Chronique de la « France d’en bas »
N°3
Suivant la mode des « histoires postcoloniales d’en bas »
Voir le cas échéant mon explication dans le N°1
Hidalgo et les bobos de Paris
La maire de Paris a fait voter un texte de propositions de réforme des institutions parisiennes, comme si la capitale de la France n’appartenait qu’aux Parisiens, et avant tout à ses bobos, plus soucieux de leur tranquillité et de leur confort de vie, que de ceux des citoyens de la banlieue.
Comment accepter que la police des grands axes de circulation de la capitale, notamment ceux parallèles à la Seine, puisse passer sous le contrôle de la maire de Paris, au mépris et au détriment des intérêts et des nécessités de transport de nos concitoyens de la banlieue ?
Paris, capitale de la France deviendrait donc la propriété des bobos parisiens ? Une conception républicaine inconcevable et inacceptable, d’autant moins encore qu’une nouvelle métropole vient de naître !
Paris appartient autant aux Français et aux Françaises qu’aux Parisiens, et bien sûr autant aux habitants de la banlieue parisienne.
Jean Pierre Renaud