Eole, le Dieu des vents, habitait une île flottante, où il reçut Ulysse, le grand Ulysse de l’Odyssée, auquel il remit une outre merveilleuse qui contenait tous les vents contraires à sa navigation.
Cédant à la curiosité, et pendant son sommeil, ses compagnons ouvrirent l’outre, de laquelle s’échappèrent vents et tempêtes.
Cette belle légende n’est-elle pas pleine d’actualité avec la mise en pièces détachées de partis politiques reconnus pourtant par notre Constitution de 1958 (article 4), avec les soupçons qui pèsent sur l’indépendance de la justice (affaire Ferrand contre affaire Fillon ou Le Roux…), et plus encore, par le comportement de certaines de nos girouettes politiques…
Le nouveau ministre de l’Ecologie a tout lieu d’être satisfait de voir autant de petites éminences politiques converties aux énergies éoliennes, à la condition que cette nouvelle énergie ne fasse pas un flop, comme elle l’a fait récemment avec AREVA, au sein de laquelle servit, si je ne m’abuse, un certain Premier ministre !
Il est possible naturellement de préférer d’autres îles flottantes, un des desserts de mon enfance, celles toutes blanches, flottant sur une belle crème aux œufs tout jaunes.
Jean Pierre Renaud