son élection, en choisissant pour ennemi politique N° 1, le Front ou le Rassemblement National : nul besoin de jouer le jeu de la démocratie représentative et de notre République, car la peur du « loup » y pourvoirait toujours, avec le concours toujours bienveillant des médias, des belles âmes, et bien sûr des algorithmes.
Il n’est pas sûr que le Président actuel entende à nouveau des voix, même après avoir consulté un Grand Sorcier africain du Kenya.
Dans l’ancien siècle, celui des « Voix du Silence » de Malraux, le Général de Gaulle n’aurait jamais osé mettre une main aussi personnelle sur les pouvoirs du Président de la République.
Jean Pierre Renaud