VII – Face à ces nouveaux défis !
Face à ces subversions, une France des peureux, des jouisseurs, et des courtisans ?
Au lieu de résister, c’est-à-dire dénoncer et combattre cette subversion !
Après les Indigènes de la République, les Harkis de la République française ?
Il n’est peut-être pas trop tard pour redresser ce cours fâcheux et délétère de nos destinées nationales :
« il faut arrêter la politique de l’autruche », comme l’écrit l’historien Pierre Vermeren, ou Pascal Bruckner avec « A éviter de désigner la religion comme cause du terrorisme, on s’égare. »
Ce qui ne veut pas dire naturellement que tous les musulmans partagent ces phobies religieuses, mais il est grand temps que dans notre pays l’Islam se réveille et reconnaisse qu’il doit s’épanouir dans un contexte laïc, source de liberté de conscience et de vie.
N’aurions plus le droit de dire et de dénoncer notre opposition à ces détournements de notre héritage, de notre patrimoine historique et de nos libertés, chèrement acquises au cours des siècles ?
Accepterons- nous de voir ainsi piétinées notre liberté de penser et de croire, la Séparation des Eglises et de l’Etat, l’égalité entre les hommes et les femmes, de voir jeter au panier l’héritage des Descartes, Montaigne, Montesquieu, ou Voltaire ?
Accepterons-nous encore de voir utilisés à contre-sens ou à contretemps, des mots flash tels que racisme, islamophobie, esclavage ou encore colonialisme, comme si les Occidentaux avaient débarqué en Afrique dans un Eden des libertés ? Et que de nos jours, la plupart de ces pays ne souffraient pas de la corruption, du clientélisme, du machisme, et d’une gouvernance qui laisse beaucoup à désirer ? Toujours la faute des autres ?
Aurons-nous le courage de dénoncer les désordres de l’Islam et l’ensemble de ses guerres fratricides qu’il tente d’exporter dans nos pays, et tout autant de dénoncer le désordre de l’Islam de France, les risques de terrorisme qu’il fait porter à notre paix civile ?
Aurions-nous oublié nos propres guerres de religion qui ont ensanglanté nos terres pendant des siècles ?
Pascal Bruckner a publié un livre fort intéressant sur la situation actuelle de notre pays, intitulé « Un racisme imaginaire », un titre qui n’en dit peut-être pas assez sur sa face mortelle, délétère pour la paix civile et le bien commun de notre pays, deux valeurs que beaucoup ont trop tendance à oublier, par confusion d’esprit, par ignorance, aveuglement, ou au mieux par une générosité à courte vue.
Faute pour les défenseurs d’une laïcité durement conquise, d’Églises aveugles aux réalités du pays, de partis politiques dominés par une sorte de servilité, d’une société civile qui identifie clairement les adversaires de notre vivre ensemble républicain, il est évident que l’opinion publique reviendra de plus en plus vers ses racines, sa culture, et ses traditions.
Les subversions sont à l’œuvre dans plusieurs domaines majeurs, la lecture de notre passé, notre conception du vivre ensemble et du refus du communautarisme, notre état de droit démocratique qui refuse un mélange des genres entre religions et système politique.
Sans ressaisissement, sans réaction, sans le retour de l’autorité dans nos familles et dans la vie publique, le pays risque de connaître des lendemains difficiles, à pouvoir préserver son capital de libertés chèrement conquises au cours de sa longue histoire.
Cessons de croire ou de dire que c’est toujours « la faute des autres », sans les dénommer !
Allons-nous accepter que cette propagande mette en pièces notre modèle de vie Français et républicain ?
Comme elle a su le faire au cours des siècles, la France saura une fois de plus relever ces nouveaux défis !
Et pourquoi pas, pour finir ? Une autre citation de Sun Tzu qui a dit dans « Approximations » :
- « La guerre est une affaire d’une importance vitale pour l’Etat…
2 –Evaluez-là donc en fonction de cinq facteurs fondamentaux et comparez les sept éléments énumérés plus loin ; vous pourrez ainsi en apprécier les données essentielles.
3- Le premier de ces facteurs, c’est l’influence morale, le second, les conditions atmosphériques, le troisième, le commandement, et le cinquième, la doctrine. »
Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés