Nous vivons décidément dans un drôle de pays ! Les belles âmes sont toujours à la défense de notre état de droit, hommes et femmes politiques, ou représentants nombreux et actifs des groupes de pression corporatistes ou idéologiques… alors que ce fameux état de droit est de plus en plus au service des criminels et non des victimes, nos concitoyens ou notre collectivité nationale.
Le cas du défenseur actuel des droits est le symbole de cette nouvelle perversion nationale. Dans un récent passé, il ne se déplaisait pas dans la corruption du système Chirac. En qualité de Garde des Sceaux, il n’éprouva aucun état d’âme (état de droit ?) pour envoyer un hélicoptère pécher le procureur de Paris dans l’Himalaya, dans une des nombreuses affaires Tiberi qui ont défrayé la chronique judiciaire, et pour cause de non droit.
Il n’est pas besoin d’être un ancien conseiller de la cour de Cass ou un ancien professeur de droit pour estimer que l’état de droit actuel est à revoir complètement.
Les surveillants de prison font la grève et défendent à juste titre la création d’établissements spécialisés pour les détenus radicalisés.
Comment accepter que des citoyens qui ont pris les armes contre la France bénéficient du « confortable » état de droit dont bénéficient les criminels « ordinaires » ? Combien coûtent ces procédures en frais d’avocats et en frais de justice ? Combien coûtent les emprisonnements de ces détenus radicalisés dont les médias se font souvent et étrangement les défenseurs ?
Les affaires Merah et Abdeslam, combien coûtent-t-elles à la France ?
Combien coûtent au pays en monnaie sonnante et trébuchante, et en agressions morales, les violences constatées dans la plupart de nos manifestations, causées par des acteurs masqués et cagoulés ?
Quand les médias vont-ils enfin nous éclairer sur les moyens de vivre de tous ces casseurs, zadistes ou non zadistes ? Qui les paye ?
La France continuera-t-elle à encourager ces chienlits et à encourager la violence et à vouer les victimes au sacrifice ?
Va-t-on enfin appeler un chat un chat, c’est-à-dire traiter purement et simplement les djihadistes comme des ennemis de notre pays, sur le terrain d’une justice militaire ?
Jean Pierre Renaud