V – Trucs et truquages des scènes du théâtre d’opérations de la subversion : subversion, inversion et perversion !
Mots et slogans détournés, les mots flash qui fâchent !
Imprécations et anathèmes ! Détournement du sens des mots ! Faux mémoriels ou historiques !
Les couples de mots toxiques !
Le colonialisme : certains chercheurs, historiens ou mémorialistes postcoloniaux ont fait tout un plat du colonialisme, de sa violence ou de ses vices, en laissant accroire, soit par ignorance, soit par idéologie, soit tout simplement par intérêt, que l’Occident avait exercé une sorte de monopole du colonialisme à travers les âges, pratiqué une sorte de viol de peuples qui connaissaient alors une bienfaisante paix civile, religieuse, ou culturelle.
Ajoutons que pour ces idéologues la France a été évidemment le champion du colonialisme.
Origines et identités : comment ne pas remarquer qu’au fur et à mesure des années, dans notre pays, des minorités agissantes se sont plaintes de voir leurs origines ou identités bafouées ? Sans avoir l’honnêteté intellectuelle de remarquer que leur pays d’accueil ou de naissance était le fruit d’un très long passé historique habitué depuis des siècles à ouvrir sa culture à d’autres cultures, à la condition qu’elles respectent nos libertés et notre droit des hommes et des femmes.
Il faut leur dire : Soyez fier de vos origines, mais respectez tout autant les origines de la société qui vous a accueilli ou donné naissance !
Le racisme, les blancs sont racistes : vaste sujet !
D’autant plus vaste que le sens historique de ce terme a évolué, que dans notre société le racisme est condamné, qu’à titre individuel ou familial, il existe maints exemples de l’inexistence du phénomène, sauf à dire qu’avec l’évolution démographique, l’importance des flux migratoires dans certaines de nos cités, une bonne cohabitation de populations de toutes origines n’est pas toujours facile ou pacifique, d’autant plus quand les citoyens de notre pays ont eu maintes fois l’occasion de constater que beaucoup d’étrangers entraient chez nous sans y être autorisés, en quelque sorte par effraction.
Indiquons par ailleurs que les pays d’origine de ces contempteurs patentés ne sont pas exempts de racisme, hier et encore aujourd’hui en Afrique, en Asie, ou au Moyen Orient, pour ne pas parler du racisme russe ou américain.
Qui oserait prétendre que l’on ignore tout racisme sur le fleuve Niger, au Sahel, sur la Betsiboka, ou sur les rives du Maghreb ?
Cessez donc de manipuler l’opinion publique !
L’esclavage, oui parlons de l’esclavage !
Les esprits les plus objectifs savent que les premiers explorateurs ou officiers qui ont découvert l’Afrique, pour ne parler que de ce continent, y ont rencontré des royaumes ou des tribus qui pratiquaient encore l’esclavage bien après l’interdiction internationale des trafics d’esclaves, pour ne pas citer d’autres pratiques encore plus révoltantes.
L’historien Pétré-Grenouilleau a fait l’objet d’une sorte de « fatwa » intellectuelle de la part de ces groupes politico-intellectuels qui rament sur la mauvaise conscience, la réparation des péchés, et pour solde de tout compte, de la monnaie sonnante et trébuchante, à l’exemple de certains animateurs du mouvement dit des Indigènes de la République, car il ne faut pas continuer à cacher que l’esclavage était encore vivace en Afrique et à Madagascar, à la fin du dix-neuvième siècle.
Qui plus est, l’histoire des trafics d’esclaves d’Afrique noire, à destination du Maghreb ou des pays arabes, a fait longtemps l’objet d’un tabou, de même que de nos jours, la prudence et la réserve que manifestent certaines universités africaines sur le sujet, en tout cas, celle de Dakar, comme c’était encore le cas il y a quelques années.
Aujourd’hui, l’islamophobie, mais il n’était pas question d’Islam, de voile, de mosquées dans nos sociétés, il y a cinquante ans.
Cherchez en les raisons sous le nouveau masque de la propagande !
Est islamophobe le citoyen ou la citoyenne qui est opposé à la transformation de notre pays démocratique et laïc en régime théocratique, le pouvoir étant détenu par des imams venus d’ailleurs, un saut rétrograde pour le fameux « état de droit » dont se gargarisent à tout bout de champ nos hommes politiques, un état de droit qui, à la vérité, sert souvent de parapluie à l’expansion de l’islam dans notre pays, et au terrorisme.
Islamophobe celle ou celui qui refuse de voir le statut des femmes, fruit d’un long combat, qui n’est d’ailleurs pas fini, rétrograder dans un pays de libertés.
En France, les initiés savent qu’il y aurait plus de cinquante mille femmes excisées, et le combat pour l’égalité des sexes est permanent.
Il n’y a que les imbéciles pour ne pas voir que depuis des années des prédicateurs influents, souvent d’origine étrangère, font pression dans nos villes pour imposer le voile aux femmes d’origine musulmane, comme signe religieux, comme aux petites filles dans nos écoles publiques.
L’anathème d’islamophobe est lancé pour cacher le véritable objectif de cette nouvelle propagande de subversion de notre état de droit et de nos libertés, de les toucher au cœur.
A titre d’anecdote, il fut un temps où le maire socialiste du XVIIIème arrondissement à Paris, ancien ministre de l’Intérieur, fermait les yeux sur des attroupements de prières dans la rue.
Il est tout de même curieux de voir de belles âmes protester contre les conditions de détention de terroristes qui ont assassiné, estropié hommes, femmes et enfants, des terroristes ennemis de notre pays qui bénéficient de toutes les garanties de notre état de droit, aux frais des contribuables et de nos morts et blessés.
Les couples de mots toxiques
Plus de cinquante ans après leur indépendance, quelques groupes de pression actifs animés aussi bien par des animateurs venus des anciennes colonies, surtout d’Afrique, de première ou de deuxième génération, que par d’autres animateurs de métropole dont les mobiles sont divers, envoient à pleine volée des couples de mots toxiques tels que repentance-assistance, ou culpabilité- réparation.
Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés