La COP 21 a été un succès, il faut le reconnaître, même s’il sera nécessaire d’être très attentif à la mise en œuvre de cet accord mondial.
ll convient toutefois de noter que la conférence semble avoir mis entre parenthèses, un sujet tabou, facteur inévitable du réchauffement climatique : l’évolution de la démographie mondiale.
Mais où sont passés les Ecolos au cours de cette COP 21?
Disappeared, José Bové ?
Disappeared, Eva Joly ?
Disappeared, Cécile Duflot ?
« Nous nous sommes quelque peu fossilisés » a-t-elle confessé dans le Monde du 16 décembre dernier : dans quelle ère géologique ?
A la trappe ! Alors même que Nicolas Hulot s’érigeait en conseiller technique du pouvoir politique, et que lui-même avait été le candidat écolo écarté par les Ecolos aux dernières élections présidentielles.
Depuis plusieurs dizaines d’années, les Ecolos de France, toujours en dispute, en conciles, en petits cénacles de disputes d’égo, en train de se marier et de divorcer d’avec les socialistes, n’ont jamais réussi à fonder un véritable mouvement comparable à celui des Verts allemands.
Avec deux conclusions :
& L’écologie française aurait gagné à rester une grande association d’idées et de propositions, un groupe de pression efficace au sein de la société française, plutôt que de s’embourber dans des formations politiques sans avenir.
& A tort ou à raison, mais plutôt à raison, les Français pensent que de deux choses l’une, ou les Ecolos adorent trop les joutes verbales interminables, ou les Ecolos adorent trop les prébendes que tel ou tel soutien politique du jour leur vaut.
Dernier exemple, les appels du pied de Placé !
Jean Pierre Renaud