Question sur un proverbe populaire : la chasse d’un Président ?
» Qui va à la chasse perd sa place ! » ? ? ?
Le blog de eh-tique-media-tique
Faire partager les réactions de bon sens d'un citoyen et "honnête homme" du vingt et unième siècle, sur l'actualité du jour, face aux dérives des médias, aux discours politiques ou économiques tendancieux, aux images tronquées ou truquées, aux articles ou livres suspects d'idéologie, notamment pour tout ce qui touche à l'histoire coloniale.
Question sur un proverbe populaire : la chasse d’un Président ?
» Qui va à la chasse perd sa place ! » ? ? ?
En Israël, le documentaire passionnant de LCP PUBLIC SENAT du 11 août 2018 !
THE GATEKEEPERS « Six anciens directeurs du service israélien de sécurité intérieure et de renseignement dévoilent les dessous de la politique antiterroriste menée par leur pays depuis la guerre des Six jours »
Avec la question lancinante de savoir si les choix d’Israël ne condamnent pas cet État à ne jamais connaitre la paix, faute d’avoir eu la possibilité ou le courage de reconnaître un État palestinien.
Dans l’ambiance d’insécurité internationale et nationale actuelle, et à cette occasion, il faut se poser la question de savoir si nos services de sécurité ont atteint le degré de professionnalisme d’Israël.
En Roumanie, la diaspora roumaine revient au pays pour dénoncer la corruption du gouvernement :
« Les Roumains retournent au pays pour manifester » (Le Figaro du 13 août 2018, page 6)
Alors que les Européens se posent beaucoup de questions sur la gouvernance politique de ce pays !
A quand les mêmes mouvements des diasporas africaines allant dénoncer la corruption de certains gouvernements de ce continent et de leurs nomenclatures ?
Pourquoi ne pas penser à l’Algérie, ce pays qui nous aime tant ?
Jean Pierre Renaud
Lors de l’indépendance de l’Algérie, la France n’a pas fait son devoir à l’égard des Algériens et Algériennes qui avaient choisi la France, notamment les harkis et moghaznis : elle les a laissés tomber et beaucoup d’entre eux ont été torturés, tués, persécutés, et proscrits par le pouvoir algérien, c’est-à-dire le FLN !
Le dossier ressort en permanence, et le Figaro titrait encore le 20 août dernier (page 9) :
« Des pistes pour mieux reconnaître le sort des harkis »
« Un rapport préconise de créer un « fonds de réparation » doté de 40 millions d’euros. « Inacceptable » pour les associations. »
L’honneur de notre pays aurait été de rapatrier les hommes et les femmes qui ont choisi notre camp, ou d’obliger l’Algérie nouvelle à respecter les Accords d’Evian, ce qui n’a pas été fait.
Aujourd’hui, l’honneur conduirait à mettre en demeure le gouvernement algérien de respecter le droit de ses enfants et petits-enfants à pouvoir revenir dans leur famille et région d’origine.
Le gouvernement algérien s’honorerait à respecter un tel droit, plutôt que de ressasser des haines longtemps recuites.
N’est-il tout de même pas curieux que peu après l’indépendance de leurs pays des militants du FLN soient venus ou revenus en France, comme si de rien n’était, que lors de la deuxième guerre civile des années « noires » 90, laquelle a duré plus longtemps que la première, notre pays a accueilli massivement des réfugiés d’Algérie, que beaucoup d’Algériens et d’ Algériennes ont continué à venir légalement ou illégalement dans notre pays tout au long des années 2000, et cerise sur le gâteau que des milliers d’hommes d’origine algérienne tentent d’obtenir notre nationalité en épousant une Française…
L’Algérie, chez elle ou chez nous, accuse la France de tous les maux du « colonialisme », mais en même temps l’Algérie accourt jour après jour chez nous…
Pour conclure, un seul conseil pour notre pays : financer l’édition de dizaines de milliers de livres d’Alice Zeniter, « L’art de perdre », en arabe, en amazigh, et français, tout en demandant officiellement au gouvernement algérien de le distribuer dans les bibliothèques de ses écoles.
Ne conviendrait-il pas aussi de redonner à cette nouvelle nation algérienne le goût des œuvres d’un de ses enfants, Albert Camus ?
Jean Pierre Renaud
Post Scriptum mémoriel : il est vrai qu’on a du souci à se faire après les propos de l’actuel Président et ancien candidat à Alger sur les crimes contre l’humanité de la colonisation.
Août 1944 – Août 2018
Le jeune séminariste et résistant Robert Cuenot est fusillé par les Allemands au fort d’Hatry à Belfort : il avait vingt-deux ans
Ne l’oublions pas ! Ainsi que toutes les victimes de la paroisse résistante de Montbéliard !
Très jeune, j’ai été mêlé dans ma famille, et sans le savoir, à la Résistance dans le Pays de Montbéliard, une Résistance animée par les prêtres de la Paroisse catholique de Montbéliard, une Paroisse résistante.
Robert Cuenot était un ami de mon frère Michel.
Il fut l’un des animateurs de la Résistance dans le Pays en compagnie de son beau-frère Frédéric Olgiesser, mort en déportation.
J’ai largement participé à la vie et aux activités de ma paroisse tout au long de ma jeunesse, mais je vous avouerai qu’à l’occasion des quelques déplacements que j’ai effectués dans mon ancienne province, je n’ai plus retrouvé cette vitalité et cette ferveur religieuse qui animait toutes les fibres de ses paroissiens et paroissiennes.
Il n’est pas inutile de s’en rappeler aujourd’hui, alors qu’il existe dans notre vieux pays la concurrence mémorielle que l’on connait dans le bon ou mauvais sens de l’expression.
Jean Pierre Renaud
JPR
Crise migratoire et vérité statistique ?
« La France a protégé plus de réfugiés que l’Italie »
Didier Leschi, directeur de l’Ofii, le Figaro du 15 juin 2018, page 18
A lire attentivement cette interview, le lecteur peut avoir l’impression de lire une recette de salade russe ou niçoise, car il est impossible de distinguer entre les différents flux d’immigration « officielle » que la France a accueillis au cours des dernières années, d’autant plus que chacun sait que les demandes d’asile refusées correspondent pour l’essentiel à des flux d’immigrés restés chez nous sans papiers.
Le chiffre de 267 000 titres de séjour attribués en 2017 est considérable, sans que l’on sache à quoi il correspond, migrants ou réfugiés, regroupement familial ou non, mariages mixtes ou non, etc…
Ce que l’on peut retenir c’est l’importance de ces chiffres, alors que les processus d’intégration sont en panne, que les flux clandestins continuent, et surtout qu’une partie non négligeable des nouveaux immigrés viennent de pays de l’Afrique du nord ou de l’ouest :
« Sur les 124 000 personnes disposant du droit d’asile, il y a une forte poussée venant de la Guinée, de la Côte d’Ivoire (+68%), d’Algérie (+26%) et du Mali (+35%). Les syriens n’arrivent qu’en quinzième position…)
Est-ce bien sérieux ? Ces pays sont-ils en guerre ? Dans le cas du Mali, nous y envoyons nos soldats pour défendre ses frontières en même temps que les nôtres, c’est vrai, mais cet Etat indépendant nous envoie ses enfants ?
Dire que nos médias et tout un ensemble de groupes de pression humanitaires de bonne ou de mauvaise foi tentent en permanence de nous entrainer dans une spirale de mauvaise conscience grâce à une confusion voulue entre réfugiés et migrants !
L’interview n’évoque pas le dossier très sensible des mineurs étrangers, alors que la connerie d’une loi Sarkozy a créé une obligation d’accueillir et de protéger les mineurs étrangers, un réel « appel d’air » pour ce type d’immigration, même si Monsieur Leschi « n’aime pas beaucoup l’expression « appel d’air ».
A lire ce type de document, on ne peut manquer de regretter ce flou statistique et conceptuel entretenu par un des responsables du contrôle avancé et sensible des flux d’immigration que la France accueille ou non en toute connaissance de cause.
Jean Pierre Renaud
Les ordres de grandeur et la représentativité des informations diffusées par les médias ?
Il est évident que dans notre pays, l’information baigne dans une sorte de halo complice dominé aujourd’hui par les acteurs multiculturels, mondialistes de l’establishment parisien où le fric fait bon ménage avec la charité internationale et une mondialisation heureuse.
Notre information souffre d’un autre défaut beaucoup plus grave, celui de la représentativité des sujets traités et des informations données.
On oublie trop chez nous les rapports de grandeur et de force – cela nous arrange – entre les grandes, moyennes, ou petites puissances du monde actuel.
J’aimerais par exemple que chaque matin, en se levant, le ou la journaliste se rappelle par exemple que le Parti Communiste Chinois compte presqu’autant d’adhérents, en tout cas officiels, que la population française, que beaucoup d’entreprises américaines ont un chiffre d’affaire qui dépasse celui de notre budget, ou encore qu’en 2050, l’Afrique comptera plus de 2,5 milliards d’habitants, au lieu du 1,2 milliard actuel.
Rappelons qu’en 2017 la Chine comptait 1,29 milliard d’habitants et l’Inde 1,33 milliard d’habitants.
Les Chaines de télévision publique ? « Publique » ou « privée » ?
Incontestablement, il y a beaucoup de bon et de positif dans les productions des chaines publiques que nous finançons, mais elles font à mes yeux une trop large place aux jeux ou au show-biz.
Il serait tout à fait légitime que les grandes chaines, la 2 et la 3 se voient imposer par les pouvoirs publics des quarts d’heures de citoyenneté où seraient débattus des sujets de « politique » non politique, c’est-à-dire touchant à la vie de tous les jours.
Comment ne pas se poser enfin la question de savoir à qui appartiennent les chaines publiques, à la collectivité nationale ou aux producteurs d’images en tout genre, aux Ruquier, Delahousse, Salamé, ou Nagui…?
Jean Pierre Renaud
Plus d’un an après son élection, notre Premier de cordée s’aperçoit que sa cordée est mal assurée ? Bizarre, non ?
Mais la chose n’est pas trop grave puisqu’il ne s’agit que de grimper au fort de Brégançon ou d’en descendre !
Le Président vient de faire fuiter dans les médias qu’il allait remettre de l’ordre dans sa cordée de l’Élysée et tenter de faire oublier une tempête dans un verre d’eau.
Une suggestion que je gardais au chaud jusqu’à ce jour, mais la conjonction entre ce remue-ménage à l’Elysée et la disparition récente des deux grands cuisiniers Paul Bocuse et Joël Rebuchon en donne l’occasion :
Pourquoi ne pas faire l’économie des cuisines de Élysée en faisant appel à tour de rôle à nos grands chefs étoilés, et faire d’une pierre deux coups ?
Avant que tous nos grands chefs étoilés ne disparaissent dans les étoiles!
Jean Pierre Renaud