15 jours plus tard, avec Macron et les « gilets jaunes » !

Le 15 novembre dernier, j’avais pris la peine d’adresser à deux journalistes du Figaro un message de réaction au contenu de leur article, intéressant d’ailleurs,  sur l’actualité du jour des « gilets jaunes ».

            Je n’ai évidemment pas reçu d’accusé de réception, mais pourquoi hésiterais-je aujourd’hui à publier le texte de ce message ?

            La publication ci-dessous éclairera la lecture de mon humeur tique du   23 novembre dernier intitulée «  Les gilets jaunes du 24 novembre 2018 – Une journée imprévisible face à un gouvernement imprévisible ! – Peuple français, populisme français ou les limites d’une technocratie politique ? ».

            Le message    :                                 «   15 novembre 2018 à 14 : 30

            Bonsoir, très bien votre article à deux, mais pourquoi ne pas choisir un autre angle d’écriture ?

            Sur notre seul porte-avions  dénommé comme par hasard de Gaulle, Macron va tenter de se mettre à nouveau dans le costume de de Gaulle, curieux n’est-ce pas ?

     Pour répondre à une  crise populaire engagée sur un terrain qui manque de clarté, la transition énergétique ? Du haut du porte-avions ?

            Macron « le Petit » montre le cap dans l’image délivrée au peuple, français à bord de ce porte-avions, vous ne trouvez pas cette image surréaliste ?

            Alors que le gouvernement, comme les précédents d’ailleurs, n’a pas été capable de proposer aux Français un Plan de développement de cette transition, c’est-à-dire un cap, avec objectifs et coûts, comme la France en a eu l’habitude dans un lointain passé.

            Macron a tout fait pour détruire les partis politiques, en violation d’ailleurs de notre Constitution qui leur accorde un rôle naturel, les corps intermédiaires aussi, et de s’étonner qu’il « n’avait pas réussi à réconcilier les Français avec leurs dirigeants » ! On croit rêver n’est-ce pas ?

            Enfant d’un « miracle présidentiel » qui n’avait sans doute rien de miraculeux, compte tenu de la puissance de notre establishment technocratique, la majorité actuelle trouve peut-être ses limites, car elle est avant tout une nouvelle forme de technocratie.

            Cordialement »                

 Jean Pierre Renaud