L’équipe Hidalgo démarre l’année 2018 sur les « chapeaux de roue » ! Sa neige éternelle, ses affiches, et ses rats !

Paris Plage et Paris Neige : le feuilleton continue !

Attendons les JO de 2024 !

            Le 10 février 2010, j’ai fustigé une première fois l’incapacité des autorités municipales à prendre les mesures nécessaires, afin de limiter les conséquences des chutes de neige pour les piétons, les cyclistes, et les automobilistes.

            J’ai récidivé le 1er février 2012, puis le 20 janvier 2013, mais rien n’a bien sûr changé, alors que la Maire de Paris se rengorge en permanence de ses bons résultats en matière de circulation des véhicules dans la capitale.

            Ces jours derniers, grâce à la neige, la Maire a effectivement gagné son pari, de même que pour la circulation des piétons sur des trottoirs non dégagés, au risque de faire glisser et tomber beaucoup de piétons : combien de victimes dans les hôpitaux ?

            Dans les villes de l’est que j’ai connues, les maires prenaient des arrêtés imposant aux propriétaires riverains la charge du nettoiement, sauf à payer une amende.

            Dans la capitale, rien de tel ! Les commerçants riverains laissent les trottoirs enneigés ou verglacés ! Les pharmaciens ne donnent pas l’exemple ! Quant aux propriétaires riverains, souvent des syndicats de copropriétaires, ils n’en font pas plus.

            Ajoutons qu’en dépit des prévisions de chutes de neige, la Mairie de Paris n’a pas pris les mesures nécessaires pour dégager les voies de la circulation urbaine !

       L’affichage à Paris ? Plus les berges de la Seine ? Les nouvelles incuries de la Maire, de son équipe  et de ses services !

            Dans un lointain passé, la Mairie de Paris nous avait habitué à mieux, beaucoup mieux !

            Hier le fiasco du nouveau Vélib, aujourd’hui le fiasco de l’affichage sur les 1630 panneaux d’affichage de la société JCDecaux : perte de recettes égale à 40 millions d’euros ! Excusez du peu !

        Les services de la ville et leur municipalité ont décidément perdu leur savoir-faire juridique pour lancer leurs appels d’offre !

         Et à nouveau hier encore, l’’information d’après laquelle la piétonisation des berges de la Seine serait illégale ! L’arrêté n’est pas conforme à la loi.

        Sur le fond, et à mes yeux, cette « privatisation » parisienne des berges de la Seine s’inscrit en violation de l’intérêt général et historique d’une voie régionale et nationale le long de la Seine !

           A quand, la « privatisation » parisienne des eaux de la Seine ?

         La Mairie de Paris Est devenue beaucoup plus compétente pour la gestion de sa com’ que pour la gestion des affaires municipales.

Les rats de Paris, petits ou gros, de toutes espèces !

            La capitale fait face à une invasion  de rats qu’elle n’avait pas connue depuis longtemps, et les inondations n’en sont pas la cause principale.

            Le  facétieux diront peut-être qu’après les dernières élections présidentielles, les rats politiques qui ont quitté leur bateau en perdition, plus à gauche qu’à droite, ont préparé le terrain, et c’est peut-être vrai.

       Ils ajouteront sans doute que les premiers rats ont déjà quitté la barque Hidalgo, mais il ne s’agit sûrement pas de celle du blason de la capitale « Fluctuat nec mergitur » !

             Faute d’avoir fait le nécessaire pour éradiquer cette nouvelle plaie, absorbée comme elle l’était par son déploiement  d’activités sur tous les  fronts internationaux, la Maire  de Paris sera sans doute dans l’obligation de faire appel à un « joueur de flute », « l’attrapeur de rats de Hamelin »  pour entrainer le peuple des rats en dehors de la ceinture du périphérique, comme ce fut le cas dans la cité d’Hamelin, en Allemagne, au 13ème siècle.

            Mais alors gare aux promesses non tenues et au retour du « joueur de flute » attirant les enfants parisiens, sous le charme  de sa musique, en  dehors de la capitale !  (voir les Contes de Grimm)

Une gestion municipale bobo à la fois électoraliste, multiculturaliste, et dispendieuse !

       1 milliard de dette en 2001 et de l’ordre de 6 milliards aujourd’hui, soit une dette multipliée par 6, plus de 3 000 euros par habitant.

      Gare au coup de tampon en cas de crise sur les marchés internationaux des capitaux, d’autant plus qu’avec la suppression de la taxe d’habitation, la ville se trouvera complètement, comme toutes les autres collectivités locales, entre les mains d’un Etat, très, très endetté !

          Qui payera en définitive ?

              Jean Pierre Renaud